08 septembre, 2008

Torcy - sous-préfecture : j'en reviens pas...

Je suis allé aujourd'hui, la mort dans l'âme, à la sous-préfecture pour faire changer la carte grise de la voiture d'Oscar le chien. Je me préparai, chemin faisant, à faire la queue pendant des heures, après avoir été reçu comme un lépreux à la fontaine par une dissuasive hôtesse et un mutique distributeur de tickets d'attente. La dernière fois que je m'étais, contraint, livré à ce genre d'exercice, j'étais arrivé à sept heures du mat devant la sous-préfecture de Meaux pour commencer à faire la queue en présence des "mandataires", personnes payées pour faire de même et les démarches à la place de certains en essayant de vous passer devant... C'est vous dire si je gambergeais en roulant. Et puis j'arrive, hargneux mais résigné, à quinze heures tapantes au parking de la nouvelle sous-préfecture de Torcy. Je trouve une place sans chercher et à l'ombre... Pas de queue, pas d'émeute devant la grille d'entrée... Je me dis, " C'est pas possible, c'est fermé !" J'entre néanmoins. Tout est calme, quelques personnes attendent en respectant la "zone de confidentialité". L'hôtesse est charmante, rapide et efficace. Elle m'explique tout ce qu'il faut avec un grand sourire, il me manque juste un justificatif de domicile... J'en reste coi. " Vous êtes certaine, y manque rien d'autre?" demandè-je incrédule. Je retourne à la maison chercher une quittance de téléphone, et me re-voila une demi-heure après au même endroit. J'ai rempli que la moitié de la demande, je le dis à l'autre jeune femme qui s'occupe de mon affaire, c'est pas grave, il faut juste inscrire son nom et son adresse et ne pas oublier de signer... Onze minutes après (c'est plein de pendules partout) tout est réglé... Je n'ai plus qu'à faire changer les plaques... Voila... C'est bien, l'administration, quand ça marche... Maintenant, ce que je comprends pas, c'est pourquoi c'était le bordel avant... Informatique ? Pas suffisant ! la dernière fois c'était tout autant informatisé... Non, je crois vraiment qu'il y a eu une réflexion suivie d'effets...
Je sors de la sous-préfecture au moment de la fermeture. Arrive un pauvre homme qui a besoin, c'est urgent, d'un formulaire. Autrefois, l'appariteur l'aurait envoyé aux pelotes. Et bien, non, il est allé lui chercher son formulaire qu'il lui a passé par la porte entr'ouverte... Étonnant ! je vous le disais...
Vous voyez bien que je fais pas que me plaindre.

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