10 janvier, 2006

Vers le "rasoir de la nation"

J'ai allumé la radio en fin d'après midi. J'ai cru entendre un imitateur de Galopin de Villezoo.

" De l'humour et de la tendresse" réclamait celui dont j'ai compris enfin sans vouloir le croire que c'était le vrai qui parlait...

Non mais vous vous rendez compte ? de l'humour ! de la tendresse !

Quand la Duchesse d'Alençon proposait au peuple de Paris qui n'avait plus de pain de "manger de la brioche" faisait -elle de l'humour ?

Comment peut-on manquer autant de dignité ? et somme toute d'intelligence en faisant preuve d'une telle morgue?

Savez-vous, Monsieur Galopin de Villesout, vous qui savez tout de la noblesse dont vous ne faites pas partie, que pour de moindres propos, on envoya après jugement , bien sûr, de sinistres imbéciles de votre acabit vers le rasoir de la nation...

A faire regretter Robespierre, Saint-Just et naturellement l'admirable et utile Fouquier-Tinville...

On raconte qu'un jour de Gaulle voyant de sa DS un graffiti disant " Mort aux cons"; aurait, prenant un air rêveur, dit à la personne qui l'accompagnait : " Vaste programme !" Ceci bien sûr n'a rien à voir avec ce qui précède.

4 commentaires:

Anonyme a dit…

A propos de la Duchesse d'Alençon je croyais que la phrase à laquelle vous faites allusion, cher Peppe ,concernait Marie-Antoinette. Qu'en pensez-vous? Bisous

Anonyme a dit…

pardon, erreur de syntaxe il faudrait lire: était attribuée à Marie-Antoinette... et non concernait.

P. P. Lemoqeur a dit…

Sorella dear

Effectivement on attribue ce propos à Marie-Antoinette, car on ne prête qu'aux riches.

Mais certains prétendent que la Duchesse d'Alençon serait le véritable auteur de cette phrase malheureuse.

On aussi accusé Marie-Antoinette d'avoir eu des relations sexuelles avec son fils... On l'a aussi simplement accusée d'être autrichienne, alors qu'elle avait beaucoup moins d'ancêtres germaniques que n'en avait Louis XVI.

J'aime bien Marie-Antoinette. Vous trouverez sur le net, chère Sorella, son testament, écrit de sa main dans les heures qui ont précédé son exécution. C'est très émouvant et c'est de surcroit écrit dans un français admirable.

Anonyme a dit…

Je n'ai rien contre Marie-Antoinette, cher P.P. bien au depuis que j'ai lu le livre de S. Zweig qui décrit ce destin avec une si grande finesse. Le testament dont vous parlez figure je crois dans ce livre et n'est autre que la lettre qu'elle a adressée à Mme Elisabeth et qui commence ainsi "C'est à vous, ma soeur, que j'écris pour la dernière fois". Texte très émouvant.

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