15 décembre, 2006

Guillaume Seznec et Marie Besnard : la justice "en phase " avec l'opinion...

Guillaume Seznec
a été condamné et tout le monde est persuadé qu'il était innocent
Marie Besnard
a été acquittée et tout le monde croit qu'elle était coupable...

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Après le dogme de l'infaillibilité pontificale, voici celui de l'infaillibilité judiciaire : la justice, cette briseuse d'hommes, a toujours autant de peine à reconnaître ses fautes, et par-delà les années, les décennies, voire les siècles, il se trouvera toujours de ses représentants qui, par esprit de corps, refuseront d'admettre l'évidence de leurs erreurs et préféreront confirmer les iniquités.

Cela me fait me souvenir de l'exclamation de Georges Clémenceau, lors du procès intenté à Zola suite à son "J'accuse" dreyfusard : pointant du doigt le crucifix pendu au mur derrière le rang de juges, il avait lancé "La chose jugée ? Mais la voilà, la chose jugée !".

La justice ? C'est un grand-bourgeois envoyant aux fers un voleur de pain...

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