09 août, 2009

La vie comme je l'aime

Nous vivons en ville, une petite ville, certes, mais comme on dit au credoc, nous vivons en milieu urbain. Ce matin je reçois un coup de fil. C'est Maria. Comme elle ne téléphone pas souvent et que généralement, le dimanche ou en fin de soirée, je dis rarement "allo" mais "pronto" ou "moshi-moshi", elle, la sicilienne, est un peu surprise. Elle nous appelle car elle a des légumes frais à nous donner. Des patates nouvelles et un tas de trucs. Elle et son mari ont un jardin ouvrier. Il doit faire deux cents mètres carrés, le jardin, mais putain, il produit ! et sans engrais, c'est sûr, ils sont pas fous, c'est pas pour vendre, c'est pour eux ou c'est pour donner ! Maria et son mari, ils habitent à trois cents mètres d'ici, j'aurais pu y aller à pied, avec Oscar ou à vélo, les chercher, nos légumes ! Seulement je les connais, Maria et son jules et je prends la voiture ! J'ai bien raison ! Je reviens avec dix kilos de patates, autant d'oignons, des rouges, des jaunes, un kilo de haricots verts cueillis du jour, au bas mot deux kilos de tomates y compris les tomates-cerises mures, prêtes à éclater (juste pour l'apéro, qu'elle me dit, presque en guise d'excuse !) et deux courgettes king-size, du genre qu'on farcit...
Ah c'est pas des riches, mais je vous le dis, le savoir vivre, c'est eux qui l'ont !
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1 commentaire:

amel a dit…

Cher PP, comment pourrait-on vous refuser quelque chose...

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