31 mai, 2007

Le poil comme outil de la subversion


Federico Zandomeneghi comme de Nittis et autres Fattori et Cabianca fait partie de ces peintres italiens impressionistes que les français tellement persuadés à tort que l'impressionnisme est un truc typiquement français ignorent.

J'aime beaucoup ce tableau. J'aime l'extraordinairement érotique moiteur qu'il suggère , ce corps de jeune fille heureux, abandonné et cette aisselle, soulignée du trait blanc du liseré de la chemise, et qui ose montrer ses poils... Bien sûr, dans l'histoire, on est un peu voyeur, et l'on est en droit d'avoir plus envie de se glisser gratuitement dans ce lit que de casquer ( un bouquet ?) pour entrer dans celui de l'Olympia de Manet qui contrairement à celui-ci n'offre pas de place pour deux...
Et puis, si ce n'est pas l'Origine du Monde... avouez que ce n'en est pas si loin.
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