30 juin, 2009

Volez tranquilles ou mourrez dans les règles

Quand se produisent des drames aériens, il y a comme une aubaine, c'est vrai, ne dites pas le contraire, pour les médias. Un crash bien torché ça vous meuble à peu de frais une antenne pendant des heures. Ça vous donne surtout l'occasion de convoquer les "experts". Ah ! les "experts" ! Comment pourrait-on mourir sans eux...
Donc aujourd'hui, après l'amerrissage impromptu d'un avion dans l'océan indien, on fait causer les experts qui de demandent que ça .

D' abord le ministre des transports qui très imprudemment annonce que l'avion en question était un cercueil volant d'une compagnie mortifère que les autorités compétentes avaient depuis des mois dans le collimateur... Merci Mr le Ministre, c'est rassurant de savoir que vous veillez, même si rien n'a été fait pour l'empêcher de voler. C'est vrai, c'est réconfortant pour les familles des victimes de savoir que c'était prévisible.

Ensuite, on intervioue une professionnelle de la profession qui nous dit que le contrôle, l'inventaire des compagnies dangereuses est tel que ça ne peut pas se produire... enfin pas ou beaucoup moins si on a les moyens de se payer un billet par un agent officiel sur une compagnie fiable... Bref qu'il vaut mieux être riche et bien portant que pauvre et malade...

Voilà... C'est fini, l'époque à laquelle prendre l'avion était un privilège réservé aux riches. Maintenant c'est aussi un moyen de transport frelaté, dangereux, que les pauvres utilisent à leurs risques et périls... même les pilotes et le personnel navigant se retrouvent dans la même galère...

Ajoutez à ça qu'il y a un tas d'impondérables quand on fait voler un "plus lourd que l'air" en bon état ou non... météo, compétences, destin, fate, moïra ou baraka... Moi, de toute façon depuis que j'ai fini par admettre comme possible le "Principe de Bernoulli", ce qui n'est quand même pas évident, je vole sans me poser de question... J'ai un parachute dans le cerveau, des ailes delta plein les méninges... Je me demande si je ne fais pas le rêve d'Icare... et, désolé pour les proches des victimes, si ce n'est pas la fin que je souhaite... Est-ce vraiment pire que se déliter tout seul dans un lit, branché de partout jusqu'à ce qu'on vous débranche ou pire tant qu'on ne vous débranche pas... Je trouve la mort collective bien plus jubilatoire... J'ai la "Titanic attitude"...

Mais non , vous me connaissez, je déconne...

Plein de morts partout !


Aujourd'hui c'est un jour avec plein de morts partout. Des morts dont on cause, un rien eu égard au nombre de ceux dont on ne cause pas, c'est vrai, n'empêche ...
Aux Comores, à Asnières, Viareggio, et puis à Wuppertal comme je vous l'annonçai à l'instant dans mon précédent message.
Du rapide, du vite torché. Un avion qui s'abîme, un immeuble qui s'embrase, un wagon qui explose, un cancer bouclé en 8 jours...
A croire que la mort avait, comme un vulgaire commercial, une obligation de résultat, un chiffre à atteindre pour juin qu'elle devait réaliser à tout prix avant le 1er juillet...

Ne me dites pas que la mort est soumise à la pression du libéralisme ambiant, que son fixe est insuffisant et qu'elle doit toucher des primes avant les vacances... Rassurez-moi... ou je vais finir par avoir la trouille...

Pina Bausch ou Il y a des jours où...


Pina Bausch est morte aujourd'hui.
Elle avait été une vraie, une belle, une grande danseuse.
C'était une chorégraphe hors norme, absolue, géniale.
On ne va pas la comparer à quiconque, car elle était unique...
Vraiment, il y a des jours où...
Voila.

29 juin, 2009

Bon Dieu c'est vrai !

C'est pas parce que c'est le plaisir le moins coûteux qu'il n'a pas d'effets sur la planète !
de Rudder l'Infernal me transmet cet élan de bon sens !
OSEZ... LE SEXE ECOLO
Commentaire sur le livre OSEZ... LE SEXE ECOLO
"Le sexe écolo ? Il n'y a en apparence pas d'activité plus " naturelle " que le sexe. Pourtant la sexualité pollue : drague en voiture, chambre surchauffée, sextoys en plastique, préservatifs non recyclables, rejet d'oestrogènes des pilules contraceptives dans les eaux usées, etc. Alors que nous changeons nos comportements en matière de transports, d'aménagement des logements, d'économie d'énergie, il apparaît indispensable d'agir au service du respect de la nature et de son avenir dans tous les domaines de l'existence. Voici le premier manuel de " sexualité bio " ! Vous saurez tout sur la drague, les dessous sexy, la contraception, le safe sex, les jouets érotiques, voir le kama-sutra et les jeux érotiques 100% éthiques, 100% bios, 100% écolos. Vous saurez comment concilier économie d'énergie et ambiance érotique, comment composer un menu aphrodisiaque bio, comment choisir des préservatifs ou des jouets érotiques qui ne soient nuisibles ni à l'environnement ni à la peau délicate de vos petites muqueuses, et même comment organiser un mariage " écolo ". Et vous découvrirez de surcroît la meilleure manière de communier avec notre planète : faire l'amour dans la nature."
Auteur(s) : Marc Dannam
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Schoenberg, suite pour piano, Opus 25

J'écoute cet après midi l'opus 25 de Schoenberg. J'ai longtemps aimé cette oeuvre. Et puis je m'aperçois aujourd'hui que ça fonctionne un moment, certes, mais on finit tellement par deviner ce qui va se passer que ça devient d'un chiant incommensurable, et, contrairement au projet initial, d'un convenu total, absolu. Les ficelles, je supporte, les cordes, j'ai du mal...
A moins que, comme les Variations Goldberg que j'ai entendues juste avant et qui m'ont fait le même effet, elles soient difficilement ingérables quand on les joue en intégrale, n'ont elles pas été écrites pour qu'on les livre par petits bouts à la demande, comme un remède homéopathique ?
Oeuvres intimistes, destinées à une écoute solitaire, ne seraient-elles pas l'opposé des pièces de concert ?
Peut-être après tout que le sublime, ça se déguste à petite dose, tout seul ... Le génie ne serait pas obligatoirement fait pour qu'on s'en empiffre en public... Alors, amis interprètes, enregistrez-les, mais ne les jouez pas en concert, c'est absurde...
Bon ok, je suis pas obligé d'écouter... C'est vrai, c'est pour ça qu'au bout d'un moment j'ai shunté le bidule...

Une histouère vraie !

Mon bon maître Jean-Albert, qui ne fit pas de moi un virtuose (mission impossible), mais finalement et c'est pas si mal, un improvisateur sans complexe et pas si malhabile, était non seulement un musicien d'une finesse absolue et le plus rigolo des hommes ; c'était aussi un fin connaisseur de Goul'benaize, le grand, l'immense barde charentais. Dieu sait que nous avons ri ensemble...

Il racontait cette histoire personnelle, voire intime ! due à un événement local d'importance : l'incendie du "Printemps" de Poitiers.
En 1961, si ma mémoire est bonne, le Printemps de Poitiers s'embrase nuitamment ! Mon bon maître qui habite à deux pas, entendant les pompiers, se lève pour aller voir ce qui se passe ! Le spectacle est total ! Ça crame, ça rougeoie, ça fuse de partout ! Il reste, fasciné, jusqu'à l'extinction !
De retour chez lui, il entre sans bruit dans la chambre ou dort son épouse et se glisse discrètement dans le lit conjugal.
C'est alors qu'il entend (disait-il !) sa légitime et vertueuse épouse murmurer cette phrase pour le moins surprenante :
"Qui c'est-y ?"

Les bonnes manières chez les gens chic...

Christine et Yves sont furieux. Congédiés de leurs ministères comme des domestiques de leur office... Ils se répandent sur les ondes en propos fort discourtois sur les pratiques de leurs patrons. Lourdés du jour au lendemain comme de vulgaires o.s de Michelin, sans explications... et apprenant leur infortune par la télé, la radio, ces endroits où il y a peu ils pavoisaient encore...
Le plus rigolo, dans l'histoire, c'est qu'ils s'étonnent ... Pourtant, c'est pas des perdreaux de l'année, Christine et Yves, ils les connaissent, leurs employeurs et depuis longtemps, ils savent leurs manières, que ce ne sont pas des tendres, c'est même pour ça qu'ils sont de leur bord et qu'ils étaient si fiers de faire partie de l'équipe... Seulement on croit que ça n'arrive qu'aux autres... C'est le coup du "Maillon Faible"... La disgrâce que ça s'appelle. Allez, faut pas qu'il se plaignent, sous l'ancien régime, on embastillait, voire on exilait les perdants de leur genre.

28 juin, 2009

de l'Angleterre dans mon assiette et quelques souvenirs en sauce

Bon, je vais être clair. Si l'on veut me limoger, me faire peler d'ennui et mourir de chagrin, il faut m'exiler froidement en Angleterre. L' Angleterre est le dernier endroit au monde où je voudrais vivre. Je vais pas vous expliquer, car à la limite je préfère vous dire les raisons pour lesquelles a contrario, je vivrais très volontiers en Allemagne, par exemple...

Bref, j'ai néanmoins gardé de courts et obligatoires séjours outre-manche un ou deux souvenirs gustatifs loin d'être déplaisants. C'est pourquoi l'autre jour je tombe en arrêt au rayon exotique de Carrefour, à coté d'un pot de Lemon Curd dont je me fais à l'occasion (fût-ce contraire à l'usage) de vastes et voluptueuses tartines, sur un pot de Classical Mint Sauce. Gardant le souvenir d'un plat de mouton que nous avait concocté à Londres notre ami Newton, il y a fort longtemps, j'achetai le pot sans hésitation. Ok, pas moyen de trouver le moindre morceau de mouton à Carrefour, c'est pas grave, les boucheries hallal ne manquent pas dans le coin. C'est ainsi que dès le lendemain je me mets en tête de tester la dite sauce. Je fais cuire la barbaque au four, résistant sans problème à l'idée culturellement correcte de la bouillir... Je fais aussi des haricots verts surgelés et enfin, une fois à table avec mon camarade qui en bon américain en a vu d'autres et de sévères, nous testons... Ah ! mais, ça n'a rien à voir avec mon souvenir... Il s'agit d'une sorte de chutney de luzerne au vinaigre, la menthe à l'état de trace, rien en commun avec le délice que nous avait servi Newton...
Mais aussitôt je comprends...Newton était francophile et faisait sa sauce avec de la menthe provençale dont il avait d'une manière syncrétique fait une sorte de confiture, délicieuse, mémorable à défaut d'être orthodoxe, c'est à dire anglicane...

Maintenant, et c'est de lui au bout du compte que je voulais vous parler, Newton était un type vachement bien. C'est vrai, il avait une allure de bobby londonien, même si, vous vous en doutez, ça n'avait rien à voir. Pure produit de Eton College puis de Cambridge, il avait été Page du Prince de Galles avec rang de colonel puis dans la garde de la Reine Mère (gay friendly s'il en fut) et pantouflait alors lorsque nous le connûmes dans les assurances à un très haut niveau. Son goût pour les garçons et les garçons français en particulier lui avait fait apprendre leur langue et apprécier leur cuisine. Il était drôle car en dépit ou en raison de ses origines, totalement incorrect malgré les apparences... Il habitait une ravissante maison avec un pronaos et un jardin charmant dans un quartier très chic. Sa Peugeot haut de gamme était immatriculée de ses initiales... c'était la mode à l'époque... Et dans ses toilettes étaient soigneusement accrochés d'une année l'autre les voeux de toute la famille royale...

Nous eûmes un chat remarquable qu'avec son accord nous avions baptisé de son nom... Certaine(s), j'imagine, se souviennent encore de lui...

26 juin, 2009

Bon, il est vraiment mort. Impressions un peu en vrac...

ok, c'est triste, mais il va quand même falloir se calmer... les grandes douleurs sont muettes, non ?

Tiens, ça n'a rien à voir mais je voudrais bien savoir où étaient stockés tous ces cd et dvd qui se sont vendus aujourd'hui dans le monde entier dès l'annonce de sa mort... Quand on sait ce que ça coûte, le stockage... à fortiori celui des oeuvres d'un artiste qui était quand même un peu sur la touche en attendant son come-back imminent...

Bon et puis c'est le moment de rendre aussi un hommage appuyé à celui qui fit une bonne partie du boulot, Quincy Jones...car si Jackson c'était la barbaque un peu fade (sans l'image, c'est quand même beaucoup moins intéressant), Quincy Jones, c'était la sauce qui faisait génialement, qu'on le voit ou non, passer le ragout.

Pour ce qui est de son génie de la danse, faut pas exagérer non plus. C'était en revanche un danseur généreux qui a permis à un tas de mouflets débordant d'énergie, un peu partout dans le monde, de danser aussi bien que lui et ça c'est plutôt sympa.

Enfin, s'il a des obsèques mondiales, il faut reconnaître qu'il les aura méritées autant, si ce n'est plus, que bien des héros, maréchaux, hommes politiques de tous poils ou penseurs incertains...

Voilà.

Michael Jackson mort ?

Certains medias américains l'annoncent à l'instant, suicide à la suite de la mort de Farah Fawcett. D'autres nient, ce qui dans ce cas de figure revient un peu au même.

Jackson ou trop de mythes tuent le mythe...
Car si on refléchit bien c'est à la fois :
- Dorian Gray
- Frankenstein et sa Créature
- Peter Pan...bien sûr,
voire Dracula un peu aussi...

Un peu trop pour un seul homme... non ?

25 juin, 2009

Bon, alors, comment ça va ?

Et ben oui, comment allez-vous. ? Pour une fois que je m'intéresse à vous, qu'au lieu de vous balancer mes états d'âme et mes énervements, je m'enquiers des vôtres ! profitez-en ! Quoi, vous êtes en demi teinte ? Pourtant, moi je vous le dis, je le proclame, y a pas de raison ! Tout baigne ! car tout est sous contrôle !

Déjà, c'est les soldes ! Et si vous n'avez pas pu vous acheter cet hiver, ce "petit manteau" que vous vantait Christine Lagarde, vous pourrez, vu l'amélioration de votre standing, vous offrir ce charmant petit string pour aller à la piscine du coin parce que cette année vous n'irez pas aux Seychelles, quéquette, bernique, y a plus de thunes !

Ah ! tiens, justement, à propos de Christine(s), vous avez vu (on s'en aperçoit vraiment aujourd'hui) que dans le dernier gouvernement il y en avait pas moins de trois ! Boutin, Albanel, et Lagarde. Et oui, les deux premières ont été lourdées comme des bouses. En revanche la dernière est restée, et vous savez pourquoi ? Oh ! pas parce qu'elle est meilleure que les deux autres, non, mais tout simplement parce que dans l'inconscient de notre président, (riche, opulent, l'inconscient de notre président), et bien comme aurait dit Cambronne, "Lagarde meurt mais ne se rend pas" ... C'est aussi bête que ça, aussi patent, et dans tous les sens, que l'intrusion a contrario d'un autre nom, celui de Mitterrand (désormais marque déposée, éponyme, puisqu'on peut s'en offrir un) dans le circuit. Tout est parole, car tout est communication.

Voilà ! Et je vous dispense de toute plaisanterie hasardeuse sur l'admirable prénom de Christine qui fut celui d'une Reine de Suède immortalisée par Garbo ! Hein !

MACY GRAY


C'est peut-être pas neuf, mais c'est super !
Ca s'appelle
" I try "
ok c'est pas vraiment une chanson feministe... mais,
Macy Gray, je suis pour !

http://www.youtube.com/watch?v=qsTk2xp0nvY&feature=PlayList&p=8A41A494794C3FD5&playnext=1&playnext_from=PL&index=5

23 juin, 2009

La burka ou "un trou avec du voile autour" ...

A ceux et celles qui sont pour la burka . A ceux et celles qui sont contre : je dis ce que je disais à l'instant sur un blog ami.

Moi, dans ce genre d'histoire, je suis pour la liberté... mais si, mais voui !

La liberté des femmes de se mettre au choix une burka ou bien des plumes au cul, de se faire exciser, recoudre, infibuler, d'être privée d' éducation, de se faire refaire un hymen au cas où... pour faire plaisir à leur honneur et à leur "saigneur" et maître, au nom de leur Dieu Tout Puissant !

Mais malgré tout, ne rêvez pas, moralistes laïc(que)s autant qu'obligatoires, car curieusement ces bons apôtres occidentaux qui veulent créer une "commission" pour décider enfin si ce qui est con est vraiment aussi con, sont pour la plupart des mecs qui règlent à travers le prétendu sort des femmes d'islam des histoires de pouvoir, de culture et surtout, la femme devenant une aire de combat, des couillonnades de mecs entre eux...
Vaut-il mieux être une femme voilée en terre musulmane qu'une femme battue en terre d'occidentale ? Je sais, on peut être les deux, n'empêche...

Le jour où les musulmanes pratiquantes en auront marre de se prendre les pieds dans leurs robes, de tremper leur voile dans la soupe, de marcher à tâtons derrière la grille de leurs burkas, d'être aussi affriolantes que les petites soeurs des pauvres, de porter vivantes le suaire qu'elles portent mortes, bref : "n'être plus qu'un trou avec du voile autour"... elles iront nuitamment saisir dans la cuisine le grand couteau qui sert à égorger le mouton et elles viendront en douce dans le lit conjugal émasculer en règle leur con, leur salopard innocent car préformaté d'esclavagiste de proximité... Car n'oublions pas que comme partout ailleurs, les petits musulmans sont tout autant que leurs soeurs élevés par leur maman et que jusqu'à preuve du contraire, les tyrans quels qu'ils soient sont fils de leur mère... Souvenez vous de Néron... Et je viens d'inventer le "complexe d'Agrippine " ...

En fait il s'agit, même si on a un peu l'impression de le remonter, d'une question de temps... Souvenez vous, il n'y a pas si longtemps, les épouses latines catholiques et apostoliques toutes de noir vêtues, un fichu sur la tête, servaient et sans mot dire, avec leurs mères, leurs soeurs, leurs filles, les hommes à table et dînaient après eux...

LA TENTATION ! ou "Vade retro !" oui mais pas trop !

C'est marrant cette histoire de Frédéric Mitterrand, comme celles de ses glorieux devanciers, Kouchner et autres Besson. C'est la problématique de la TENTATION. Histoire morale, qui pourrait être sujet de bac, si sa connotation chrétienne ne l'excluait encore (pour un temps) des académies...Il s'agit en effet de définir un niveau de responsabilité une fois écarté l'admirable comportement du Christ dans le désert, encore que, et c'est improbable, s'il eut craqué il eût été moins Christ... Résumons donc. Qui du tentateur ou de celui qui cède est le plus fautif ?

Ce n'est en fait pas si compliqué.

Le tentateur est là pour tenter. Son acte est univoque, quelque soit son projet, il s'instrumentalise, car un tentateur qui ne tente pas n'est plus un tentateur, exit, point barre.

En revanche, le tenté est soumis à la dure réalité du choix. Résister ou céder c'est tout le drame du tenté. Cela va du cas extrême et douloureux de celui qu'on torture (le tortionnaire tente sa victime : si tu parles j'arrête de te torturer) et qui a le choix : trahir ou mourir, jusqu'au ministrable qui craque et s'engage sans danger aucun si ce n'est au risque de l'élasticité de son propre honneur...

Cette tentation est celle de la prostituée qui propose ses appâts au chaland. Notre président l'a très bien compris qui fit quand il était ministre de l'intérieur voter une loi qui rendait le client autant que la pute responsable à part entière de sa propre faiblesse, son coupable désir...

A croire qu'il avait tout prévu...

22 juin, 2009

Rêve de communiquant

Il rêvait d'un truc à l'américaine façon "Discours sur l' État de l'Union" à la manière de son jeune collègue américain. Il n'aura produit, le lisant, c'est pathétique, qu'un pitoyable "Discours du Trône", sans le charme hors du temps de la vieille souveraine...

La fameuse "Assiette Gourmande"...

Quand j'étais petit on m'appris que la gourmandise est un vilain défaut typiquement humain ou animal.... C'est même l'un des sept péchés capitaux.

Alors quand je vais au restaurant je m'interroge. Qu'est-ce que la fameuse "Assiette Gourmande" censée titiller nos papilles ? Et bien, souvent, et ce n'est pas idiot car la portion est toujours si congrue qu'on se demande si effectivement ce ne serait pas l'assiette qui dans sa fringale ou dans sa gourmandise en aurait bouffé la moitié entre la cuisine et ma table... En quelque sorte, on nous avait prévenus...

Parfois même, on trouve plus fort encore, la "salade ou la tarte gourmande"... concept d'autophagie encore plus extraordinaire...

Car si de plus en plus, le client gourmand peut, élection européenne oblige, être vert, la salade verte qu'il mange ne sera jamais, sauf grave modification génétique ou faite de plantes carnivores, gourmande...

Y a des jours, je sais j'ai tort, où vous pouvez pas vous imaginer ce que ces couillonnades m'énervent.

de Reims à Versailles

Vous vous souvenez ?
Jadis le roy se faisoit sacrer en sa bonne ville de Reims.
Aujourd'hui le président se fait adouber par ses preux à Versailles. Son verbe est sacré qui ne sera suivi d'aucun autre.
C'est beau comme l'antique.
Encore une petite réforme et hop, la république devient héréditaire...
Nicolas II ? impossible l'héritier putatif s'appelle Jean, et puis Nicolas II ça rappelle de mauvais souvenirs...
Oui, mais en France, le seul Jean qui fut roi, Jean I° gouverna si peu et si jeune (il avait juste quelques jours quand il défuncta subitement, relisez vos "Rois Maudits" !) qu'on l'appelle "le Posthume"... Pas facile la succession...
Et le ridicule ? Ah mais ça fait des siècles qu'il ne tue plus, si tant est qu'il tua un jour. Et puis tuer 53 % des français, soient ceux qui l'ont élu, la grippe même s'il contiuent à voter aussi con les aura, c'est probable, avant le ridicule...



21 juin, 2009

8'27'' de bonheur !

Oui, j'ai oté mes boules Quiès, mais pas pour n'importe qui :

Pour Ravel et Heifetz, bien sûr...

Aujourd'hui fête de la musique

Comme tous les ans à la même heure, je vais rappeler aux oublieux que c'est bien Maurice Fleuret et nul autre qui en tant que Directeur de la Musique et de la Danse au Ministère de la Culture inventa la Fête de la Musique.
Voila !
Sur ce, je vais éteindre la radio, mettre mes boules Quiès à donf car le djembé rapplique et rôde ! et écouter, peinard, ma petite musique interne.

20 juin, 2009

Burka-cagoule-goule-cachée !

Qu'est-ce que je vous disais hier, que ce bidule anti ou pro burka était un foutage de gueule masquée ou non...
"le fait pour une personne, au sein ou aux abords immédiats d'une manifestation sur la voie publique, de dissimuler volontairement son visage afin de ne pas être identifiée dans des circonstances faisant craindre des atteintes à l'ordre public".
le décret vient d'être officiellement publié, il y a quelques heures...
"au sein" et même "aux abords immédiats" dit le décret, sans définir précisément ce que sont "les abords" immédiats ou non...
C'est marrant, mais ce décret n'a pas fait l'objet d'un débat... alors qu'il sanctionne une pratique en tous points identique à celle dont on veut nous faire croire qu'elle est problématique et mérite réfexion. Ah, ce sont les intentions qui diffèrent... En quoi le fait de porter une cagoule annonce-t-il un méfait ? En quoi le fait d'être sous une burka n'en n'annoncerait-il pas ?
Le but de l'opération, c'est (comme je vous le disais hier, la chose est déjà et depuis longtemps interdite) de permettre aux forces de l'ordre de cogner désormais sans sommation. C'est clair.

Bon, ok, aller manifester en burka c'est une autre paire de manches, d'ailleurs ça n'a même pas de manche une burka...

19 juin, 2009

La burka, un débat, pourquoi ? mais pour faire causer...

Non mais, on se fout de la gueule de qui, encore? Qu'est-ce que c'est que cette histoire d'interdire ou d'autoriser le port de la burka ? Cette préoccupation soudaine ne serait-elle pas destinée à créer la diversion du moment pour éviter qu'on s'intéresse à autre chose qu'aux choses importantes ?

Parce que tout simplement, en France, personne, à part les policiers en fonction lors d'opérations du type GIGN, quel que soit son statut, sa religion ou ses fantasmes n'a le droit de sortir et de se montrer masqué en public en dehors des périodes très précises de carnaval ou s'il est atteint d'une maladie qui l'oblige à se cacher le visage.

Tenez, demain, essayez de sortir dans la rue avec cette fameuse cagoule de montagnard prisée de bien des manifestants... vous ne ferez pas dix pas avant d'être interpellé et ce au nom de la loi par de zélés policiers... La question est donc réglée depuis longtemps.

En tout état de cause, il ne s'agit en aucune manière dans un cas d'interdire ce qui l'est déjà. Pour ce qui est de l'autorisation, il s'agirait de fait d'une "dérogation". En vertu de quoi ? de convictions religieuses ?
Mal barrée, la dérogation...

Alors pourquoi entretenir un pseudo-débat sur un pseudo-problème...?

18 juin, 2009

Chanson que j'aime !

Le temps du tango

Paroles de Jean-Roger Caussimon,

Musique de Léo Ferré

Moi je suis du temps du tango
Où mêm' les durs étaient dingos
De cett' fleur du guinche exotique...
Ils y paumaient leur énergie
Car abuser d' la nostalgie
C'est comm' l'opium, ça intoxique...
Costume clair et chemis' blanche
Dans le sous-sol du Mikado
J'en ai passé des beaux dimanches...
Des bell's venaient en avalanche
Et vous offraient comme un cadeau
Rondeurs du sein et de la hanche

Pour qu'on leur fass' danser l' tango !

Ces môm's là, faut pas vous tromper
C'était d' la bell' petit' poupée
Mais pas des fill's, ni des mondaines...
Et dam', quand on a travaillé
Six jours entiers, on peut s'payer
D'un coeur léger, un' fin d' semaine...
Quand, par hasard et sans manières
Le coup d' béguin venait bientôt
Ell's se donnaient, c'était sincère...
Ah ! c' que les femmes ont pu me plaire
Et c' que j'ai plu !... J'étais si beau !
Faudrait pouvoir fair' marche arrière

Comme on l' fait pour danser l' tango !

Des tangos, y'en avait des tas
Mais moi j' préférais Violetta »
C'est si joli quand on le chante...
Surtout quand la boul' de cristal
Balance aux quatre coins du bal
Tout un manèg' d'étoil's filantes...
Alors, c'était plus Valentine
C'était plus Loulou, ni Margot
Dont je serrais la taille fine...
C'était la rein' de l'Argentine
Et moi j'étais son hidalgo
Oeil de velours et main câline

Ah ! c' que j'aimais danser l' tango !

Mais doucement passent les jours
Adieu, la jeunesse et l'amour
Les petit's mômes et les je t'aime... »
On laiss' la place et c'est normal
Chacun son tour d'aller au bal
Faut pas qu' ça soit toujours aux mêmes...
Le coeur, ça se dit : corazon
En espagnol dans les tangos
Et dans mon coeur, ce mot résonne...
Et sur le boul'vard, en automne
En passant près du Mikado
Je n' m'arrêt' plus, mais je fredonne :

C'était bath, le temps du tango !

Allez ! prenez-en de la graine, gentils tâcherons de la "nouvellle scène française" ...

et pour le plaisir, bien qu'amputée d'un couplet, la version féminine de la chanson, cliquez sur

Matière à reflexion !

Bon, en une seule journée :
- l'une est condamnée pour avoir tué ses enfants.
- l'autre pour avoir zigouillé son amant.
manque plus qu'une parricide ...
et ça vous étonne qu'on se méfie ou qu'on devienne pédé ?

Toutes sauf Maman, je vous l'ai déjà dit !

Ça y est j'ai pigé !

Je me demandais il y a quelques jours comment j'avais transformé à ce point et sans m'en apercevoir deux vers de Max Jacob, soit :
Mon gilet quadrillé a, dit-on, l'air étrusque
Et mon chapeau marron va mal avec mes frusques.
pour
Mon gilet chamarré a, dit-on, l'air étrusque
Et mon pourpoint doré va mal avec mes frusques...

J'ai trouvé la raison de cette modification.
J'ai tout simplement transformé les alexandrins en héxamètres :
Mon gilet quadrillé
A,
dit-on, l'air étrusque

Et mon chapeau marron
Va mal avec mes frusques.

oui mais, ça ne rimait plus autant...
Il fallait donc pour ne pas être troublé, en bon obsessionnel, que je modifie les fins de deux vers. C'est ainsi que très naturellement j'ai changé les mots, soit pour faire rimer les hexamètres, soit transformer les alexandrins de Jacob en vers léonins, rime supplémentaire à l'hémistiche, d'un vers à l'autre...
Mon gilet chamarré a, dit-on, l'air étrusque
Et mon pourpoint doré va mal avec mes frusques...

Voilà, tout s'explique même les choses les plus inutiles...

et en passant, une pensée pour Raoul Ponchon, poète indispensable !

Je hais les tours de Saint Sulpice !
Quand par hasard je les rencontre,
Je pisse
Contre.


Les beaux quartiers

cliquez la photo pour l'agrandir
C'est vrai, indéniable, dans les beaux quartiers, tout est beau, même les reflets dans les vitrines...

27ème Marché de la Poésie à Paris

et oui, ça commence aujourd'hui et ça dure jusqu'à dimanche 21 juin.
Hier soir c'était un peu le préambule, réunion informelle de frappadingues des mots, de tous âges et tous poils... Mon camarade accompagnait musicalement une lecture d'une amie poétesse.
Et oui, ça existe, ce n'est pas forcément déjà mort, famélique, opiomane hermétique ou bien phtisique, un poète ! c'est pour de vrai, c'est vivant, je peux vous le garantir.

Bref, allez y faire un tour, c'est Place St Sulpice, il y a des endroits plus dévastés dans des quartiers plus dangereux...

Ah ! et puis n'oubliez pas de signer la pétition, pour que ce marché continue d'exister. Des esprits soucieux de rentabilité libérale aimeraient bien l'anéantir, car c'est vrai, faut reconnaître, c'est pas le salon de l'agriculture, ni la foire de Paris ou la biennale des antiquaires... On n'y vend qu'un peu de papier... quoi, y a des trucs écrits dessus ? ah bon ? mais pourquoi faire ? hein ?

16 juin, 2009

Allez savoir pourquoi

mais à l'instant présent, plus que partout ailleurs, fût-ce à Bora-Bora, je voudrais être à Berlin, ville que j'aime plus que tant d'autres et où je me sens si bien, à boire tout simplement une berliner weiss au sirop à une terrasse dans le haut du Ku'damm, tranquille, face à la Gedächtniskirche... avant d'aller zoner et prolonger ma nuit du coté de Fuggerstrasse...

Afrique et désespoir

Les africains sont décourageants... Les gabonais aujourd'hui plus que les autres.
Ils conchient Sarkozy et acclament Chirac venus l'un et l'autre enterrer leur tyran... au lieu de les huer équitablement, tous les deux....
C'est à désespérer...

Téhéran

AP/Ben Curtis
A Téhéran la tyrannie
se traîne...
souhaitons ce jour qu'elle agonise...

Petit sonnet, servant à sornettes

La peur a dévasté par ennuis mécaniques
Le petit train du coeur qui cahotait toujours.
Il a fallut qu'un jour dans un pré de colchiques
Elle annonce la fin, la fin de nos amours.

Où irons nous alors si en conciliabules
Elle continue sans rire ses fort joyeux labours ?
Nous irons à genoux dessous les renoncules
Faire nos Pâques en novembre et lui jouer des tours.

Le petit train du coeur tintinnabule... et tombe !
Alors que je n'ai pas l'esprit à plaisanter.
Et pourtant devant lui roucoule une colombe.

Nous irons enterrer la colombe éternelle
Et sur sa tombe immense une plante planter.
Mais elle s'en fout : déjà elle fuit à dire d'aile...

Canalsat et sa pub de merde, suite et fin

C'est marrant, il y a quelques jours (le 9 juin, pour être précis) je m'indignai d'une pub radio particulièrement conne autant qu'odieuse. Et bien mon voeux a été exaucé, elle est remplacée depuis ce matin par une autre tout aussi conne certes, mais pas odieuse, celle-là... Progrès !

Quand le matelot se lèche les doigts...

Samedi dernier sortant d'une réunion inutile, je suis pris d'une envie de bulots... Irrépressible, phénoménale, je vais même, dès que je serai rentré trousser une mayonnaise à ma manière. J'entre dans la poissonnerie chic, près du marché. C'est moderne, "disaïne", acier satiné sur les murs, lumière basse tension, et puis surtout, les vendeurs, habillés en petits matelots hé-ho-hé-ho, bottes jaunes et vareuse bleue... ne leur manque plus que le chapeau façon pêcheurs d'Islande...
Ils ont beau être nombreux, on fait quand même la queue. Ça fait partie du rituel... J'attends donc et juste avant que mon tour n'arrive, celui qui va me servir se lèche abondamment le pouce pour saisir un sachet en plastique et y mettre et de la même main une poignée de crevettes... J'ai envie de faire un scandale... Impossible de ne pas l'avoir vu. Et puis merde, chacun pour soi, je me casse... Ils ne comprennent pas... Et je fonce à Carrefour où j'achète des bulots en barquette, scellée... Ils sont frais, délicieux, poivrés juste comme il faut... Oui oui je sais, j'ignore ce qui s'est passé en cuisine... Bénéfice du doute... Je suis pour.

15 juin, 2009

Suite du précédent ou Max Jacob, juste pour le bonheur et le plaisir aussi !

Réparateur perclus de vieux automobiles,
l'anachorète, hélas ! a regagné son nid.
Par ma barbe ! je suis trop vieillard pour Paris ;
l'angle de ses maisons m'entre dans les chevilles
Mon gilet quadrillé a, dit-on, l'air étrusque
et mon chapeau marron va mal avec mes frusques.
Avis ! c'est un placard qu'on a mis sur ma porte :
Dans ce logis tout sent la peau de chèvre morte.

Comment on réécrit, ou je suis incorrigible ...

Ça fait des semaines que je chante (heureusement le plus souvent mentalement) cette mélodie de Poulenc sur un poème de Max Jacob extrait du "Bal Masqué"
et je chante :
Mon gilet chamarré a, dit-on, l'air étrusque
Et mon pourpoint doré va mal avec mes frusques...
Je l'ai même, sûr de moi, péremptoire, ré-appris à mon compagnon comme ça...
Sauf que je vérifie à l'instant...
j'ai un peu modifié... c'est plus fort que moi...
car le texte de Jacob est :
Mon gilet quadrillé a, dit-on, l'air étrusque
Et mon chapeau marron va mal avec mes frusques.

Si quelqu'un peut m'expliquer...

La Solitude du Coureur de Fond

ok ! il y a contrepet, mais c'est par hasard !

Dans la série, "mais pourquoi je pense à ça ?"

Vous le savez, j'ai été élevé très chrétiennement. Messes, confesses, mains aux fesses, rien de l'éducation religieuse ne me fut épargné.
C'est ainsi que pendant la messe, et c'est ce dont je me souviens à l'instant, au moment particulièrement magique de "l'élévation", au son de clochettes sauvagement agitées de sa dextre par un enfant de choeur fort expert, toute l'assistance agenouillée baissait la tête comme un seul homme. Car si ma mémoire est bonne c'est à ce moment que s'effectuait la merveilleuse, l'extraordinaire, l'incroyable "transsubstantiation"...
Mais moi, même si j'adhérais pleinement aux délires ambiants, j'avais l'esprit pratique, un certain besoin dans ce contexte absurde et oui, d'une forme de réalité... J'imaginais plus trivialement que si tout le monde baissait la tête en même temps, ce n'était pas par humilité et par adoration (étant assez peu sujet à l'un, pas plus que praticien de l'autre), c'était parce qu'un ange déboulait dans notre dos, du fond de l'église vers l'autel, la présence divine à la main, et qu'il aurait suffit que quelqu'un relève la tête pour qu'il se ramasse une gamelle indigne et mémorable...
Voilà... J'avais donc ainsi, en dehors d'un certain sens du gag, l'aptitude à un tas de croyances parallèles et finalement assez désopilantes... Faut pas croire, il s'en passait des choses dans la tête des petits cathos (les petites, je ne sais pas) d'avant Vatican II, tandis qu'ils se gelaient les couilles dans du "roman poitevin" humide parmi les plus sublimes...

Ils le sont tous (enfin, les vrais...) mais celui-là sans doute plus que d'autres :

"Attention poète dangereux !", spectacle de poésie-performance, de et par Pascal Perrot, aka Poetic Gladiator myspace.com/poeticgladia... enflammera la scène du Kibele le 6 juillet à 20h. Si votre idée de la poésie s'est arrêtée à Rimbaud, si pour vous Charles Trenet était un "grand poète", attachez vos ceintures, ça va décoiffer sévère !
Une écriture musclée, enragée, pamphlétaire, s'autorisant parfois une certaine tendresse, mais toujours sans concessions, exigeante et populaire. Pas de lecture, mais une interprétation vibrante et viscérale, une incarnation survoltée de chaque mot qui ne laisse pas indifférent, une interactivité permanente avec son public. Parce que la poésie n'est pas sa tasse de thé, mais son bâton de dynamite …
Ce qu'en pensent les spectateurs :

Pour le mot qui mord et caresse, merci (Myriam)
Verve atomique qui rend la vie et interroge les âmes (S.)
Un joli comat de la voix et du corps
Des mots limpides qui coulent dans des phrases rocailleuses
L'eau d'un torrent sonore et clair ( Cecil)


LE KIBELE
LUNDI 6 JUILLET À 20H
12 rue de l'Échiquier- 75010 Paris
M° : Bonne Nouvelle
Libre participation (minimum 3 euros)

Toutes les coccinelles s'appellent "Marie"

Mais si, souvenez vous, le printemps venu, à la première coccinelle rencontrée il fallait la poser sur sa main et faire en attendant qu'elle s'envole, un voeux en disant, en répétant :
"Marie vole, vole, vole ! de quel coté je me marierai ? "

14 juin, 2009

Histoire de patates

Racontée il y a deux semaines par Philippe autour d'un petit coup de rosé-pamplemousse (cocktail désormais connu des zappifiouses sous l'éponyme de Giulietta) :

Deux paysannes, des vraies, le fichu sur la tête sont en train de biner les patates. La première en saisit une paire d'énormes et dit pensive :
- ouais, comme celles de mon mari !
- ah, bon dit l'autre admirative, aussi grosses ?
- mais non, voyons, aussi sales !

13 juin, 2009

Avoir l'âge de son père ? et oui, c'est comme ça...

Je vais de fil en aiguille, d'anniversaire en anniversaire, finir par avoir pour une seconde fois l'âge de mon père... Je m'explique, car c'est une idée à moi, perso, quand je suis saisi d'idées "folleillantes"... En effet quand j'ai eu quarante ans, j'ai eu pour la première fois conscience d'avoir l'âge de mon père, celui qu'il avait lorsque je suis né. Maintenant, à une dizaine près, j'ai l' âge de mon père lorsqu'il est mort... Nous sommes l'un et l'autre d'une année en 9... Un beau jour, si Dieu me prête vie (jusqu'à présent il n'est pas trop regardant...), dans dix ans, nous serons définitivement "raccord"... Ça vous parait bizarre, cette idée? réfléchissez, c'est pas forcément très utile, mon histoire, mais c'est pas si con, car c'est en ces moments rares que j'ai le sentiment de le comprendre un peu mieux, mon père. Et ça, fut-ce une illusion, et bien, c'est vachement bien...

11 juin, 2009

Souveraine Herméneutique

Je m'aperçois à l'instant, y a des jours où je traînasse, où j'ai le cerveau en clapotis, qu'une grande partie des paroles et des écrits hors les fictions (et encore...) est actuellement d'essence herméneutique. Il suffit d'un évènement prévu par les augures ou raté par les sondages pour que l'"Interprétation" devienne le plus grand fond de commerce du monde prétendument démocrate. Il arrive même parfois que l'anticipation soit le fait d'herméneuticiens d'un genre spécial et néanmoins prospère qu'on appelle devins ou sondeurs. L'archétype de l'herméneuticien moderne est le chroniqueur, l'expert radiophonique, l'éditorialiste ou le chargé de communication d'un homme ou d'un parti politique, voire le blogueur lui même et oui nobody's perfect.... Car on demande maintenant - on est cartésien oui ou merde ? - à l'oracle moderne d'expliquer sa vision... d'interpréter les faits, les paroles, bref, les "signes".
Le summum du comportement herméneutique pathologique, teinté, de fait, de masochisme, c'est comme on l'a vu avec ces élections, contrairement aux vainqueurs, le candidat perdant se livrant à sa propre exégèse, expliquant en détail les raisons de son propre échec.
L'Herméneutique cette sournoise alliée du consensus ignoble aura eu la peau de l'Opinion...

Le discours de la tyrannie c'est l'affirmation péremptoire, le dogme infaillible, celui de la démocratie est herméneutique, il veut analyser et expliquer, c'est la fameuse "pédagogie" dont le manque est la raison, foireuse et invoquée, de tout échec des projets politiques scélérats qu'on abandonne devant la révolte qui sourd. La vraie question est de savoir les différences entre leurs buts et s'il y en a au moins une...

Hermès, le messager des dieux est aussi, qu'on s'en souvienne, le dieu des voleurs et celui qui conduit les âmes vers l'Hadès...
Herméneutique ? Hermès te nique, oui !

Troy Davis, ça urge ! ! ! !

Vous avez, comme moi, pris dimanche dernier une heure de votre précieux temps pour aller voter et sauver les sinécures d'une bandes de glandus ?

Alors, s'il vous plait, prenez le temp de signer la nouvelle pétition en faveur de Troy Davis. Il ne sagit pas ici de lui sauver son siège de député, mais de le sauver de la chaise électrique...
Allez, cliquez ci dessous, dix secondes pour essayer de sauver une vie, ça vaut le coup :
http://www.amnesty.fr/index.php/agir/campagnes/peine_de_mort/agir/urgence_pour_troy_davis/petition_au_procureur_de_district_du_comte_de_chattham_larry_chisolm

La mère "Foie d'Veau" (souvenir des Quatre Cyprès)

Hier je vous parlai de Charlot, de son chien Pyrame et de sa charrette. Faut dire que des charrettes comme ça, tous les vieux du quartier avaient la leur, les vieilles aussi. Tenez la grosse "mère machin" qui montait en buffant vendre au marché Notre-Dame trois légumes et des escargots avait bien sûr la sienne. On racontait qu'elle était un peu voleuse et qu'on jour elle avait chippé chez le boucher pendant qu'elle l'avait envoyé chercher dans son frigo un morceau qu'il n'avait pas à l'étal, un foie de veau entier qu'elle mit aussitôt dans son panier d'osier. Il s'appercut vite du larcin et le sang coulant du fond de sa carriole, il n'eut qu'à la suivre à la trace. Voilà pourquoi, très simplement, sans chercher midi à quatorze heures, on l'appelait la mère "foie-d'veau".

Albanel, elle est experte !

A la suite du vol d'un carnet de croquis de Picasso au musée Picasso, on estime le préjudice, donc la cote à l'heure du vol de l'oeuvre dérobée à huit millions d'euros. Mais heureusement, quelques heures après, la ministre de la culture, réestime unilatéralement l'oeuvre volée. Trois millions d'euros seulement. Ouf ! Merci Madame Albanel, grâce à vous la perte pour l'Etat propriétaire est moindre ! Albanel-Lagarde, coté estimation des pertes, c'est la même jauge... l'optimisme dont on se félicite... Malraux qui s'y connnaissait, lui, et comme ministre et comme expert doit se retourner dans son urne... Espérons qu'on ne va pas nous (re) voler la Joconde ou son vis-à-vis les Noces de Cana... car l'estimation d'Albanel pourrait en surprendre plus d'un...

Autoportrait de l'artiste "en pied"

10 juin, 2009

Pyrame, en toute simplicité (souvenir des Quatre Cyprès)

Le père Charlot était un pote de mon grand-père. Comme lui il portait la moustache robuste et vaillante, la veste bleue usée, lustrée, délavée, la chemise sans col, la ceinture de flanelle et le pantalon de velours noir côtelé. L'été il troquait sa casquette de laine grise contre un chapeau de paille formé à la vapeur et à la "coloniale". Charlot, dès le beau temps revenu, passait devant chez nous pour aller à son champ. Il poussait devant lui une sorte de charrette à deux roues à pneus, de celles qu'on peut accrocher à une bicyclette, et chargée sous un sac de jute de tous les mystères, car comme tous ses copains retraités, il avait dans sa cabane de quoi tenir un siège et n'avait aucun besoin d'y trimballer quoi que ce soit. Sauf que Charlot avait un chien. Un chien qui était accroché à la carriole. Un vieux corniaud gentil comme tout aux oreilles longues et pendantes et qui ne lui donnait que du bonheur. Dès que le chien voulait dévier un peu de sa route pour aller marquer sur un arbre, contre un mur, Charlot invariablement lui disait : "Pyrame, je vais te tailler les oreilles en pointe !" . Car le chien et oui, s'appelait Pyrame... en toute simplicité.

Alain Baraton, ou je suis pas puriste mais tout de même...

Ce matin sur Europe on cause de Versailles... Alain Baraton, jardinier du domaine se fait historien... Il a visiblement écrit un bouquin où si je m'en tiens à ce qu'il raconte, on parle surtout de cul... Il dit en fin d'émission qu'il a la chance d'habiter dans le parc, près de Trianon, "dans une maison qui accueilla Molière"... Ah, le jardinage est un art, la conjugaison une ascèse et le barbarisme, hélas, au coin de la langue...

09 juin, 2009

Cause toujours !

Un message sur un blog ami me rappelle bien des choses. Je reprends ici en le développant le commentaire que je lui ai laissé à l'instant.
Il y a bien longtemps, je décidai l'analyse.
On m'indiqua, qui habitait dans le marais un fort bel hôtel particulier, un praticien dont la réputation était excellente. J'attendis un peu avant de le contacter. J'attendis trop, on m'annonça sa mort à mon premier appel...
Je ne me décourageai pas pour autant et fis affaire avec un autre tout aussi renommé car quand on est flippé et snob, un psy obscur, c'est bien connu, c'est moins efficace. J'étais comme tout bavard plutôt un bon client, peut-être trop, car contrairement à toute attente de ma part, ma logorrhée était soporifique ... Il piquait du nez régulièrement et comme nous étions encore face à face, je le voyais pencher dangereusement en avant au risque de se vautrer sur le tapis. Peut-être faisait-il semblant pour me faire comprendre que contrairement à ce que j'imaginais, ce que je racontais n'avait rien de bien extraordinaire, qu'il en avait entendu d'autres. Mais un jour où je devais être particulièrement emmerdant, il se mit à ronfler. Je le laissai dormir. Nous dépassâmes ainsi d'un quart d'heure la demi-heure réglementaire, après quoi, ayant d'autres projets pour ma soirée que d'attendre son réveil, je m'en fus sur la pointe des pieds... laissant toutes les portes ouvertes.

Canalsat et sa pub de merde

Pub à la radio pour vanter l'abonnement à Canalsat.
Une voix masculine demande : la définition d'une "bonne affaire" ? Réponse : pour Madame, c'est 5% de réduction sur une petite robe "tendance". Pour Monsieur, la housse gratuite avec le camescope digital. Et pour le fils ? C'est la fille des voisins...
Voila, c'est-y pas classieux, ça, Madame ?

08 juin, 2009

"de l'idéologie de l'orchestration dans la chanson de Jean Ferrat"

Contrairement à ce que j'affirmai l'autre jour, un peu pour provoquer-ça m'arrive-, j'aime bien Ferrat. Curieusement , il revient en grâce sur les ondes et tant mieux. Hier j'écoute l'une de ses chansons les plus connues, une sympathique aragonerie intitulée "Aimer à perdre la raison". Texte qui date de l'époque à laquelle le Fou d'Elsa voulait encore se persuader qu'il n'était pas si folle... Ok, c'est pas du Verlaine, c'est un peu con-venu, mais ça reste mille fois mieux que Delherm and C°.
Et alors, c'est évident, le chanteur engagé, le communiste convaincu, le subversif patenté faisait arranger ses chansons de la plus bourgeoise façon qui soit (est-ce Goraguer qui s'y colle ?) Ce ne sont que cordes opulentes, vents savoureux au service d'harmonies suaves et très classiques, hors de tout risque dissonant. Mais c'est normal, car à l'époque c'était la règle de l'autre coté du rideau de fer, la ligne. Oui je sais ça relève des "contradictions secondaires"... Rien à redire, donc, du point de vue idéologique ... Quand au goût du travail bien fait, moi je suis toujours pour ! ah non mais !


Enregistrer pour oublier le reste ou pensées doucement improductives

Ça fait une semaine que reniflant alentour ces senteurs printanières qui me font pleurer et me donnent actuellement des yeux de lapin blanc, je me demande sans pouvoir en être certain, si à l'instar de Rabelais inventant en gelant pour les dégeler les paroles le magnétophone et plus récemment dans un autre domaine, le divin Huysmans l'orgue à parfums, on avait en littérature inventé l'enregistreur de senteurs. Je ne me souviens pas que Süsskind en parle. Bien entendu, tout flacon de parfum retient le parfum, et tout parfumeur entend enregistrer les fragrances. Oui mais cela a une durée, celle que l'évaporation autorise. On ne remet pas comme un cd un flacon de parfum vide "au début". Celà m'est venu en prenant des photos près d'un rosier en fleurs. Je me disais, ce serait bien si cet appareil photo qui peut aussi prenre le son pouvait de surcroît capter le parfum de ces roses.
J'ai de drôles d'idées pour un lendemain d'élections foireuses ? Et bien, oui ! et justement, heureusement que j'en ai !

Benoît Hamon ou "Travailler, dit-il"

Entendu cet après midi.
A propos des impétrants malheureux éconduits par les urnes, on évoque le cas dramatique de Benoît Hamon, futur ci-devant porte-parole du PS. On est follement inquiet pour lui et les siens, car "Il va devoir aller travailler" (Sic!) ; celui qui évoque ainsi son triste sort se rattrape sur le fil : "enfin, travailler hors du Parti ! ". Ouf !

Ben oui, mon con joli, va falloir bosser ! Trimer, comme ceux que tu as si bien convaincus qu'ils ont voté pour d'autres... C'est cruel, d'une part parce que t'es probablement pas le pire et de l'autre parce que trouver sous huitaine un job à 7.000 euros/mois sans obligation de résultats, t'as intérêt à avoir des potes dans les entreprises du CAC 40... car, sauf surprise, c'est pas parce que tu as traîné tes Church's chez Ipsos, que Parisot va t'embaucher à l' Ifop...

Ils sont fous...

Même le jour où ils seront confrontés à 98% d'abstention, ils feront, quelque soit leur score, encore, toujours, croire qu'ils ont gagné... Il se peut même qu'ils finissent par le croire dans un déni de réalité inquiétant pour tout le monde, pour eux, mais aussi et surtout pour nous.

07 juin, 2009

L'électeur c'est comme le beefsteak....

"plus c'est battu, plus c'est tendre", comme disait mon grand-père à propos de choses très variées. Tout ça pour vous dire en raccourci, que les électeurs qui se sont fait rouler dans la chapelure libérale (c'est pourtant plus gros que la farine, merde !) par la droite responsable mondiale avérée de "lacrize", viennent de re-voter, en Europe pour elle, et adonf !
Un ami de mon père organiste respectable d'une grand tribune parisienne disait quand il était furieux de s'être fait avoir "Je veux bien me faire enculer, mais je veux le sentir !"
Voila, faudra pas se plaindre de douleurs périnéales post-électorales...

Pourcentage

ah ben ça, merde alors ! j'ai voté pour une liste qui va faire dans le meilleur des cas et comme prévu 5%. C'est la première fois ! Ouhhh le con, le louseur lamentable, le minable stratège, l'absolu tartignole ! Dont acte, j'avoue, j'ai tout faux ! Mais au moins, comme ça, je suis tranquille, je n'aurai pas voté pour des enflures qui vont aller ou retourner se goberger à Bruxelles et ailleurs pour 7000 euros par mois... Poujadiste-amer moi ? Oh, pas le moins du monde... En fait, honnêtement, je m'en tape...autant voter directement pour les lobbies qui prolifèrent et dont on sait de plus en plus que ce sont eux qui font les lois. Car du PS à l'UMP, ce n'est pas leur Europe que je voudrais, car l'Europe que je voudrais, comme autrefois les lendemains qui chantent, elle n'e-xis-te-ra ja-mais... alors...

Bon maintenant, Cohn-Bendit avait raison, et là au moins on est rassuré, Bayrou, ne sera jamais président... un souci de moins.

Et puis, j'espère que demain et dès potron-jacquet, Ségolène va me demander pardon. Ce serait la moindre des choses, non ?

Dis, pour qui t'as voté ?

Ma mère (la sainte femme !) avait attendu d'avoir 70 ans pour voter PS.
Je suis plus précoce qu'elle puisque je n'aurai pas attendu d'en avoir 60 pour voter NPA...

Johnny, ainsi soit-il !

Daniel Rondeau raconte bien les histoires, d'ailleurs c'est son métier de journaliste. Il raconte à l'instant cette anecdote dont il fut témoin. C'était il y a longtemps, dans le nord, là où "c'étaient les corons"... Johnny avait donné un concert dans une petite ville minière devant un public de gueules noires et de leurs familles, l'argent comme le grisou n'a pas d'odeur. Le lendemain matin, sortant de son hôtel, le chanteur dans sa limousine dut pour quitter la ville traverser une haie d'honneur faite de mineurs qui dans le petit matin, avant de partir au boulot et pour le remercier de leur avoir piqué leur pognon de smicards silicosés pour trois heures d'abrutissement général et de pseudo-rébellion lénifiante avaient allumé la lumière de leurs casques... Il en est encore tout ému, Daniel Rondeau. C'est vrai, les cons, même pauvres, sont parfois touchants... surtout quand c'est les autres qui palpent... Moi je trouve ça aussi émouvant que les bigotes qui après avoir donné à la quête font une procession au Saint-Sacrement que brandit le prêtre qu'elles alimentent pour le remercier de les avoir délestées... Johnny, finalement c'est un peu comme une religion, l'opium des cons... pas du peuple... Le Peuple n'est pas totalement con, qui vaut bien mieux que ça...faudrait peut-être se le rappeler...
En attendant, Johnny est grand et Daniel Rondeau son prophète !

Un mariage ou "ils sont partout..."

Hier, Polo et moi étions invités à un mariage. Je ne suis pas un adepte forcené de ce genre de réjouissance, mais comme j'aimais bien les mariés, j'y suis allé. Oh c'était pas un mariage de riches, mais tout y était pour que nous soyons bien traités, et nous l'avons été, mieux que dans bien des mariages beaucoup plus fortunés, car la chaleur, la gentilesse, ça ne s'achète pas sous vide ou chez le traiteur. Pour vous dire si j'étais à l'aise, j'ai même fait mon Karaoké !
Et puis, quand même, c'était bigrement moderne pour une réunion de gens ni branchés ni bobo. Pour commencer, le statut de Polo et de votre serviteur n'est un secret pour personne. Alors, c'est vrai, la mère du marié a présenté le compagnon de son deuxième fils comme son propre neveu. On lui dit qu'elle exagère ! Soit elle le présente par son prénom, sans préciser, il existe tout seul, ce jeune homme, soit elle dit carrément que c'est l'ami de son fils... Elle est d'accord, mais, dit-elle,"y a des malveillants partout..." Pas ici en tout cas, on en est certains lorsqu'on apprend quelques minutes après que le monsieur avec la veste rouge et le petit chien, et bien, c'est le nouvel ami du père de la mariée...
Voila... Quand on vous dit que le monde change...

06 juin, 2009

Bayrou, Cohn-Bendit et la littérature

François, fort énervé, reproche à son ex-copain Daniel d'avoir cautionné, dans un livre édité en 1975, l'Ignominie à l'égard des enfants. On pourra discuter du bien fondé de la réprobation autant que de son objet, puisque l'accusation repose sur des écrits et non sur des actes pas plus que sur des plaintes.
Mais ce qui à l'instant m'intéresse, la question que je me pose est bien la suivante, Bayrou professeur de lettres a-t-il oublié la Correspondance de Flaubert et l'extrait de cette lettre en particulier :
"Puisque nous causons de bardaches, voici ce que j'en sais. Ici, c'est très bien porté. On avoue sa sodomie, on en parle à table d'hôte. Quelquefois on nie un petit peu, tout le monde alors vous engueule et cela finit par s'avouer. Voyageant pour notre instruction et chargés d'une mission par le gouvernement, nous avons regardé comme un devoir de nous livrer à ce genre d'éjaculation. L'occasion ne s'est pas encore présentée, nous la cherchons pourtant. C'est aux bains que cela se pratique. On retient le bain pour soi (5 fr, y compris les masseurs, la pipe, le café, le linge) et on enfile son gamin dans une des salles".*
Je sais, vous allez me dire, Ignominie ou non, c'était il y a longtemps et puis, total respect, "c'est Flaubert !" et pendant que vous y êtes et on en revient à mon message précédent, ce n'était que de petits arabes au service de "chargés de mission par le gouvernement"...
Bayrou agrégé de lettres devait sans doute enseigner au Couvent des Oiseaux à l'aide de manuels expurgés en évitant les sujets douteux... Il s'est, mutatis mutandis, rattrapé depuis...

* Gustave Flaubert, Correspondance Tome 1 [janvier 1830 - mai 1851], Editions Gallimard / Bibliothèque de la Pléiade, 1973, ISBN : 2070106675, pp. 252 ; 571 à 573 ; 604 ; 606 ; 638 ; 653 ; 729 ; 761 ; 769
Citation puisée sur http://culture-et-debats.over-blog.com/article-12418315.html

05 juin, 2009

Agacements intra-communautaire...

J'ai du mal à me frotter à certains comportements bien trop aporétiques pour mon petit entendement. Tenez, par exemple, être pédé de droite. Je sais bien que ça existe, j'en connais, et qui ne sont pas pires, c'est certain, que bien des pédés de gauche, néanmoins, j'ai du mal à comprendre ce qui relève pour moi d'une contradiction absolue... Un peu comme Portier de Nuit... Tenez, il m'arrive de traîner parfois sur des blogs d'homos pour certains connus, artistes, écrivains, érudits, qui vont vous tenir des propos alarmistes dans des médias dont certains sont pourtant ouvertement d'extrême-droite, homophobes, sur la sauvegarde de la culture occidentale, les dangers de l'islamisation de nos villages où vont d'ici peu, c'est certain si l'on ne fait rien, fleurir les minarets, mais vous montre en même temps façon tableau de chasse les photos qu'ils ont faites de beaux moyen-orientaux arabes ou non. Racistes eux ? certainement pas ! Ils sont pour la mondialisation de la baise. D'ailleurs, la preuve qu'ils ne sont pas racistes, ils s'envoient en l'air avec tout le sud méditerranéen et prennent même l'avion pour ce faire, car contrairement à l'objet de leur fantasme, ils en ont les moyens ... Mais dès qu'il s'agit d'admettre leur présence sur notre territoire pour autre chose que la bagatelle, après leur avoir offert leur cul sans détour, ils craignent pour leur culture...
Ce qui veut dire en gros, "je veux bien d'un arabe ou d'un turc dans mon lit, mais pas dans mon Europe".
Ça n'a rien à voir ? Ah bon, moi je trouve !

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