31 mars, 2007

A visiter d'urgence :

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30 mars, 2007

Mon "entrée dans Jérusalem"...

Je regarde des photos d'Israël et je me rappelle que le 9 août 1969 j'arrivai avec mon pote Loulou (désormais notable régional légiond'honnorisé par son pote Raffarin... et oui...) à Jérusalem, la nuit tombante, dans la Ford Mustang blanche décapotable, sièges en cuir rouge (oui môssieur!), d'un américain bien sympathique et fou comme un lapin qui, la radio passant "Aquarius", chantait par dessus, à tue-tête, en klaxonnant... On parle aujourd'hui des attentats en Israël... mais en 1969 il y en avait autant, en particulier à la "Taranamerkazit", la gare routière de Tel-Aviv. Ils étaient en revanche beaucoup moins "performants"... Fred, ce jour faisait équipe avec Bernard, et Jean-Marie avec Pascale... Pour en arriver à cette entrée remarquée dans la ville sainte, nous avions marché en plein cagnard, roulé en camionnette, en voiture à âne, en side-car et même dans la pelle articulée d'un caterpillar de chantier. Surtout, nous avait-on dit, ne pas lever le pouce comme on fait en France pour faire de l'auto-stop, car ce geste ici est, à l'époque, obscène... on agite plutôt la main de haut en bas. Deux jours après, m'éveillant sur la terrasse de notre hôtel près de l'esplanade des mosquées et bien sûr, du "mur", j'assistai sans vraiment bien comprendre jusqu'à ce que je sache, à l'incendie criminel de la mosquée Al Aqsa que j'avais heureusement visitée la veille. Les dégâts furent considérables alors que la fumée qui s'en dégageait n'était pas très impressionnante. Al Aqsa est une mosquée curieuse. En marbre blanc, avec ses poutres et son plafond plat en cèdre, elle ressemble étonnamment de l'intérieur à une basilique paléo-chrétienne. Elle est moins extraordinaire que sa voisine "du Rocher" ou "d'Omar", mais douce, paisible avec sa petite coupole argentée... Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais ça sent toujours bon dans les mosquées... Il faut dire que les pratiquants se lavent les pieds avant d'y entrer et (pour être plus sérieux) se rappeler qu'on y diffuse des parfums extraordinaires. Nos églises humides et sombres à coté d'elles, malgré l'encens parfois, sentent toujours un peu la pissotière...
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29 mars, 2007

Et puis n'oubliez pas :

cette phrase étonnante (qu'on peut entendre dans le générique d'une émission sur Europe 1, émission de P.M. Christin vers 19h ) et si révélatrice de celui qui l'a proférée :

"Je vais vous dire La Vérité,
Ma Vérité..."


Nicolas Sarkozy



Poireaux

Je sais, ça n'a rien à voir, mais si quelqu'un peut me dire la manière de faire cuire les poireaux sans qu'ils restent gorgés d'eau et sans attendre des plombes qu'ils s'égouttent, je lui vouerai une grande reconnaissance et une considération sans limites !

Allo ! allo ! Jacques, quelle nouvelle ? air (toujours) connu...

Allo ! allo ! Jacques, quelle nouvelle !
Nous devons quitter l’Elysée ?
Ah ! dites moi, mari fidèle,
Où donc allons nous nous loger ?

Cela n’est rien ma chère Bernadette
Cela n’est rien, non vraiment rien,
Ne vous mettez donc pas martel en tête
Car nous avons bien les moyens
De nous payer, sur la Croisette
Ou bien ailleurs une retraite.
A moins bien sûr, qu’en prison l’on me jette
Car ces gens sont pires que des chiens...

Jacquot, mon bon, vous me la baillez belle !
Vous mon ami, à la Santé ?
M' y voyez vous, Ô vie cruelle,
Des oranges aller vous porter ?

Nenni ma mie ! c’est pas demain la veille !
Si les juges enfin vont oser
Me convoquer, pour une histoire d’oseille,
Je suis encore loin de plonger...
Vous savez , ce sont des andouilles
Et j’ai le cul bordé de nouilles,
Or donc, dormez, là sur vos deux oreilles,
"Tout naturellement", dormez !
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Sarkozy - Baroin : la voix de son maître.

Est-ce la fonction qui crée l'organe ? Baroin ministre de l'intérieur depuis vingt-quatre heures à peine, a endossé les habits de son prédécesseur et pris comme lui des libertés avec la réalité. ("Je vais vous dire La Vérité, Ma Vérité" -sic !- dit Sarkozy qui avait aussi présenté Yvan Colonna lors de son arrestation comme l" Assassin du Préfet Erignac" oubliant la présomption d'innocence...
Il faut donc rectifier. Le type qui s'est fait gauler en sautant un tourniquet Gare du Nord avec les effets que l'on sait a été hâtivement présenté par le nouveau ministre comme un immigré en situation irrégulière, récidiviste et condamné vingt et une fois pour des faits de violence. On apprend aujourd'hui que le resquilleur est en situation tout ce qu'il y a de plus régulière et qu'il a été, certes, condamné mais sept fois - non vingt-et-une- et pas une seule pour violences...

Il perd pas de temps, le gamin ! Voilà c'est reparti !
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Foi, croyances et accessoires

Ce sont généralement les mêmes qui, grands contempteurs de l'Islam, vous diront en même temps que l'homme est fait "pour croire" et ce depuis plusieurs dizaines, voire centaines de milliers d'années. Alors, dites moi, comment peut-on considérer que l'homme est fait pour croire à tout crin et lui reprocher en même temps de croire en n'importe quoi et d'appliquer par la même occasion ces règles que lui dictent ses croyances...

Ah les salopes !

A force d'écouter à la radio ( je suis accro, c'est vrai...) tous ces débats au cours desquels les auditeurs et auditrices interviennent, je m'aperçois que la parité est déjà respectée, assurée, certaine, considérable ! Bravo, les filles ! Le nombre de haineuses, racistes, identitaires, femelles sarkosistes, matrices néo-fascistes de tous âges, post-pubères ou ménopausées est désormais égal à celui des haineux, racistes, identitaires puceaux ou couillus prostatiques... On pourrait croire que globalement, elles seraient moins connes, moins mauvaises, moins garces inhumaines... Des nèfles ! quand elles s'y mettent, les Parisot de secrétariat, les Alliot-Marie de supérettes, elles sont aussi méchantes connes que les mecs... Vous allez me dire "Y a pas de raison !" Ben si ! Y en a et plus d'une ! mais ça c'est une autre histoire ! pas un constat...
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28 mars, 2007

Parallèles toujours... et "Droite Ultime".

Il parait qu'il ne faut pas dire qu'il n'y a pas de différence entre Sarkozy et Le Pen. Que c'est une injure, voire de la diffamation. Alors, je voudrais bien qu'on m'explique... Si comparer Sarkozy à Le Pen, relève de l'injure, cela veut dire que Le Pen est a minima un criminel ou un fou dangereux... Dans ce cas, pourquoi n'est-il pas et son parti avec lui, purement et simplement interdit, embastillé ou sous camisole chimique ? Allons, soyons sérieux avant qu'il soit trop tard... Il n'y a plus de droite démocratique en France et nier la parenté entre Sarkozy et Le Pen est le fait de gens qui savent très bien qu'à défaut d'exister déjà dans les faits elle existe dans la pensée et dans les intentions avant d'exister un beau jour dans les actes et qui s'en réjouissent... Je propose donc, puisque la solution de continuité entre droite et extrême droite est de plus en plus ténue et puisque le terme d'"Extrême Droite" fâche, pour les réunir définitivement dans le même sac à merde idéologique, de parler de "Droite Ultime"...

Emmanuel Terray : rafles, une vieille histoire...

  1. Il y a quelques jours, j'ai dit que ces rafles effectuées à la sortie des écoles par la police me rappelait une période que je n'ai certes pas connue, mais qui est restée dans les mémoires, celle des rafles de 1942.Il parait qu'il ne faut pas dire des choses pareilles, que c'est pas bien, que je suis un mauvais citoyen d'établir de tels parallèles et que c'est faire injure etc. etc..ajoutons à cela qu'une partie de la communauté juive amnésique ralliée à Sarkozy s'offusquerait de cette comparaison (pas d'"amalgame" là dedans...) Pourtant, voici ce qu'écrit Emmanuel Terray, directeur d’études à l’EHESS (L'École des hautes études en sciences sociales ).
    1942-2006: réflexions sur un parallèle contesté

    par Emmanuel Terray, directeur d’études à l’EHESS

    La répression de «l’immigration illégale» telle qu’elle est conduite par le Ministre de l’Intérieur (Nicolas Sarkozy) en France et les divers procédés qu’elle met en œuvre – opérations « coup-de-poing » dans les quartiers habités par les migrants, contrôles au faciès, interpellation des enfants dans les écoles, convocations-pièges au guichet des préfectures – évoquent inévitablement, aux yeux de certains de nos concitoyens, les années noires de 1940-1944 et le sombre souvenir des persécutions antisémites.

    Bien entendu, sitôt que ce parallèle est explicitement énoncé, les protestations fusent pour souligner son caractère incongru. Les deux situations n’auraient, assure-t-on, rien de comparable, et leur seul rapprochement serait une insulte à la mémoire des victimes de l’extermination. Voire... Assurément, il existe entre les deux épisodes des différences considérables, et il serait absurde de les nier. Cependant, sitôt qu’on cherche à les cerner de façon précise, il apparaît qu’elles tiennent presque xclusivement au rôle des occupants allemands: terriblement présents et actifs en 1942, ils ont – fort heureusement –disparu en 2006. En revanche, si l’on considère le comportement des autorités françaises, les similitudes sont manifestes.

    En premier lieu, la présence de certaines personnes sur notre sol est constituée en « problème », et tous les esprits « raisonnables » s’accordent pour estimer que ce problème exige une solution. En 1940, une large fraction de l’opinion, débordant de très loin les frontières de l’extrême-droite, reconnaissait la réalité d’une « question juive » en France, même si des divergences profondes existaient quant aux réponses à lui apporter. De même, de la droite à la gauche, nos dirigeants proclament d’une même voix que l’immigration illégale met en péril nos équilibres sociaux et notre identité, et qu’il faut donc la refouler, les désaccords ne portant que sur la méthode.
    En second lieu, les solutions envisagées passent toutes par l’expulsion partielle ou totale des personnes jugées indésirables. En 1942, cette expulsion prend la forme d’une livraison aux autorités occupantes. En 2006, les intéressés sont renvoyés dans des pays dont certains sont soumis à des dictatures impitoyables, dont d’autres sont ravagés par la guerre civile, dont tous sont marqués par le sous-développement, le sous-emploi et la pauvreté. Bien entendu, le résultat final est infiniment moins tragique aujourd’hui qu’hier, mais ce qui est caractéristique, c’est que, dans les deux cas, l’administration française se désintéresse entièrement de ce résultat: littéralement, ce n’est plus son affaire. On a soutenu qu’en 1942 les autorités françaises ignoraient le sort réservé aux Juifs par les nazis: peut-être, mais leur ignorance même était le résultat d’une décision réfléchie: elles ne voulaient pas le savoir. Il en est exactement de même aujourd’hui: ce qui compte pour le gouvernement, c’est de se débarrasser des hommes, des femmes et des enfants concernés ; sitôt la frontière franchie, il ne s’estime plus responsable de rien et les abandonne à leur destin en toute indifférence.

    Pour expulser les gens, il faut d’abord s’assurer de leur personne. Nous retrouvons ici la gamme des procédés que j’évoquais en commençant. C’est que dans ce domaine les analogies résultent de la «nature des choses» ; la chasse à l’homme, surtout lorsqu’elle est assortie d’objectifs chiffrés, implique l’utilisation d’un certain nombre de techniques: rafles, convocations-pièges, interpellation des enfants dans les écoles, internement administratif. Quelles que soient les populations ciblées, le recours à ces techniques est inéluctable dès lors qu’on prétend à l’efficacité. Il faut d’ailleurs admettre que, sur ce point, le Ministre de l’Intérieur n’a guère innové par rapport à ses prédécesseurs de l’époque de Vichy et de la guerre d’Algérie et la police française n’a eu qu’à puiser dans ses archives pour retrouver les bonnes vieilles méthodes.

    En quatrième lieu, la mise en œuvre de la répression et les dérives qui l’accompagnent suscitent inévitablement des protestations de caractère moral ou humanitaire. Face à ces protestations, la riposte des responsables est la même, en 2006 comme en 1942, et elle est double: d’un côté, les autorités, nous disent-elles, ne font qu’appliquer la loi, et les protestataires s’entendent reprocher leur incivisme. Par ailleurs, pour désarmer les oppositions, les autorités introduisent des distinctions à l’intérieur de la population frappée par la répression. En 1942, le gouvernement de Vichy déclarait séparer le cas des Juifs français, dont il prétendait vouloir sauver au moins la vie, de celui des Juifs étrangers, livrés pieds et poings liés à l’occupant. De même aujourd’hui, Maître Arno Klarsfeld, l’ineffable médiateur promu par le Ministre de l’Intérieur, insiste sur l’opportunité d’opérer un tri, une sélection, entre les familles qui ont des attaches avec la France et celles qui n’en ont pas, l’expulsion de ces dernières n’appelant aucune objection de sa part.

    Entre 1942 et 2006, les éléments de continuité sont donc nombreux, et il est d’autant plus légitime de les mettre en évidence que, comme les historiens l’ont aujourd’hui démontré, la politique anti-juive du gouvernement de Vichy ne lui a nullement été dictée ni imposée par l’occupant, même si elle comblait ses vœux. C’est d’eux-mêmes et spontanément que le gouvernement, l’administration et la police de Vichy ont offert et apporté leur concours aux autorités allemandes,notamment sous le prétexte proclamé de préserver la souveraineté de l’État sur le territoire national: ils ne sauraient donc excuser leur conduite au nom de la contrainte ou de la « force majeure ». La comparaison est donc légitime avec la politique présente, dont l’origine « française » n’est pas discutée. Si les événements suivent leur cours actuel, il est vraisemblable que les analogies iront jusqu’à leur terme et que, dans trente ou quarante ans, de cérémonies de repentance seront organisées pour déplorer et désavouer la politique d’immigration pratiquée actuellement. Plutôt que d’attendre un tel dénouement, ne serait-il pas préférable de renforcer dès aujourd’hui la résistance à cette politique, en attendant d’y mettre fin dès que l’évolution de l’opinion le permettra ?
    Voila... Je n'écris donc pas que des conneries et Monsieur Terray jusqu'à preuve du contraire n'est pas comme moi un blogueur irresponsable et forcené gauchiste... Emmanuel Terray y va encore plus fort, puisqu'il dénonce le fait que contairement à ce que je disais, la police non seulement n'était pas soumise à la pression de l'occupant mais allait au devant de ses désirs...

    Ps. Tout bien considéré, je me demande si Terray n'est pas lui aussi l'un de ces dangereux gauchistes au cerveau encombré de ces " idées soixante-huitardes" que moque si ardemment le candidat de la droite ultime ...

27 mars, 2007

Télépathie pour manipuler à distance la conscience politique du votant

Comme je suis un bon citoyen, je suis vice-président d'un bureau de vote. Ça demande d'être un peu obsessionnel, car comme à la messe, si le rituel n'est pas respecté, ça peut entraîner des problèmes. Alors comme je me dois d'être tout à fait neutre, et que la journée ne passe pas vite, j'essaie, par la force supposée de ma pensée, de faire voter les gens comme je voudrais qu'ils votent. J'en repère un ou une dont j'imagine qu'ils vont voter à droite sous les prétextes les plus bizarres, pied d'entrée dans le bureau, couleur des vêtements, façon de dire bonjour, etc, etc : pensées magiques en vrac... Je me concentre, j'envoie des ondes ! De l'ouverture du bureau au comptage des bulletins, j'ai tenté d'influencer le votant par ma seule volonté....Autant vous dire : c'est épuisant ! Et il n'existe aucun protocole scientifique permettant de juger de mon efficacité. Je le sais ! j'en suis mortifié et pourtant le mois prochain, pendant tout un premier dimanche je vais recommencer...Et autant vous dire qu'aux seconds tours, mes efforts redoublent !

Y a des jours où je me dis

que si on avait un roi, une reine, certains se feraient moins chier à savoir ou plutôt à ne pas savoir pour qui voter. Un "monarque absolu ", voilà ce qu'il nous faudrait ! Il aurait de beaux habits, de beaux châteaux, une épouse, des enfants et des favorites, de grosses voitures décapotables pour nous saluer d'un air un peu las, quand, guettant sur le bord des avenues qui pavoisent l' apparition de sa glorieuse majesté, nous l'acclamerions à qui mieux mieux. Idem-pareil si c'était une reine avec un prince consort. Sauf qu'elle, elle aurait pas d'amants, parce que ça se fait pas ! Mais là on est tranquille , car comme on est en France, une reine c'est impossible, parce qu'il faut pas que le royaume tombe en quenouille, comme on disait au moyen-âge et dans les Rois Maudits...
On n'aurait même pas de parlement puisque le monarque, je vous le dis, serait " absolu" ; ça veut dire que contrairement au " despote éclairé" ( le même mais en démagogue...), un peu comme le pape, il aurait toujours tout bon, parce qu'il aurait été oint. Et oui ! Et puis le jour où il finirait par trop faire chier le monde, on le zigouillerait avec sa petite famille. Ça ne manquerait pas d'allure, non ? Mais voila, on se retrouve à aller voter comme de vulgaires démocrates : bulletin de vote, ticket de métro, même geste, un bout de papier/une fente ( attention ! pas de blague : faut voter ! ) ...On va élire une personne qu'on ne pourra même pas zigouiller si besoin est, même s'il en faisait de sévères, parce qu'on en a élu un, un jour, qui a supprimé le zigouillage et un autre qui a fait en sorte qu'on ne puisse plus jamais et c'est tant mieux, revenir en arrière.
Peut-être même que c'est une femme qu'on va élire. Plus de quenouille ! Une femme ? Une fendue ? comme dirait Jean-Louis-Murat-le-Gros-Con, quelle horreur ! Heureusement, on va faire bien mieux, plus fort !!! on va élire quelqu'un qui, une fois élu, fera tout ce qu'il voudra ( ça c'est déjà vu, ça se voit encore )... comme un prétendu despote éclairé ( mais en fait comme un vrai monarque absolu) parce qu'il aura avec lui un tas de députés de son genre pour voter toutes les lois qu'il voudra (les députés c'est ce qui remplace l'onction...). Bref, il fera ce qu'il voudra, comme il voudra quand il voudra, car il aura toujours raison, vox populi, qu'il dira pour justifier ses saloperies ... siempre ragione, diront d'autres comme ça a déjà été dit de l'autre coté des Alpes dès les années vingt... Ok, c'est un cdd, mais tout de même un cdd de cinq ans... et renouvelable ! Faut voir... A défaut de rétablir cette peine de mort, que certains candidats aimeraient tant rétablir, on ne pourrait pas trouver quelque chose pour punir les mauvais despotes, les mal éclairés ? tiens, je sais pas... le pilori, par exemple ! Bon, en attendant, on fait gaffe à son bulletin... on lit bien, pas de blague, eh ! cinq ans c'est long, c'est presque la durée de la dernière guerre... Cinq ans de Sarkozy c'est bien plus désespérant que douze ans de Chirac, alors, dix ans voire quinze ans du même, je vous dis pas... Je vais être clair : même si je ne suis pas beaucoup plus vieux que lui ( six ans, c'est pas une génération....) , je ne veux pas vieillir sous Sarkozy ! Le problème avec la démocratie c'est l'arrivée éventuelle au pouvoir des plus cons ou surtout des plus salopards...
Comme disait Stendhal : Le meilleur régime politique est la monarchie absolue tempérée par l’assassinat.»

26 mars, 2007

Le petit père La Haine

ELECTIONS
On avait un ministre de l'Exclusion et de la Sauvegarde de l'Idendité réunies, candidat, au nom de ces mêmes valeurs, à la présidence de la "Chose Publique". Il n'est plus depuis ce matin que candidat. On peut craindre, car l'homme est fort honnête, que dans un souci de laisser les lieux aussi propres en les quittant qu'il les trouva en entrant, il emporte avec lui et reporte sur ce projet unique, la part de chacune de ces belles idées qu'il avait investies dans sa noble fonction.

Petite recette dominicale

Nous avons déjeuné hier chez notre amie Claire. C'est toujours délicieux, du pain au pinard et puis il y a toujours un petit truc auquel on aurait pas pensé. Tenez par exemple, un fromage blanc aux fines herbes ou au poivre ou encore l'un de ceux dont l'industrie alimentaire n'est pas avare d'invention, ces fromages, même si j'aime bien, qui ne sont pas ceux dont je raffole. Mais si vous les servez avec des brocolis cuits mais tout juste croquants à la place du pain, et bien c'est tout simplement excellent.

25 mars, 2007

Mauriac ? J'aime !

Vous savez ce que je lis en ce moment que je n'avais pas lu depuis bien longtemps ? Je lis Mauriac. Et comme on dit actuellement, "je m'en félicite"... J'aimais déjà Mauriac étant beaucoup plus jeune. J'appréciais, adolescent, cette façon d'afficher une haine de sa propre caste pour la seule raison que c'était une caste et qu'elle se vivait ainsi. J'aimais aussi sa concision. Mon père qui m'avait incité à le lire m'avait fait comprendre le génie de Mauriac : pas la peine de traîner pour dire des horreurs ou vous faire ressentir l'odeur de la pinède... Mais je découvre aujourd'hui, et c'est normal, que c'est un peu plus compliqué que ce que je pouvais saisir à l'époque... La vie, sans doute, qui fait comprendre les choses, les hommes et les livres d'une autre manière. A ce qui me convenait dans ma jeunesse et continue à ce jour de me plaire, s'ajoute maintenant, à cette nouvelle lecture, une dimension supplémentaire : la découverte chez lui de l'esprit de bienveillance. Mauriac a la méchanceté bienveillante en ce sens que ses personnages vicieux, mauvais, pervers, tous un peu lâches et salopards ont de bonnes raisons de l'être... Humains ! forcément humains, aurait-dit Marguerite, écrivaine totalement mauriacienne dans une partie de son oeuvre (cf. les appendices de Hiroshima mon amour : parenté entre le personnage imaginé par Duras et Thérèse Desqueyroux, joués, curieusement, les deux par Emmanuelle Riva...). Famille je vous hait ? Famille et société ! Pression sociale, non-dit, secret de famille... Tout ce qu'il faut pour faire qui une empoisonneuse, qui une mère ou des enfants indignes, qui un père détestable ... Tout ça est d'une finesse extrême, d'une drôlerie tragique... Le bonhomme de surcroît était courageux et marrant, même si le Chanoine L....e, son ami d'enfance et que connaissait bien mon père disait de l'écrivain : "le problème de Mauriac, c'est qu' il n'a jamais su pécher joyeusement..." ce qui ne le rendait pas triste pour autant. On raconte cette histoire. Daniel-Rops écrivain chrétien et académicien s'était fait des burettes en or en écrivant un Jésus en son temps qui avait été un best-seller. Au moment de ce succès, Mauriac rencontre les Daniel-Rops à une soirée où Madame Daniel-Rops arbore un somptueux vison. Mauriac s'approche, les salue et quelques secondes après, effleurant du dos de la main la manche de Madame Daniel-Rops, s'exclame : " Doux Jésus ! " Mauriac c'est ça... C'est bref, dense et bien envoyé...

24 mars, 2007

Allez, pour votre peine, un petit acrostiche

Il cherchait de nouveau à déclencher la haine,
Dans ses discours féconds glissait parfois ce mot.
Et d'autres reprenaient le refrain, la rengaine
Navrante, lamentable, tout de suite, aussitôt,
Terrible, désolante et pour tout dire, malsaine,
Idée très imbécile et qu'on clamait bien haut,
Tentacule avérée de la Bête qui traîne
Et qui traque sa proie... Une idée de salaud.

" I " comme Identité

Allez, ça y est ! D'abord le ministère promis par Sarkozy, la proposition de Royal d'inviter tous les français à posséder un drapeau, voila-t-il pas que le Pape s'en mêle.

Furieux qu'il est Poupin la Bulle, parce qu' à l'occasion du cinquantenaire de l'Europe, les vingt-sept pays ont pondu un texte commun sans la moindre référence à l'"identité chrétienne" de l'Europe...
Ah ! France, Fille Aînée de l' Église qu' as tu fait de ton héritage !

Ça pétarade dans le monde entier, son fond de commerce se barre en couille et voila de quoi Ratzi l'Entiaré s'offusque en ce moment, de la non-reconnaissance de l'identité chrétienne de l' Europe...

Résistance, disait-elle

Tiens, à peine incinérée, elle doit déjà faire des bonds dans son urne, Lucie Aubrac.
Pendant que le gouvernement lui rendait hommage aux Invalides, elle qui se souvenait tant de Vichy, des rafles et du reste... et bien la police de ce gouvernement s'occupait à coffrer de dangereux malfaiteurs du type grand-père chinois ou mère africaine en situation irrégulière, devant des gosses terrorisés à la sortie de leur école... Mais cette fois ci, elle ne peut pas, la police, dire qu'elle est forcée par l'occupant... Vous allez me dire, "M'enfin on ne les envoie pas à la mort, dans des camps..." Je vous répondrai, "peut-être... pas tous, mais certains, oui, on les envoie à la mort..." Et puis même... vous ne trouvez pas que le rapport de force - un vieillard / une brigade - est un peu inégal ?

Quand on demandait à Lucie Aubrac si l'idée de "Résistance" était disparue à la libération, elle affirmait qu'au contraire elle était toujours d'actualité.

"Dans les combats d'aujourd'hui et de demain, nous serons ensemble pour défendre les plus démunis et les plus opprimés, pour défendre les valeurs de notre République contre les injustices." a dit son petit fils devant son cercueil dans la cour des Invalides...

En avril 2006, lors de la crise du CPE, Lucie Aubrac signa l' "Appel des résistants" incitant les Français à stopper la "casse sociale du pouvoir actuel" et ce, pendant que Simone Veil préparait en douce son ralliement à Sarkozy...

C'est ce pouvoir actuel qui a fait libérer Papon et garde en prison Ménigon dont Lucie Aubrac réclamait encore il y a peu la libération, qui la salue aujourd'hui comme il a salué l'Abbé Pierre il y a quelques semaines...

Quelle horreur ! Vous rendez-vous compte ? Il s'en est fallu de peu que Papon soit invité aux Invalides à rendre les honneurs à Lucie Aubrac....

Nicolas
Sarkozy était présent à cet hommage tandis que sa police traquait les sans-papiers devant les maternelles...

Et vous iriez voter pour ça ? Avez-vous deux sous de conscience, je sais pas moi, républicaine, chrétienne... Refléchissez... Êtes-vous prêts à mettre dans l'urne un bulletin filigrané de haine ?

Comme disait ma mère quand quelque chose ou quelqu'un la dégoûtait : "faut avoir le coeur bien accroché..."

22 mars, 2007

Lucie Aubrac


Aujourd'hui on a rendu les hommages à Lucie Aubrac
TOTAL RESPECT !

Comme diraient les djeunes !

On va le dire aussi....

Subversion dans la pub ?

Les pubs Volskwagen sont excellentes. En ce moment sur la radio, on en entend deux. L'une met en scène un couple qui s'apprête à passer en Suisse pour échapper à l'ISF sous prétexte qu'il roule en VW . "Elle" ne veut pas aller en Suisse... "C'est ça " lui dit son compagnon, "ça ou les Iles Caïman..." "Les Iles Caïman... en voiture...?" lui répond-elle...
La deuxième pub nous montre un mec moderne et fier de l'être, qui va aux impôts pour se faire signifier qu'il fait bien partie de ceux qui doivent payer l'ISF, car il roule en VW... La préposée lui dit que non, il n'est pas assujetti...Vexé qu'il est le mec...

C'est la pub la plus anti-libérale qui soit car elle moque tout ces gens qui croient qu'ils sont autre chose que ce qu'ils sont. La coiffeuse qui croit que l' Oréal et Liliane Bettencourt c'est elle, le pompiste qu'il est Monsieur Elf, le gérant du Shopi du coin Monsieur Carrefour...

Le libéralisme c'est aussi ça, faire croire aux gens qu'ils sont autre chose que ce qu'ils sont...



21 mars, 2007

V'la l'printemps !


















Et oui, v'la l'printemps.. A ce qui parait. D'abord on se les pèle... réchauffement ? mon cul ! C'était pas la peine de signer le pactulot. Tiens à propos, il est pas content, le Bon Pacteur, il a l'impression qu'on l'a roulé dans de la farine de céréales OGM épargnées pas José Bové...
Ah ! Hulot, encore un qui croyait comme ça qu'en causant, il allait, comme Saint-François parlant aux oiseaux, changer les mentalités, provoquer les prises de consciences et entraîner des vocations, susciter des conversions ... Le seul oiseau dans l'affaire c'est lui et c'est un gros pigeon... Bové, certes il cause mais au moins, il agit. Alors quoi PP ? vous soutenez Bové, l'incendiaire, le déracineur, l'empêcheur de modifier en rond ? Ben oui, là-dessus à 100 %... (faudrait vraiment être con ou n'avoir pas d'enfants ou se foutre d'en avoir pour ne pas le soutenir sur ce plan...) Et puis, qu'ils aillent faire leurs cochonneries ailleurs ! Aux USA, par exemple, puisque Monsanto, que je sache, n'est pas né dans la Beauce...
Donc PP vous n'êtes pas moderne ?
Noooonnnnnn !
Je l'ai déjà dit : je hais la modernité selon les libéraux de toutes obédiences !
Je suis ringard, réactionnaire, passéiste en marcel, en béret et en slip kangourou dès qu'il s'agit de cette modernité-là... Car c'est la même qui, mine de rien, cherche à revenir à l'ordre ancien, abolir les lois sur, par exemple, la liberté d'avorter, rétablir la peine de mort, supprimer les acquis sociaux et autres, instituer des ségrégations, inventer des lois scélérates, rendre les riches plus riches et les pauvres plus pauvres et qu'on ne vienne pas me dire qu'il faut encore plus de riches pour que les usines Rolls Royce fassent vivre leurs ouvriers...

Vous pensez que je déconne, vous ne me croyez pas ! Ah vous voulez du libéralisme ! Vous allez en avoir. Pour cinq ans, pour dix ans, pour quinze ans ! Mais innocents que vous êtes ! on veut vous faire croire qu'il y aurait une droite démocrate et une autre qui ne le serait pas ? C'était vrai il y a vingt ans, aujourd'hui, n-i - ni c'est fini!
Toute droite est fascisante. A croire qu'elle a vampirisé l'extrême gauche, qui n'en peut plus, de tout ce qui lui restait d'un soupçon de totalitarisme...

Et de ce fait, la distance entre cette "nouvelle" droite prétendument moderniste et l'extrême droite n'a pas plus d'épaisseur que celle d'un bulletin de vote....

Et puis qu'on se le dise, avec ce libéralisme, l'ascenseur social fonctionne comme suit : l'homme ne descend plus du singe, il y remonte ....

Photo empruntée à :
http://mishilo.image.pbase.com/u

20 mars, 2007

Surprises et découvertes de la vie entre amis

Je vais vous raconter. Vous faites connaissance d'une personne, à l'occasion de la réalisation d'un projet musical. Vous sympathisez, et tout naturellement, cette personne qui aurait pu rester une simple relation professionnelle devient car le temps passe un "ami de dix ans" . Vous oeuvrez ensemble sur d'autres projets, en France, ailleurs... Cela dure ainsi. On se reçoit, on bouffe ensemble, bref, c'est sympathique. On finit même par croire qu'on a, oh, pas vraiment des "valeurs" en commun, ce serait un bien grand mot, mais au minimum des sensibilités parentes... Et puis, à partir d'un jour, la relation se relâche un peu et vous avez l'impression que l'ami en question et sa femme mettent moins d'ardeur à vous voir... Le boulot sans doute ! la distance, probablement ! Bien sûr il y a eu cette discussion à propos de la crise des banlieues, au cours de laquelle ils ont montré une légère tendance à défendre la police et son ministre...Certes, on ne va pas rejouer " Tout ça pour ça". Mais tout ça se délite... par petites touches, façon impressionniste... Pas racistes, bien sûr, mais un peu en retrait par rapport aux questions (t'as pas vécu dans les banlieues, toi...tu ne peux pas juger ...) Bon, on met ça sur le compte du n'importe quoi... Puis il y a cette remise de décoration par un proche de Sarkozy, normal, c'est un élu de la ville où il travaille... Et puis, et puis, on a des doutes... Car le discours se fait incertain... Et la question finit par se poser : est-il encarté ? J'ai eu des amis très chers de droite, qui ne se cachaient pas. Mais c'est la première fois que j'assiste à une conversion... J'ai de moins en moins de doutes... Ça y est, j'en suis sûr, il a pris sa carte... Mais jusque là je ne gratte pas trop, me satisfaisant de l'état d'hypothèse, du bénéfice du doute. Et puis un jour on navigue sur le net et l'on se trouve confronté à la réalité... Ça y est ! Sa photo en couleur apparaît, à l'occasion d'une municipale partielle, sur le site de la liste UMP de la ville de banlieue où il habite. Voila... Ok, il n'est pas au FN, mais tout de même ça fait un choc... A-t-il honte de nous fréquenter désormais, où bien a-t-il peur ? Suis-je compromettant pour sa nouvelle carrière ou craint-il que je lui dise des choses désagréables... Je dois avouer que tout ça me perturbe... Voilà ! Voilà ! Voilà !

A noter d'urgence dans votre agenda


Les 30, 31 mars et 1er avril
, à partir de 14h, se tiennent au Palais de Tokyo* Les Etats Généraux du Poil, sur une proposition du Collège de Pataphysique. Plus de quarante interventions savantes et artistes pour parvenir au chatouillement suprême.

* 13, Avenue du Président Wilson, 75116 Paris

19 mars, 2007

Sarkozy n'est qu'Amour


Et oui ! de jour en jour,
Il faut qu'on se le dise :
Sarkozy n’est qu’Amour
Douceur et friandise.

Il vous fait un peu peur ?
Vous n'avez rien compris !
Il veut votre bonheur,
L’Éden, le Paradis...


Et sous la rude écorce,
Touchez comme il est doux.
Lui, user de la force ?
Jamais ! rassurez-vous...

Quoi ? Vous avez tâté ?
Et fouillant sous la croûte
Vous voila dégoûté ?
Ça daube un peu, sans doute...

Le Caveau de Famille de Jésus et la réhabilitation de l' Arianisme

J'ai parlé il y a quelques semaines de la découverte dans la banlieue de Jérusalem d'une tombe avec des inscriptions laissant entendre que ce serait le tombeau de famille du Christ... Il s'agirait d'ailleurs plutôt de l'annonce d'une découverte faite il y a une quinzaine d'années à l'occasion de la construction d'un immeuble. En dehors d'une sorte de stratégie d'annonce qui sert la promotion d'un livre et d'un documentaire et qui ressemble à s'y méprendre à celle du Da Vinci Code, la chose en y réfléchissant bien devient intéressante.

Ce matin on intervioue le journaliste israélien qui est à l'origine de la divulgation de l'histoire, auteur du film et du bouquin. On lui oppose le Père Maillard de La Morandais, personnage curieux et au bout du compte plutôt sympathique. L'argument du journaliste est le suivant : d'un point de vue statistique, la réunion de ces trois noms, Jésus, Madeleine et Judas, permet de penser qu'elle est suffisamment rare pour être considérée comme indiquant le plus que probable lieu d'inhumation du Christ. Il prend soin, ce disant, de bien préciser qu'il n'y a rien de théologique là-dedans. La Morandais lui reproche aussitôt que sa méthode n'est pas sérieuse et lui oppose, argument hautement scientifique, le fait que Jésus ne peut pas avoir de tombeau, puisqu'il est monté au ciel le jour de l'Ascension... On baigne dans la rigueur, on l'avait compris... Des paroissiennes en furie appellent et crient au scandale, au blasphème, qu'on veut encore nuire à la religion chrétienne ! Et là, La Morandais les arrête, leur dit en gros qu'elles déconnent ferme et qu'on peut quand même discuter... Et curieusement, de fil en aiguille, se tisse une sympathie imprévue entre le vieux briscard et le journaliste...

Mais ce faisant, la découverte de ce tombeau ou plutôt son exploitation remet en cause la suprématie au Concile de Nicée de l'"orthodoxie catholique" sur ce qui devient, de fait, "l'hérésie arianiste".
Pour mémoire et pour simplifier :
Arius vit à Alexandrie vers l'an 300. Il fait sienne une thèse antérieure qui considère que le Christ n'est pas de nature divine mais seulement le réceptacle de la parole de Dieu. Jésus est homme, né homme... Et qu'il n'obtiendra son héritage et son titre qu'au jour de sa résurrection... Le Fils est donc postérieur et subordonné au Père. Ça complique semble-t-il le concept strictement monothéiste de la religion chrétienne. Ça devient tellement problématique (à croire qu'il n'ont pas grand'chose à foutre à l'époque...) qu'il faut un concile, le concile de Nicée en 325 pour régler ce problème crucial qui sera réactivé d'une autre manière en 1054 à l'occasion du grand schisme d'orient par la querelle du "filioque", autre finasserie théologique à propos de la place du Saint-Esprit dans le triangle magique... qui provoquera, elle aussi quelques morts... Il y aura donc à Nicée une prise de pouvoir, au sein de la déjà multinationale entreprise, des opposants à ce que l'on appelle déjà l" Arianisme". Ce courant pourtant quasi majoritaire ( comme on dit au PS...) sera déclaré hérétique et l'on en poursuivra les zélateurs pour les passer par les flammes à la moindre occasion ( cf. Le Nom de La Rose). L' Arianisme perdurera officiellement au Moyen-Orient et d'une manière occulte en Occident avec divers bonheurs jusqu'au XVI° siècle, époque à laquelle Luther et Calvin poseront des questions qui à défaut d'être très intéressantes seront au moins d'actualité...

Tout ça pour vous dire que cette découverte pour autant qu'elle soit sérieuse ne fait pas l'affaire de tout le monde car elle pourrait être le prélude à la réhabilitation de l'Arianisme qui aurait pu fort bien être majoritaire, et dans ce cas, il y a aurait un transfert de "compétence" entre le Saint-Sépulchre" tombeau momentané du Christ et ce nouveau " Caveau de Famille " qui serait vraiment le sien, puisque sa nature uniquement humaine ne serait plus mise en doute... Elle ferait de Jésus ce que sera Mahommet, trois cents ans plus tard : un simple prophète... Je vous dis pas les dommages collatéraux... Cathéchèse à revoir... Symbolique à réviser... Bref, insoutenable ! et économiquement catastrophique, tout un commerce qui s'effondre...

Icône empruntée au site :
www.arian-catholic.org/arian/arianism.html.



18 mars, 2007

"Les habits neufs de l' Empereur"

Tiens, si vous voulez avoir une idée de l'état d'esprit de la vie politique en France aujourd'hui, lisez Les habits neufs de l' Empereur, merveilleux, brillantissime conte du génial Hans-Kristian Andersen.

Souvenez- vous : " le Roi est nu ! "

Lisez, vous dis-je ! vous comprendrez....

Voter Le Pen au second tour ?

Je disais hier soir qu'au cas où au second tour on se retrouverait à devoir choisir entre Le Pen et Sarkozy, je vote Le Pen. Car se trouver encore une fois devant ce choix, ne relève plus du devoir citoyen, de l'acte raisonnable, mais de la plus extraordinaire bouffonnerie. Soyons donc bouffons, et faisons du vote un acte subversif en votant pour celui qu'on veut faire passer pour le pire alors qu'il n'a, même élu et contrairement à Sarkozy, aucune chance de mener à bien ses délires les plus secrets. Et puis, qu'on s'en souvienne car c'est d'importance, à quatre-vingts ans l'an prochain, le succès devrait le mener rapidement, sanguin comme il est, à défaut d'épectase à la rupture d'anévrisme...
Le Pen : "L'élire c'est l'abolir..."
Sarkozy : "L' élire c'est le subir"
en cas de second tour foireux, c'est mon slogan....
Plutôt Le Pen que Sarkozy ? Mais oui, cette fois-ci, sans hésitation... car nous devons désormais, craindre beaucoup plus le second que le premier.
Puisqu'il est hors de question de se faire rouler dans l'urne comme la dernière fois et que voter blanc ou s'abstenir ne servira à rien pour éviter le pire (Sarkozy), alors, provoquons l'avènement du plus con mais non-viable (Le Pen) ... Ce sera le bordel pendant quelques semaines. Et comme de toutes façons il sera infoutu d'avoir assez de candidats à présenter aux législatives, et que même s'il en a, il devront se faire élire en nombre... il lui faudra donc dès son élection, faute de majorité, en attendant son inéluctable ACV, se fader d'emblée une épuisante cohabitation. Il y aura après un court intérim du Président du Sénat de nouvelles élections et là, Sarkozy n'aura plus de "faire valoir ..."
Je ne suis pas sérieux ? Oh que si ! et totalement...
C'est pour ça que pour éviter d'en arriver-là même pour déconner, je vais voter PS tout de suite... peut-être pas sans états d'âme, mais sans aucune hésitation...

17 mars, 2007

Simone Veil, Mamie Nova ou Mère Denis ?

Simone Veil, Mamie Nova transfuge interne de la Droite, apporte son soutien actif et sans réserve à Sarkozy, par haine personnelle et inextinguible à l'encontre de Bayrou... c'est un peu sommaire, mais c'est clair, elle l'a dit.
Et puis, Sarkozy, propose ce "nouveau ministère de sinistre mémoire"...
Mamie Nova n'est pas d'accord, c'est clair, elle le dit...
Sarkozy, lui répond "qu'elle a le droit..." (autrement dit, qu'il s'en tape...)
" C'est ben vrai, ça ! " qu'elle lui rétorque.
Ah non, ça, c'est la Mère Denis...

Et oui... ça se passe comme ça chez les "démocrates"....


Comprenez-vous pourquoi j'ai peur ?














On me transmet cette photo... Le Q.G de campagne de l'UMP
"Imaginer la France d'après" ?
Pas la peine, il suffit de voir celle de maintenant...

16 mars, 2007

Sakdarab

L'autre jour je vais faire mes courses en gros et bien sûr en arrivant devant mon discounter, je m'aperçois que je n'ai pas pris de sac. Je fonce dans la magasin voisin, genre "solderie-droguerie-babioles et colifichets" et je demande un sac à provisions.
Le vendeur :
- J'en ai pas, j'ai que des sakdarabs !
- Des quoi ?
- Des sakdarabs !
Je lui demande de me montrer, car je vois pas ce que c'est, des sakdarabs ! Il m'accompagne devant le rayon et là je vois ! Il y a un tas de ces sacs à rayures en toile plastifiée qu'on voit souvent surcharger l'intérieur et les toits des camionnettes en partance l'été pour le maghreb... Des sacs d'arabes... Ah le con ! Je serais lui je déposerais la marque...
Voila...

15 mars, 2007

Le Dalaï Lama (loué soit-il ! ) nous donne ses conseils

Pour Orlando de Rudder qui l'admire tant et qui le fait savoir, ce petit florilège des pensées de son maître, ami et grand gourou, Tenzin Gyatso plus connu sous son titre de XIV ° Dalaï Lama et trouvées sur le site http://www.chine-informations.com/
Voila ce que nous dit l'Océan de Sagesse :

* Tenez compte du fait que le grand amour et les grandes réussites impliquent de grands risques.
* Lorsque vous perdez, ne perdez pas la leçon.
* Suivez les trois R : Respect de soi-même, Respect des autres, Responsabilité de tous vos actes.
* Souvenez-vous que ne pas obtenir ce que vous voulez est parfois un merveilleux coup de chance.
* Ne laissez pas une petite dispute meurtrir une grande amitié.
* Lorsque vous réalisez que vous avez commis une erreur, prenez immédiatement des mesures pour la corriger.
* Passez un peu de temps seul chaque jour.
* Ouvrez vos bras au changement, mais ne laissez pas s'envoler vos valeurs.
* Rappelez-vous que le silence est parfois la meilleure des réponses.
* Vivez votre vie d'une façon bonne et honorable. Ainsi, lorsque vous vieillirez et que vous regarderez en arrière, vous en profiterez une deuxième fois.
* Dans les désaccords que vous avez avec ceux que vous aimez, ne vous occupez que de la situation actuelle. Ne réveillez pas le passé.
* Partagez votre savoir. C'est une manière d'atteindre l'immortalité.
* Soyez tendre avec la terre.
* Une fois par an, allez quelque part où vous n'êtes jamais allé auparavant.
* Souvenez-vous que la meilleure des relations est celle dans laquelle l'amour que chacun porte à l'autre dépasse le besoin que vous avez de l'autre.
* Jugez vos succès d'après ce que vous avez du sacrifier pour les obtenir.
* Approchez l'amour et la cuisine avec un abandon insouciant.

Ne cherchez plus ! Monsieur Prudhomme est né au Tibet en 1935 et tout ça le fait bien rire...

Le latin selon Le Pen-Le Cuistre

Ce matin Le Pen est interviouvé par Elkabach. Le Pen est un cuistre qui se goberge de citations latines et se plante. Voulant illustrer le fait que les événements ne se reproduisent pas il cite la formule " Non bis ibidem". Le Pen est un inculte prétentieux. D'abord, la formule n'est pas "Non bis ibidem" mais "Non bis in idem", elle n'a ensuite rien à voir avec un hypothétique proverbe issu de la sagesse des nations mais une de ces formules en ce latin dont les juristes raffolent comme en raffolaient les médecins de Molière...

Le Site du Sénat me dit : La règle « non bis in idem » (ou « ne bis in idem ») est un principe classique de la procédure pénale, déjà connu du droit romain, d'après lequel « nul ne peut être poursuivi ou puni pénalement à raison des mêmes faits »

Cela dit, la confusion de Le Pen si elle est compréhensible (c'est un imbécile), reste impardonnable, lui qui est habitué des tribunaux...

Et pour couronner le tout... Il ose ! Il nous ressort l'inusable, l'immarcescible "Dura Lex sed Lex"... A quand " Festina lente", "In cauda venenum" ? et surtout, surtout : "Beati pauperes spiritu"...

14 mars, 2007

Ateshgah

Tenez. Je suis à Bakou, la ville mauve. Je saute dans un taxi, une vieille Volga d' apparatchik usée mais qui a toujours fière allure et je me fais conduire à une quarantaine de kilomètres, dans la grande banlieue au nord de la presqu'île d'Absheron. Le paysage est aride, le chauffeur va se tromper, demander son chemin, faire demi-tour, revenir... La route est goudronnée mais un peu défoncée, on pourrait être en Anatolie, des maisons en parpaings ou en briques pas vraiment finies côtoient des demeures seigneuriales, en parpaings aussi mais celles-ci terminées, enduites, peintes, entourées de murs, surveillance-vidéo... (La chute du mur a permis d'en construire d'autres...) Et petit à petit on se rapproche et l'on arrive dans un village... Poussiéreux, des maisons basses, quelques restes et emblèmes de constructions de l' ère soviétique... et puis surtout, partout, ces canalisations qui traversent les rues, les jardins, les places publiques, remontent le long des murs, passent au dessus des portes, contournent les arbres maigres, se croisent en un réseau fort incommode que les habitants enjambent constamment pour aller d'un coin à un autre... femmes chargées, enfants qui jouent... des tuyaux, à dire vrai des pipe-lines, à gauche, à droite, en haut, en bas et en travers... Ici le pétrole suinte et le gaz fuit de partout... et ça ne date pas d'hier. Le village exposé à tous les vents surplombe la Caspienne et l'on peut voir dans la pierraille des flammes même en plein jour. C'est le gaz qui sort naturellement de terre sous pression, qui s'enflamme et qui brûle... Ça sent fort le pétrole, et curieusement on s'y fait... Le chauffeur a fini par trouver. Extérieurement : un mur crénelé de pierre sèche et un peu jaune. Une porte fortifiée. On entre... Une cour polygonale, et presque au milieu, un cube de pierre calcaire, coiffé d'un petit dôme et orné à chaque angle d'un ( réel ) pot à feu ; cette construction aux proportions parfaites couve en son centre une flamme identique à celles que j'ai vues dans les champs avant d'arriver. Je suis à Ateshgah, le Temple du Feu... le lieu ou pensa Zoroastre ... Et là, d'un seul coup tout se mélange : Mazda, Nietzsche et la Flûte Enchantée... Les bâtiments d'une sobriété exemplaire datent du XVII° siècle mais il est certain que la flamme brûle depuis bien plus longtemps. Et j'ai alors un sentiment équivalent dans l'émotion à celui que j'eus à la Mosquée d'Omar à Jérusalem (monument de petite taille lui-aussi). Oh ! pas de délire mystique... Non simplement un bien-être intense et simple et le sentiment d'être lié, du fait de la flamme, au passé le plus lointain d'une manière ininterrompue... Ateshgah c'est minuscule. Le temple doit faire seize mètres carrés... l'enceinte autour qui fut aussi caravansérail, mille mètres au plus...On doit pouvoir loger cent Ateshgah à l'intérieur de Saint-Pierre de Rome...et trois temples sous le Baldaquin. Est-ce le soleil, l'odeur... l'univers totalement minéral, pas un arbre, pas un brin d'herbe à l'intérieur du lieu sacré, bref le dépouillement absolu ? Moi qui suis si sensible aux fastes, je me suis fait (encore) piéger par la rigueur et la sobriété... Ateshgah plus impressionnant que Saint-Pierre... c'est probable... Les Azeris sont des gens curieux. D'une tolérance totale, (la communauté juive comme toutes les communautés minoritaires ne fut jamais inquiétée), musulmans soufis d'obédience et zoroastriens en cachette (le culte existe toujours m'a t-on dit...) c'est peut-être là que se trouve la limite entre l'occident et l'orient....

Aller Paris-Bakou, cinq heures de vol. Bakou-Ateshgah une petite heure... En se débrouillant bien, ça se fait en un week-end... Sauf que Bakou, "La Ville aux Sept Vents" est superbe, qu'on peut y passer huit jours sans s'ennuyer un instant et qu'on y trouve des tapis superbes ( en particulier des Goubas aux bleus si intenses et aux motifs fort lisibles, mes préférés...) pour des sommes très raisonnables et qui de surcroît ne sont pas fabriqués pas des enfants esclaves ( les 80 ans de communisme n'ont pas eu que du mauvais et ont évité ça...) Je ne vous dirai rien des brochettes d'esturgeon au coulis de grenade, ni du caviar frais du jour...
De plus, l'Ambassade de France est extraordinairement accueillante et le personnel remarquable dans sa compréhension du pays...
Tiens, c'est bientôt Novruz... je vous en parlerai.
Mais au fait, pourquoi est-ce que je vous raconte tout ça, quand je vous montre des photos...

Photos : Window 2Baku et Baku info

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