31 décembre, 2009

Deux mille six cents

Ce message est le 2600 ème sur ce blog depuis son ouverture.
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Allez ! un peu de douceur dans ce monde de brutes !

non, ce n'est pas Macy Gray, mais elles se ressemblent...

http://www.youtube.com/watch?v=ZOygC2BQo68&feature=related

Ok, Othello, c'était pas un tendre.
Any way
Leontyne Price for ever !

http://www.youtube.com/watch?v=Y9OFIVyQTlE

et puis Puccini, car on ne peut pas s'en passer, non ?

Dresser les pauvres contre les pauvres.

Ils furent sans doute en échec scolaire, ils n'avaient pas de boulot, mais ils voulaient s'intégrer, avoir une vie normale au lieu et c'est louable, de sombrer dans la délinquance comme disent les journaux . Avant, on s'engageait dans l'Armée. Mais depuis que le service militaire obligatoire n'existe plus, et bien l'Armée, on n'y pense plus. Devenir flic ? mais, il faut avoir son bac maintenant. Alors ils vont bosser dans des officines privées où l'on est moins regardant. Ils deviennent vigiles, c'est à dire dressés à se dresser contre...
Vigile c'est un peu comme un chien policier, mais un chien policier qui n'aurait pas intégré ses deux cents mots vitaux et qu'on aurait mal éduqué. Car ça coûte plus cher de dresser un chien policier que de former un vigile. La seule formation du vigile consiste soit à lui apprendre autant que faire se peut à se banaliser (il peut peu...), soit à lui faire mettre son treillis noir à l'endroit et à lacer correctement ses rangers. Après, il suffit de le lâcher avec sa haine et son incompétence avec parfois un chien qui le surveille. Il n'est plus vraiment pauvre, mais surtout, ce qui change sa vie, c'est son ennemi, et cet ennemi c'est le plus pauvre que lui, celui qui va aller voler dans le super marché où l'entreprise mercenaire qui l'emploie l'envoie chaque jour faire son sale boulot et pour, c'est vrai, un salaire de misère mais un salaire quand même.
Alors, quand, pour justifier ses appointements et son pouvoir tout neuf, il peut en gauler un, un de ces salauds de pauvres qui osent venir profiter un peu gratuitement du pactole généreusement étalé sous leurs yeux, et bien il le gaule, et comme l'autre se défend un peu, il s'y met à quatre le vigile, courageux mais pas téméraire, pour le maîtriser le voleur qui s'agite.
Bon d'accord, il est mort le voleur...
Mais c'est pas de leur faute, ils ont appliqué les procédures... Dures dures les procédures... Et si c'était la preuve évidente qu'elles sont mauvaises les procédures ?

Et oui, à quatre contre un... ces quatre enflures ont tué. Quatre pauvres ont tué un autre pauvre pour être un peu moins pauvres...
Tout est dans l'ordre. Ils ont rempli leur mission. Car au bout du compte, ils ne se rendent même pas compte, en dehors de l'horreur de leur geste imbécile fût-il non prémédité, de ce qu'ils ont fait ce qu'on attend d'eux. Le projet étant, on le sait bien, de mettre en concurrence les pauvres pour les faire s'éliminer ou rester dans le rang.

I.n.s.t.r.u.m.e.n.t.a.l.i.s.e.r.
Oh, putain, c'est dur à lire ce mot là, faut avoir fait des études...

30 décembre, 2009

Joy-Dutilleux-Sympathie

Ce soir sur France-Mu on passe, à l'occasion d'une émission dédiée à Geneviève Joy-Dutilleux disparue récemment, une pièce de son mari, "Figures de résonance" pour deux pianos. Je ne connaissais pas. Mais ce que je savais c'est que Dutilleux est génial, et que l'intérêt, qu'il a bien compris, d'écrire pour deux pianos, en dehors du fait qu'on peu un peu charger l'écriture, réside dans celui que chacun des instruments "vibre par sympathie" avec l'autre... Il fallait y penser... Il l'a fait, cette courte pièce en témoigne.

André Jolivet... Ne pas l'oublier, lui non plus...

Quand j'étais gamin j'adorais ce Concertino pour piano et trompette écrit par Jolivet pour Maurice André. C'était concis, c'était clair, sans chichi, direct. C'est la première fois depuis au moins trente ans que je le ré-entends et ça marche toujours. Ceux qui me connaissent bien savent pourquoi...

Nouveau et de + en + fort !

Ma putain de fenêtre de pub me propose ce soir :

Canulars
Nouveau ! Piégez vos amis par tél Amour,Anniversaire,Répondeur,Test
www.canulars.com

Génial ! on vous offre un tas de trucs vachement classe du genre :
Les plaisirs de l'administration
Special Mec
Classique !! L'Engueulade au tel
Special Nana
Les plus folles
Foot
Reveils
Happy Birthday
vous voyez le genre...
Moi je trouve ça un peu fastoche, léger, badin, voire carrément, nul !

Alors, je propose du vrai, de l'authentique mauvais goût :
Pompes funèbres
- l'annonce du faux décès d'un proche à son conjoint
Pôle emploi
- l'annonce à un bon copain et néanmoins collègue de son licenciement imminent, sitôt la fin de la trêve des confiseurs.
Tourisme
- l'annonce à une bourgeoise de vos amis que vous vous cassez demain réveillonner avec son jules et un tas de créatures à la Mamounia ou au Danieli, mais sans elle car l'avion est plein.
D'Jeunes
- l'annonce à un pote locataire dans une résidence chic, de ce que son fils est retenu par les flics pour cause de tournante dans le penthouse des voisins pourtant si sympathiques...
Fait divers
- l'annonce à une voisine que les pompiers ont du mal à désincarcérer sa vieille mère coincée sous un poids lourd après une course poursuite en état d'ivresse !

bref du chic au prolo vous avez le choix !

C'est les fêtes non ? Alors si l'on doit faire des tours au téléphone autant être festifs ! Alors, soyons fous ! Inventons et ne versons pas un sous à ces médiocres prétendus spécialistes du gag téléphonique !
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29 décembre, 2009

Quand John Lennon n'était plus marrant...

Se voir, se faire voir ou qui sommes nous vraiment ?

Sommes-nous celui que nous voyons dès le matin dans notre miroir, pensons-nous inversé, ou celui que l'on voit sur une photographie ? Sur la photographie nous sommes tels que les autres nous voient. Notre grain de beauté sur la joue droite, les autres le situent à leur gauche tout en sachant qu'il est à notre droite... Dans notre miroir notre grain de beauté reste à notre droite, ce qui voudrait dire en toute logique que l'image de notre miroir est plus vraie que celle que nous montrons naturellement aux autres...
Ça relève paraît-il de la "chiralité " et c'est encore plus compliqué à comprendre qu'à dire ...
Alors, franchement, quand un truc comme ça nous colle au train en permanence, comment voulez-vous que notre vie soit simple ?
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Alfred...

Je plaisantai ce matin sur cette photo des années quarante, montrant deux jeunes filles étonnées tout autant que séduites par un épi de maïs des plus appétissants mais aussi de belle taille, et mis ce bon Musset à contribution.
Je gage que ça l'aurait fait rire, car il était drôle, Alfred, la preuve,

Ninette
Je n'étais pas, ma chère, à trois pas de ta porte ;
Un homme vient à moi, m'enlève dans ses bras,
M'embrasse tant qu'il peut, me repose par terre,
Et se sauve en courant.
Ninon
Ah! mon Dieu! comment faire?
C'est peut-être un voleur.
Ninette
Oh! non, je ne crois pas.
Il avait sur l'épaule une chaîne superbe,
Un manteau d'Espagnol, doublé de velours noir,
Et de grands éperons qui reluisaient dans l'herbe.
Ninon
C'est pourtant une chose étrange à concevoir,
Qu'un homme comme il faut tente une horreur semblable.
Un homme en manteau noir, c'est peut-être le diable.
Oui, ma chère. Qui sait? Peut-être un revenant.
Ninette
Je ne crois pas, ma chère : il avait des moustaches.
...
Alfred de Musset, 1810/1857
"A quoi rêvent les jeunes filles" 1832
Ça me ravit ! Pas vous ?

Colette Arnould ou l' Histoire est une chose sérieuse

J'écoute à l'instant une émission de Pradel sur la sorcellerie. L'invitée est une femme passionnnante que je découvre à l'occasion et qui s'appelle Colette Arnould. Elle est philosophe et vient de publier une Histoire de la Sorcellerie en Occident. Alors, pourquoi inviter en même temps Franck Ferrand... qui malgré sa belle voix et son aisance naturelle d'animateur passe au bout de quelques minutes d'émission à coté d'elle pour un sympathique amuseur...
Quand on a sous le micro une femme comme Arnould, pas besoin de truchement... d'intermédiaire... Ah, elle est philosophe, pas historienne ?
Il vaut mieux un bon philosophe qui fait oeuvre d'historien qu'un historien qui fait de la radio... Ah ! "vulgariser " ! Mettre, même passagèrement, un vulgarisateur généraliste fût-il charmant-badin en présence d'un(e) spécialiste est le plus sale coup qu'on puisse lui faire, car il passe d'abord pour un amateur et par la suite lorsqu'on l'entend seul, sa crédibilité, se trouve, peut-être injustement, mais néanmoins sérieusement entamée.
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Ninon et Ninette ou...

"A quoi rêvent les jeunes filles"...

28 décembre, 2009

Quand John Lennon était marrant...

Les gens et ce qu'ils sont

Bon ! faut quand même en convenir, la principale occupation de l'homme sitôt qu'il est né, c'est de vieillir. Ça l'occupe que c'est pas croyable. Inné, pas besoin de formation, d'apprentissage.... C'est son travail à temps plein, un truc à faire rêver les exploiteurs les plus assoiffés, car même lorsqu'il dort, l'homme travaille, seconde par seconde, à sa sénescence... Tout ça pour vous dire que dans sa vie, l'Homme, il en vit des choses ! et il s'en aperçoit surtout quand il devient un peu vieux.... Ces choses relèvent en grande partie des "relations humaines".
On rencontre des gens ! on a avec eux des relations amoureuses mais aussi, et encore plus nombreuses, des relations amicales. Il y a des va et vient, des gens qu'on croise et avec qui, après des années d'amitié supposée ou patente, on se brouille... En fait, il n'y a même pas de brouille, pas de conflit, pire, juste de la dilution, de la "barrencouille"... Nul ! Dans l'histoire tout le monde est nul, je vais pas chipoter.
Mais une chose est rigolote, c'est , en ce qui me concerne, que ces brouilles définitives contrairement à celles qui dieu merci ne le furent pas, relèvent d'un hiatus social. La brouille est, je l'avoue, toujours de mon fait, même si ce n'est pas moi qui prends l'initiative. Et c'est généralement d'une manière ou d'une autre parce que j'ai rompu un pacte "mondain" ... Je me suis rangé du coté des mal pensant... des fouteurs de merde, quand j'aurais pu continuer non pas à faire croire, je n'ai jamais cherché à faire croire quoi que ce soit, mais à me maintenir dans ce fameux consensus qui plaît tant et dans lequel je marinais sans problème jusqu'à ce que...
Bref, je me suis brouillé !
Au début ça m'a fait mal, parce que j'aimais vraiment ces gens que je ne vois plus. Et puis, le net aidant et ça c'est nouveau, on s'aperçoit au vu de ce qu'ils sont devenus depuis la rupture, qu'en fait, on n'aurait jamais du les surévaluer, (en les surévaluant on cherche à se surévaluer soi-même, c'est évident !) car comme tout un chacun, ils sont, depuis, ce qu'ils étaient avant.... Ainsi cette (ex)-cellente amie qui me racontait un jour, offusquée et je m'en étais offusqué moi aussi qu'on l'avait traitée de cachetonnneuse, se révèle finalement bien que bonne musicienne, ça n'a rien à voir, comme ce qu'elle est vraiment et qu'on lui reprochait alors, une authentique cachetonneuse... Y a pas de lézard, faut bien bouffer ! on n'est en revanche pas obliger de se choquer pour autant ou même de faire semblant...
Je me suis planté sur toute la ligne en ce qui les concerne, mais c'est pas leur faute... c'est pour ma pomme ! Voilà, après la tristesse, l'intense rigolade retrospective. Je suis un incorrigible optimiste...

Bon, faut reconnaître que dit comme ça...


27 décembre, 2009

Dix minutes de bonheur

Le Tube de l'été ou propos de vieux con nostalgique...

Eh oui, c'était bien mieux avant, y a quarante ans tout juste... Le tube de l'été ç'aurait pu être Jo Dassin, Sardou ou Serge Lama... Non-non, cette année là, le tube de l'été fut avec le scandaleux "Je t'aime moi non plus" une chanson de Ferré, le monstre, l'anar, le qui dit n'importe quoi, l"intello dirait-on aujourd'hui avec la nuance de mépris que donnent à ce mot tous les imbéciles et certains salauds. Seulement voilà, durant cet été 1969, on frotta dans toutes les boites, tous les dancings en écoutant sans gêne ni vergogne "C'est extra" qui pourtant, autant que la chanson de Gainsbourg, dit des choses très claires... Un tube certes mais intelligent... Ecoutez, vous, les Bogaerts, Delherm, et autres faiseurs besogneux... Ecoutez Ferré...

26 décembre, 2009

Banlieue-Est, hier, trois images

Paris-Metz

Les mystères de Fontenay

Gainsbourg sur le quai

A l'Opéra : putes, dealers, caill'ras en tous genres...

J'écoute en ce moment Porgy & Bess version Harnoncourt ! Eh oui ! y a pas de raison, à 80 ans on a enfin le droit de faire des choses qu'on n'attend pas de vous ... (Ah, au fait, Harnoncourt, musicien génial sans doute mais, mieux encore, sur le plan humain, un mec bien ! )
Ça n'a rien à voir avec Harnoncourt, mais je me pose la question...
Imaginez-vous aujourd'hui à Bastille la création d'un opéra original qui parlerait, pas seulement de meurtres, les opéras traditionnellement en sont pleins, mais de banlieues, de cités, de junkies, de dealers, de putes, de handicapés, de flics, de blacks, de rebeus, de bavures, de dope, de chômdu, de cul, sur fond de misère, sans jamais un instant "moraniser" l'histoire ?
Je suis pas sûr que l'administration de l'opéra (encore moins depuis la fin du mandat Mortier, ce qui ne veut pas dire qu'avant, ou après..) serait preneuse...
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Messiaen, Yvonne et les p'tits zoziaux !


Moi j'adore, ce soir je me le passe en boucle ! Le grand Olivier qui fait "tico-tico", "tchoup-tchoup-tchoup", "crak-crak crak-crak", "tyotyotyotyo laborix " !
Et puis Yvonne ! Yvonne qui l'oeil canaille et complice le dévore du regard entre les trois exemples qu'elle donne sur un piano indigne ou épuisé et qui n'ont qu'un rapport assez lointain avec les messiaeniques onomatopées et le vrai chant de l'oiseau qu'on nous fait entendre, c'est pas grave !
Un grand moment ! En fait, Olivier et Yvonne, contrairement à ce qu'on pourrait croire et ce film en est la preuve, c'était pas triste ! Aussi Rock'n Roll que Gainsbourg et B.B dans Comic Strip, avec toutefois, chemise d'Olivier oblige, un look involontairement Stone et Charden ! Une pure merveille !

Et comme disait Dupré interviouvé par Cochereau (disques Fy): "Ah oui, Messiaen... oui oui ! les p'tits oiseaux... "
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Quelques injures poet'vines pour toutes circonstances

Je vous les sers en français.
- sacré mâtin de draule !
- faiseur d'embarras
- bête à chagrin
- mille-vices
- mille millions de milliards de draule du diable
- graine d'ennuis
- grand souloir ou soulation (lassant, qui soule )
- vieille topine (vieille emmerdeuse)
- mouche bouine (emmerdeur(euse) importun(e))
- natre (retors, vicieux entêté)
- lambinous (e) (lent)
- apotre (drôle de zigoto: regarde moi c't'apotre !)
- arsenic ! et son superlatif "grand arsenic !"
- arègne
- chéti ! (mauvais)
- fricassée de crapaud (saloperie)
- Marie tat'zy ! (salope!)
- treue (idem)
- saute- bergère (coureur)
- putassier (idem)
- grosse loche (grosse limace = fainéant)
- fesse de mariène ("cul de sieste" = idem)
- ajace (pie= bavard(e))
- beurnoncio* d'fumelle (mègère)
- fumier d'lapin ou fumier d'lapin pourri... (sale type)
- fi d'garce (idem mais un peu minoré, c'est aussi une interjection, comme "ah ben couillon !")
y en a encore plein d'autres, plus des expressions pleines d'une grande poésie domestique !

* beurnoncio est déjà un juron blasphématoire car c'est le début de la prière, de la profession de foi en latin du baptisé " ab renoncio..." soit "je renonce à Satan..."

Les mots en couleur orangée sont de ceux que j'emploie régulièrement...

Merci à Jean-Jacques Chevrier grand collecteur (éditions Geste 79260 La Crèche - La Crèche, aul'é après Saint-Maixent, juste sur la route, quand on va de Poe'tiers à Niort, quand même pas compliqué ! )

Et puis à l'instant... la mort de Boris.

Tout en douceur. La cloche seule cogne, cogne au rythme de ce coeur qui va cesser de battre... le tyran vaincu redevient humain, après un règne de bruit et de fureur. Avec Chaliapine (enregistrement superbe de 1928) Boris meurt en douceur, sans effets de voix, s'efface, se dissout...
C'est à pleurer... Même les tyrans ? oui... certains... Ah, la rédemption...
http://www.youtube.com/watch?v=t7fWS8nTA-Y
Ça gratte un peu, certes, mais ça vaut le coup


René Leibowitz et Béla Bartók. De l'audace, toujours de l'audace !

A l'heure où je vous parle, il y a sur France-Mu une superbe émission sur Bartók, les Greniers de la Mémoire, que ça s'appelle. On entend des enregistrements d'archive, des inédits, des merveilles, Charles Munch, Yvonne Loriod, Arthur Grumiaux, Raphaël Kubelik, bref, que des gens bien. Et puis aussi Leibovitz, excellent chef, mais qui dit des grosses bêtises même à propos de la musique de Bartók qu'il dirigea pourtant. Cette musique disait-il en substance, "manque d'audace"...
Allez René, du haut de ton paradis des musiciens un peu couillons, tu dois désormais le savoir, toi qui fus un compositeur plein d'audace, que l'audace seule ne remplace pas forcément le génie...

25 décembre, 2009

Us rumeurs coutûmes on-dit / quelques souvenirs en vrac, SUITE

On me communique le site indispensable, eu égard à ma préoccupation du moment :
et je me souviens en même temps que l'un de mes beaux-frères préférés a écrit la préface d'un livre publié chez Odile Jacob et qui s'intitule "Du fer dans les épinards"

Je vais vous dire ce que j'ai fait ...

Il nous restait des patates douces. Alors, voilà. Hier je suis allé acheter un petit foie gras pour deux, mi-cuit. J'ai fait une confiture d'oignons, mais cette fois, j'avais de la cassonade, ça change tout. J'ai fait une purée 2/3 patate douce 1/3 parmentière pour la consistance avec un peu de sucre vanillé...
Et puis, faut avouer, il y avait une bouteille de Jurançon 2003 qui était là depuis deux ans je pense... offerte par une nièce et un neveu chéris... ça, en revanche, j'en suis sûr...
Ah, nom de Dieu ! ou Doux Jésus ! c'est comme vous voulez...
Et pendant que je vous cause, là, tout "beunaises", on termine la bouteille. Epais, doux, gras à souhait, de l'or liquide, avec en plus ce que n'a pas toujours le Sauternes, un petit goût d'arbre vivant, de vent dans les feuillages... après tout c'est pas plus con que le goût de banane de fruit rouge ou de marshmallows....


Us rumeurs coutûmes on-dit / quelques souvenirs en vrac

- Il ne faut surtout pas qu'une jeune fille réglée se charge de la mayonnaise ; en ses périodes, elle la fait immanquablement tourner et, de facto, révèle son impureté...

- Il ne faut pas plus en pareille circonstance qu'elle prenne le moindre bain, de mer ou de baignoire, au risque de l'hydrocution.

- Un homme au front dégarni est, c'est bien connu d'une intelligence supérieure, comme si la pensée produisait en sortant du cerveau une action directe sur le bulbe des cheveux...

- Les lesbiennes, c'est clair, n'ont pas connu l'homme qu'il faut.

- Les curés couchent avec les bonnes soeurs.

- La rhubarbe est abortive.

- Les homosexuels ont la main moite et la poignée de main flasque.

- On ne fait pas la sieste, l'été, sous un noyer.

- Les asiatiques sont obséquieux

- Une personne au nez pointu suscite la méfiance... Elle est pour le mieux curieuse, voire carrément indiscrète (cf l'expression : fourrer son nez partout).

- Elle peut-être aussi très intéressée par "la chose" (cf l'expression :" Nez pointu nez à cul ! )

- Madame X, la femme du commissaire faisait pipi debout.

- Le whisky est excellent pour les artères

- Les arabes ne pensent, quand ils sont avec vous sous la douche collective, qu'à vous sodomiser sans votre avis, dès que vous avez échappé votre savonnette.

- On ne met pas le pain sur le dos, pas plus qu'on ne le jette.

- Chez une femme enceinte, l'envie de fraise quand ce n'est pas de vin, provoque ce que l'on sait !

- Les alsaciens ne sont pas vraiment français, si vous voyez ce que je veux dire !

- Mademoiselle Z qui tenait un commerce d'objets d'"arts ménagers" tricotait au crochet ses petites culottes en fil d'écosse rouge.

- Les francs-maçons, tout comme les homosexuels, se reconnaissent entre eux à des signes discrets.

- Les noirs sont surdimensionnés

- Gisèle et Nicole B. se sont mariées en rose, quand même !

- La femme n'est pas morphologiquement conçue pour le plaisir ! (entendu en terminale, je vous jure, par votre serviteur en 1968 d'un curé de son établissement )

- Les rhumatisants vivent plus vieux

- Je ne dirais rien des rouquins et des rouquines, il y en a encore qui en souffrent.

- Quand aux juifs tout à été dit, mieux, tout à été fait.

Si vous avez en mémoire quelques "mythologies" personnnelles de proximité, n'hésitez-pas à me les dire.

24 décembre, 2009

Graine de rebeu

Vous savez, le jeune musulman français, il n'a pas vraiment le choix dans le cadre précis de la manière dont il est perçu.
- Soit, il "traîne" dans sa cité, le cul dans son baggy, la casquette en verlan pour faire chier Morano et dans ce cas c'est de la graine de caill' ra.
- Soit, il va très benoîtement à la salle de prière dans sa djellaba blanche, la calotte sur le crane et trois poils au menton et dans ce cas là, pire encore, c'est de la graine d'islamiste...

C'est vrai, ça, l'idéal serait quand même qu'il disparaisse...
dans l'identité nationale, bien entendu !
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Tics de langage chez les professionnels de la profession

Ce matin un chroniqueur très fin de France Inter (je n'ai pas retenu son nom) manifeste un énervement salutaire. Il s'en prend avec humour, documents sonores à l'appui, à un mot et surtout à ceux qui l'utilisent inconsidérément, "sans modération". Il s'agit du mot "surréaliste" qu'on entend, c'est vrai, au moins dix fois par jour dès qu'un événement, un propos, une attitude sortent de l'ordinaire. Il explique très bien, que "surréaliste" c'est commode parce qu'une fois extirpé de son sens premier ça veut dire tout et n'importe quoi, mais, pensent ceux qui en abuse, pas n'importe comment, l'imaginant de surcroît porteur d'une plus value culturelle du plus bel effet. Ainsi cite-t-il un de ses collègues qui, parlant de Rachida Dati faisant contre toute attente après l'avoir conchié, l'éloge du Parlement Européen, trouve la chose "surréaliste"

"Mon cul !" comme disait la Zazie de Raymond Queneau qui savait ce que surréaliste veut dire .

En fait ils disent "surréaliste" quand ils ignorent le mot "incongru" ou parce qu'ils ne le trouvent pas très beau, "un con", "une grue", ça ne sonne pas pareil.
Et pourtant...
Je fréquente assidûment, par besoin et surtout par plaisir ce site indispensable de l'Université de Caen
C'est excellent pour la remise en place des mots dans leur belle et très suffisante fonction ...
C'est donc ainsi que je recherche sur ce site le mot " Incongru" et ses synonymes : résultat :
absurde, choquant, dégoûtant, déplacé, dissonant, faux, grossier, impertinent, inadéquat, inconvenant, incorrect, indécent, inopportun, insolent, irrévérencieux, malséant, messéant, monstrueux, répugnant, saugrenu, sot.
ça ne manque donc pas .
Si je cherche "surréaliste" voici en revanche ce qu'on me propose et c'est normal.
peintre, surnaturaliste.

En fait la raison de ce tic tient en ce que le mot ne veut plus rien dire, et n'est donc de ce fait en rien compromettant pour celui qui le profère Aurait-il osé dire que les propos de Rachida Dati était dans un cas comme dans l'autre, allez, je tape dans le tas au hasard :
- faux
- messéants
- absurdes
- répugnants
- choquants
- grossiers
- saugrenus
- dégoûtants
...

23 décembre, 2009

Charade, tiens, y avait longtemps, mais de circonstance !

- Mon premier est un alcool anglais dont la défunte Reine Mère était, dit-on, friande
- Mon second est rouge en matière héraldique
- Mon troisième fut répété trois fois par Cloclo pour dire tout simplement qu'elles le sont "Comme le jour !"
- Mon tout est une ignoble scie anglo-saxonne et de Noël...

Soldes avant fermeture

Il avait longtemps cru qu'on le croyait parfait
C'est ainsi qu'à la fin, mis face à sa victime
Il n'eut pour se défendre qu'assauts de veulerie
De déni, de mensonge, de sale effronterie,
Une manière de dire, baroud d' horreur ultime
"Je te pardonne enfin le mal que je t'ai fait".

22 décembre, 2009

Ah ces enfants ! tous des menteurs !

Il était en sixième. Il avait un devoir à faire. Un devoir intéressant. Sujet intéressant. Ils s'y sont mis, adultes qu'ils étaient à le lui faire son devoir, lui qui n'en demandait pas tant mais en même temps se réjouissait de n'avoir rien à faire... Ils s'y sont mis pour prouver au prof qu'ils connaissaient qu'il n'était pas le seul à être intelligent, eux aussi... Et bien sûr le gamin, le devoir il l'a recopié de son écriture incertaine, en décalage absolu avec le niveau de contenu. Monsieur Marotte, le prof était intelligent, on le sait, on l'a dit. Il a vu tout de suite que ce n'était pas le gamin qui l'avait fait, le devoir.... Il a émis des doutes. Le gamin a nié, c'est normal... Mais les auteurs du devoir, offusqués d'un seul coup de l'enfantin mensonge, l'ont obligé à aller dire au prof qu'il n'en était pas l'auteur, "par honnêteté". Ah non mais !
C'est vrai, c'était il y a longtemps... Mais le souvenir, est souvent, comme la cretonne des rideaux, "grand teint", ineffaçable.

"Ça n'arrive qu'aux autres" ou Allégorie maritime...

Elle peut être avérée, cachée ou mieux, niée, nous sommes tous confrontés à la saleté humaine... Le fait divers, l'entre-filet ou l'article développé. On lit ça, on l'entend, mais comme le cancer ou le sida, "ça n'arrive qu'aux autres", puisque les médias vaquent et c'est leur raison d'être, sur le territoire de l'"autre".
Sauf qu'un jour la réalité médiatique ou non vous rattrape. Et ce que vous avez lu, soit dans la presse, soit dans des romans, vu dans des films, s'introduit sans ménagement et sans vraiment prévenir ou juste avant, dans votre sphère personnelle, familiale, vitale.
Accrochez-vous ! ça va peut-être être le gros temps ! Car la personne qui a déclenché l'orage n'a qu'une bouée de sauvetage, la sienne... Et elle a bien raison de la saisir... Les autres ? ceux qui vont être socialement par le scandale éclaboussés ? Allons... Ces embruns ne sont rien à coté du naufrage dont émerge enfin celui ou celle qui a osé sortir la tête de l'eau, fût-ce en même temps pour y noyer enfin son agresseur qui l'y précipita...


21 décembre, 2009

L'Art dit vrai

comme vous le savez peut-être, je soutiens et par principe le combat de " La Demeure du Chaos"
Il se trouve que le site de la Demeure du Chaos que des tenants du bon goût veulent au nom de leurs critères éradiquer, met en exergue au nom de son combat cet aphorisme nietzschéen connu certes mais qu'il est bon de rappeler :
"Ce qui ne me tue pas me rend plus fort"
C'est vrai pour tout !

Fier ! Proud !

Reçu hier des U.S.A. cette critique d'une oeuvre de votre serviteur dans une très "académique" revue américaine de trompettistes professionnels.

ITG Journal,
(International Trumpet Guild)
Vol. 34, No. 1, October 2009


C3
(Trumpet and Organ.)

Dedicated to the trumpet and organ duo, brothers Carson and Colby Cooman, C3, subtitled Allegro Scherzando Concertante, is an original work written expressly for the trumpet and organ. B. himself describes the work saying, "This is a sort of mini-concerto or a pocket concerto. The role of the organ is much more than simple accompanist. As would have the old concept, there is a kind of discussion between the two brothers, on subjects which change, with agreement, disagreement and finally agreement to the point of finishing on the same short musical phrase."

B. continues, "The work is deliberately tonal and neo-classical. It integrates different secular and sacred musical styles as well as pastiches and citations which are only slightly veiled. The registration, which is partially fixed, places the trumpet in competition with various organ stops, especially the reeds. There are also, instrument permitting, various traditional effects with the expressive box. It should be indicated, however, that the timbre of the trumpet be mixed as much as possible with that of the organ and that the rubato be used moderately (apart from several fermatas which are indicated). This is a joyous work. The short chorale at the end of the first third with its false Gregorian theme in the pedals would never succeed in making the work entirely serious..."

C3 would be an excellent work to include on a recital featuring the trumpet and organ. Although there are several tricky technical passages requiring skillful navigation of the intricacies of the trumpet, it is well-written and worthy of programming.

Eh voilà ! (on m'a corrigé il y a quelques minutes , on ne dit pas "et voilà"

non mais, y a des jours...

A l'instant je promène Oscar le Chien d'Hiver et nous passons devant la mosquée dite "salle de prière" pour ceux qui ont peur des mots.
Grande agitation, va-et-vient.
C'est normal, me dis-je in petto, ils préparent les fêtes...
Y a des jours où je suis vraiment con...

Brutale Météo

Le froid est arrivé brutalement, d'autant plus brutalement qu'on ne s'y attendait pas... nous dit Cabrol.
Ben oui...
C'est vrai, quand on s'attend à quelque chose on est quand même beaucoup moins surpris

20 décembre, 2009

Elle a dit

Elle a dit ce qu'elle cachait depuis quarante ans.
Et elle me l'a dit hier soir, un peu comme pour me prévenir, avec précaution, avant de balancer.
Elle a avoué un crime qu'elle a commis ? Allez-vous penser... Quarante ans ? Mais il y a prescription !
Non, vous n'y êtes pas... elle a avoué celui dont elle fut victime.
Mais l'aveu est souvent plus difficile dans le second cas que dans le premier.
Car si le violeur dispose d'un arsenal psychologique qui a fait ses preuves, dont le déni, puis les excuses les plus honteusement foireuses, la victime, elle, n'a pour se défendre que son instinct de survie. Pour elle, il n'y a pas de prescription à sa douleur, si ce n'est éventuellement une prescription médicale...

Maintenant certains vont lui dire que c'est vieux, tout ça ... Qu'il faut pardonner, ne pas risquer de déclencher des effets collatéraux, qui plus est pendant la trêve des confiseurs ! (je rigole car nous en avons rigolé ensemble il y a quelques minutes) ... Entraîner de la souffrance. Ajouter du malheur au malheur.. "Malheur à celui par qui le scandale arrive", comme si c'était la victime qui était scandaleuse au lieu de l'agresseur. Le Pardon... Alors, pourquoi avoir coffré les Papon, les Bousquet et autres enfoirés ? Ah ! le nombre de victimes ? C'est pas comme ça que ça marche. Morale et statistique n'ont rien à voir ensemble. "Et puis quand même, il ne l'a pas tuée !" diront les bons apôtres. Mais ne rêvez pas ! pour un Dutroux, un Fourniret, il y a des milliers de bons pères de familles et pas forcément de milieux défavorisés qui abusent de leur(s) fille(s) ... Le viol domestique, de proximité comme le commerce du même nom est quand même moins risqué que la folie sérielle. Est-il moins dommageable au prétexte qu'il laisse en vie, pour, qui sait, des raisons pratiques, voire de confort, l'objet de ses plaisirs?
Alors je suis fier d'elle.
Car toute victime qui se "découvre" oeuvre pour les autres. Le tribunal de La Haye est supposé et c'est vrai, faire comprendre aux tyrans qu'ils ne sont plus intouchables. Toute personne qui porte plainte pour avoir vécu ce qu'elle a vécu oeuvre dans le même sens de la fin de l'impunité.
Elle, elle est costaude. Elle a choisi(?), pris une autre voie. Elle a fait l'économie d'une procédure. Car elle a compris et elle a fini (cette fois pas pour le plaisir de celui-ci) par le tenir par les couilles, ces couilles dont il était si fier...
Elle vient comme au Far West de lui régler son compte, elle-même il y a quelques heures. Par la parole...
Elle en parle sur son blog ? et oui !
Il va y avoir des balles perdues ?
Pas grave ! elles n'atteindront que ceux qui traînent sans réfléchir ou sans raison dans la ligne de mire et, qu'ils soient rassurés, contrairement à elle, ce ne sera pas dans leurs organes vitaux...

Lisez-la, c'est important, car elle ne s'attendrit pas sur son sort, elle vous dit simplement comment elle l'a réglé, le sort, et le sien et celui de l"autre"... C'est remarquable d'intelligence et d'humanité bien comprise.

Je suis fier d'elle, disais-je ?
Non seulement je suis fier d'elle, mais je l'aime, Lesafaker .
.

19 décembre, 2009

Le voile...

Il y a à la Bibliothèque Inguimbertine de Carpentras un fort beau manuscrit enluminé qui conte la geste d'Artus. Et que voit-on illustrant la nuit de noce d' Artus et de Guenièvre ? On voit d'abord le roi étendu dans son lit sous un drap d'or et de pourpre. Il est nu c'est certain. Guenièvre est tout au bord et lève une jambe galbée pour grimper sur la royale couche. Elle est nue, elle aussi. D'une main elle soulève le drap pour aller s'y glisser et de l'autre elle retient le voile qu'elle porte sur la tête...

C'est incroyable mais

Johnny Hallyday et Rameau ont le même prénom :
Jean-Philippe

Tiens ! une expression gratos

qui vient de me traverser l'esprit tandis que je marchais dans la rue et en passant devant la vitrine embuée :
"Gai comme un lavomatic un soir de réveillon"

Le Père Noël, esprit cartésien, ne croyait pas aux extra-terrestres...

jusqu'à ce que...
les Martiens fissent irruption dans la pièce, pistolet à rayon au poing.
" Allez Père Noël, tu viens avec nous ! "


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18 décembre, 2009

Suivre la ligne...

Onze ans. Douze ans ? et déjà la vie pourrie par les t.o.c. Oh, bien sûr, maman elle-même sérieusement atteinte vous pousse à vous laver les mains, un peu trop... Elle n'est pas la seule d'ailleurs, d'autres dans l'entourage se chargent, sans méchanceté aucune, juste pour rigoler, d'en rajouter une louche. Tout dans votre vie est réglé par des rituels, des rituels sans cesse réinventés, nouveaux, évolutifs, ce serait trop simple si c'étaient toujours les mêmes. On croit ainsi en maîtriser un et hop, il devient de facto obsolète, inopérant pour conjurer la catastrophe imminente sur vous ou ceux qui vous sont chers, laissant la place à un nouveau plus astreignant encore... Vous recommencez à lire à son début votre texte cinq fois dix fois avant d'arriver au bout d'un seul trait. Vous commencez d'écrire votre page, mais arrivé à un moment fatal et imprévu, vous faites de votre main crispée et qui fatigue la tache, la faute, le truc, le geste à coté, tabou, la pensée incongrue, qui fait qu'il faut tout recommencer. Et plus vous recommencez plus vous devez recommencer... Votre trajet pour vous rendre à l'école devient une odyssée, un labyrinthe... Les lieux à éviter, les lignes qu'il faut suivre, le pied gauche, le pied droit, et le nombre de pas...
La vie est un enfer où tout se compte, se mesure et surtout, se recompte et se remesure à la moindre inattention. Tout ça lié à la religion, la religion ritualisée, c'est normal, c'est son truc. En bon petit chrétien, vous dites votre chapelet... mais en cours de route votre pensée divague, une mouche sur le carreau, une pensée impure et vous devez repartir du début, vous condamnant aussi à une dizaine de plus ; ça prend un temps fou que vous ne consacrez pas à des choses utiles et de bon sens, vos devoirs, vos leçons par exemple... Comment faire quand l'hostie vous colle au palais ? Doit-on pour vraiment être à jeun avant la communion éviter d'avaler la moindre goutte de salive. Et puis, effets collatéraux, les craintes que l'on a, les indicibles peurs... De devenir aveugle, par exemple... Les deux aveugles qu'on connaît enseignent la musique au collège. Ils sont laids, ils sont nuls, méchants et ils sont dépendants... L'horreur, quand on est môme. Et l'on attend son bus quand passe un fou qui vous dit en vous regardant dans les yeux "toi tu seras aveugle !" L'a-t-il dit ou a-t-on cru l'entendre, peu importe, le résultat est le même. On devient fou petit à petit et personne ne le voit... personne ne comprend pourquoi, parasité comme vous l'êtes, vos résultats scolaires sont incertains ni que vous êtes en grand danger car vous êtes votre propre et infatigable tourmenteur qui vous interdit sous peine de châtiment, voire de mort d'en parler à quiconque...
Alors, vous avez du pot car au bout du compte vous avez un instinct de conservation chevillé au votre corps, ce corps qui déjà se transforme et annonce des plaisirs à venir qu'il ne faut de toute évidence en aucun cas louper. Et curieusement c'est la religion qui va vous sauver... Oh, mais pas, mais alors vraiment pas de la manière prévue... On vous fait faire votre communion... L'horreur ! rituels, compulsions... Même la montre, le stylo quatre couleurs n'y font rien... Vous n'en pouvez plus... Alors vous n'avez pas le choix.. Soit vous vous jetez dans le Clain, mais comme vous avez vu un jour un noyé qu'on en ressortait, ce ne sera pas votre choix. Et chemin faisant, vous avez une autre idée... Vous avez onze ans et vous n'en pouvez plus, car vous ne pouvez même pas en parler... Si Dieu auquel vous ramène chacun de vos rituels de chaque instant , tout ce qui vous rend la vie impossible existe, et bien on va voir ce qu'on va voir... Quelques mois après la "communion" il y a la "confirmation", sorte de piqûre de rappel de la foi catholique et de son église. Alors on n'a pas le choix. On va crever ? D'accord mais dans le bruit et la fureur. Alors on tente un coup. Rien de tel qu'un bon blasphème pour déclencher l'ire divine. On ne mourra pas suicidé, on mourra foudroyé ! Et le jour venu, on fait un peu le pari de Pascal mais à l'envers et par l'action... Et l'heure venue, de cracher en douce l'hostie qui empoisonne... On s'attend à ce qu'un éclair vous terrasse à travers la voûte effondrée ... on en rêve ! Des nèfles...
Dieu n'existe pas ou Dieu vient de vous prouver qu'il existe et que c'est un bien brave homme... Vous vous sentez léger... Le cauchemar prend fin par la profanation un dimanche matin au beau milieu de la messe.
Dès la sortie, vous gambadez, sur les trottoirs, vous ne comptez plus vos pas, vous ne comptez plus rien, d'ailleurs. Compter... même quand il le faudrait vous ne pouvez plus le faire... Vous êtes fier d'une chose que vous ne pouvez pas dire, autant que vous cachiez vos tourments avec soin. Vous revenez de loin... Vous êtes bien. Plus jamais on ne vous aura, sur ce terrain là, c'est certain.
Et vous aimez ce dieu auquel vous ne croyez plus...

Dans la neige


Oscar le Chien qui aime la neige

17 décembre, 2009

J'arrête pas de vous le répéter ! Maurice Duruflé est sublime ou... on est pas égaux face au génie... c'est comme ça !

Voici deux versions d'un même chant religieux, tube du répertoire : "Ubi Caritas"
L'une harmonisée, épurée par Duruflé et chantée avec simplicité par les Cambridge Singers. C'est l'évidence faite musique... J'aime ça .
L'autre bêlé par une chêvre variéto-liturgique qui rajoute de la sauce à la daube, un tiers grégorien, un tiers folks song, un tiers world music, un quatrième tiers new-age...

Le génie n'est pas la chose la mieux partagée, l'humilité non plus...

http://www.youtube.com/watch?v=457nVpxJDkA&feature=related

http://www.youtube.com/watch?v=McqPfpHL7-8&feature=related

Star et néanmoins endetté...

Dans les années soixante-dix, on racontait déjà, enfin ceux qui s'intéressaient à lui, que Lou Reed était tellement endetté qu'il avait signé des contrats bien au delà de ses possibilités. Il jouait donc partout, n'importe où, n'importe quand et sur ordre de son producteur qui le tenait par les couilles.
J'en viens à me demander si ce pauvre Johnny n'est pas dans le même cas de figure, la même désastreuse situation... Contrairement à ce qu'on imagine, Johnny n'étant ni musicien, ni parolier, à part quelques droits sur des chansons complaisamment co-signées ne vit "que" de ses galas , de ses concerts et de ses disques et quand on sait le pourcentage attribué aux interprètes stars ou non -c'est le même tarif- s'il n'est pas auteur-compositeur et de surcroît son propre producteur, ça fait rigoler. Or il n'est pas son propre producteur. Ce n'est pas lui qui prend les risques de vendre des places, de louer les lieux, de faire la pub et tout le toutim même s'il sait qu'il fera salle comble... Johnny, il est salarié (fort bien rémunéré sans doute ) mais salarié quand même de son producteur. Et si vous croyez un seul instant que s'il continue à faire le mariolle, c'est parce que le spectacle lui est indispensable, quand vous apprenez, Drucker dixit, qu'il ne tient sur scène et ce depuis des années que la durée prévue du spectacle et bourré de Voltarène... vous vous dites quand même que c'est sans doute parce qu'il y est un peu obligé... Ok, c'est pas le lumpen-proletariat, mais c'est pas ce qu'on croit non plus...
Riche Johnny ? oui, sans doute... Plus que vous et moi, mais beaucoup moins que vous l'imaginez... Actuellement ce sont sans doute plus son producteur, les avocats, les assureurs et ses ayants droit qui s'intéressent à sa santé que les médecins...

Johnny, la puuuule aux oeufs d'or !...
.

16 décembre, 2009

Et il ignorait ce qu'on vit... extraits

...Et vous voudriez que je cherche
La moitié d'un cul à botter ?
En ces temps on ne voit pas lerche...
Ils n'ont même plus de cul, les français !
Ils ont voté et puis, après ?...

...C'est un pays qui me débecte
Pas moyen de se faire Anglais
Ou Suisse ou con ou bien insecte
Partout ils sont confédérés,
Faut les voir à la télé-urne
Avec le général Frappard
Et leur bulletin dans les burnes
Et le mépris dans un placard !
Ils ont voté et puis, après?...

Léo Ferré

Identité nationale, la vraie question !

Êtes vous, aujourd'hui, à 23 heures passées, ce 16 décembre 2009, au vu des propos de Nadine Morano et du dernier charter afghan d' Éric Besson, en parfait accord avec ce concept qu'on appelle "France" sous son avatar le plus sournois, l'identié nationale ?
Moi ?
mais alors, pas du tout !
Nulle part partout !

Je vous parlerais bien de Nadine Morano.... ou de la parité enfin respectée !

mais franchement est-ce la peine ?
Si ce n'est que Nadine Morano est bien la preuve vivante de ce que la parité hommes/femmes est enfin chose acquise et que si parfois elle a touché au remarquable avec par exemple Marie Curie, elle atteint aujoud'hui sa plénitude, sa réalité en s'exerçant (les temps changent !) par le bas, du coté de l'ignoble.

Je ne sais pas pourquoi, vieux réflexe phallocrate sans aucun doute, j'étais persuadé que les femmes sont globalement moins connes, moins racistes que les mecs. Le déni de saloperie féminine ? Oui, j'avoue, je le pratique... Erreur ! erreur funeste ! Ce sont des salauds comme les mecs. On le sait pourtant depuis Thatcher. Oui, mais je sais bien, c'était pas chez nous. Et puis, j'ai toujours du mal à m'y faire !

Heureusement, aujourd'hui il y a des Morano, des "Marine c'est sa cousine", pour me ramener à un principe de réalité qui parfois me fait défaut.

Tiens au fait, tu t'appelles comment ? Morano ! c'est bien français, ça, comme nom ? t'es certaine ? et puis "La taxe professionnelle qui n'existe nulle part partout en europe ..."
C'est un de ces rebeus de banlieue que tu exècres et dont tu stigmatises le parler qui l'a sortie celle là ?

Le problème des femmes c'est qu'elles ne se regardent pas le matin en se rasant... Ah, elles se maquillent ? Certaines oui, Morano, elle, c'est une beauté naturelle qui ne prend même pas la peine de maquiller sa pensée.

Je crains ce genre d'individu car, en vous faisant parler d'eux et on ne peut pas le moment venu ne pas le faire, ils vous entraînent quoique vous fassiez, automatiquement vers le bas. Ce sont à la fois les étrons et la chasse d'eau de la pensée humaine et de sa dignité.
Bref ! Quelle horreur !


15 décembre, 2009

Deux minutes douze de bonheur ! et puis deux minutes vingt-neuf, pas plus ! mais que du vrai !

Bien sûr, tout le monde connaît, n'empêche !

http://www.youtube.com/watch?v=Tzg_1XwzG08

Ça c'est moins connu, mais...

http://www.youtube.com/watch?v=HBFebjOJ1M8
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Pestacle !






Samedi soir, à l'occasion des fêtes de Noël, il y avait un spectacle de rue. Généralement je suis pas vraiment preneur, mais honnêtement en dehors du fait que ce fut un peu long, c'était curieux, magique et beau. Deux jeunes filles vêtues comme des elfes, des trölls évoluaient dans des bulles de plastique.
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Aujourd'hui, ce soir ?

Et bien, Rien ! mais alors ce qui s'appelle Rien. Rien d'agréable, Rien de désagréable, Rien de malheureux, Rien d'heureux...
Rien.
Nothing, nitchevo, nada, nichts, niente, klum !
Le nirvana !

14 décembre, 2009

Bonté et Méchanceté

Bon, faut que je vous raconte ? Depuis quelques temps c'est un peu ma marotte, mon embarque de proximité ! Je voudrais réintroduire dans la prise en compte des aléas, des vicissitudes des rapports humains, ces deux idées vieilles comme le monde : la Bonté et la Méchanceté.
Je vous entends déjà, là, sur l'air des lampions me chanter à tue-tête :
"hou ! le catho!
il est rigolo !"
Sauf que ça n'a rien à voir.Car depuis le début, si l'homme n'avait pas été un peu bon, y aurait pas grand monde sur terre et s'il n'avait été que méchant y aurait plus personne du tout...

Ça fait des années qu'on nous bourre le mou avec des concepts. Le plus merveilleux c'est la perversion et son avatar, sa demi-soeur, sa jumelle la perversité. C'est un truc de psy, sympa, certes, mais un truc à médicaliser les outrances. Ca commence comme ça, et ça finit par l'admirable "être en souffrance" qui déclenche le processus compassionnel et justifie ce dont on se fout allègrement qu'il soit justifiable. Loin de moi l'idée de nier les "causes". De là à en faire des "raisons". Le fait que Jack L'éventreur ait été un grand pervers l'exonère il du fait qu'il n'était quand même pas d'une bonté rayonnante ?
Tout ça pour vous dire de la manière la plus simple, qu'un pervers selon la nomenclature des professionnels est pour moi qui ne suis pas psy d'abord tout simplement, "Méchant" ... Ca peut d'ailleurs être aussi un "méchant con", il y a des cumulards. Il a souffert quand il était jeune ? Et alors ? Quand je dis de quelqu'un "Il est méchant", je constate. Quand je dis " il est pervers" je commence à analyser et de fait à juger... Moi je suis assez animal, je constate avant de juger... Vous avez déjà vu une plaque marquée "Chien Pervers ?"
Je reste donc persuadé, qu'en réduisant à néant, sans doute pour de bonnes raisons, l'idée de Méchanceté trop marquée à l'époque par la morale religieuse, on a par la même occase lyophilisé son contraire, la Bonté. Le problème c'est que l'un ne va pas sans l'autre.
La méchanceté serait une pathologie et son contraire, non. Bon alors expliquez moi comment l'hyper-tension est mauvaise tout autant que son contraire, l'hypo... Oui mais la Bonté, c'est pas très intéressant... Ça alimente peu le fait-divers... Sauf à travers des personnages investis de la bonté paradigmatique, les Abbés Truc, les Soeurs Machin, les Mères Bidule, les Dalaï de mes deux, mythes vivants dont personne n'est d'ailleurs vraiment certains qu'ils aient été aussi bons qu'on le dit, ce qui est d'ailleurs sans importance... A croire qu'ils sont là, "bons" exemplaires pour, à travers une obole versée à leurs oeuvres, vous dispenser de l'être vous même. Je donne donc je suis...

La réalité, c'est que la Méchanceté tout comme la Bonté n'a rien à voir avec une quelconque morale. Elles relèvent simplement de l' évidence, de " l'être". Je vais être basique, brutal. J'aime les gens qui savent être "bons", pas ceux qui en font commerce, j'aime les obscures, les sans grades quand les méchants avérés ou non m'emmerdent, que vous pouvez pas imaginer.

Après l'holocauste commis par des gens dont on ne s'est pas posé la question de savoir ce qui les avait poussés à commettre de tels excès (après tout, Hitler grand pervers avait peut-être été traumatisé dans son enfance...) les juifs qui ont parfois de bonnes idées ont inventé les "Justes" . Les justes, de toutes origines, étaient "Bons" tous simplement, sans projet, sans même pour certains dont c'était une seconde nature, la bonté, le savoir...


Mais comment font-elles ?

Certaines personnes devraient en toute logique déclencher ma haine la plus viscérale. Comment se démerdent-elles pour au bout du compte ne provoquer après mon ire que mon dégoût ? C'est pas possible, elles ont un truc ! Ça reste pour moi un mystère. Cela dit, vivement que je connaisse les vertus du mépris ; puissè-je les apprécier et les mettre en pratique, ça m'évitera de gerber.

13 décembre, 2009

Lydie la tapeuse

J'ai connu Lydie en arrivant ici il y a dix ans. C'est un soir de "monstres", des encombrants, sur les trottoirs. On cherchait des trucs de récup (y en avait à l'époque), elle aussi. On a causé comme ça devant un vieux fauteuil qui était bien trop lourd pour elle. Elle était avec une copine, enfin, plutôt une voisine car il était évident qu'elles se haïssaient cordialement, depuis dix, vingt ans, qui sait... Même plus de la haine, mieux, une habitude...
Elle s'est présentée, Lydie. Voyante qu'elle était, et même que les flics faisaient appel à elle et à son pendule pour retrouver les disparus ! Et qu'elle sent des trucs, me concernant... Ben voyons ! Je lui dis que j'y crois pas, que je trouve ça con, mais que c'est pas pour ça que je lui causerai plus ! Quelques jours après je passe dans la rue, elle m'appelle de sa fenêtre. Elle veut me causer, il faut que je monte. J'y vais, et voilà ! Elle doit toucher un gros héritage, mais voui ! En attendant, elle attend sa pension, si je pouvais lui prêter cent francs, ce serait vachement sympa, même qu'elle me les rendrait avant la fin de la semaine, on était un lundi et que tiens, elle le sent bien, je devrais faire un petit loto avant le prochain tirage... Moi, couillon je lui sors un bifton. Le lendemain, on me met au parfum. C'est sa stratégie depuis des lustres à Lydie ! Elle emprunte d'abord une petite somme qu'elle rend rubis sur l'ongle... C'est quand elles deviennent plus importantes, qu'elle se fait un peu prier. A la fin de la semaine je récupère ma mise, et le billet, je le reconnais, il était déchiré en bas à droite... Y aura pas de remise en jeu, pas de jack-pot. C'était y a dix ans.

La semaine dernière je la vois rôder dans ma rue avec sa canne... Je sens un truc, c'est pas son circuit habituel... Elle m'interpelle.
- Dis donc, tu le connais le monsieur avec un bonnet qui promène ses petit chiens ?
- Ben oui, Lydie, je le connais (tu parles, c'est un voisin)
- Tu pourrais pas me dire où il habite, car il est venu chez moi et il a oublié quelque chose.
- Désolé, Lydie, c'est très compliqué pour aller chez lui, avec ta canne, l'escalier est mauvais, tu pourras pas grimper.
- Alors tu pourras lui dire que je le cherche ?
- Ok Promis !

Deux jours après, Lydie zone encore dans la rue, elle recherche cette fois-ci une jeune femme avec laquelle elle a rendez-vous à 15 heures... Là je lui déconseille d'entrer, à Lydie, avec tous ces chiens qui batifolent et qui pourraient la renverser...
Bon, j'ai compris, y a du racket dans l'air, Lydie la voyante est à l'oeuvre, faut que je prévienne le voisin et la voisine (j'ai pigé laquelle c'est), ils roulent pas sur l'or, ils donneront ou pas, ils feront ce qu'il veulent mais ce sera en connaissance de cause.

Je réussi à joindre la voisine... cinq minutes trop tard, elle à déjà raqué... Le voisin, c'est la veille qu'elle l'a eu. A la voisine, elle a fait le coup du neveu décédé, (elle me l'avait fait, je m'en souviens maintenant il y a quelques années, le coup du neveu, lors d'une nouvelle tentative, jamais vu un neveu aussi mort !), au voisin, c'est une brouille avec son fils qui d'ailleurs n'est pas son fils mais qu'elle a recueilli il y a trente ans, et que son fils il lui a dit qu'elle pouvait crever. Vingt euros pour l'un dix euros pour l'autre. Elle a réussi son coup, la morue !
Je me suis renseigné. Elle est pas dans le besoin du tout, pas plus aujourd'hui qu'hier... En fait, je crois que ça occupe sa retraite cette affaire, ça lui entretient le mental, de filouter son monde...
Je la revois tous les jours et j'ai l'impression dans son boujour, qu'elle a compris que je faisais de l'obstruction mais qu'au bout du compte elle m'a baisé autant que les deux autres.




Lipdub - djeun's de l'UMP ou la contamination par l'image

C'est rigolo de voir sur le net tous les avatars de ce pauvre pseudo-libdub depuis, voire même avant, sa sortie. L'un des plus réussis est celui sur lequel on a remplacé l'insignifiante plamonderie par la Danse des canards.... Mais ce qui m'intéresse à l'instant c'est la version officielle. Le but était en partie en associant des personnalités confirmées du mouvement donc d'un certain âge avec des jeunes militants, de procéder à une cure de jouvence en opérant à leur profit une contamination des premiers par les seconds. Un coup de jeune en quelque sorte. Or c'est tout le contraire qui se produit. Ce sont les jeunes qui se retrouvent contaminés par les vieux dans leur aspect, leur comportement au point de paraître finalement plus ringards que leurs aînés, ce qui n'est quand même pas peu dire. Ce revirement de l'image c'est un peu comme le gaz moutarde qui se retournait contre ceux qui l'envoyaient... Là c'est un gaz hilarant...

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