04 décembre, 2009

Éric Besson, Pierre Laval et l'enseignement de l'Histoire

Vous avez vu, ou plutôt vous avez entendu ? Eric Besson a été, par je ne sais plus quel secrétaire du PS, comparé à Pierre Laval. Il est triste Besson ! Car même si Laval était, pour le malheur de la France, dix fois plus intelligent que lui, ce fut quand même, à son aune, une enflure tout autant décuplée...
Était-ce donc nécessaire d'aller dans le passé chercher cette comparaison ?
D'ailleurs, comme chacun sait, fût-ce pour parler de trahison, même si ça rime en plus avec, "comparaison n'est pas raison" !
N'est-ce pas ?
Moi, je vous le dis ! Ils ont pas tort de vouloir supprimer l'enseignement de l' Histoire ! Ça évitera aux renégats de se faire jauger, évaluer, traiter, d'une manière aussi arbitraire et approximative !

Car de toute évidence, on peut très bien être définitivement déconsidéré, sans pour autant être comparé... Il y a des comportements qui se suffisent, non ?

Mais puisqu'on parle d' Histoire, il aurait tout autant pu être mis en concurrence, je sais pas, moi qui en sais un peu, d'Histoire et pas que de l'Ancienne, avec Doriot par exemple... Ah, c'est vrai, sur le plan de la "Com", Doriot est moins connu...

Allez, j'arrête, je vais passer pour pédant et les secrétaires du PS pour légers... tiens, au fait je me rends compte, à l'occasion, que le PS c'est comme chez Pigier autrefois, c'est plein de secrétaires...

Moi, mes références sont cinématographiques et théâtrales, Besson, il me rappelle, comme ça, Mosca dans "Volpone"...

Allez, faut être juste, "Tempus fugit", bientôt la honte ne sera plus d'être comparé à un Laval quelque peu oublié mais, proximité historique oblige, à Besson dont certains, pour quelques temps encore, se souviendront peut-être comme le paradigme du faux-cul, le Iago de la politique politicienne... On laisse dans l'Histoire l'empreinte qu'on peut ...

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