29 juin, 2009

Schoenberg, suite pour piano, Opus 25

J'écoute cet après midi l'opus 25 de Schoenberg. J'ai longtemps aimé cette oeuvre. Et puis je m'aperçois aujourd'hui que ça fonctionne un moment, certes, mais on finit tellement par deviner ce qui va se passer que ça devient d'un chiant incommensurable, et, contrairement au projet initial, d'un convenu total, absolu. Les ficelles, je supporte, les cordes, j'ai du mal...
A moins que, comme les Variations Goldberg que j'ai entendues juste avant et qui m'ont fait le même effet, elles soient difficilement ingérables quand on les joue en intégrale, n'ont elles pas été écrites pour qu'on les livre par petits bouts à la demande, comme un remède homéopathique ?
Oeuvres intimistes, destinées à une écoute solitaire, ne seraient-elles pas l'opposé des pièces de concert ?
Peut-être après tout que le sublime, ça se déguste à petite dose, tout seul ... Le génie ne serait pas obligatoirement fait pour qu'on s'en empiffre en public... Alors, amis interprètes, enregistrez-les, mais ne les jouez pas en concert, c'est absurde...
Bon ok, je suis pas obligé d'écouter... C'est vrai, c'est pour ça qu'au bout d'un moment j'ai shunté le bidule...

1 commentaire:

Marie-Laetitia a dit…

Tiens les variations Goldberg me font pareil. Ca me console, je me pensais incurablement incultivable !

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