19 mai, 2006

Quand mon chien est excité, je le tiens en laisse.


Mais qui est-ce qui l'a laissé sortir faire ses besoins sur les trottoirs d'Afrique ? Moi, quand mon chien est excité, je le tiens fermement en laisse.

Le roquet a donc quitté son territoire pour aller en afrique expliquer aux africains que s'il les vire c'est pour éviter que Le Pittbull le fasse... Voila c'est simple.

Mais si on réflechit un peu, qu'est-ce que ça veut dire si ce n'est : "Putain de blacks, vous allez faire élire Le Pen à ma place, ce qui ne fait pas mon affaire...".

Mais pour les blacks en question, être viré aujourd'hui par Sarkozy ou demain par le Pen, c'est pas vraiment un projet... Pour ce qui est d'une alternative, on repassera ...

Ah ! ce Nicolas Le Pen, tout de même, qu'elle imagination ! Et quel courage !

En attendant, il se fait huer.

Celui qui rêve d'être président se fait huer par les africains et pas vraiment bien recevoir par ceux qui leur servent d'élus et qui, même s'ils sont pouraves à l'extrême, ont encore, au moins en façade, un poil de reste de sens de l'honneur...

Vous imaginez ça en président de la république française ? Il va nous brouiller avec tout le tiers monde... Et ça fait en fait, du peuple, voyez-vous !

Ce mec est terrifiant et laid, de cette laideur torve, veule et sournoise à souhait. Sans tomber dans la révoltante physiognomonie, regardez bien ses yeux. Comme chez tout le monde, l'un dit une chose et l'autre une autre ; c'est pas scientifique pour une thune, mais c'est pas pour ça que c'est idiot... Un oeil est froid et regarde au loin, l'autre tombe un peu et cache son jeu ( je ne me risquerai pas à dire si c'est le gauche ou le droit, car les photos étant souvent inversées, on sait rarement " lequel est lequel ? ") Il reste que c'est le type même du regard de faux cul...

Et pendant ce temps là, dans le pacifique (océan de paix bienvenue ), le bellâtre fait du parapente... plus façile de monter en l'air que dans les sondages...
Mais cet individu, même s'il parait plus fashionnable, est tout autant ignoble...

Il reste que Chirac a beau les siffler, ils ont déjà rompu leurs laisses...

Indignons-nous, Bon Dieu !

Car de toutes façons, la coupe du monde de foot, on l'a déjà ( et fort heureusement ) perdue. Alors pensons aux choses sérieuses : comment virer cette maudite engeance.

Ah ! Au fait , puisque la- campagne -électorale- en- vue- de -l'élection -du- président- de- la- république- française est déjà lancée, je tiens à vous dire dores et dèjà qu'en cas, au second tour d'un duel entre Nicolas Le Pen et Jean-Marie Sarkozy, je ne referai pas la connerie précédente, plus blanc que blanc, je voterai blanc .

Il vaut mieux un vieux faf de quatre-vingts ans qui se barre en couilles, qu'un jeune faf quinquagénaire en apparente bonne santé.

Allez, on va faire une blague :
les aventures de Sarkozy, c'est le
"Roquet Horror Picture Show"


4 commentaires:

Anonyme a dit…

Et oui, moi aussi, cher P.P., (comme beaucoup d'autres j'imagine), je me suis juré que jamais, plus jamais, je ne donnerai ma voix à l'extrême droite déguisée en droite ordinaire, pour barrer la route à l'extrême droite qui, au moins, a l'honnêteté d'afficher haut et clair ses arguments fascistes.

P. P. Lemoqeur a dit…

Citoyen ! Citoyenne !

Bravo ! La question reste entière qui est celle de savoir comment faire pour éviter d'en arriver là !

Pour ce qui est de l'extrême-
droite quelle qu'elle soit, je ne parlerai pas d'honnêteté à son sujet, je parlerai plutôt de culot, ou pour être comme elle, vulgaire à souhait, je parlerai de "fion"...

Bises

Anonyme a dit…

Le Pen lui-même résume la problématique Sarkozy: "gagner une voix du FN c'est risquer d'en perdre trois ailleurs".
Sarkozy aime le risque. Mais il en fait aussi courir à la France.

P. P. Lemoqeur a dit…

J'ai toujours une certaine répugnance à prendre en compte les propos de Le Pen, mais ce propos-ci relève de la "sagesse des nations"... Or le fascisme qu'il soit avéré comme celui de Le Pen ou masqué comme celui de Sarkozy s'appuie le plus souvent sur ce prétendu bons sens. La raison pour laquelle ces deux discours se superposent c'est tout simplement parce que les mots ont encore un sens, et qu'on ne peut pas les pervertir complétement, ni aussi facilement. Aucune de ces deux réthoriques fascisantes, auxquelles on pourrait ajouter bien sûr celle de de Villiers, ne peuvent prétendre à exprimer des pensées différentes pour la simple raison que plus elles cherchent à être simples( i.e simplistes ) pour être " efficaces", plus elles se ressemblent dans leur expression réductrice.

Ils croient, parce qu'on leur a appris le pouvoir du verbe, qu'il peuvent l'utiliser n'importe comment. Chirac finalement a été plus malin, lorsqu'il a tenu un discours "un peu de gauche" ( la fracture sociale ) qu'il s'est empressé ( il fallait vraiment être con pour le croire ) de trahir.

On ne trahit pas les mots, on trahit les électeurs...

C'est normal...

Pour ce qui est des risques qu'ils feraient courir à la France, mais Cher Eric, ils s'en foutent !

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