Je viens de comprendre à l'instant...
Je me souviens qu'à l'époque où j'avais pour ami J-J dont je vous parlai hier, j'avais pour copain, c'était pas tout à fait pareil, un morveux en short hiver comme été, les genoux toujours "couronnés" et qui n'avait pas son pareil pour couper la queue des lézards à dix pas avec son tire-chails. Jean-Michel et moi on faisait un bout de chemin ensemble en rentrant le soir de l'école. Arrivé à la Porte de Paris, passé la Petite Villette, je traversais le Clain par la "petite passerelle", vers le cimetière de l'Hôpital des Champs, quand il continuait vers les faubourgs "populeux", la Cueille Mirebalaise, une rue qu'on montait péniblement et qu'aucun jamais ne prenait le risque de descendre.
Un jour, je m'en souviens seulement aujourd'hui depuis très longtemps, il me demanda calmement :
"Tu sais ce que ça veut dire "enculer " ?
Pas la moindre invitation dans la question, la plus mince intention malsaine.
"Non, je ne sais pas" avouai-je un peu honteux, un peu curieux aussi.
"Tu as de la chance" me dit-il d'un air triste et pour toute réponse ou commentaire avant de prendre son chemin...
Voilà...
Je me souviens qu'à l'époque où j'avais pour ami J-J dont je vous parlai hier, j'avais pour copain, c'était pas tout à fait pareil, un morveux en short hiver comme été, les genoux toujours "couronnés" et qui n'avait pas son pareil pour couper la queue des lézards à dix pas avec son tire-chails. Jean-Michel et moi on faisait un bout de chemin ensemble en rentrant le soir de l'école. Arrivé à la Porte de Paris, passé la Petite Villette, je traversais le Clain par la "petite passerelle", vers le cimetière de l'Hôpital des Champs, quand il continuait vers les faubourgs "populeux", la Cueille Mirebalaise, une rue qu'on montait péniblement et qu'aucun jamais ne prenait le risque de descendre.
Un jour, je m'en souviens seulement aujourd'hui depuis très longtemps, il me demanda calmement :
"Tu sais ce que ça veut dire "enculer " ?
Pas la moindre invitation dans la question, la plus mince intention malsaine.
"Non, je ne sais pas" avouai-je un peu honteux, un peu curieux aussi.
"Tu as de la chance" me dit-il d'un air triste et pour toute réponse ou commentaire avant de prendre son chemin...
Voilà...
4 commentaires:
cher pp
Affreux!
PS/ c'est vrai quand j'y pense, la cueille mirebalaise, voila une rue qu'on monte toujours et qu'on ne descend jamais, bien qu'elle ne soit pas en sens interdit. Quand je vais dans mon petit cimetière à moi caresser l'herbe d'une tombe aimée, je prends toujours la cueille pour monter (réminiscence du premier calvaire) et redescend toujours par la route de Nantes moins abrupte.
Bises géomartyrologues
blourp !
Oui.. c'est curieux, j'ai des trucs pas drôles qui remontent en chaine que je n'avais pas pigés (c'est un peu normal...) à l'époque.
cher pp
C'est tout à fait juste...c'est comme dans les Cinq dernière minutes, le "bon sang, mais c'est bien sûr!" de raymond Souplex (?) -archéo-série policière télévisée dont je n'ai gardé que la réplique ultime et la finition noir et blanc très pompidolienne- ou encore le TILT!!! des bulles sortant du chef des personnages de BD. On se sait ni d'ou, ni pourquoi ça sort, là, comme ça, mais c'est aussi irréfutable que le monde réssucité par une biscotte ramollie dans une tisane tiédasse ( version chic: temps retrouvé par la grâce d'une délicate madeleine baptisée dans un thé de chine). On a alors l'impression que de depuis 20, 30 voire 40 ans, une partie de nos neurones menaient une double vie, occupées à la résolution d'une question, que l'autre partie avait oublié. l'autre jour, c'est un refrain de chanson, que je n'avais jamais compris, et qui me vrillait la tête "sans raison" les jours de vague à l'âme. Fiat lux et lacrymae fluant désormais en connaissance de cause. C'est toujours ça, j'aime bien comprendre. ça console un peu.
Ah mon bon monsieur, le cortex, c'est complexe...
Agevinecognitive.
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