18 juin, 2009

Ça y est j'ai pigé !

Je me demandais il y a quelques jours comment j'avais transformé à ce point et sans m'en apercevoir deux vers de Max Jacob, soit :
Mon gilet quadrillé a, dit-on, l'air étrusque
Et mon chapeau marron va mal avec mes frusques.
pour
Mon gilet chamarré a, dit-on, l'air étrusque
Et mon pourpoint doré va mal avec mes frusques...

J'ai trouvé la raison de cette modification.
J'ai tout simplement transformé les alexandrins en héxamètres :
Mon gilet quadrillé
A,
dit-on, l'air étrusque

Et mon chapeau marron
Va mal avec mes frusques.

oui mais, ça ne rimait plus autant...
Il fallait donc pour ne pas être troublé, en bon obsessionnel, que je modifie les fins de deux vers. C'est ainsi que très naturellement j'ai changé les mots, soit pour faire rimer les hexamètres, soit transformer les alexandrins de Jacob en vers léonins, rime supplémentaire à l'hémistiche, d'un vers à l'autre...
Mon gilet chamarré a, dit-on, l'air étrusque
Et mon pourpoint doré va mal avec mes frusques...

Voilà, tout s'explique même les choses les plus inutiles...

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