17 octobre, 2009

Aujourd'hui journée mondiale de la misère

C'était la journée mondiale de la misère. J'allais dire la fête de la misère...
Vous avez entendu des hommes et des femmes politiques, de droite, de gauche, intervenir pour en causer ?
Soit j'étais pas là quand ils l'ont fait et j'aurais du !
Soit ils l'ont pas fait et ils l'ont eu tort !
.

6 commentaires:

Anonyme a dit…

Normal! Les écolos et autres réacs sont trop occupés à prôner la frugalité, la décroissance ici: ils veulent construire la misère dans les pays riches! Pendant ce temps, la droite officielle aide les entreprise à dégraisser...ce qui est un grand pas vers l'idéal frugal et misérable souhaité! Alors on ne va pas s'occuper des vrais pauvres qui ont besoin de croissance et d'abondance, de travail rémunéré normalement, eux... Cedpendant, ils cultivent forcément bio, faute de fric pour acheter de quoi vivre en ayant une agriculture sains et rentable, alors, les écolos ne peuvent pas leur en vouloir trop! Dilemme!
En attendant, ils crèvent! Et ça nous permet de vivre bien, puisqu'on leur achète des trucs avec des prix ridicules ou de "commerce équitable" tout en payant, là-bas, des salaires de régime, allégés, dégraissés! !
On ne peut pas construire notre propre misère en plaignant celle des autres...
La journée de la misère devrait se nomme journée de la nature: on célèbre, en fait, la loi du plus fort, la prédation, l'exploitation, choses qui font partie de la nature et dont l'humain a tenté de se débarrasser... oui, journée de la prédation, de la domination, du monde soumis à la loi d ela jungle! Libéralisme et écologie (liés! ) sont entièrement naturels, écolos et conduisent à l'horreur!
hors landau!

Lise a dit…

Mais pourquoi faudrait-il tout confondre, austérité et partage, socialisme et capitalisme, bons et mauvais, blancs et noirs, ? Sortir de cette parano intellectuelle qui nous menace avec des mots à l'emporte pièce serait peut-être la solution, il me semble. Commencer par ne pas se traiter les uns les autres de tous les noms d'oiseaux à courtes plumes qui traversent nos claviers aux heures blêmes.
Tout ce qui devient politique tourne à la monstruosité et à la mascarade, nous sommes bien d'accord, depuis le temps qu'on en fait l'expériecne. De plus, cela semble s'accélérer. La misère, pour els politiques, n'est pas la principale préoccupation, et c'est navrant.

La misère, j'ai voulu une fois en aprler sur le Net, et faire discuter des gens anonymes, "normaux", des travailleurs, des femmes au foyer, des jeunes, de vieux, des etudiants, des manuels, des poètes. Il n'y a eu que peu d'entre eux, une poignée, pour trouver les mots justes, pour décrire simplement la descente aux enfers, le trottoir, la rue, les sans-toits et sans-toi.

De droite ou de gauche, et d'où qu'elle vienne, elle est là, symbole de l'égoisme forcené qui nous enchaîne tous à nos possessions, grasses ou maigres.

Une journée seulement, en un an, alors qu'il faudrait lutter pied à pied, et au coude à coude, tous les jours de l'année, sans répit, vingt quatre heures sur vingt quatre.

Un truc à ranger dans le même tiroir, avec la Fète des Mères et Noël, quoi.

Lise

Anonyme a dit…

et concrètement ,vous faîtes quoi pour la soulager la misère ? Vous oui, vous, à votre niveau si humble soit-il ? Agissez !

P. P. Lemoqeur a dit…

C'est tout simple. Je fais dans l'aide de proximité, et y a de quoi. Je donne à quiconque fait la manche, en cash ou en bouffe quand c'est près de mon discounter (même en bière et en jaja, j'entretiens même le vice ! y a que les clopes que je paie pas, je fume plus !) car à l'heure de la carte bleue et du règlement par paypal, la monnaie fiduciaire qui sauve le mendiant se fait rare ! elle est en train de disparaître au profit de la scripturale et de son avatar ultime l'informatique, et que c'est pas demain que le clodo ou le sans abri sera équipé du boitier moneo pour recevoir les dons. Je le vois bien, depuis que le Monoprix accepte les règlements par carte sans minimum, la clique qui faisait la manche à l'entrée à disparu. Et ça, c'est dramatique. Vous y avez pensé, à ça ?

Et puis qu'est-ce que c'est que cet interrogatoire ?
Vous faites quoi, vous ?

Enfin, pour ma part dès que j'aurai les moyens, je leur paierai des flingues pour, les rendant autonomes, les aider à délester dans la dignité, sans violence mais avec conviction, les capitalistes et les bien pensants moralistes de votre genre ! Là vous êtes content(e) ?

Lise a dit…

Je fais quoi, voyons ? comme PP, je donne des choses, à manger, à boire, des vêtements, des couvertures. Et s'il fait très froid, ce qui chez nous arrive 6 mois l'an ? il nous est arrivé de les amener dans un petit motel sympa que nous connaissons, propre, pas cher du tout. On paye la chambre pour une semaine, quand c'est toute une famille qui est dehors et que les abris familiaux sont au complet. Et pendant ce temps, on se démène pour leur trouver un abri, on ameute les groupes caritatifs.
Nous ne donnons jamais d'argent. Nous donnons très peu à des oeuvres caritatives, sauf Salvation Army, Catholic Charity, Médecins sans frontières.

Puis c'est tout - non, pardon : il y a quelques années, j'etais en cuisine deux jours par semaine dans un resto style du coeur ici (pardon si c'etait le Catholic Charity, j'y peux rien ), ceux qui venaient manger étaient bien reçus et la bouffe etait bonne, la preuve, c'etait la mienne... On servait, aussi, mais on demande un coup de main pour ceux qui veulent, ils aident à ranger un peu, faire ou essuyer la vaisselle, balayer la salle à manger, etc. On fait aussi des paniers de repas pour les personnes seules, agées.
Un truc qui peut aider sur le moment, peut-être une goutte d'eau, mais que pouvons nous faire de plus ?

Si,.. oh pardon ! voter pour un president qui comprenne ; l'aider à faire comprendre aux obtus qui ne veulent rien savoir ;
surtout, ne pas fermer les yeux, ne pas perdre le temps en interrogatoires douteux ; aller au turbin, retrousser les manches, aider.

Un sourire aussi, ça peut faire toute la différence.
Surtout, ne pas juger, ne pas faire de morale : on le sait, comment on serait, nous, si nous étions à leur place ? Pire, sans doute ( pour moi, en tous cas)

Voilà, un petit échantillon de ce que nous faisons et non, ce n'est pas assez. On n'est pas Crésus, non plus, faut dire.
Soulager la misére, c'est un boulot à temps complet. Et là, y'a pas chômage.

Mais très peu se présentent pour s'inscrire.

lise a dit…

je crois qu'une bonne révolution ne ferait pas de mal, oui ...

Site counter

Archives du blog