20 avril, 2007

On laisse reposer...

Ce soir à minuit, on arrête tout... On est supposé laisser reposer la pâte dans son torchon, décanter le pinard dans sa carafe... Pour, dimanche, frais et dispos voter comme il faut... Non mais ! On prend les gens pour des cons ? On voudrait nous faire croire qu'il y aurait des indécis, des soumis au doute, des votants pile ou face, des maladifs de l'incertitude, des coupeurs de bulletin en quatre, des culs entre deux urnes, des hésitants de leur destin...
Non mais on rêve ! Comment peut-on encore hésiter... Le fric ? Ce fric que Sarkozy vous promet pour vous enrichir si vous voulez bosser en étant moins payés et ce au détriment de vos libertés syndicales et autres et du droit du travail ... Ça s'appelle une aporie, ça Môssieur... une contradiction insoluble... Vous allez me rétorquer, que Royal c'est pas mieux... et me demander, si je vous dis le contraire d'apporter des preuves... Il ne s'agit plus de ça, le temps presse , il s'agit d'éviter de connaître ce que même les italiens sous Berlusconi n'ont pas connu, l'arrivée au pouvoir non des crapules capitalistes libérales elles-mêmes, mais celle de leurs plus dévoués et larvaires serviteurs... et ça c'est encore plus à craindre, on sait que les valets quand ils ont du pouvoir sont bien pires que leurs maîtres...


3 commentaires:

Anonyme a dit…

La différence entre l'italien et Sarkozy, c'est que l'un s'est acheté des médias pour réussir, alors que l'autre n'a même pas besoin de dépenser de l'argent !
:-)

Anonyme a dit…

C'est à force de ne pas comprendre qu'on ne puisse pas hésiter qu'on se retrouve avec 12 ans de berlusconisme. Il ne faut pas oublier que malgré ces douze ans, la défaite de 2006 ne fut pas cinglante pour lui...

P. P. Lemoqeur a dit…

Bien d'accord, pour ma part, je n'ai jamais hésité...

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