17 mai, 2009

Mélange des genres

Roseline, elle est sympa, c'est vrai, enfin, elle à l'air, comme ça. Contrairement à Christine qui n'aime les homos qu'en phase terminale du Sida pour les conduire la larme à l'oeil au purgatoire en passant par l'église, elle est réellement gay friendly, même si probablement elle préfère un peu les pédés de droite, chacun ses goûts... Elle a compris, Roseline, depuis longtemps, que les homos, c'est quand même plus fendard que les bonnes soeurs sauf bien sûr les Soeurs de la Perpétuelle Indulgence... Alors, elle est raccord Roseline, et comme dit Olivier Autissier dans son blog, grâce à elle, depuis hier les "transsexuel(les)s ne sont plus folles", en rappelant aussi puisque que c'est la Journée de lutte contre l'homophobie, que les homos ne sont pas des figures de jeu de massacre.

La France serait donc le premier pays au monde à procéder à la "dépathologisation" de la transsexualité (Badinter avait dépénalisé l'homosexualité). C'est très bien. Maintenant les filles, faut pas confondre transsexualité et homosexualité .
Tiens, on va faire un test. Demandez à quelqu'un ce que c'est qu'un trans. Il va vous répondre s'il est un peu au courrant quasiment à coup sûr que c'est un homme qui pense être femme, en oubliant qu'il y a autant de femmes qui se considèrent comme homme... Le trans, ça reste encore un peu le trav, maquillage façon tag, wonderbra et plumes au cul... Seule l'opération fait définitivement la différence.

Pour ce qui est du mot on doit plutôt parler comme le souhaitent les intéressés de transidentité.

Le transsexuel homme ou femme est victime d'une erreur d'emballage. Le problème c'est que le re-conditionnement, c'est pas de la tarte. J'en ai connu, je vous raconterai. Contrairement à l'homosexuel qui, quand il en a les moyens s'en fout un peu ou totalement, le transsexuel n'aspire qu'à la normalisation absolue, physique sans doute plus que sociale ; il veut que justice lui soit rendue, qu'on répare la malfaçon. Une fois que c'est fait, le ci-devant transsexuel fait parfois sa vie avec, ça va de soi, une personne du sexe opposé... L'opération ramène donc l'opéré au sein de la communauté hétéro, (on lui refait et c'est logique son idenité), possibilité de procréation en moins, la chirurgie et les hormones ont encore leur limites. Mais pour la société en général, même si, dans le microcosme, elle fait parfois payer très cher la reconversion à ceux qui l'osent, on le sait, tout rentre globalement dans l'ordre des apparences, le plus important, c'est bien connu.
On m'a toutefois raconté l'histoire d'un américain particulièrement réfractaire à toute classification par genre, qui voulait changer de sexe et qui, une fois opéré, devint lesbienne... Mais, honnêtement, je pense que c'est une blague...

Pour redevenir sérieux je crains que le fait de supprimer trois lignes concernant une population ultra-minoritaire dans des manuels de psychiatrie obsolètes ne cherche par une sorte d'effet d'annonce qu'à masquer le désir de proroger une législation retardataire concernant la parité des droits entre homos et héteros. C'est d'autant plus probable que si la transsexualité était jusqu'à hier considérée comme une pathologie, on n'internait pas - on n'est pas en URSS ou en Chine - les trans pour autant. Alors que jusqu'à l' abrogation Badinter, on foutait plus que de raison les homos en taule...

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