19 septembre, 2008

Rick Wright, le Pink Floyd et Xennakis

Je me souviens qu'à la grande époque du Pink Floyd, les compositeurs classiques français contemporains manifestaient à l'égard de ce groupe au succès grandissant un sentiment teinté d'amusement gentiment méprisant... Sauf un, Xennakis, qui leur reconnaissait sans démagogie (c'était pas son genre) non seulement un statut de confrères mais aussi un talent, un métier et un goût de la découverte tout à fait comparable à celui de ces musiciens très sérieux de L'IRCAM en gestation qui les considéraient un peu hâtivement comme de simples auteurs de variétoches améliorées...

Rappelons que Xannakis, fut parmi les compositeurs de cette génération sans doute le moins sectaire (d'ailleurs l'expression est injuste puisque, comme son maître Messiaen, ne "l'étant pas du tout", il ne pouvait pas "l'être moins"), avec bien sûr Berio, qui à la même époque arrangeait pour Cathy Berberian ses Beatles' arias, ses Folks Songs et écrivait aussi Laborintus II pour les voix irréprochables des Swingle Singers et celle remarquablement "intellectual latin lover" d' Eduardo Sanguineti, auteur, de surcroît, du texte mis en musique.

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