10 octobre, 2009

La Villa Médicis ? Une maison de correction !

Le grand drame de Frédéric Mitterrand, c'est le "rétrospectif " ! La mémoire ! le passé dont vous faites oeuvre, mais qui vous fait déraper au tournant ! Vous avez fait votre vie, en la menant en gros comme vous la vouliez, des choses bien, des moins bien, personne n'est parfait, mais il se trouve et c'est humain que, les honneurs venant et le pouvoir, l'âge aussi sans doute ! vous avez tendance à l'oubli, à gommer certains événements. Quand se produit l'effet boomerang, mais boomerang-retard... la narration qui vous colle au train.

Après une oeuvre littéraire dont certains ont voulu, pour l'abattre, qu'elle fût scabreuse et autobiographique, voilà qu'un autre écrit du maître ressurgit. Si ce n'est pas un faux, un coup monté, c'est remarquable, car il ne s'agit pas d'une fantaisie, d'un accès de licence poétique teinté d'érotisme exotique à la Emmanuelle façon gay, non il s'agit d'une attestation de moralité envoyée à un tribunal pour venir en aide à deux jeunes mineurs de ses amis accusés de viol sur une jeune fille mineure elle aussi (ils semblerait, qu'ils aient malgré la missive, été condamnés assez lourdement). Il a fait dans le compact, Frédéric ! Sur papier en-tête de la Villa Médicis, pour mieux impressionner, qu'il l'aurait écrite sa lettre (quand une attestation de ce genre doit pour être légale être rédigée sur papier libre). Mais surtout, surtout (ça devient malgré le contexte dramatique d'une insigne drôlerie), il propose pour bien appuyer sur la bonne moralité des mis en examen, de les prendre en stage de réinsertion à la Villa Médicis... Vous vous rendez compte la lourde peine ! Internés pour viol à la Villa Médicis !

Non mais dites donc, si tout ça est vrai, en plus d'être un peu bizarre, du genre "Ausecoursdesvioleursdetousages.com", Mitterrand, il serait pas aussi un peu con ?
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