14 janvier, 2010

Solal ou Cohen en diagonale

Donner à son enfant un prénom original. C'est ce que tient à faire et c'est son droit une foule de gens. Dans le cas présent, on a choisi, volontairement ou non, en l'appelant Solal une référence littéraire très forte, Cohen, génie absolu et plus précisément, le personnage principal d'une saga, "Les Valeureux" commencée par le premier roman homonyme, Solal et achevée par Belle du Seigneur. Les parents du bambin ont-il, eux-même, lu Cohen ? On peut en douter... car si Solal est au fil de ses histoires picaresques un aventurier sympathique, un séducteur forcené, un arriviste très efficace, c'est aussi un grand dépressif qui, se trouvant déchu, met fin à ses jours...
Moi, si j'avais voulu rendre un hommage à quelqu'un, je n'aurais pas choisi un personnage imaginaire, au malheureux destin, non, je l'aurais appelé Albert, le nouveau-né, comme Cohen, l'immense écrivain...

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