29 novembre, 2008

Obliger, dit elle

La bonne conscience est un état d'esprit qui se travaille. Ça demande de l'énergie, de la constance et de l'imagination. C'est ainsi que lorsqu'on occupe par exemple un poste de responsabilité genre ministère et que l'on n'a ni le goût ni les moyens de régler les questions qui nous sont soumises, on cherche, chaque fois qu'elles apparaissent ou plutôt réapparaissent, les moyens de se défausser afin de garder, et la tête haute et la main mise sur la sinécure que l'on a obtenue par les moyens les plus divers.

C'est ainsi que l'on veut nous faire croire que la question des sans-abris qui meurent de froid est conjoncturelle. Ils étaient dans Paris, on les en a chassés et l'on découvre d'un seul coup, qu'il existent encore et qu'ils meurent dans le bois de Vincennes.
Ok !
c'est vrai, le froid en hiver est sous nos latitudes une surprise de chaque année...
On se propose donc maintenant au prétexte de la non assistance à personne en danger de les obliger à venir se mettre au chaud. On va donc les coffrer, comme au temps des "Bleus" et du dépôt de Nanterre, en leur proposant néanmoins une fois sur place de choisir s'ils restent où s'il partent. On aura donc "fait ce qu'il fallait faire", la bonne conscience sera, dès lors, sauve car c'est là la principale préoccupation des politiciens qui s'agitent. Et s'ils "faisaient ce qu'il faut" pour ne plus avoir à sauvegarder leur conscience bonne ou non ?
Quand on sauve des banques en une heure, on peut peut-être sauver des pauvres en un an ? Je sais, je suis un utopiste, un quartmondiste irresponsable...

1 commentaire:

LESA FAKER a dit…

PP , tu rêves,
ton moulin ton moulin va trop viteu,
PP tu rêves ,
ton moulin ton moulin va trop fort.

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