16 juin, 2008

Boite aux lettres

Vous savez quoi ? J'ai un rapport (comme on dit !) à la boite aux lettres extrêmement angoissant. La boite aux lettres est comme le téléphone, un réceptacle bizarre, un peu magique en métal mystérieux, il faut une clé pour l'ouvrir comme les sept chambres de Barbe Bleue, qui accueille le pire et le meilleur, les faire-part et les chèques... les trucs qu'on attend et les trucs qu'on redoute et le rien d'intéressant qu'on fout à la poubelle. Ne me dites pas le contraire, c'est pareil pour vous, je le sais ! Ce matin, comme tous les matins, en sortant Oscar le chien, j'ouvre la boite à angoisse. Rien ! Nada ! Nothing ! Nitchevo ! Niente ! Nichts ! Klum ! Il est dix heures. No news good news ! allez vous dire ! Des nèfles ! Ce serait mal me connaître ! Je ne suis pas calmé pour autant ! Pire, de dix heures à midi, limite de passage du facteur, toutes les demi-heures, je vais trouver un prétexte pour descendre voir s'il n'y a pas quelque chose, bonne ou mauvaise, dans la boite... Elle n'y est pour rien, la boite, n'empêche... si une personne avait autant d'importance dans mon quotidien que la boite aux lettres, sûr qu'elle en abuserait sans vergogne...
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1 commentaire:

Anonyme a dit…

Diantre ! Je ne suis pas le seul à entretenir de la fascination pour mon cubalettre !!
Merci !

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