28 février, 2007

Aporie politique

Bayrou, extraordinaire, est tout et son contraire
Il est noir, il est blanc, gris si ça fait l' affaire.
S’il pouvait, il serait rayé comme le zèbre,
Tant il veut que partout l'électeur le célèbre...
A vouloir être tout, il n'est plus qu' aporie.
C’est pour ça qu'à la fin, il faut bien qu’on en rie ...

27 février, 2007

Jesus and son

Vous avez vu ? Ca y est on vient de retrouver le caveau de la famille Jésus. Monsieur Jésus, Madame Jésus née Marie-Madeleine X et leur enfant unique Judas. Les noms gravés comme au Pére Lachaise. Une vraie famille bourgeoise, manquent juste un ou deux enfants de plus pour avoir les réductions "familles nombreuses". Mais peut-être y avait-il à l'époque en Israël une politique de l'enfant unique...

Bon, le Da Vinci Code relevait de la fantaisie romanesque, même si des touristes arpentaient la France, de Saint Sulpice à Rennes le Château, pataugas aux pieds et le livre en main...

Là on veut nous faire croire qu'on vient de faire une découverte archéologique majeure pour des raisons identiques : money, bisness, fric et ce à destination de gens qui ont une connaissance des religions à coté de laquelle celle auto-proclamée de l'ineffable Odon Vallet semblera des plus scientifiques...

Pourquoi, qu'on soit croyant ou non, vouloir rapprocher ce qui relève de l'irrationnel et de la poésie d'un délire prétendument scientifique ?

Que le Christ ait existé ou non, (même si son existence n'est plus mise en doute depuis longtemps) on s'en fout. Ce qui est important c'est le discours empreint d'humanisme et de générosité qu'on lui attribue.

Pour ce qui est du fait qu'on ait retrouvé ses os... deux solutions : soit on n'est pas croyant et dans ce cas là, la question est réglée d'avance car ça n'ajoute pas grand’chose à l’incrédulité : a-t-on besoin de preuves pour ne pas croire ? ... Soit on est croyant, et l'on peut imaginer que Dieu qui a fait des choses bien plus extraordinaires est probablement capable dans sa toute puissance d'avoir procédé à l'Ascension de son fils et d'avoir laissé ses os dans le tombeau... Vous imaginez des os aux Paradis ?

Mais en fait, dans l'histoire, ce qui les excite, c'est de savoir si le Christ bandait ou non. "Marie-Madeleine", "enceinte", "enfant", tout ce qui pourrait ramener ce personnage extraordinaire qu'est le Christ vers la trivialité absolue... Il s'agit donc de procéder encore une fois (on l'a imaginé homo, là on l'hétérotise à dessein) à une sexualisation du personnage.... Pas nouveau...
Alors qu'il est clair (on va faire l'impasse sur la problématique arianiste) que le Christ est Homme et Dieu à la fois ( à la foi...) c'est dit dès le départ... Donc, si c'est un homme...

La mort du Christ a donné des oeuvres comme cette mise au tombeau de Rubens... Elle donne aujourd'hui des fantaisies comme celle de Monsieur Cameron du Titanic...

C'était le quart d'heure théologique de PPle moqueur


26 février, 2007

Bestiaire


Le Serpent












Le serpent voudrait bien qu’un jour enfin l’on cesse
De le fuir aussitôt qu’en un lieu il se montre.
Il ne va pas jusqu’à souhaiter qu’on le caresse,
Encore que, sur le fond, il n’est pas vraiment contre...

Il dit qu’il n’est pour rien dans cette vieille histoire
De paradis perdu pour une affaire de pomme,
Qu’Ève était bien légère, Adam bien lourd, en somme.
Ce qui leur arriva ? C’est bien fait pour leur poire...

Le Pen est désormais un vieillard, ratatiné...

Allez faire un tour sur le site de Le Pen...C'est édifiant.
Le prétendu tribun dont le français serait admirable et la verve sans cesse renouvelée apparait tragiquement cacochyme. ( mot qui devrait lui plaire ) .
Il chantonne en préambule comme un petit vieux en maison médicalisée :
"Marche marche marche
Joli bataillon
Bataillon qui marche
Au son de la musique
Marche marche marche
Joli bataillon
Bataillon qui marche
Au son du clairon..."

Suit une introduction : la mer et en surimpression : "homme libre toujours, tu chériras la mer..." (si, si je vous jure !) La musique : les premières notes du Dies Irae sur une cloche qui sonne le glas... et Le Pen avec une pulpeuse, Le Pen sur la plage, dans les champs, dans un vignoble le verre à la main, avec des jeunes, avec des vieux, en milieu rural, en milieu urbain.... images fixes, ça passe...

Mais arrive l'intervioue... plutôt son simulacre... retour donc au mouvement... enfin si l'on veut. Le Pen posé dans un fauteuil rouge qu'il remplit à ras-bords, le ventre proéminent, l'âge qui s'affiche et oui, pour lui comme pour tout autre... fini la prestance néo-mussolinienne, le prognathisme viril et volontaire... seuls persistent encore le regard venimeux, la lipe batracienne, pour ce qui est du reste, c'est soldes avant fermeture...

On lui demande ce qu'il pense de l' émission "J'ai une question à vous poser" avec Ségolène Royal. "Ségolène Royal, dit-il, utilise souvent la formule "gagnant-gagnant" moi j'ai trouvé que son spectacle était plutôt "gnangnan-gnangnan".
A propos du ralliement des éléphants du PS, c'est l'originalité faite commentaire : "Un éléphant ça trompe, ça trompe, dix éléphants ça trompe énormément."
Voila le niveau...
Pour faire avec lui assaut d'esprit je dirai qu'à mon avis son gag-man n'est plus qu'un ga-ga-gman...(ah! ah ! ah! ah ! )

25 février, 2007

Changement

Pour les hommes politiques de tous bords et de tous sexes :

"Face au monde qui change, il vaut mieux penser le changement que changer le pansement "

Francis Blanche

Soldat

Aujourd'hui, anniversaire de Verdun... Mais des Verdun il y en a toujours et des soldats autant sans doute.
J'avais écrit ça (musique itou...) il y a deux ou trois ans pour l'intégrer à un recueil de chansons pour enfants ( ! )
Je l'ai finalement mis de coté... Je viens de le retrouver, en fouillant.

Le soldat s'en revient de guerre
Son fusil est cassé
Le soldat ne sait plus rien faire,
Ni le pas cadencé
Il ne lui reste plus rien d'autre
Plus rien que ses pensées

Le soldat cherche une compagne
Car il voudrait danser
Le soldat oublie qu'en campagne
Sa jambe il a laissé
Il ne lui reste plus rien d'autre
Rien à faire que passer

Le soldat alors voudrait boire
Et boire à satiété
Le soldat voudrait ainsi croire
Que l'on peut oublier
Il ne lui reste plus rien d'autre
Plus rien que ses regrets

Le soldat oublie ses victoires
Il oublie son passé
Le soldat sait bien que la gloire
Est souvent cher payée
Il ne lui reste plus rien d'autre
Que ses yeux pour pleurer

Le soldat ne veut plus qu'on pleure
Il ne veut plus tuer
Le soldat n’entend plus qu’on meure
Pour un ordre donné
Il a pris le fusil d’un autre
Vers lui l’a retourné...

Photo http://vlecalvez.free.fr/

24 février, 2007

MODERNITÉ ou FUTURISME

MODERNITÉ
Le mot nous est servi à tout instant. “Il faut s'inscrire dans la modernité...” Considérant la qualité des gens qui sur-emploient ce mot, il devient urgent de se poser la question du jour : La MODERNITÉ ? qu'est ce ?
Je prends donc mon Robert d'une main, et je l'ouvre de l'autre ."Caractère de ce qui est moderne" me dit l'indispensable à la page 1212. Me voila bien avancé ! le mot dont certains en ces temps de campagne se gargarisent ne se définit que par ce qu'il est le caractère d'une chose... ou encore par ses antonymes : ARCHAÏSME, ANTIQUITÉ. La MODERNITÉ selon la droite qui nous gouverne et entend continuer de le faire est cet état enviable qui fait de l'avènement du libéralisme le plus brutal un événement inéluctable et salvateur. Refuser cette inéluctabilité c’est se “ ringardiser”. La modernité est donc la norme de la mode... l’esthétique du tout profit. La MODERNITÉ consiste pour ces gens à affirmer avec un culot qui confine au phénoménal que pour s’y inscrire il faut revenir d’urgence à un état antérieur. L’exemple du “ retour sur les acquis sociaux” c’est à dire leur abrogation, étant le premier atelier de mise en conformité avec cette MODERNITÉ prétendument inévitable. La droite devient de fait par auto-proclamation, le parangon du “progrès” et la gauche celui de la “réaction” la plus obsolète... C'est à se les couper et se les mettre en sautoir...

Il est évident que ceux qui emploient ce mot à tort et à travers confondent volontairement ou non MODERNITÉ et FUTURISME.

1984, le Meilleur des Mondes parlent du FUTUR ; ils ne parlent pas d’une MODERNITÉ bienfaitrice qui devrait au contraire tout mettre en oeuvre pour augmenter encore le nombre des acquis sociaux mais d'une MODERNITÉ mortifère qui veut rendre avec rage et énergie les pauvres plus pauvres et les riches plus riches.

Ce que la droite nous propose est donc un futur qu'elle qualifie improprement de "moderniste" alors qu'il n'est que "futuriste" car son but est à moyen terme de créer une société docile, travailleuse, pauvre, résignée et dominée par un pouvoir redoutablement panoptique...
L'esclavage à la chinoise : comble de la modernité, rêve à peine secret de la droite libérale occidentale...

23 février, 2007

Manège...

Mon ami Carson, jeune et remarquable compositeur avait écrit il y a quelques mois à la demande d'un metteur en scène étatsunien trois petites valses sur des poèmes de Shakespeare pour les intégrer à "Comme il vous plaira". Résultat : Shakespeare + valse = ça ne fonctionne pas... Il me demande de remettre des paroles sur ces "French Waltz " en voici une bien parigote :

Manège

Sur le manège tu ris et tu me dis “je t’aime”,
Même si parfois à d’autres, ,
Ces “je t’aime” tu les dis...

Tourne, manège,
Oui, tourne toujours,
Car tu sais,
Un manège c’est un peu l’ Amour qui tourne.

Sur le manège, je serre ta taille et je murmure
Des mots doux, je me rassure,
Car tu regardes alentour.

Tourne, manège,
Oui, tourne toujours,
Car tu sais,
Un manège c’est un peu l’ Amour qui tourne.

Sur le manège je rêve et je me dis que même
Si tu mens, tant pis ! je t’aime
Encore au moins pour un tour...

Photo : christian.pourre.free.fr/p800/photo_manege.htm.

Pour une meilleure connaissance d'Alphonse Allais et du Fulmicoton

Le fulmicoton ou nitrocellulose fut inventé en 1884 par un français dont le nom est déjà extraordinaire, Hilaire Bernigaud de Chardonnet, pour fabriquer une des premièes fibre "de synthèse", bien avant le nylon. Mais la fibre en question présentait le défaut majeur de s'enflammer dès qu'elle se trouvait dans une atmosphère trop sèche. Ce qui donna à Alphonse Allais qui savait s'inspirer des progrès de son époque pour bien rigoler, l'idée de ce conte dans lequel un homme voulant se débarasser de sa belle-mère (et oui, déjà...), lui offre un fort élégant vêtement tissé en fulmicoton qui comme la tunique de Nessos la consume après explosion...
"...d'où le nom de soie belle-mère qui lui avait été donné à la fin du XIX° siècle..." lit-on dans Wikipédia qui connait le fulmicoton mais ignore l'origine de cette expression, oubliant de citer l'oeuvre immense et salutaire d'Alphonse Allais... dommage !.


Alphonse Allais par lui-même

22 février, 2007

Du libéralisme en tant que fatalité.

Ce soir des gens causent.

Une chefesse d'entreprise du genre Parisot en réduction explique que les lois sociales datent d'une ère révolue et que c'est comme ça, qu'il faut les supprimer sous peine de plonger, que tout ça c'est fatal....

Un économiste diplomé du genre Bernard Maris ( crypto-bolchevique notoire ) mais présentant toutes les apparences de la bonne santé mentale, lui répond que c'est faux. Qu'elle dit de grosses conneries. Que rien n'est fatal et qu'il y a, contrairement à ce qu'elle affirme, un tas de pays d'Europe où le coût du travail et bien plus élevé qu'en France et qui s'en sortent mieux, et que les prélèvements ne sont pas forcément un obstacle à la croissance... Et de citer, le Danemark , la Suède etc...

Et de trouver curieux, chez ces gens cartésiens que sont les chefs d'entreprise, ce gout du fatum, de la moïra, pour parler français, du "Destin"... qui feraient qu'inexorablement, les riches deviendraient plus riches et les pauvres plus pauvres...

Où donc allons nous, si de simples profs de fac se mettent à damer le pion à de petits pédégés sûrs d'eux mêmes et qui gagnent dix fois plus qu'eux ?

Il ne peut y avoir qu'une raison : jaloux qu'ils sont, les profs d'économie, de la réussite des autres ! Cette jalousie qui est comme chacun sait, teintée d'aigreur !

Tailleferre + Jeanson = "Il était un petit navire"

En 1953 Tailleferre et Jeanson unirent leurs talents. Cela donna : "Il était un petit navire" court opéra d'une grande drôlerie. La critique de la presse de droite trop contente de tirer une seule balle sur ce duo de gauchistes assassina le spectacle qui ne fut joué à l'Opéra Comique que quatre fois. Le problème c'est que ce qu'ils virent n'était que le résultat d'un caviardage radical effectué malgré les protestations des auteurs et par le metteur en scène et par le chef d'orchestre, réduisant l'oeuvre à ses deux tiers...

Tout ça pour vous parler de la méthode de ces glorieux artistes interprètes : on fait des coupures dans une scène et comme la scène n'a plus de sens on supprime la scène... Imparable !

Mais voila que ce petit chef-d'oeuvre est en train d'être réconstitué par la petite fille de Tailleferre avec quelques musicologues atypiques... Puisque la fort heureusement défunte Association Germaine Tailleferre et son ineffable président n'ont jamais été foutus de le faire...


Tailleferre par elle-même

21 février, 2007

Papon et Lévi- Strauss

Ils ont donc enterré Papon, avec sa légion d'honneur. Autant l'avoir enterré avec un cure-dents...

Ca n'a certes rien à voir, mais Lévi-Strauss, lui, est toujours bien en vie ( 98 ans et plutôt en forme, me dit mon amie Marie qui travaille avec lui chaque semaine sur son édition dans la Pléiade ).

Il y a donc une forme de justice !

Atelier d'écriture

C'est comment un atelier d'écriture ?
Moi qui ai passé mon enfance à proximité d'un atelier de facture instrumentale j'imagine ça comme une grande salle, avec des établis et des néons livides . Sur les murs : des gabarits, des formes, des patrons, des moules à écriture. Sur les tables un tas d’outils de précisions, stylos, crayons, colles, gommes et effaceurs liquides. Et tout autour, des machines extraordinaires : dégauchisseuses à adverbes, scies sauteuses à péroraisons, perceuses à oxymores, tours à prétéritions, emboutisseuses à paraboles, certisseuses à allégories, toupies à métalepses, ponceuses à néologismes, raboteuses à pléonasmes, aspirateurs à barbarismes... Bref, de l’outillage, du vrai !

Et puis autour des tables, des arpettes qui cisèlent en silence leur chef d’ oeuvre, façon meilleur ouvrier de France, tandis que des maîtres les surveillent, les conseillent, auréolés de leur savoir magistral.

En fin de journée, on montre son travail.

Après quoi, l’on balaie par terre, toutes ces petites chutes, ces débris de phrases, ces copeaux de mots, de la sciure de pensée non conforme... et qu'on jette au calorifère...

Non, je rigole, c'est sûrement pas comme ça .

Je lis Zadig

Savez-vous ce que je lis depuis tout à l'heure ?
Je lis Zadig. J'avais pas lu, j'avoue !

M' étant juré de lire Delherm, Angot, Darieussec et alt. une fois que j'aurais lu
allez, en vrac :

la Bible,
l'Illiade,
L'Odyssée,
Pétrarque,
Ovide,
Cicéron,
Jules César
la Bagadvagita,
le Mahabarata,
tout-Proust après la page 22,
Le Popol Vuh en maya-quiché
Céline c'est déjà fait,
tout-Balzac,
tout-Zola,
tout- Hugo
Flaubert c'est déjà fait,
Stendhal, il m'en reste un peu,
Victor Marguerite
Paul Bourget
Xavier de Montépin
Le livre des morts tibétains,une fois en sanscrit et une fois en chinois mandarin
Goethe en allemand,
Shakespeare en anglais,
Eschyle en grec,
Lagerlöf
en suédois,
et puis après, histoire de repousser l'échéance (lire Angot-Delherm, Darieussec, j'ai promis)
Goethe en grec,
Shakespeare en suédois,
Eschyle en allemand,
Lagerlöf
en anglais,
Dostoïevsky en ce que vous voudrez,
j' ai donc décidé d' attaquer vaillament tout-Voltaire.

Et depuis que j'ai commencé, je suis content !

Voilà

20 février, 2007

Le lapsus du jour

Ce matin Jacques Pradel consacre son émission aux pierres précieuses. On en vient à parler du cadeau offert à Anvers à Amélie Mauresmo, une raquette grandeur nature, d'or et sertie de diamants. Pradel qui n'a sans doute pas eu le temps de prendre son petit déjeuner parle de
"La Raclette d' Amélie Maurestau"...

19 février, 2007

Allez, tiens, encore un petit !




Aux bords du cénotaphe extrême
Deux anges aux postures étonnées
Lissent leurs ailes amidonnées
Au baume d’argent, au saint-chrême.

Dans cet étang de pierre obscure
Où se perd leur regard ce jour,
Leur vie d’airain sévère et pure
Se dilue un peu à l’entour.

Les plissés des robes se figent
Et leur frou-frou d’ombre se glace.
Le soleil ici se déplace
Pour fuir la stèle où ils s’érigent

Et ces chimères paradisiaques
Au doux regard glauque et ultime
Caressent de langueurs opaques
Le marbre étalé sur l’abîme


(Un tombeau pour Lecomte de Lisle)

De l'utilité du pastiche et de ses limites.

Vous savez que j'aime le pastiche. Le pastiche c'est le meilleur moyen d'apprendre. Je l'ai pratiqué en musique écrite et le pratique toujours en improvisation aux claviers. Contrairement à ce qu'on pourrait penser, c'est l'un des (bons) moyens en imitant le style d'une époque ou d'un artiste, de trouver son propre style, sa marque, bref, ses propres tics qui font qu'on est un peu original... ou tout au moins différent du voisin. Mais il arrive un moment où, comme dans " Drôle de drame : à force d' écrire des horreurs, elles finissent par arriver", on finit à force de pasticher de ne plus maîtriser son pastiche et tout en croyant singer l'autre, on fait oeuvre originale. Cela ne veut pas dite que c'est mieux ou pire ou égal, c'est tout simplement, qu' en s'éloignant sans s'en appercevoir du modèle choisi, on fait autre chose que ce qu'on voulait faire ou croyait faire, en musique ou en français, c'est pareil. Et puis réfléchissant à la question, je me suis dit qu'au bout du compte, le pastiche était un truc un peu lâche, une façon mi figue - mi raisin de ne pas assumer sa responsabilité. Cela bien sûr ne devant en aucune manière faire l'interdire à ceux qui aiment le pratiquer. Mais il n'empêche : on se cache sous le pastiche car le pastiche n'est qu'un postiche...

Caca boudin bis

Voilà, ça y est ! j'ai reçu mon second commentaire d'injures anonymes !

Il émane visiblement d'un fan de Lama qui serait aussi grand admirateur de Papon à moins que ce soit le contraire.

Pas terrible, certes ! je vous le livre quand même tel quel :

Je viens de decouvrir ton blog. Qu'est ce que t'es con comme mec. Au fait à part chier sur les gens, tu sais faire autre chose ? Tu aimes qui dans la vie ? Pauvre nul, LAMA à fait carrière lui, pas comme toi ..... toi t'es rien !



18 février, 2007

Léo Ferré, souvent génial et parfois drôle...

Au cours d'une intervioue de Ferré :
" Je n'aime pas la musique dodécaphonique qui compte les demi-tons comme on compte les huîtres..."
dit-il.

17 février, 2007

Défunt Papon des crématoires et de Charonne réunis

Papon est mort ?
Non, Papon est crevé, comme un animal malfaisant, mais 96 ans trop tard !

Peut-on imaginer le nombre de personnes qui seraient encore vivantes si ce salopard mortifère avait été mort-né ?

Fumier !
Saleté !
Déjection !

Pas l'ombre d'un repentir... Même vieux, il est laid, de la laideur du monstre froid. Lâche, abject, pet de l'âme, flatulence du coeur, vomissure de l'esprit... Etron de l'Histoire...

Ce n'est pas cracher sur sa tombe qu'il faudrait, mais chier dessus.
On ne profane pas la tombe d'un tel homme !
Profane-t-on un dépôt d'ordures ?

L'incinération ? Non ! vous rigolez ? lui ? comme ces juifs qu'il envoya aux crématoires ?
L'immersion ? Comme les algériens à Paris le jour de Charonne ?

Dans cent ans il sera tel quel, pas moyen de s'en débarrasser, car pas un ver ne voudra le bouffer, pas le plus affamé coprophage....

Gilbert & George à la Tate Gallery

Gilbert & George, donc, s'exposent à la Tate Gallery.

Que font Gilbert & George ?
C'est tout simple :
ils font Gilbert & George
et le font de mille et une manières
avec une forme avérée de génie.

Le lapsus, c'est le "petit plus " ...

Deux lapsus récents de deux amis bien chers :

- les antibiotiques ne faisant plus d'effet on l'a soigné à la courtisane

- ils sont morts sur le Champ de bétail

Allez ! un pastiche, sinon rien...


Ma mie s’étiole et se disperse.
Telle une rose ensanglantée
Elle effleure un tapis de Perse
De sa main d’opale gantée.

De lourdes senteurs chargées d’ambre
Comme chez le divin Huysmans
Envahissent et chargent sa chambre
De mille et un esprits déments.


Les tentures cramoisies l’étouffent
De leurs velours chargés d’ennuis ;
Cent incubes se gaussent et pouffent
Qu’elle croit séduire toutes les nuits.

Au plus profond de recoins sombres
Se corrompent des chairs putrides,
Elles se diluent parmi les ombres
Ou s’incrustent au creux de ses rides.

Un orgue à parfum se déchaîne
Et répand ses senteurs damnées
D’opium, de musc et de verveine
D’un flacon sans fin émanées.

Le fétide et l’amer se joignent
A l’éther par trop faisandé ;
Ma mie et les siens s’en éloignent
Jurant n’avoir rien demandé.

Mais ces relents de mort les suivent
A la trace aux bout du chemin.
Ils croient qu’ils meurent, rêvent qu’ils vivent.
Est-ce aujourd’hui, hier ou demain ?

Dans la chambre on peut voir un rêve
Flotter autour des draps repus
D'effluves d'une orgie sans trêve
Comme un bubon chargé de pus...

La vie se disperse et s’étiole
En ce pot-pourri dépassé,
Vieux parfum qui fuit d’une fiole
Ou d’un sac à main damassé.

"A Huysmans"


Peinture de Toto Gelli :
www.marais.biz/artistes_compagnies/toto/toto.htm.

16 février, 2007

L'octogénaire et le porte-avion

C'est au cours d'une émission de cet après midi. Le sujet est : faut-il ou non un second porte-avion ? Question vitale qui taraude SDF, érémistes et autres crève-la-faim chomeurs ou non. Royal veut utiliser les sous pour les affecter ( c'est pas plus con qu'autre chose ) à l'éducation nationale. Sarkozy comme son père nourricier Chirac, lui ,veut tout : aider l'éducation nationale, mais aussi faire construire un nouveau porte-avion... autant dire l'argent du beurre et le fut de la crémière... Bref, on s'en fout...

Mais une dame téléphone, qui, elle, ne s'en fout pas ! Mais alors, pas du tout. Elle a 80 ans, elle est fille d'officier de marine, soeur d'officiers de marine et le projet de Royal, pourtant elle-même fille de militaire, est pro-pre-ment scan-da-leux ! Il s'agit rien moins que d'une atteinte à l'honneur de la France.Oui Madame ! Il est bien plus utile de construire une nouvelle future épave, que d'aider l'Education Nationale qui est déjà bien trop riche ( sic) . L'honneur de la France, plutôt que (re-sic) d'aider des gens qui ne savent même pas lire et écrire ! D'ailleurs, Louis XVI l'avait bien compris, qui avait construit un flotte remarquââââble, " la Royale"qui a profité même à Napoléon. Elle est terrible la vieille avec son accent très "comtesse de Paris", et puis, dit-elle, quand on s'appelle Royal, on devrait respecter la marine... Elle le veut son porte-avion, elle va voter pour n'importe qui, Sarkozy, Bayrou, le Pen, la Reine Pomaré, le Pape ou l'éléphant du Zoo de Vincennes, s'il le lui offre, son porte-avion !
Mais il y a une chose qui ne lui est pas venue à l'esprit, l'octogénaire en furie, c'est que pour faire naviguer une chose aussi inutile qu'un second porte-avion ( si tant est qu'un premier serve à quelque chose ...) il faut des gens qui savent lire et écrire, voire même, compter...

Et ça a le droit de vote, ça !

On le sent de jour en jour, cette campagne va atteindre des sommets...

15 février, 2007

Prix de la vie d'un homme

- Philippe Bidart imbécile autonomiste incorrigible, une meule d'etorki dans le cerveau, condamné à perpète pour trois assassinats de gendarmes, vient donc, comme je l'ai rappelé hier, d'être libéré.

- Maurice Papon haut fonctionnaire maréchaliste condamné à dix ans de prison pour complicité de crime contre l'humanité à été, sitôt sa condamnation, libéré.La Sécurité Sociale dont on sait qu'elle est grevée par ces salopards d'émigrés lui offre, puisqu'il est insolvable, pour ses 97 ans un Pacemaker tout neuf .

- Nathalie Ménigon pauvre fille égarée dans la lutte des classes, condamnée elle aussi à perpète pour l' assassinat du PDG de Renault reste en taule alors qu'elle est malade et handicapée.

l' équation est simple :
1 PDG > 3Gendarmes > Trente enfants (juifs, il est vrai !)

Je serais gendarme, je serais furieux car il faut trois gendarmes pour faire un PDG. Pour ce qui est des enfants juifs, il n'y a plus grand monde de leur famille pour faire les comptes et s'offusquer...

Ménigon, elle, reste incarcérée. La famille de Georges Besse doit être satisfaite, ce qui n'est d'ailleurs même pas sûr, certains savent pardonner...

Alors ? Est-ce parce que c'est une femme et qu'il faut rappeler une fois pour toutes à ces salopes qui voudraient se lancer dans le combat que ce n'est pas leur place, que leur ennemi c'est la poussière, pas le PDG et que leur arme c'est le torchon, pas le Magnum...



14 février, 2007

Ernest de Fauque de Jonquières

J'apprends à l'instant et l'existence et l'oeuvre de Ernest de Fauque de Jonquières.

"Amiral et mathématicien français (Carpentras 1820 - Mouans-Sartoux, près de Grasse 1901). Disciple de Chasle, auteur de recherches de géométrie ( Mélanges de géométrie pure, 1856) il étudia notamment la géométrie énumérative et le premier exemple de transformation birationnelle d'ordre quelconque ( 1858 ) Académie des sciences 1883" ( in le Robert )

A mon avis, il l'a bien mérité.

Il y a donc quelqu'un qui a donné le premier exemple de transformation birationnelle d'ordre quelconque.

Je ne sais pas du tout ce que ça veut dire mais ( sans doute est-ce pour ça ...) ça me fascine !

Y-a-t-il un mathématicien dans la salle ?

Alain Duault-Piccolo-et-Saxo

J'apprends par la radio que la télé, je ne sais plus quelle chaîne, va créer de nouvelles émissions musicales et les confier à... Alain Duault.

Il faudrait admettre une fois pour toutes que Duault n'a aucune compétence en musique pour la simple raison qu'il n'a en la matière aucune connaissance puisqu'aucune formation, que son bagage solfègique est proche du zéro, absolu comme l'oreille qu'il n'a pas. Pour ce qui est de l'histoire de la musique c'est à peu près niveau "Piccolo et Saxo"...

Est-il nécessaire d'être musicien pour faire de bonnes émissions musicales ? Pas forcément, l'exemple de l'ineffable Lodéon et celui de la très grotesque Ruggieri abondent a contrario en ce sens, puisqu'ils réussissent l'un avec son " Prix de Paris" l'autre avec son "Prix de Nice" à être aussi nuls que Duault qui n'a et n'est rien.

Mais il restera toujours vrai que je préfère être opéré par un chirurgien que par un aide-soignant.

Duault, donc est un imbécile sonore, un cuistre prétentieux, et surtout totalement inintéressant en raison de son inaptitude à avoir une pensée originale et utile. Lieux communs, truismes, incapacité même à trouver chez ceux qu'il pille les idées fortes dont un Gavoty par exemple savait tirer profit.

Où ces gens trouvent-t-ils une telle énergie pour la mettre au service d'une telle médiocrité ?

Mais tout ça est assez normal puisque son rôle rémunérateur consiste en fait à être ce qu'on lui demande : le truchement entre le tiroir-caisse des producteurs et le porte-monnaie de ceux qu'ils appellent "mélomanes" (i.e.cochons de payants) en court-circuitant leurs cerveaux.

Pour ce qui est de son apparence (après tout, on est à la télé, il se montre et on le voit !) son tailleur doit être celui de Darty et son coiffeur celui de Michou, spécialiste de la choucroute et de la péroxydation capillaire masculine...

Alors, "il aurait des relations " ?
Je le crains...

Bidart-Oui / Ménigon-non

Philippe Bidart vient d'être libéré.
Nathalie Ménigon reste en prison.

Pourquoi ?

C'est pas Brassens, c'est pas Johnny, c'est pas Lama qui ont écrit ça, dommage pour eux

On m'a transmis ça tout à l'heure...
Les Paroles de Mauvaise Foi Nocturne :
Et bien.... voila... y a rien à redire ... Chapeau, les mômes !

Vitoo, le mec de Vitaa, rend visite à son ami Fatal, pour lui expliquer qu'il vit l'enfer depuis que sa meuf l'a fliqué et l'a soi-disant grillé avec une fille de la nuit, qui s'appelle Âââââândy...

[Fatal] Ouais c'est qui là ?
[Vitoo] Fatal, c'est Vitoo ouvre moi…
[Fatal] Ça va Vitoo ? T'as l'air bizarre. Qu'est ce qu'il y a ? Bien t’as vu.
[Vitoo] Non, ça va pas non. [
Fatal] Ben dis-moi, vas-y qu'est-ce qu'il y a ? Fais pas ta pute…

[Vitoo] Fatal, assieds-toi faut que j’te parle, J'ai passé ma soirée à boire, Fatal, j’la sens pas, je sais pas, elle doute de moi…
[Fatal] Mais Vitoo arrête, tu sais ta meuf t'aime, ta meuf m'a dit : Tu sais avec Vitoo la confiance règne, et c’est mon ptit choux à la crême… Faut pas que tu paniques j’te jure Ta meuf est cool, ta meuf est bonne, Vitoo, t’en niques des tonnes, elle s’doute de rien, elle est trop conne !
[Vitoo] Non mais qu’est-ce t’en sais toi ?! Ça fait deux mois qu’elle me fait trop peur…
[Fatal] Ah bon ?!
[Vitoo] Qu’elle check mes messages tout les quarts d'heure,
[Fatal] Change ton code PIN !
[Vitoo] Elle a infiltré mon répondeur, Ma meuf est devenue une autre femme ouais !
[Fatal] Mais t’es sur de toi ? T’en as la preuve par 3?

[Vitoo] Elle devient zarbi, Toutes les nuits, elle me fait suivre par son frère Denis Qu’a même prévu de me casser la gueule mardi Ça d’vient l’angoisse, un vrai cauchemar, J’ai tellement peur d’elle, le soir je dors à l'hôtel !
[Fatal] Elle est à coté de la plaque, tu kiffes de ken des autres nanas toi… Tous les trucs bizarres, les plans à 3, et les pétasses quoi ! Tout tes bobards pour tes 5 à 7 pénards… T’as un python dans slibard, Vitoo, t’es un bon queutard.

[Vitoo] Je t’aime moi
[Fatal] Et bah voila dis lui ça !
[Vitoo] Excuse-moi
[Fatal] Voila, ça c’est bien ça !
[Vitoo] C’est arrivé qu’16 fois
[Fatal] Euh non ça lui dit pas !
[Vitoo] Mais j’sais pas si j’assume de n’coucher qu’avec elle !

[Fatal] Ok t’prends pas la tête Donne moi les clefs, ce soir on fait la fête Putain j’y crois pas, donne moi une claque Comme elle t’a rayé ta BM, elle t’a crevé ta BM Elle a même chié sur la banquette d’la BM, alors que putain c’est la mienne !

[Vitoo] Excuse moi…
Fatal] Mais pourquoi elle a pété ma caisse ?
[Vitoo] J’osais pas
[Fatal] T’osais pas lui dire quoi ?
[Vitoo] Qu’elle était à toi
[Fatal] Enfin à moi, j’l’avais empruntée, t’as vu !
[Vitoo] J’voulais pas assumer d’la sortir en 4L !

[Fatal] Viens on y va,
[Vitoo] Mais pourquoi ?
[Fatal] Parce qu’elle va me la rembourser là, c’est abusé !
[Vitoo] Là j’sais pas
[Fatal] Faut que tu lui parle gros !
[Vitoo] J’ai la gerbe là
[Fatal] Et bah ouvre la boîte à gants alors !
[Vitoo] J’aurais pas du tenter les fruits d’mer dans l’coktail !

[Fatal] Vas-y tape ! Non… tape j’te dis !
[Meuf de Vitoo] Ouais 12 secondes j’arrive…
[Fatal] Allez vas-y

[Vitoo] Mais qu’est-ce t’as fait là ? Pourquoi toute cette violence moi j’t’ai rien fait moi ?
[Fatal] Ouais dis lui !
[Vitoo] J’te jure cette fille j’sais pas c’qu’elle foutait chez moi !
[Fatal] Hein ?
[Vitoo] En tous cas j’y étais pas, ou bien c’était pas moi…
[Fatal] Mais pas ça !
[Vitoo] Parce que moi j’sortais ma chienne !
[Fatal] Oh là là !

[Meuf de Vitoo] Ta chienne est morte y’a 3 ans, vas-y dégage
[Vitoo] Alors là non, parce qu’en fait elle s’en est sortie parce que…

[Fatal] Mais ferme ta gueule mon gars ! Et toi Mère Thérésa, s’te-plaît calme-toi ! T’es tendue comme un string… Ah pète un coup quoi ! La BM c’est à moi ! En plus tu le savais pas, mais j’l’avais prise à ma mère… Alors ferme ta gueule toi-aussi Le pauvre y fait dans son calsif putain ! Tes vannes mesquines vas-y garde-les pour ta mamie… Oh… Pourquoi tu me tapes, mais ça va pas ?! T’es pas une meuf, t’es un ninja ou quoi ? Putain viens j’ai les foies, on se casse d’ici viens Vitoo !

[Vitoo] Dépêche-toi
[Fatal] Passe-moi les clés de la caisse !
[Vitoo] Ouvre-moi. [
Fatal] Monte, on sera en sécurité.
[Vitoo] Tu sais j’ai peur moi.
[Fatal] Elle fait du free-fight ou quoi ?
[Vitoo] Elle serait même capable de me finir à coups de pelle.

[Vitoo] Non mais elle rêve elle ! Elle m’force à faire la vaisselle, Elle veut que je sorte les poubelles, Mais qu’est-ce que je fous avec elle !
[Fatal] Mais qu’est-ce tu fous avec elle t’as vu ?
[Vitoo] Mais qu’est-ce que je fous avec elle !
[Fatal] Mais qu’est-ce tu fous avec elle na na tranquillement ouais gros tac tac bang bang lève les bras lève les bras yeah yeah pump it up !
[Vitoo] Oh qu’est-ce tu fais là ?
[Fatal] Quoi ? Qu’est-ce qu’il y a ? J’kiffe la vibes ! C’est bon… va te faire enculer toi !

[Fatal] C’est vrai c’est pas moi qui doit supporter ses copines Gare gare à la routine, les tampax dans la cuisine Bah ouais elle pisse la porte ouverte, elle ne se rase plus sous les bras Oui mais les meufs, c’est aussi ça Vitoo ne désespère pas Regarde moi avec toutes les femmes que j’ai connu, j’en pouvais plus Et puis l’amour m’est tombé dessus, J’ai fait une croix sur les ptits culs Car c’était moi le nymphoman, le plus queutard de Panam. Mon ex a fini dans la came, j’ai du appeler le samu social Ma vie, c’était d’sauter les michtonneuses de Paris Et pis dans l’tas, toi-même tu l’sais, un bon paquet travestis Mais r’garde moi aujourd’hui, j’ai remonté ma braguette Y’a pas qu’le cul dans la vie, Vitoo, mets ça toi dans la tête

[Vito] Mais qu’est-ce tu m’sors toi ? Tu veux dire qu’t’es plus un mec et que tu marches droit ?
[Fatal] Arrête !
[Vitoo] Que tu restes chez toi la nuit quand elle est pas là ?
[Fatal] Ouais Bien sûr !
[Vitoo] Et ton 3ème bras ?
Fatal] Quoi ?
[Vitoo] Depuis quand c’est plus lui qui dans ta vie fait la loi ?
[Fatal] Arrête… qu’est-ce tu fais là ?
[Vitoo] Es-tu sur d’être fidèle ?
[Fatal] Mais ouais bien sur ! [
Vitoo] Est-ce que j’peux consulter tes mails ?
[Fatal] Ouais !
[Vitoo] Et ton disque dur externe ?
[Fatal] Pareil !
[Vitoo] Fouillé ton Bluetouth ? Cliquer sur ta carte mère ? Démonter ta web cam ? Rentrer dans ton minitel ? Si t’es sur de toi,
[Fatal] Ouais bah quoi bah quoi ?!
[Vitoo] Alors donne ton téléphone,on écoute ton répondeur et on verra
[Fatal] Mais Arrête là, t’es fatigué, t’as la haine, Rends moi mon téléphone, qu’est-ce tu fais là ?
[Vitoo] Je vais le faire pour toi,
[Fatal] Hè mais arrête, ça s’fait pas de fliquer les gens comme ça !
[Vitoo] Ton numéro mon gars,
[Fatal] Raccroche raccroche !
[Vitoo] Je vais le faire pour toi,
[Fatal] Il va t’arriver des bricoles, je vais prendre le crick, la bombe lacrimogène, attention !

[Répondeur de Fatal] “Ouais vous êtes bien sur le répondeur de Mika, lachez un message après le bip sonore, parce que si vous le laissez avant, bah ça marche pas...” “Composez votre code secret et et terminez par touze”
[Vitoo] Touze !

[Répondeur de Fatal] “Vous avez 2600 nouveaux messages, pensez à archiver ” “Reçu hier à 22H51 : Ouais c’est Profanation Fonky, bien ou bien ?…” “Reçu hier à 22H61 : Ouais bébé, c’est la maman de Vito, ça fait une heure, tu me manques déjà. Tu me manques, tu me manques ! Oh là là qu’est-ce que tu m’as mis ! Vivement demain ! ,Gros bisous où tu sais…”

[Fatal] Alors c’est bon ? Ça va, t’es calmé ? Tu vas la fermer ta gueule ?!
[Vitoo] Fatal tiens toi prêt faut que j’te parle Tu vas passer ta vie dans le noir… Parce que je vais te crever les yeux…

13 février, 2007

Serge Lama : le guide du cul ( air connu )

Puisque je suis au rayon chansons, il parait que mon copain Lama vient de publier un bouquin de poèmes, oui Madame, et érotiques qu'ils sont les poèmes. "SENTIMENT, SEXE, SOLITUDE" que ça s'appelle . J'ai pas lu. J'ai pas envie de l'acheter. Je vais pas le voler, tout de même! car se faire gauler en piquant un bouquin de Lama, même pour rigoler, c'est le déshonneur assuré... Il n'est pas encore arrivé à ma bibliothèque municipale et comme je gage que ses groupies de tous âges vont se précipiter dessus et le souiller de leur vaillant index, je suis pas près de le lire... Tant pis.
De toute façon :
Sentiment + Sex +Solitude = Branlette, C'est-Cul-FD !

Brassens, je peux pas résister, faut que j'en remette une louche !

Voici ce que Cocteau écrit dès 1955...*

"Brassens- la fausse bonhomie- le moustachu à qui la pauvreté coûte cher. ( Il achète son immeuble pour faire plaisir à sa concierge et pour conserver sa chambre de bonne au cinquième, car il estime que s’il changeait ses moindres habitudes il perdrait son inspiration.)
Cet imbécile a des idolâtres.” Ne pas être de l’académie- comme certains autres...” Voilà comment il répond à la radio lorsqu’on lui demande : “Avez-vous un souhait à formuler ? Il a du apprendre ce que je pense de son inspiration et de ses idolâtres/ Quel brave homme !

* "Le Passé défini" Gallimard éditeur

Johnny : grand artiste et grand européen .

Ca y est, Johnny va enfin devenir belge et recouvrer après un rude combat ses racines. Il va donc pouvoir quitter la Suisse où, comme chacun sait, on rackette les riches, pour aller s'installer à Bruxelles et exprimer dans sa vie et dans son art cette belgitude qu'il avait tant envie de partager. Retrouver Bruegel, Magritte, Ghelderode, Maeterlinck et Brel et José Van Dam au panhéon des gloires d'Outre-Quiévrain...

Johnny à Bruxelles ? Mais non, vous rigolez ! à Monaco qu'il s'installe... Monaco où existent des accords avec la France qui font qu'un français installé sur le rocher (comme on dit) paie ses impots en France, alors que ces accords n'existent pas entre la Belgique et Monaco...
La Belgique peut donc s'enorgueillir de ce nouveau, talentueux et furtif citoyen.

12 février, 2007

Monsieur Sarkozy, démocrate.

La grande mode aujourd'hui est de dire que Monsieur Sarkozy est un vrai démocrate. Force est de constater que sa façon d'envisager la politique est tout à fait conforme à la démocratie telle qu'elle naquit à Athènes en 507 avant JC, il y a donc, c'est amusant, tout juste 2500 ans cette année.

Lisons donc ce petit rappel historique que j'emprunte au site de F.Oger (http://hellada.free.fr/democratie.html)

C'est en 507 avant J.C. qu'est née la démocratie dans la cité. Les grands principes de ce régime politique (littéralement "gouvernement par et pour le peuple") n'ont aujourd'hui pas changés.
À l'époque, environ 40.000 personnes sur les 250.000 qui peuplaient l'Attique étaient des citoyens, c'est à dire qu'ils avaient plus de 20 ans, qu'ils étaient de sexe masculin, libres (non-esclaves) et nés de parents athéniens.
Ceux-là, et ceux-là seulement, avaient le privilège de siéger à "l'Ecclésia" (l'assemblée du peuple).

La démocratie s'adresse donc aux citoyens libres ( ok, les femmes ont le droit de vote maintenant) et surtout nés de parents athéniens . Ca ne vous rapelle rien,ça ?

Ah, modernité ! quand tu nous tiens... Monsieur Sarkozy pense donc comme un homme d'il y a 2500 ans. C'est mieux que Cro-Magnon ou que Neanderthal, mais les choses ont changé depuis.
Comment le lui dire, sans le brusquer ?
En votant PS dès le premier tour ... voilà...

Sur le relief : la Démocratie couronnant le peuple

"Pacte", mot à utiliser avec modération

Tout le monde y va de son "Pacte".
Ca avait commencé par le pactulot il y a quelques semaines.
Hier, les deux candidats les plus en vue ont annoncé eux aussi qu'ils allaient proposer un "pacte".

Monsieur Robert-du-Dictionnaire me dit qu'un pacte est "une convention de caractère solennel entre deux ou plusieurs parties (personnes ou États), c'est aussi (par métonymie) le document écrit qui constate la convention".

Ce mot qui se banalise et dont la nouveauté s'effrite à chaque utilisation a donné un verbe dont le sens est beaucoup moins solennel et grandiloquent, le verbe "pactiser". Et s'il ne signifie selon la définition du même Robert que "conclure un pacte, un accord avec quelqu'un", les seuls exemples qui sont donnés de son application sont fort péjoratifs : Pactiser avec l'ennemi . "Agir de connivence avec quelqu'un, composer avec quelquechose", " Composer", "transiger," et pour couronner le tout, le Robert cite Gide : " Si je croyais au diable, je dirai que je pactise aussitôt avec lui ". Et de terminer par ces deux propositions d'utilisation usuelles: "pactiser avec le crime, avec sa conscience".

Rien de bien glorieux...comme on peut le constater...

Bref, méfions nous des mots dont on s'ennivre et de leurs dérivés... à utiliser avec modération !

11 février, 2007

Le Tigre et la Pompe à vélo

Donc, deux événements importants aujourd'hui :

- Le vote lusitanien à propos du droit à l'interruption volontaire de grossesse et le petit tigre du zoo de Fréjus qui a été retrouvé.

- Bon, visiblement, c'est pas demain que les portugaises vont être propriétaires de leur corps... Comme quoi, y a pas que le voile... Le voile ( ou la mantille...) peut être à l'intérieur de la tête, pas forcément dessus... C'est quand même bien fait pour leurs gueules, elles avaient qu'à aller voter au lieu d'aller à la messe. La pompe à vélo dans des arrières cuisines a donc encore de beaux jours devant elle, merci Monsieur Karmann et la taule pour celles qui se font gauler, tout autant ... Les autres, même si elles voudraient autre chose, elles vont porter : un gars aussi con que leur mari, une fille aussi soumise qu'elles-mêmes. Celles qui ont été violées, faudra qu'elles continuent d'expliquer et il faudra qu'elles prouvent... Pour ce qui est de celles dont la vie est fragilisée par la grossesse... bof ! comme on dit, place aux jeunes !
Des cons, je vous dis... mais des méchants cons...

- Le petit tigre du zoo de Fréjus avait été kidnappé. On l'a retrouvé en ville attaché à un arbre.
Moi, j'aime bien les tigres, j'aime beaucoup plus les tigres que les catholiques portugais. C'est mon droit ; j'aime qui je veux !

Et Ségolène ?
Et Sarkozy ?

Oh ! c'est dimanche ! Merdre !

Zazie invente le Slamigondis *

Vous avez des gens, comme Modiano, modèle du genre, qui écrit de beaux livres mais qui est incapable d'en parler, et puis il y a des gens comme Zazie, la chanteuse.
Je l'entends ce matin parler à la radio de son nouveau disque. Particulièrement de la chanson-phare (engagée), qui s'appelle quelque chose comme " J'étais là et je n'ai rien dit".
Elle en parle
et fort bien
et fort longtemps,
on s'attend l' écoutant à ce qu'il y ait de la matière.

Et puis on écoute la chanson en question et là, cata : en fait de matière c'est une horrible bouse... un "slamigondis" de bonnes intentions mal ficelées sur fond de musique flatulente.

On a envie de lui dire : "Sois bavarde... et tais-toi ! "


* Métathèse matinale dont je suis assez fier pour un "dimanche matin plein d'entrain", comme disait Trenet...

10 février, 2007

Et enfin Bové vint...

Je vous ai donc laissés en plan tandis qu' on enterrait ce pauvre abbé Pierre. C'était l'évènement. Mais pendant mon absence, c'est qu'il s'en est passé des choses, dont la plus importante, vous l'aurez bien compris, c'est la candidature de José le Bovidé. Un de plus qui écrit un film dont il est le héros. Il se tâtait, José, à travers son fute de velours vert. J'y vais-t-y / j'y vais-t-y pas ? Bien sûr qu'il y va ! et comme la place était libre du fouteur de merde imbécile depuis que Chévènement a renoncé au rôle et que l'ineffable Hulot n'en a pas voulu, il s'y précipite...

En attendant, le Robin Dubois de la politique française voudrait retourner en prison ! Prisonnier politique, qu'il veut être ! Comme dans un vrai pays totalitaire à l'ancienne. D'un bon Pinochet, d'un Staline qu'il rêve ! Un héros, un martyr, qu'il veut être ! Qu'on lui casse les dents, qu'on lui brise les mains, qu'on le passe à la gégène, à la baignoire ! Ah, non ? ça, il veut pas ? Ah bon ! J'avais cru !

Vous me direz (je le sais) : "Mais il ne dit pas que des bétises, José !" Bien sûr, qu'il ne dit pas que des bêtises, mais c'est fou, je sais pas si vous avez remarqué, le nombre actuel de gens qui ne disent pas que des bêtises.

On en est là ! à devoir voter pour des gens qui ne disent pas que des bêtises alors qu'on devrait voter pour ceux qui ne disent que des choses intelligentes...

Et voila comment en participant activement à la multiplication des candidatures "à gauche", on devient, fier et moustache au vent, l'allié objectif de la droite... Jusqu'à présent il ne s'attaquait qu'aux fastfoods et aux champs de maïs, maintenant, il s'attaque à la gauche.

Ce mec c'est le mildiou, le phylloxéra et la fonte des semis réunis




Une semaine sans

Donc, je vous raconte.
Le 31 janvier dès potron-jacquet, plus d'internet, plus de téléphone, plus de câble, plus rien ! Je débranche, je rebranche, je ré-initialise, je bouste, je re-bouste, je peste, j'essaie de téléphoner à UPC, pas de réponse, j'insiste et au bout de deux heures trente, je finis par tomber sur un jeune homme doté d'un accent rebeu qui sent la délocalisation à trois mille milles. Je lui demande
-Il fait beau à Rabbat ?
-Je suis pas à Rabbat qu'il me répond, je suis à Tunis !
-Ok! je vous ai bien eu ! que je lui dis en préambule. Pas rancunier il se propose de me mettre en rapport avec un technicien, musique (énervante) d'attente, j'attends toujours !

Je décide donc d'aller chez UPC/Noos, à Champs sur Marne. Quand j'arrive c'est l'émeute. Les stores sont baissés, la porte d'entrée fermée, Fort Chabrol à Marne La Vallée! Une vingtaine de personnes sont massées devant une porte de sortie donnant sur un parking en espérant la forcer. Comme je connais un peu la maison, je reste devant la porte d'entrée. Finalement tout le monde me rejoint et certains essaient de me passer devant en tapant sur la porte vitrée qui s'est déjà ramassé tellement de coups de lattes qu'elle est en partie défoncée.
Alors je me reconnais plus et fais un truc que j'avais jamais fait.
Je hurle :
- Stop ! On se calme et on se met sur deux rangs derrière moi et tout de suite.!
Et le plus étonnant c'est que ça marche... Sur deux rangs qu'ils se mettent...
- Si vous tapez sur la porte ils ouvriront jamais ! On reste tranquille, tout sourire, que je leur dit et quand ils auront ouvert, on entre tranquillement, après, on verra
Et cinq minutes après, la porte s'ouvre.
La troupe entre en silence à la stupéfaction des employés qui s'attendent à l'émeute pour éventuellement appeler qui de droit.
- On fait deux groupes, dis-je, avec moi ceux qui veulent résilier, à coté ceux qui veulent négocier.
et on fait effectivement deux groupes dans le calme.
Et je découvre que le silence et le calme les impressionnent plus que le bordel. On leur appris à gérer les crises, pas les absences de crise...
Une dame au fond de la salle dit à haute voix, "Donnez-nous vos coordonnées on vous téléphonera !"
- Mensonge ! je m'exclame, jamais ils ne rappellent, ne la croyez pas !
Elle se précipite vers moi, elle est du genre cadre supérieur les lunettes en sautoir. Elle m'interpelle.
- Monsieur, asseyez-vous ! je m'occupe de vous personnellement dans quelque minutes
- Madame , vous ne me donnerez pas d'ordre, mais vous allez m'inviter cordialement à m'asseoir !
- Monsieur, je vous invite cordialement à vous asseoir !
et j'invite mes compagnons d'infortune à se faire inviter eux-aussi.

Et au bout de trois minutes, elle arrive, elle m'entraîne dans un coin, et elle craque. Oui , c'est le bordel, Noos a racheté UPC, il y a un " plan social" dévastateur, c'est en plus le bordel informatique, elle est au bord des larmes, si ça se trouve elle va faire partie de la charrette, hier il y a un mec comme moi qui l'a tellement agressée qu'il lui a fait porter des fleurs, je compatis, je suis sûr qu'au bout d'une heure comme ça si ça continue, on va se raconter nos vies, mais je reste ferme, je veux mon raccord, quand ? elle ne sait pas, je lui raconte mon coup de fil à Tunis, et oui ils délocalisent, bref c'est la chienlit, mais elle va faire son possible, elle me donne son portable, croix de bois croix de fer... Elle veut surtout que je m'en aille...

Je m'en vais donc, son numéro en poche. Dès mon arrivée, je teste. C'est bien elle. Elle trouve que je traîne pas. On s'est téléphoné comme ça tout la semaine, on finissait par plaisanter, copain-copain. Elle avait quand même peur que je revienne. Et puis hier matin, elle m'appelle.
- Dans une heure, me dit-elle, ça marche !
Et effectivement, une heure après montre en main, ca marche.
Voila !
Struggle for life, Homo lupus homini, comme disent les gens chic, bref faut se bagarrer que c'est pas croyable !

09 février, 2007

CA MARCHE !

Alleluya ! Noël !
Voila, après plus d'une semaine d'un combat quotidien contre les forces occultes, nous sommes reconnectés !
Et merci pour vos messages !

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