25 juillet, 2007

A bientôt !

Puisque les infirmières bulgares et le médecin palestinien ont été libérés, puisque Cécilia est rentrée à la maison, puisque son mari est parti dans le désert, puisque le premier ministre est occupé à aller placer des panneaux de signalisation à l'orée des descentes dangereuses sur les routes alpines, puisqu'il commence à faire un temps décent, le chien, mon compagnon et moi partons demain à la campagne, et ce jusques au premier d'août.

A bientôt !
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Tour de France ou tour de con ?

Scandale ! Un coureur cycliste contrôlé positif ...
Non mais, on se fout de la gueule de qui ? Mais qu’est-ce qu’on s’en tape ! Ils peuvent se mettre ce qu’ils veulent dans les veines, les trous de nez, ou dans le trou du cul, les coureurs... Depuis le temps que ce n'est plus qu'un spectacle, le tour de France... Tiens, autant contrôler les chanteurs de rock ou de variétoche avant leurs concerts... Vous imaginez Johnny X ou Mick Y surpris positifs à la camomille ? Interdits de concerts !
Mes pauvres amis ! Si vous saviez, que dans votre banque,par exemple, oui, celle où vous vous rendez pour tirer de la thune ou bien en apporter, dans les bureaux au siège, là -haut, tout près des directeurs, la moitié des cadres qui vous semblent si responsables, dynamiques, battants de la France qui se lève tôt, avancent à la coke, tant la tension est forte et l’obligation de résultat oppressante.. Positive attitude de celui qui ratiocine et vous emmerde pour vous accorder ce prêt tant attendu ? Positif, oui à la dope surtout... J’en ai connu un comme ça, cadre supérieur (bourré de diplômes, SupdeCo, trilingue etc) dans une banque prestigieuse, qui à force de consommer pour tenir le coup, a fini par perdre son boulot. Il y a quelques années de ça, il était devenu dealer et comme il débutait, il se faisait régulièrement massacrer par les pros qui avaient déjà de la bouteille et n'aimaient pas la concurrence... Peut-être l’est-il encore s’il est toujours en vie....


24 juillet, 2007

L' Épopée libyenne de Madame la Présidente

Un matin de juillet, l'été étant maussade
La présidente dit : que vais-je, aujourd’hui, faire ?
Les soldes chez Hermès sont d’un ennui, ma chère !
Mes amies sont parties, je suis un peu en rade,
Tiens ! Si je me faisais un peu d’humanitaire ?

Ça fait bientôt huit ans qu’en Libye, pays rude,
On retient prisonniers six innocents bulgares.
Je vais aller y voir, les loisirs sont si rares...
Mondaniser un peu, ça j’en ai l’habitude !
Ce président libyen fait partie des barbares ?

Voyons si à mes charmes il saura résister
Comme il résiste encore au meilleur diplomate.
Ce ne serait, de loin, le premier que je mate...
Vite ! plus un instant à perdre, à méditer,
Il faut qu’à Tripoli, oui, je me carapate !

Et de bondir dans le présidentiel avion
Avant que la communauté européenne
Qui négocie en douce et fort bien ne l’apprenne...
Pour lui rafler le fruit de la négociation .
Et pour qu’à mon mari tout le succès revienne...

Nous sommes désormais un vrai couple mythique
Bonnie and Clyde ou bien Philémon et Baucis
Henri Quatre et, bien sûr, Marie de Médicis
Plus rien ne nous résiste. Ah ! oui ! la politique !
Ouiiiiiii ! le monde est à nous ! foi de fille Albeniz...

Bien sûr il reste encore Ingrid Bétancourt...
Retenue prisonnière en pleine Bolivie...
Est-elle déjà morte, ou bien encore en vie ?
On n'en sait rien et là toute action tourne court...
Madame, alors , les FARCS ne vous font pas envie ?

Craignez-vous le moustique ou autre parasite ?
Ou bien le beau discours de votre partenaire
Qui, dès qu'il fut élu, quelque peu téméraire
Plutôt que d'annoncer sa liberté, si vite
Et n'en maîtrisant rien, eût mieux fait de se taire...

Vous êtes des faiseurs, des truqueurs, des coucous
Qui faites vos petits au creux du nid des autres.
Vous voulez vous montrer comme de bons apôtres,
Quand votre seul talent est de monter des coups,
Pour épater les "gens", enfin, surtout les vôtres...
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23 juillet, 2007

Au poil !

Le cheveu pousse normalement à raison d'un cm par mois. Ce qui veut dire que si l'on ne m'avait pas coupé les miens depuis ma naissance, et même si leur durée de vie est comptée, je me traînerais, sur la distance et sur leur nombre, une tignasse d'environ 6m 96... Vous imaginez, si les poils pubiens poussaient aussi vite, les scènes chez le coiffeur ou bien les accidents dans les escalators ...
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Madame Sarkozy en Lybie

Il paraît que ça choque, le fait que Madame Sarkozy supplée son époux (comme on dit chez les petits bourgeois), en accompagnant le secrétaire général de l' Elysée en mission en Lybie. Moi je trouve ça normal. Parmi tous les commerçants que je fréquente, madame, toujours accorte, bien mise et maquillée, aide son mari à la caisse ou au service et dès potron-jacquet soutient l'apprenti dans ses tâches... Je trouve que ça relève de l'économie des foyers, de la bonne gestion domestique, d'autant plus que, comme ma charcutière, ma boulangère et peut-être encore plus ma poissonnière avec lesquelles elle a plus d'un point commun, Madame la Présidente n'est pas rémunérée...
Il y a tellement de gens qui sont payés à rien foutre, qu'on peut de temps en temps se fendre la gueule à propos de ceux qui font, au risque du pire et parce qu'il n'ont rien à glander, n'importe quoi, fût-ce gratuitement...
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Croyance (suite du précédent)

- Or donc, vous n'êtes pas croyant, PPleMoqueur ?
- Ben pour le moment, au jour d'aujourd'hui, à l'instant même, pas vraiment !
- C'est pas possible ! tout le monde croit en quelque chose !
- Mais non, mais non, d'ailleurs si je devais croire, ça ne me paraîtrait pas plus invraisemblable, vu qu'il est fils de Dieu, que Jésus se soit transporté au Japon plutôt que d'être parti comme la fusée Ariane, à travers les nuages...
- Vous ne croyez pas en la résurrection ?
- Si, si , autant qu' en la métempsycose !
- Vous ne respectez rien ! vous attentez à la dignité des chrétiens en général et des catholiques en particulier ! vous sapez les fondements de la civilisation occidentale ! vous faites le lit des intégristes musulmans ! Vous n'êtes, PPleMoqueur, rien qu'un suppôt de Satan. Les twin-towers, le mildiou, le barrage de Malpasset, le phylloxéra, l'Incendie du Bazar de la Charité, la gangrène gazeuse, c'est à cause de gens comme vous qu'ils sont arrivés ! Agnostique ! Apostat ! Renégat ! Sodomite!
Voila ce que "j'entends dans le regard" de ceux à qui je dis que je ne crois en rien...
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Le tombeau du Christ, encore...

Ce matin on ressort chez Jacques Pradel cette histoire du tombeau de la famille Jésus à propos duquel le cinéaste James Cameron et le journaliste Simcha Jacobovici ont fait un documentaire. Tout le monde rigole dans le poste, ah ! ah ! ah ! Cameron et Jacobovici ne sont pas des scientifiques et pour prouver que ce sont des farceurs, le canard "Le Monde des Religions" envoie devinez qui pour mener l'enquête, une scientifique ? non, une journaliste... On rigole aussi très fort de ce que certains prétendent que le Christ ne seraient pas mort mais enterré pour les uns dans la banlieue de Bagdad, pour d'autres en Inde, d'autres encore au Japon... ah ! ah! ah! qu'est ce qu'on rigole devant autant de fantaisie ! Alors que la résurrection selon les chrétiens, ça c'est du sérieux... Pierre qui roule, apparition, ascension, transfiguration, tout ça c'est bien connu, c'est du palpable, de l'indiscutable, du pas écartable comme on dit dans le Poitou, bref, du crédible, du très sérieux, du scientifique !
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22 juillet, 2007

Le monde (un petit peu) à l'envers, ou chose vue il y a une heure environ


Selon une vision bien ancrée dans les mentalités françaises et jusque dans celle de notre ministresse de la justice, ce sont, c'est bien connu, les petits rebeus qui arnaquent les bons français de souche.

Tout à l'heure, près de la Gare de l'Est, devant l'étal d'un petit épicier arabe : deux petits vieux bien proprets et qui n'ont, mais alors vraiment pas, l'air dans le besoin. Pendant que l'épicier pèse les deux bananes qu'elle lui a, tout sourire, tendues de la main gauche, madame, de sa dextre, refile discrètement à son mari un filet d'aux qui se trouvait à portée de sa main (si ç'avait été de l'échalote, elle eût chouré de l'échalote ...) et qu'il glisse aussitôt dans la poche de son très large pantalon... Je suis tenté d'intervenir mais (fascination subite pour la délinquance du troisième âge ?) le temps de me dire que je pourrais regretter de l'avoir fait et n'ayant pas la fibre délatrice, je ne le fais pas... Et je regrette... car voler de l'ail c'est, en la circonstance, vraiment par goût du vol... C'est histoire de spolier le rebeu... Le vol des bananes qu'elle a payées eût été, en raison de l'aspect nutritionnel du larcin moins scandaleux que celui d'un condiment destiné à l'amélioration de l'ordinaire.

Salauds de vieux ! Il rigolerons moins le jour où le rebeu du coin, il se paiera, comme le Monoprix où ils n'osent pas aller se risquer, un black de deux cents livres pour surveiller ses quinze mètres carrés de surface et le bout de trottoir y afférant...
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Songe d'un matin d'été

Je rêve énormément. Tenez, ce matin, je me suis éveillé à sept heures et je me suis rendormi quelques minutes après, et j'ai rêvé.
J'avais emprunté, sans le lui demander vraiment, sa Rolls-camionnette à Édouard Balladur pour transporter des gravats. Je reviens pour la lui rendre et il m'accueille entouré de mecs qui ressemblent à s'y méprendre aux gardes du corps de George Raft dans "Certains l'aiment chaud"... Lui même porte chapeau et guêtres blanches... Je suis un peu intimidé, et ce d'autant plus que je suis infoutu de me souvenir de l'endroit où je l'ai garée, sa Rolls-camionnette... Il ne m'en veut pas et m'invite cordialement à le rejoindre pour réfléchir à la réforme des institutions...
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19 juillet, 2007

Chirac et le mythe du serpent qui se mord la queue

Un "Incoyable" * de l' UMP s'indigne aujourd'hui des misères que l'on fait à Chirac et considère que le fait qu'il ait été courageux en refusant d'aller en guerre avec Bush rend dérisoires les babioles qu'il aurait commises alors qu'il n'était que maire de Paris (oubliant que c'était dans le seul et unique but de devenir président de la république). Autrement dit, s'il n'avait pas fomenté ces quelques saloperies pour lesquelles ont l'entend aujourd'hui comme "témoin assisté", il n'aurait jamais été en mesure de faire preuve de ce courage qui le dispenserait de répondre de ces indélicatesses qui l'ont aidé à de venir celui qui allait... etc... etc....

Chirac
en fin connaisseur des civilisations dites premières ne peut pas ignorer le mythe très répandu du serpent qui se mord la queue, mythe qui s'intéresse principalement à la création du monde, en l'occurrence celle de ce monde obscur qu'on avait fini par nommer " Chiraquie"...

* Je trouve que le personnel politique de la droite actuelle a des accents très "Directoire", "Incoyables" et "Méveilleuses"... Ange Pitou et Madame Angot...
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Le Tigre du Bengale


Le tigre se repère à ses grands yeux de jade
Qui luisent, terrifiants, au cœur de la savane.
Vous croyez, s’il a faim, qu’il se croque un brahmane,
Et laisse l’intouchable hors de sa régalade.

Mais non ! Le tigre agit d’une façon contraire :
Plutôt que dévorer le nanti gros et gras
Il préfère se goinfrer du hâve prolétaire.
Le tigre est libéral, il ne changera pas...


18 juillet, 2007

Tivoli sur Marne, la Villa d'Este à Pomponne ou des cascades dans le poulailler...

Il y a à Pomponne (près Lagny, Seine et Marne) un château dix-septième qui fut dévasté peu à peu au fil des siècles par ses propriétaires successifs, jusqu'à ce que le dernier en date, le ministère de l'intérieur, le saccage définitivement avec application pour en faire une caserne destinée à loger la CRS 4. Mais restent le parc et en particulier des cascades que longe sur leur flanc sud une longue terrasse plantée de deux rangs de vieux tilleuls. Elles comptent certainement parmi les plus belles et les plus imposantes de France ; un petit coin de Latium à vingt-cinq minutes de Paris. On les aperçoit de la hauteur d'une bicyclette lorsque sur la RN 34 on traverse Pomponne, d'une auto on est trop bas. Et pourtant, impossible d'entrer dans le parc pour les admirer, même si elles sont actuellement hors d'eau, un planton à l'entrée avec qui j'essaie de négocier m'en interdit fermement l'accès... Voila donc comment un lieu sublime se trouve interdit de visite sous prétexte qu'il se trouve dans un élevage de poulets. Voila... Qu'est-ce qu'ils craignent les keufs ? La peste aviaire ?

à constater sur le site de la ville de Pomponne
http://www.pomponne.org
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17 juillet, 2007

L'environnement du blogueur de base

Je ne sais pas ce qui vous environne, vous qui me lisez, devant votre écran. Alors je vais vous dire ce qui m'entoure.
D'abord, me faisant face, une cloison de bois peinte dans le sens de la longueur moitié en marron moitié en gris-vert-céladon. Agrafé sur celle-ci un portrait de Marcel Aymé à la gouache sur papier fait par mon copain Jean-Pierre qui est désormais un graveur remarquable et un tas de cartes et de lettres que je ne puis jeter. A ma gauche accroché à une patère, un sac plastique dans lequel attendent, "en souffrance", relevés de banque et autres objets de la réalité... Au dessous, mon Robert volume 1, un petit dictionnaire de poche de la langue française, un dictionnaire franco-anglais, un dictionnaire franco-allemand. A droite, l'écran cathodique (j'attends, bien qu'il soit en pleine forme, qu'il rende l'âme pour le remplacer par un autre beaucoup plus grand que je garde en réserve car j'ai du mal à lire sur les écrans plasma). Plus à droite encore, la tourelle et à ses cotés l'imprimante. J'ai une chaise de bureau confortable bien qu'ancienne, montée sur ressorts, avec à ma droite la clavette qui me permet à volonté de monter ou de descendre et sous la table, un repose-pied qui me cale. C'est ainsi que sur deux mètres carrés à peine, j'ai accès dans un confort absolu, au monde entier ... J'exagère ? Si vous me lisez, vous savez bien que non...

16 juillet, 2007

Viticulteurs : du phylloxera ou du libéralisme (parasites tous deux originaires des USA), lequel est le pire ?

Les petits viticulteurs sont furieux parce que ce qu'avait annoncé il y a déjà quelques années Jonathan Nossiter est en train de se produire. On va les obliger à détruire une bonne partie de leurs vignes qui font de l'excellent vin pour dans quelques années, une fois qu'ils auront été ruinés, permettre en les leur rachetant au prix du terrain, à des multinationales de l' agro-alimentaire de planter sur des sols qui ont fait leurs preuves de quoi produire un nouveau jaja formaté, normalisé, bref, du Château-Coca, du Domaine Grand-AFNOR, ou du Côte-Danone. Pas contents du tout qu'ils sont, face à cette attaque en règle de leur patrimoine par des libéraux forcenés (qui, eux, boivent du Château Margaux, d'Eyquem ou Cheval Blanc et continueront de le faire sans problème). Ben oui, je suis tenté de les soutenir... Seulement, bande de glandus, pour qui avez-vous voté récemment ? Pour Bové peut-être ? Cons de pinardiers, vous avez voté majoritairement à droite, et maintenant vous vous en mordez le sécateur ... Vous allez comprendre pauvres cons, que le phylloxera (originaire lui aussi des États-Unis ) à coté du libéralisme c'est de la rigolade car il n'y a pas de traitements. Si j'aimais pas le pinard, moi qui n'ai pas les moyens de me payer des grands crus, mais que votre production de qualité suffit à combler mes besoins, je serais tenté de vous dire " c'est bien fait pour votre gueule ! " Le problème c'est que ce qui est bien fait pour votre gueule n'est pas bon pour la mienne...
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15 juillet, 2007

Polnareff et Nelly Furtado

Je viens de regarder le Concert de la Fraternité d'hier soir. Impressionnant ! Polnareff vocalement et musicalement tel quel... comme avant... la voix un peu plus grave. Visuellement c'est autre chose... On ne peut pas dire qu'il bouge sur scène... Sûr, c'est pas Mick Jagger, mais il y a toujours un charme, celui du souvenir...
Mais avant il y a surtout Nelly Furtado. Je connaissais pas.... Mais c'est vachement bien Nelly Furtado... Je ne sais pas si c'est le nom d'un groupe ou celui de la seule chanteuse qui est entourée de black qui (c'est le moins qu'on puisse dire) assurent, mais l'ensemble est pour tout dire efficace...
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Rupture

C'est très curieux ce qui se passe avec Nicolas Sarkozy, notre président de notre république. Il ne nous la joue pas : "Je suis désormais votre"père" comme avec de Gaulle ou avec Mitterrand, ou "Je suis votre patron" comme avec Giscard. Sarkozy veut être notre frère, notre copain, notre pote . J'imaginais et je me suis trompé qu'il allait selon la formule "Oderint dum metuant!" ("Qu'ils haïssent pourvu qu'ils craignent") se soucier comme d'une guigne de l'opinion... Et bien non ! Je me suis planté ! Si Chirac voulait "qu'on le reconnaisse, qu'on le prenne enfin en considération", Sarkozy veut plus que tout autre et plus que tout au monde "qu'on l'aime"... Que s'est-il passé dans son enfance qui justifie ce besoin ? Quels comptes a-t-il à régler ? Avez vous remarqué que dans son gouvernement, la plupart de ses ministres ont visiblement quelque chose à régler. Rachida Dati et Fadela Amara ont quelque chose à régler avec leur famille, leur milieu ou avec les mecs, les ministres PS qui l'ont rejoint ont quelque chose à régler avec le PS, bref, ce n'est plus un gouvernement, c'est un lieu de thérapie personnelle et comportementale...
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14 juillet, 2007

Andreas Scholl ou Marilyn Horn ? le paradoxe de la voix et du look

Vu ce soir, en traînant sur Youtube où je cherchais le Muppet-Show de Beverly Sills, l'extrait emblématique de l'opéra de Haendel "Rodelinda", Vivi Tiranno! C'est Andreas Scholl qui s'y colle. Dans une mise en scène façon fin des Romanov à Iekaterinbourg mâtinée des Damnés de Visconti ( les relectures sont toujours redoutables...), Scholl fait tout ce qu'il peut. La voix est là, superbe, la vocalise parfaite, la prestance des plus dignes, et pourtant on n'y croit pas un seul instant, tant cela reste si simplement "joli". Ce qui peut passer en concert ne passe pas au théâtre malgré ses conventions. Scholl qui est loin d'être un gringalet n'est pas un seul instant crédible dans cette scène de colère. Ce qui était possible à l'époque de la création de l'oeuvre en raison des costumes et des codes qui réglaient la question de la crédibilité physique des contre-ténors et des castrats ne l'est plus aujourd'hui si l'on veut "moderniser" l'oeuvre. Un haute-contre en smoking n'est sur scène aujourd'hui plus un personnage de tragédie, mais seulement et quoi qu'il fasse rien d'autre qu'un "haute-contre en smoking"... Et puis quand on a entendu pour la première fois, " Vivi Tiranno " par Marilyn Horne, on a du mal, malgré ses qualités réelles et reconnues et malgré un goût nécessaire de la reconstitution musicologique, à croire en sa colère, à Andreas... Il est probable que Horn travestie en mec était plus violemment crédible que Scholl en grand barbu... Mais n'est-ce pas Leontine Price qui fut dans la mort de Didon de Purcell qu'elle ne chanta qu'en concert la plus sublime et déchirante des mythiques abandonnées...
Et puis, hélas, si vous voulez vous marrer, il y a, toujours sur Youtube, un mec qui, chez lui dans son salon-mimi-pinson, chante le même air en s'accompagnant sur un orgue électronique... On croirait entendre Florence Foster-Jenkins... Ah ! " Baroque", si tu existes, que de crimes on commet en ton nom...
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Un peu d'économie !

Hier au cours d'une émission consacrée aux mesures gouvernementales tendant à réduire, voire supprimer, les droits de succession, les impôts sur la fortune et l'instauration de parapluies fiscaux, un auditeur intervient pour dire une chose qui tombe tellement sous le sens que personne ne l'avait formulée avant lui. On prétend en effet et à juste titre, que les ISF et autres taxes destinées à prendre un peu d'argent aux "riches" les fait fuir à l'étranger, d'où un manque à gagner (ils ne paient plus d'impôts du tout et ne consomment plus sur place). Ce qu'on ne dit pas en revanche, c'est qu'il va bien falloir compenser ces cadeaux par des augmentations d'impôts genre tva sous le prétexte que ce serait la plus démocratique des ponctions, que les classes moyennes qui paient des impôts vont être rakettés deux fois, au titre du direct et de l'indirect. Ce qu'on ne dit pas non plus et c'est là que l'analyse de cet auditeur était intéressante et drôle, c'est que ce sont les pauvres qui vont raquer, tout simplement parce qu'eux, contrairement aux "riches", ne peuvent pas menacer de quitter le pays car qu'ils n'en n'ont pas les moyens...
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11 juillet, 2007

Olivier Messiaen, musicien et poète


...Ce oui qui chante comme un écho de lumière
Mélodie rouge et mauve en louange du Père
D'un baiser votre main dépasse le tableau
Paysage divin renverse-toi dans l'eau...

... De la profondeur une ride surgit
La montagne saute comme une brebis
Et devient un grand océan...

...Le successif vous est simultané
Dans ces espaces et ces temps que vous avez créés
Satellites de votre Douceur
Posez-vous comme un sceau sur mon coeur...

C'étaient trois extraits des "Trois petites liturgies de la présence divine". C'est pas mal dans le genre et la musique est tout aussi somptueusement kitsch.

Bon ! Je voudrais pas être malveillant, mais tout de même, le Messiaen, à mon avis, il ne prenait pas que du vin de messe et de l'ostie consacrée...
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10 juillet, 2007

Claude Pompidou, in memoriam...

Claude Pompidou est morte. Elle n'était pas star, pas chanteuse, pas actrice, pas écrivaine, pas peintresse ni sculpteuse. Elle était comme des millions de femmes (et plus simplement, d'êtres humains), globalement rien de plus que ce qu'elle était... Mais elle fut femme de président et à ce titre, comme elle était cultivée et loin d'être conne elle devint emblématique d'une époque. Elle compensait une laideur naturelle et intéressante par une élégance judicieusement acquise et se montrait en tout occasion sincèrement sympathique par ces manières germanopratines peu communes dans le milieu politique et qui faisaient encore à l'époque leur effet. Elle fut salie ignominieusement par une rumeur abjecte. Elle partageait avec son mari en matière d'art ces perversions qu'induisent tout souci de s'inscrire à tout prix dans la modernité et qui la conduisait à aduler Boulez, Mathieu, Agam... bref, elle était jusque dans ses tenues, Courrèges, Cardin and C°, le reflet de son époque, on dirait aujourd'hui " fashion victim". Les Pompidou avaient au moins une qualité dont Claude était l'expression la plus évidente : ils étaient profondément "vivants", c'est à dire bons vivants... Sur ce plan là , donc , rien à redire ...
La seule fois où je l'ai rencontrée, c'était lors de l'inauguration de l'orgue de Houdan qu'elle était supposée présider. Elle y était venue en voisine et toute première dame de France qu'elle était, sans escorte, au volant d'une vieille 2cv... Arrivée en avance, elle rôdait seule telle une âme en peine dans l'église vide. Et comme ses escarpins la blessaient, elle errait pieds nus dans la nef, les chaussures à la main...
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Le serpent est innocent ... forcément innocent !!!


Le serpent voudrait bien qu’un jour enfin l’on cesse
De le fuir aussitôt qu’en un lieu il se montre.
Il ne va pas jusqu’à souhaiter qu’on le caresse,
Encore que, sur le fond, il n’est pas vraiment contre...

Il dit qu’il n’est pour rien dans cette vieille histoire
De paradis perdu pour une affaire de pomme,
Qu’Ève était bien légère, Adam bien lourd, en somme.
Ce qui leur arriva ? C’est bien fait pour leur poire...
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Oubliés...

Ça fait à peine deux mois qu'ils sont partis et j'ai l'impression que ça fait des lustres, qu'ils sont oubliés depuis longtemps, qu'ils font partie de l'histoire ancienne, rejoignant les Giscards, les Pompidoux au grand Panthéon des médiocres ... Chirac, Villepin, Raffarin, ça me parait loin tout ça... Et comme ils n'ont, malgré quelques velléités et bien des prétentions, rien laissé derrière eux, seule la justice qui les rattrape les rappelle à notre souvenir... Pourtant ça se prenait pas pour de la merde tout ce joli monde... Et patatras ! le poète flamboyant, le brushé de Matignon se fait perquisitionner comme un petit malfrat, un vulgaire dealer de beuh et mettre en examen pour "faux et dénonciation calomnieuse", en gros, rayon "mensonge, rumeurs et félonie"... Quand au vieux, toujours aussi lâche, il se défile, se débine, se carapate... Ça se passe comme ça chez les gens chic...
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09 juillet, 2007

Tiens, à propos d'aveugle...

Depuis que je suis enfant, étant fils d'organier élevé chez les curés et, de ce fait, mis très tôt en présence, à ces deux titres, d'aveugles concertistes de haut rang ou d'humbles professeurs de solfège scolaire, je me suis toujours demandé pourquoi on mettait des lunettes noires à des gens qui de toute façon et de toute évidence ne voyaient que couic... Serait-ce pour cacher aux yeux de ceux qui voient, l'insoutenable spectacle des yeux de ceux qui ne voient pas ?
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Jean Langlais aurait cent ans.

On a fêté dimanche dernier le centenaire de la naissance de Jean Langlais, compositeur français. Où lui a-t-on rendu hommage ? A Saintre Clotilde, église dont il fut l'organiste titulaire ? Non, à Saint-Roch. Qui lui a rendu hommage ? Des français ? oui quelques unes, dont bien sûr Françoise Gangloff titulaire de Saint Roch, Marie-Louise Jacquet-Langlais organiste et veuve du compositeur et une autre organiste( qu'elle me pardonne) dont j'ai oublié le nom. En revanche, trois chorales et autant d'organistes américains étaient présents... Dans la nef ? Des clampins comme moi, mais aussi des gens comme Naji Hakim qui fut son élève ; en revanche, pas un seul officiel, pas la moindre petite blatte de ministère, même pas de celui de la culture situé à un jet de partitions de Saint Roch... Ah ! C'est vrai, c'était dimanche et Jean Langlais n'était pas "de l' Institut" et surtout il n'était pas prévu de coqtèle après le concert !
Jean Langlais était un compositeur sincère, il n'y en pas tant que ça... Il a, comme tout le monde, écrit quelques oeuvres d'un ennui remarquable, mais la plus grande partie de sa production est totalement jubilatoire, "gorgeous" diraient les américains qui le vénèrent et sont ses plus grands consommateurs. Sa Missa Salve Regina, somptueuse moyen-âgerie pour choeur, deux orgues et cuivres est d'une efficacité inépuisable, et d'une fausse naïveté réjouissante ; j'aime énormément ces entrées des cuivres flamboyants, cette évocation remarquable des grande nefs gothiques par un homme qui aveugle de naissance ne les connaissait que par leur acoustique, leur odeur et souvent, en bon organiste, leurs froidures... (oui, les organistes sont les seuls, avec les musiciens des harmonies-fanfares militaires ou civiles à savoir ce qu'avoir froid veut dire ). Langlais a ces enchaînements harmoniques qui le font, comme Messiaen, reconnaître immédiatement, ces "harmonies cochonnes" c'est à dire savoureuses comme disait Tailleferre qui savait les pratiquer elle même avec génie... On est en droit de préférer Messiaen, Dupré, Jehan Alain ou Duruflé, ça ne le diminue en rien, le niveau d'appréciation n'ayant, et c'est heureux, rien à voir avec le principe des vases communicants...
Jean Langlais est en France (uniquement en France...) au purgatoire des musiciens pour qui la musique n'est pas "interdite" de plaisir...
Allez, ne boudons pas le notre, en public ou même en cachette, écoutons Jean Langlais. C'est moins chic, certes, mais c'est finalement plus bandant que de s'emmerder les oreilles et se niquer le bon sens à écouter Boulez, Mache, ou Dusapin en faisant semblant de prendre son pied...
De temps en temps, faut faire des choix... et surtout, les assumer...
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08 juillet, 2007

Treillis, rangers et coming out

C'est curieusement pendant mon service militaire que je fis,au début des années soixante-dix,mon coming-out...Contrairement à ce que j'avais imaginé, l'armée française et l'une de ses casernes en particulier était d'une tolérance étonnante et bien moins homophobe que nombre d'autres structures que j'avais connues, la fac en particulier.Je fus, après quelques péripéties et un énorme chantage, affecté à l'infirmerie comme "secrétaire" du médecin-commandant.Le type était très sympathique, cultivé, et me laissait, à une époque où il était interdit d'introduire des journaux d'opinion dans une caserne, lire tranquillement le Nouvel Obs et Hara-kiri au bureau. Il convint avec moi, le jour de l'assassinat de Allende, que certaines armées dans le monde manquaient parfois de tenue, que Pinochet déshonorait sérieusement la profession... L'infirmerie était un joyeux lupanar et son isolement et sa proximité de la sortie du camp facilitait outre les pratiques et échanges internes, l'intrusion nocturne de créatures de tous les sexes... Et puis il y avait surtout le capitaine Z. qui affichait son homosexualité sans aucune vergogne. Contrairement à la chanson de l'ignoble Sardou en vogue à l'époque, ce n'était pas, mais alors pas du tout, la "folle du régiment". Il était respecté pour ses compétences, mais aussi pour son mètre quatre-vingt-cinq et ses deux cents livres qui le tenaient à l' écart de toute réflexion désobligeante... Un exemple donc de culot, ou de courage (il était de surcroît d'origine marocaine...) qui m'allait être utile à une époque où se déclarer homo n'était pas si simple que ça. Je lui plaisais visiblement et je vous avouerai qu'il me plaisait bien aussi. Mais il avait, lui, une longueur d'avance sur sur moi qui commençais timidement à sortir du placard... Il ne se passa donc rien pendant ces dix mois. Mais une semaine avant la quille, il y eut un pot de départ. Il se vengea d'une manière extrêmement fine et gentille de ma stupide et prétendue indifférence. Alors qu'il était de mise de s'appeler ou d'être appelé par son patronyme, il m'appela, le salopard, par mon prénom pendant toute la durée du pot... J'étais, grillé... outé en douceur... Le plus extraordinaire c'est que personne ne me traita de pédé, mais, en revanche, de bel hypocrite pour avoir, pensait-on, caché si soigneusement pendant tous ces mois notre idylle...

07 juillet, 2007

A propos de " Salope"

Lu cette excellente histoire sur :http://www.cheztom.com/
"Un homme au volant de sa voiture, monte une route de montagne, sinueuse et escarpée. Une femme, au volant également, descend sur cette même route. Lorsqu’ils se croisent, la femme sort la tête de sa fenêtre et crie :
"Cochon !".

Aussitôt l’homme sort sa tête de la voiture et répond
"Salope !"

Chacun continue sa route. Alors que l’homme passe le virage suivant, il percute un cochon au milieu de la route, et la voiture va s’écraser dans la vallée...

Ah si seulement les hommes écoutaient les femmes..."

05 juillet, 2007

Lucia Aliberti pour mémoire....

Qu'est-elle devenue ?
J'aurais pu citer dans mon précédent message Lucia Aliberti parmi les merveilleuses. Je l'ai rencontrée dans une vie antérieure, quand j'étais administrateur d'un festival méridional. Elle avait été amenée à remplacer au pied levé une star de l'époque qui nous avait fait faux bond. Elle avait appris en huit jours le rôle de Juliette des "Capulet" de Bellini. Je vis débarquer une petite bonne femme qui ressemblait physiquement à Callas d'après le régime, comme elle, le nez un peu fort, et ces yeux immenses semblables à ceux (ou plutôt à celui...) de la "Parisienne" de Cnossos, ceux d'une toute jeune et brune tragédienne. De Callas elle avait non seulement le plumage mais aussi le ramage. Une voix aussi "laide"( le passaggio moins douloureux) que celle de Callas, mais un charme, une énergie, une présence scénique, une culture et un art vocal comparables au sien, c'est à dire magiques autant qu'indiscutables. Elle fut, Jennifer Larmore débutante elle aussi étant son Roméo, une Juliette sublime. Pendant les huit jours qu'elle passa en ces lieux, nous fûmes amis. Nous nous gavions ensemble de pizza en buvant du Baume de Venise sur le bord de la piscine de l'hôtel en nous marrant comme deux gamins... Elles s'asseyait sur mes genoux, me tenait par la main et tout le monde croyait que... Elle avait compris mes goûts... Je n'ai jamais su les siens... C'était de toutes façons hors de propos... Elle était Juliette, et je n'avais (plus) rien de Roméo...pas même l'âge...
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Sills, Crespin... sale semaine pour les divas.



Bervely Sills il y a trois jours, Régine Crespin aujourd'hui, ça dégage sévère chez les divas octogénaires et pas les moindres. On a beau ne pas faire partie de la secte infecte très sélect chic hystérique des Folles opératiques, ça fait un coup. Elles étaient de la même génération. C'étaient d'abord tout simplement des musiciennes et de caractère, de celles qui n'étaient pas que des voix, mais dont on avait l'impression, comme Christa Ludwig et avant elles les Tébaldi ou Callas, ou aujourd'hui les Dessay, Delunche ou Wattiez, qu'elles comprenaient ce qu'elles chantaient et qui, contrairement à leur ainée la très odieuse et très surfaite preußige Puzfrau Schwarzkopf, étaient résolument sympathiques...

Je n'ai jamais entendu Sills en direct mais j'ai vu et entendu Crespin et lorsqu' après avoir trucidé un superbe Scarpia-Bacquier plus salaud que nature, elle disposait, selon la tradition, aux pieds de son cadavre les candélabres saisis sur son bureau, on y croyait ferme dès qu'elle lachait de sa voix parlée curieusement si grave un jubilatoire "è morto !" à vous faire frissonner...

Pas besoin, donc, de chercher bien loin, chez Lucia, Tosca ou la Walkirie. On dit que lorsque Curnonsky découvrait un nouveau restaurant, il commandait toujours un simple oeuf au plat... On se souviendra donc tout simplement de Sills chantant "Les Chemins de l' Amour" de Poulenc/Anouilh et Crespin, la Villanelle des "Nuits d'été" de Berlioz/Gautier ... Ça suffit, si l'on est un poil musicien, un chouïa mélomane, pour comprendre et apprécier qui elles étaient...

pour rappel :

Les chemins qui vont à la mer
ont gardé de notre passage
des fleurs effeuillées
et l'écho sous leurs arbres
de nos deux rires clairs. ...

Quand viendra la saison nouvelle,
Quand auront disparu les froids,
Tous les deux nous irons, ma belle,
Pour cueillir le muguet aux bois...

Le seul fait de lire ces vers me fait et me fera pour mon bonheur toujours les ré-entendre...
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04 juillet, 2007

La politique des puces

Quand je vois ces vieux politiciens de tous bords, de tous sexes et sur le retour qui mettent leur reste d'énergie, leur sursaut de testostérone, à grappiller un petit bout de ce pouvoir qui, pour des raisons diverses, a fini par leur échapper, ça me rappelle furieusement ces puces qui avant de crever quand on les traite, cherchent, les vermines, à piquer encore une fois...
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Edwige Antier, pédiatre, détrousseuse d'enfants pauvres et apprentie-cigarière

Qui a dit que les enfants, ça coûtait cher ? Au contraire, ça peut rapporter gros, les enfants...
On m'annonce que la fameuse Antier, pédo-psychiatre autoproclamée, productrice - animatrice et consultante moraliste à France-Inter, nécro-doltophage, politicarde de droite, homophobe conjoncturelle, députée suppléante, est avec son mari, un dénommé Regard, jugée en correctionnelle pour avoir détourné au minimum, les avis des comptables sont partagés, 151.992 euro de "l'Association mondiale des amis de l'enfance" qu'elle présidait, pour assurer leur train de vie personnel (jusque là rien que de normal...), mais aussi pour aider la création de l'entreprise de son fils, une manufacture - cramponnez vous ! - de cigares... Ah! le serment d' Hippocrate : " Primum non nocere"... C'est si loin, tout ça ...
Le bon docteur Antier donc, non seulement spolie, dépouille et comme un vulgaire voyou du tiers monde, truande les enfants pauvres, mais investit le fruit de son larcin dans l'industrie du tabac.
Antier, militante et élue U.M.P. n'est pas une "salope", selon les critères Devedjian, d'accord ! C'est pas le Docteur Petiot, certes, mais dans sa catégorie, c'est pas mal non plus !

source à consulter :
http://www.ladepeche.com/
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03 juillet, 2007

Lang, Védrine. Il est beau, il est frais !

C'est exemplaire, admirable, sublime, ce besoin de servir, d'être utile à son pays. Ça y est ! En voila deux nouveaux qui sont tombés dans la nasse et tout en frétillant de bonheur font, comme les autres, don de leur personne à la France. Tel Saint-Sébastien par ses flèches, je suis troué d'admiration devant ce goût du sacrifice qui les pousse à pactiser avec l'adversaire, voire pour certains, l'ennemi d'hier... C'est à se demander si à défaut d'être "du même bord", on ne serait pas avant tout "du même monde"... C'est Thucydide qui servirait Périclès, Marius aux ordres de Sylla, Pompée se ralliant à César, c'est (encore une fois) beau comme l'Antique ! Il semblerait que le Strauss-Kahn des profondeurs se prépare lui aussi à sauter dans le chalut.
Et l'on prétend que le maquereau se fait rare ...
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02 juillet, 2007

Gourance, souffrance et résilience

En ce moment il y a à la radio plein d'émissions où viennent causer l'après-midi des gens qu'ont des malheurs, un peu façon Durue-Delamas, mais sans l'image. Il y a généralement un psy, parfois Cyrulnik qui vient solder un reste de résilience ou vendre une once de serenpidity (ça n'a rien à voir mais c'est aussi son dernier dada à Cyrulnik). Le point commun de tous ces gens qui viennent chercher du secours radiophonique, c'est qu'ils sont, comme disent les animatrices (oui, à cette heure-ci ce sont plutôt des femmes, mais le psy d'occase nocturne Ruffo n'est pas mal non plus...), "en souffrance". "En souffrance" disent-elles donc et le répètent et le redisent encore ! Mais non, connasses hertziennes rémunérées, ce sont les lettres et les colis qui sont "en souffrance" à la poste ! pas les gens... Les gens, eux, ils sont dans un état de souffrance...Ils souffrent... tout simplement
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Qui est le gros con qui a salopé la plaque à Jaurès ?

Quel est l'enfoiré salopard tête de noeud fils de pute qui est allé rue Montmartre taguer comme un cochon la plaque rappelant sur la façade du bar "Le Croissant" qu'eut lieu ici le 31 juillet 1914 l' assassinat de Jean Jaurès ?
Qu'attendent donc notre Président de notre République ( LST ! ) lui qui tant vénère sa mémoire et Delanoé son arrière-petit-fils spirituel pour offrir une nouvelle plaque ? Il leur reste juste trente jours avant la date anniversaire pour effacer toutes traces de ce très républicain blasphème !
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01 juillet, 2007

Chose entendue à Paris aujourd'hiui....

Dans le Marais, au coin de la rue des Quatre Fils et de la rue des Archives, au niveau de l'Hôtel Guénégaud, un petit bonhomme force les passages cloutés quand le feu est au rouge et, risquant de se faire renverser, se fait injurier par un automobiliste. "Connard !" lui dit le conducteur qui a baissé sa vitre pour l'injurier. "Non , Monsieur, je ne suis pas un connard, garde ça pour ta femme !" réplique le petit bonhomme... Comprenne qui peut !
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