28 avril, 2007

Diabolisation

Le mot est à la mode. On l'a d'abord utilisé pour Le Pen, on l'utilise et c'est normal pour celui qui a racheté en solde son fond de commerce avant fermeture.
La diabolisation telle qu'on en parle aujourd'hui en cette occasion est une foutaise. La diabolisation contrairement à la sanctification n'a pas besoin d'auxilliaires pour être mise en oeuvre...
Le candidat de la droite équivoque se diabolise lui-même... Car c'est bien là que se trouvent la force et la subtilité du Diable... De Faust à Peter Schlemihl le Diable comme Dieu n'a besoin de personne... Sauf à faire croire aux hommes les plus faibles qu'ils ont besoin de lui pour les aider dans leur projets de séduction, de pouvoir et de fortune ou pour leur faire croire qu'il va les protéger...

Dieu promet le bonheur dans "l'au-delà", le Diable l'offre tout de suite, dès la signature du contrat (la validation du bulletin...)

C'est pourquoi le candidat de l' UMP fascine les petits Faust et les petits Schlemihl...

Mais, Attention ! seul Schlemhil qui lui vendit son ombre réussit à berner le Diable...

Ne prenons pas le risque de savoir si nous serons ou Faust ou Schlemihl... N'oublions pas en effet que dans le Faust primitif, le contrat entre Méphisto et Faust est signé pour une durée de 24 ans... ça en fait des quinquénats...
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