27 décembre, 2008

Le charme éternel des jardins ouvriers...

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Celui-ci comme la plupart de ceux qui existent encore vit le jour au siècle dernier à la périphérie de la ville, à la campagne presque, mais pas si loin qu'on ne pût s'y rendre à pied en poussant sa charrette, car comme on disait alors même si on n'y allait pas "le chemin fait partie de la messe !"
Le jardin ouvrier, c'était le loisir moral, le divertissement utile, l'antidote à l'oisiveté !
Quand on y est on y sème des fleurs on y plante ses légumes, on y bine, on y arrose, on y éclaircit, et puis c'est comme à la cité, à la maison, on n'y est pas tout seul, ma photo est témoin de cette promiscuité... Mais surtout, surtout, on est pendant ce temps en ces temps hygiénistes supposé ne pas être au bistrot, sauf que, et heureusement, sur le chemin, des bistrots il y en a...
Avec le temps, celui-ci comme les autres s'est vu confronté à la modernité, au progrès, comme on dit. L'araignée EDF l'a coincé dans sa toile. Il vibre désormais aux fréquences incertaines d'une ligne à haute tension. Un carré de jardin correspond à peu près à la surface au sol délimitée par les quatre pieds d'un pylône. Je vous ai fait grâce de l'autoroute en contrebas, qui tout doucement, régulièrement ronronne...



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