11 mars, 2009

Pierre-Louis Basse et Mère Courage... suite et fin !

Comme j'ai, il y a un mois, pris en flagrant délit de cuistrerie notoire ce logorrhéique mais néanmoins jovial animateur radio, sa soeur en personne vient me faire des reproches ! A lire, sa prose vengeresse, surtout la fin dont je pense qu'elle exprime une pointe d'homophobie "de bon aloi" si vous voyez ce que je veux dire...
cliquez :

http://pplemoqueur.blogspot.com/2009/02/pierre-louis-basse-et-mere-courage.html

Ce qui est marrant dans cette histoire, c'est que P.L. Basse, tout comme Philippe Meyer, j'en ai strictement rien à foutre, le bavard n'est pas le seul à confondre Mère Courage avec Mère Thérésa... Et puis, on ne tire pas sur les bousines, surtout quand elles sont en panne sèche. Dès le générique, je coupe, je shunte. Ce qui m'amuse en revanche, c'est de voir comment la notoriété se substitue à l' existence et par glissement touche à l'infaillibilité. Si un personnage lambda cause dans le poste en étant investi d'un statut radiophonique, journaliste, animateur, il devient inconvenant qu'un simple auditeur ose le mettre en doute. Le mettre en doute c'est le mettre en joue. Lui présenter en miroir la vanité de ses propos lui devient insoutenable, à lui et à son entourage. L'injure ad hominem l'arrangerait sans doute étant délictueuse, quand l'analyse sérieuse et documentée de son incompétence le gène pour autant que son intelligence et son rapport à la réalité n'ont pas encore été entamés par des années de branlette radiophonique, qui comme chacun sait rend sourd à toute critique... L'auditeur autrefois gardait tout ça pour lui... L'auditeur d'aujourd'hui est parfois un blogueur... Il arrive même, aussi modeste soit-il, que l'intéressé ou son entourage soucieux en permanence de jauger sa popularité finissent par le lire... "Miroir mon beau miroir... dis-moi que je suis le plus intelligent des animateurs radios... "

"De quel droit osez-vous juger mon frère ?" me dit en raccourci, pathétique, la soeur de Monsieur Basse... (avant de, n'osant pas me traiter de sale pédé, m'inviter, inventive, créative, très finement à me faire voir chez les Grecs, si ! si ! ça se fait encore...).
Je lui réponds alors, "Du droit de l'auditeur", tout simplement.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Vous écrivez "Si un personnage lambda cause dans le poste en étant investi d'un statut radiophonique, journaliste, animateur, il devient inconvenant qu'un simple auditeur ose le mettre en doute". Je ne partage pas votre avis, personne ne vous empêche de vous exprimer, aujourd'hui tout le monde peu tout dire sur tout, et ce n’est pas toujours une très bonne chose. De plus personne ne vous a fait des remarques dans ce sens. D'ailleurs il n'y a aucun commentaire sur ce post.

Par ailleurs, la « Mère Courage » de Brecht existe bien. Ce n’est donc pas une erreur que de la citer. Je ne comprends pas votre propos, ce serait se ridiculiser que de citer une œuvre qui n’existe pas. L’œuvre existe, il s’agit en fait de « Mère Courage et ses enfants ». Cette pièce en douze tableaux, sous-titrée Chronique de la guerre de Trente Ans, est effectivement inspirée des Aventures de Simplicius Simplicissimus (1669), « roman éducatif » de Grimmelshausen. Cette pièce est très souvent jouée. A aucun moment, le journaliste dit que cette mère courage est une création de Brecht ou que la mère courage originelle a été inventée par Brecht. Tout le monde n’a pas fait une première année de Lettres modernes, demandez donc aux gens dans la rue s’ils connaissent. Je fais référence à votre dernière phrase « C’est vous dire si tout le monde peut connaître ».

Enfin dernier point pour votre culture, Mélina Mercouri est souvent surnommée « Mère Courage ». De plus elle a souvent joué des pièces de Brecht, il est possible qu’elle ait joué celle là mais ma culture atteint ses limites à ce niveau. Rien à voir à mon avis avec l’homosexualité ? Nul n’est infaillible ! Ni vous, ni moi, ni Mr Basse !

P. P. Lemoqeur a dit…

Chère Madame,

Décidément, c'est de famille...
En attendant, vous êtes bien "courageuse" de prolonger ce débat.

Si vous m'aviez lu attentivement, vous m'auriez compris, et vous auriez compris par la même occasion ce que je voulais dire, c'est que contrairement à ce que laissait supposer votre frère, le patronyme de "Courage" chez Brecht n'avait rien à voir avec la vertu du même métal... Dire à une personne "vous êtes une Mère Courage" c'est lui dire qu'elle n'est qu'une aventurière un peu glauque à la morale incertaine... C'est tout. C'est un peu comme l'expression "Faire des coupes sombres ", c'est dire le contraire de ce qu'on veut dire, quand on veut dévaster, on procède, vous le savez comme moi, à des coupes claires...

Pour ce qui est de l'historique de l'œuvre que vous faites, merci, mais je l'avais fait moi-même dans mon premier message...

Ma "première année de lettre" ? c'était tout simplement pour répondre en toute modestie à votre statut, votre "statue" de khâgneuse, (avec un accent circonflexe, sur le "a", j'y tiens !) que vous mettiez en évidence.

Maintenant « C’est vous dire si tout le monde peut connaître »
effectivement, je n'aurais pas du me livrer à ce trait d'humour. Et là, vous avez raison, l'humour, c'est comme l' amour il vaut mieux être deux à le partager...

Puis-je enfin comme Malherbe son cher Du Périer vous traiter "d'injurieuse amie" ? Ne le prenez pas mal, ça veut dire "blessée"...

Anonyme a dit…

Je suis la personne qui vous a envoyé un post sur mère courage et auquel vous avez répondu. Je crois qu'il y a une méprise, je ne suis pas la soeur de ce Mr Basse et je n'ai jamais fait khâgne. J'ai juste lu vos deux posts et la réponse de la soeur et me suis permis un message à mon tour. Cordialement

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