04 septembre, 2007

La mort du PS et le principe de précaution

Au cas où vous ne seriez pas au parfum, le PS (Parti Socialiste, pour ceux qui se souviennent) est mort. Mort naturelle ? Crime ? Euthanasie ? Un peu de tout ça sans doute, mais bof ! peu importe. La bête était malade, contaminée dans ses divers courants par le virus le plus difficile à combattre car en perpétuelle mutation, celui de la réussite personnelle. Le PS était un organisme pluri-cellulaire dans lequel s'introduisit un jour pour le surinfecter un virus voisin du précédent, invincible et protéiforme : le sarkosome fulgurant. Il gagna d'abord les vieilles cellules, les rocardiennes, les jospiniennes, les hollandiennes, mais c'est surtout dans les cellules jeunes qu'il fit le plus de dégâts, certaines cellules étant comme la ségolénienne, la montebourgeoise et la toute fraîche et pourtant déjà dégénérée valsienne infectées dès leur naissance... Les fabiusiennes tentèrent en leur temps de se régénérer par une supposée salvatrice greffe de moelle qui échoua... Restait une lignée de cellules réfractaires : l' emmanuélienne... désormais unique cellule-souche qu'on s'empressa de réduire, selon des protocoles indicibles dont la redoutable ringardisation nucléaire, à l'inanité absolue. Bref, le code génétique de toutes ces cellules se trouva modifié par le virus qui en fit, les résistances immunitaires étant au plus bas, des cellules de droite. Ce n'est pas tant le fait qu'elles fussent devenues de droite qui était grave que le fait qu'elles devinrent transgéniques... Et là, malgré l'évidence, personne au PS ne mit en avant le principe de précaution...

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