01 mars, 2008

Pelléas et Mélisande,

J'avais, il y a quelques mois, fait une série de plaisanteries intitulées "Les rendez-vous manqués", in memoriam Georges Fourest.
En bon métromaniaque compulsif, j'ai refait la première, en vers cette fois.

Pelléas et Mélisande

Dans la forêt trop noire gît une jeune femme
Aux longs cheveux épars qu’éclaire un rai de lune.
L’homme ne la voit point, songeant à sa fortune,
Et poussant son cheval, évite tout un drame.

Golaud, car c’est bien lui, s’évanouit dans la lande.
C’est ainsi qu’il ignore la douce Mélisande.
Dès lors, point d’adultère, source de réprimande.
Et Pelléas épouse une brave flamande...
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