28 février, 2010

La mouette sur la pile


c'est clair, elle nous emmerde

Joseph Cornell ou du rêve en boite

Je peux passer des heures à regarder des boites de Cornell... Ça me rend heureux...




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Et Dieu dans tout ça ....

Mais non, je rigole, bien sûr ! Mais entre les catastrophes imputées à l'homme depuis qu'il a inventé l'usage du silex et les viscères de la terre qui s'agitent encore aujourd'hui, on doit de tout évidence se dire que le plancher où paissent les vaches et le ciel où volent les anges ne sont pas, quelles qu'en soient les raisons et les causes, d'une sûreté absolue.
L'histoire de la responsabilité de l'homme n'est, c'est entendu, pas à écarter. Et en même temps je me dis, cette façon de charger le mulet ne serait-elle pas due à ce que ceux qui en font commerce ont peur d'imaginer qu'il y ait une force supérieure à celle de l'homme et, de fait ce qui les emmerde très fort, à la leur... Et que tout simplement cette idée d'une pérennité, et de la terre et de l'être humain, serait surtout destinée à alimenter les raisons qui les font tourner et courir... Avouez que c'est quand même plus facile de dire aux hommes : vous avez fait des bêtises alors vous allez raquer, morfler (cf mon message précédent) pour réparer tout ça, (la rédemption par la taxe...) que de leur dire "mais, les amis, les bêtises que vous avez commises, à coté de la Terre qui se réveille, et là, toute seule, comme une grande, c'est de la rigolade... Cette mise en avant de la responsabilité exclusive de l'homme dans le désastre est de toute évidence de la part de ceux qui l'agitent une manifestation d'orgueil sans mesure à moins que ce ne soit qu'une embrouille absolue
Il faut, je le sais, être responsable, éviter toute panique...
C'est pour ça que je me refuse à manifester vis à vis de l'écologie une adhésion absolue, pas plus qu'un rejet rédhibitoire.
En revanche je juge sur pièce, au cas pas cas, au coup par coup... C'est pour ça que j'ai regardé attentivement cette vidéo que m'a envoyée Lesafaker et que j'ai la faiblesse de prendre très au sérieux, car j'ai décidé face au n'importe quoi institutionnalisé de faire mes propres choix :
http://www.youtube.com/watch?v=Xf4cwIA8xoc
et d'aller derechef augmenter ma déjà grosse provision d'ampoules à incandescence (vis, baïonnette, et ma prostate même combat !)

Pour ce qui est du glaçon grand comme le Luxembourg qui s'est très récemment détaché de la banquise, l'homme est vraiment petit et devrait rester humble, qui jamais ne produira assez de Pastaga pour qu'il le rafraîchisse...

Ma théorie du complot à moi, perso !

Et si cette histoire de taxe carbone était une intox ? Et si les entreprises financières, banques, assurances, crédits, avaient profité, avec l'aide d'un personnel politique souple et bienveillant, d'un hypothétique réchauffement climatique prétendument du à l'activité humaine, trouvé un moyen de se faire du blé en vendant du rien ? Car, entre ceux qui réchauffent et ceux qui ne réchauffent pas, on a déjà créé un juteux système de revente du droit à polluer dont certains ex-leaders écolos seraient devenus les leaders (rumeurs à vérifier...) La taxe carbone sous ses divers avatars va rapporter beaucoup d'argent et pas forcément dans le but qui est annoncé, ni à ceux à qui elle le devrait... C'est ainsi que consciemment ou non, certains écolos seraient les alliés objectifs du "capital"... Je sais c'est pas bien de penser des trucs comme ça.
Bien entendu, j'ai pas de preuves, d'ailleurs j'en suis pas certain, seulement, seulement se poser des questions, même de celles qui fâchent ça n'a jamais fait de mal à personne. De toute façon, elle ne peut, comme toutes les questions, emmerder que ceux que, pour une raison ou une autre, ça dérange.

cygnes en ligne

pas cons les cygnes, pour lutter contre le vent et remonter le cours de la rivière, ils se mettent à la queuleuleu

Un vrai fau


le fau ou hêtre tortillard, l'un des arbres que je prèfère.
Rares, très rares, si ce n'est dans la forêt de Verzy où un
moine irlandais, les importa et dit-on les planta...

Piqûre de rappel à mes amis homos

Mes chéris, restons humbles, non, tous les homos ne sont pas et jeunes et beaux, bodybuildés fashion victims.
Mais hélas, ils ne sont pas non plus tous géniaux, comme ces trois là.... ces trois laids-là à qui vous devez sans le savoir ou en le sachant, bien des choses...

Genet Burroughs Ginsberg

27 février, 2010

Charmante Elvire

Je vous la joue "Journal" à la manière de ceux qui tiennent un "Journal".
"Diné ce soir avec Elvire, oui, la "Charmante Elvire" des "Loups" de Vidalie immortalisés par Reggiani.
Elle se souvient, du "Courrier de Lyon", bar mythique de Saint-Germain-des-Prés, de Vidalie, de Blondin, de Nimier et des autres..."
Faut pas croire, ça se passe comme ça chez PPlemoqueur !
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26 février, 2010

Des gens étonnants que j'ai connus...

Ce devait être en 1981,1982. C'est un ami publicitaire, créateur d'un tout nouvel hebdomadaire populaire qui nous les avait, à Elie et moi présentés. Ils étaient canadiens mais l'un des deux était né français. Déçu par une longue idylle avec un jeune diplomate qui avait, s'hétérotisant soudainement, fait une fin en épousant une princesse hanséatique, il avait, au lieu de s'engager par chagrin dans la Légion, choisi plus raisonnablement d'émigrer dans la Belle Province... Il y rencontra le fils d'un marguillier québecquois avec qui il refit ou plutôt fit sa vie. L'un, le français était petit et râblé, l'autre longiligne et transparent. Tous les deux étaient sérieusement alcooliques, l'un au jaja l'autre au whisky. Mais ils avaient un goût de vivre, une énergie, une réelle, vive intelligence, une aptitude à l'action et un instinct de survie extraordinaires et communicatifs, bref tout sauf des contemplatifs. Ils étaient de surcroît farouchement fusionnels, très amoureux sans aucun doute. Toujours prêts à saisir l'occas, à trouver l'astuce, le coin pour boucher le trou... Toujours ensemble. Ce sont les seules personnes que j'ai vues récupérer un samedi matin dès l'aube aux puces du Kremlin-Bicètre aujourd'hui disparues, des trucs qu'on leur avait piqués la veille dans leur peu discrète 2cv rouge... Ils maîtrisaient chacun au moins trois langues et avaient imaginé une stratégie qui leur fut extrêmement profitable. C'est ainsi, à peine s'étaient-ils rencontrés, qu'ils partirent au Mexique pour y faire du biznès. Leur principe ? c'était d'agir dans la stricte légalité. Ils potassèrent les codes et en connaissant les arcanes firent une petite fortune en peu de temps sans exploiter les pauvres et tout en restant, certes au bord mais du bon coté de la loi. Forts de cette expérience, ils rentrèrent au Québec où leurs acquis, leur aptitude à la maîtrise du droit des affaires dans le but unique de le transgresser firent merveilles... Jamais dans leur projet de filouter les riches ils n'eurent, grâce à leur connaissance approfondie du "vide juridique", le moindre problème. Ils furent même reconnus par leurs pairs dans leur branche. Leur devise inavouée : "escrocs mais pas trop". C'est eux qui nous racontaient, écoeurés, la manière dont les bonnes dames richissimes et catholiques de Québec ou de Montréal se ravitaillaient en esclaves auprès des Duvallier.

Le français, qui adorait sa mère, ancienne institutrice laïque, lui avait aménagé dans son HLM de Gagny une invraisemblable bonbonnière Pompadour... Soieries roses et grises sur les murs, au plafond, aux fenêtres et un superbe, un imposant lustre vénitien ancien qui touchaient presque la table de la salle à manger, d'énormes miroirs baroques en bois de rose face à face pour agrandir l'espace... Pas du toc, du vrai, du beau... Dieu seul sait d'où tout ça venait... son amour filial se jouait du coût des choses. Tout était tellement isolé, feutré, tapis sur la moquette, authentiquement luxueux, qu'excepté quelques invincibles bruits de plomberie, on n'entendait rien de l'extérieur. La brave femme qui avait bossé honnêtement toute sa vie vivait sans le savoir dans un appartement de cocotte, de poule de luxe et recevait sans histoire ni chichis dans la porcelaine fine et l'argenterie lourde ses voisines habituées au plastique et au formica.
Je les ai bien sûr perdus de vue... Pour l'un, perdu sans doute tout simplement, qui diabétique soignait ses états hypoglycémiques à coups de Côte du Rhône...

Les Lettres françaises N° 1455 du 11 au 17 octobre 1972 et Caderé en prime, en fin.

J'ai trouvé dans un tas de vieux journaux cet exemplaire des "Lettres françaises". Il était tout humide. Je l'ai séché soigneusement.
C'est le dernier numéro de la revue.
A la une, sous ce chapeau sobre, émouvant, le sommaire :
Comment meurt un journal
- Aragon : La valse des adieux
- Une gouache inédite de Pablo Picasso
- Vercors : Nous avons été heureux
- Pierre Seghers : Ainsi le rossignol s'est tu
- Jean Ristat : Le fil(s) perdu Miró
- Pablo Neruda et Jean Marsenac : Deux Poèmes
- Une gravure de Joan Miró
- Picasso avec Rostropovitch
- Pierre Daix : l' Alliance écartelée.
- Entretien avec Nagisa Oshima
- Une lettre de Jean-Louis Barrault
- Pierre Tal-Coat : Peinture, point d'émergence.
Ce qui est étonnant, c'est l'éclectisme de cette revue. Il apparaît dans le sommaire, mais aussi et d'une manière plus criante dans la page des spectacles et des petites annonces. On lit les premières publicités pour le Théâtre du Soleil à la Cartoucherie, celles du TEP, de la Compagnie Renaud-Barrault installée à l'époque dans la gare d'Orsay. Les débuts du Festival d'Automne avec le Polytope de Cluny de Xenakis Mais on y trouve aussi et sur la même page, Zizi Jeanmaire au Casino de Paris dans son spectacle "Zizi je t'aime" et plus étonnant encore, une rubrique spéciale "Chansonniers" avec aux Deux Anes, un spectacle de Pierre-Jean Vaillard, intitulé "La dynastie des Fortiches". On y trouve une annonce de concert de "La grande écurie et la chambre du Roy" mais sans que Malgoire soit crédité. Et puis, à coté, juste à coté d'une annonce de concert du très moderne et très engagé ensemble instrumental "2e2m" une pub pour "La coordination artisanale" : pour tous vos travaux, maçonnerie, plomberie, carrelage, électricité, menuiserie, peinture et décoration sur appel téléphonique à Madame Perrault, de 7h30 à 11h30 et après 20h.... Juste au dessous, trois annonces judicieusement disposées côte à côte : une invitation à se procurer pour 35 francs l'indispensable livre d'un certain Manfred F. de Martino, préfacé par le fameux Docteur Albert Hellis : "La Nouvelle Sexualité Féminine ", une exposition à l'hôtel de ville du Blanc-Mesnil sur "l'Accouchement sans douleur" et toute petite mais très visible, une pub pour les produits d'hygiène de la marque Olla, gants et tétines en caoutchouc...
Oui c'était ça aussi les "Lettres françaises" le jour de leur mort. Un inventaire à la Prévert sans préjugés ni ostracisme...
et en fin à l'avant dernière page, au bas de la colonne quatre sous les publicités des galeries d'art, cet encadré ultime, presque invisible, signé Caderé qui dit :

Cliquez sur l'image pour agrandir
et là, je dois avouer, Caderé qui survivra quatre ans aux Lettres françaises dont il clôt ici la dernière colonne de la dernière "rubrique Galeries" de fait institutionnelle, d'un journal qui meurt, me réjouit par son art consommé de "boucler la boucle" et ce juste au bon moment... Sans doute un des actes majeurs mais le plus oublié de Caderé.
Ce dernier numéro des "Lettres", je vais le plastifier.
.

Le "Mercier" du jour


cliquez pour agrandir, c'est superbe

Je vous ai déjà parlé de lui. Je suis heureux, j'ai des joies simples ! Cinquante-cinq ans après la première fois que je les ai vues quand mes parents grands admirateurs de Mercier me les montrèrent, je suis toujours sensible à ses aquarelles. Elles me font rêver exactement comme elles le faisaient à l'époque et continuent de me mettre à chaque fois dans les mêmes états mentaux. J'ai du pot... Et je découvre par des messages qu'on m'envoie que je ne suis pas le seul...

25 février, 2010

Ali Soumaré. Honnêtement, vous les différenciez, vous ? Alors, UMP ou non, on peut se tromper, non ?

Bon, d'abord ces nègres, non seulement ils se ressemblent tous mais en plus ils ont le même nom ! Comment voulez-vous qu'on s'y retrouve quand on veut diffamer sans problème ? Alors entre deux Ali Soumaré (même s'il reste encore à prouver que l'autre est un vrai voyou) un candidat UMP peut se planter. C'est comme ça, un candidat UMP de base, c'est pas toujours une flèche (j'allais écrire une "frèche", vous voyez comme je suis !), c'est pas forcément vif, aussi brillantissime que notre Président, ça se saurait !
En revanche un UMP de base face à un Balakany, ne peut pas se gourer ! D'abord (heureusement) il n'y en a pas deux (on oubliera Madame) et s'il a été lui aussi, dans une pas si vieille histoire, réellement condamné, inéligible, il a payé, il a été réélu, on ne le lui rappelle pas et ce n'est que justice à chaque élection, à lui...

Jeanne d'Arc et son miracle

Peut-être ignorez-vous agnostiques que vous êtes que pour être canonisé, même si on a mené une vie exemplaire, été bon père, bon fils, soigné des lépreux, donné ses usines à des pauvres, ignoré l'onanisme, renoncé à ses primes, été mèrethérésé, abbépierrisé, avoir été mis vivant en brochettes et passé au grill par des païens notoires, asiates autant qu'indélicats, il faut quand même et malgré ça avoir fait un miracle !
Pas de miracle ? pas de saint !
Alors quand on veut pour une raison ou pour une autre canoniser quelqu'un, et bien il faut absolument lui trouver un miracle. Pas forcément un gros, un petit suffit, mais il le faut, c'est, comme on dit, "in-con-tour-nable" ! Tenez, pour Jean-Paul II qu'on prépare à l'auréole, il a fallut creuser un peu, mais on a trouvé. Il semblerait qu'une religieuse polonaise aurait été guérie d'hémorroïdes récidivantes, par la simple application de la "Une" en quadrichromie de "l'Osservatore Romano" à l'effigie de l'impétrant. Rien à redire ! C'est régulier !

Pour Jeanne d'Arc, qui fut canonisée longtemps après sa mort, ce fut plus compliqué. Cinq siècles après, tout de même, coté témoignages... mais on finit par trouver ! Elle ressuscita, dit-on, un enfant mort sans le baptême dans les bras de sa mère ! Limbes assurées ! Mais une fois ressuscité et sitôt oint, hop ! retour à l'envoyeur, le bambin remourut ! Faut quand même pas trop exiger !

Et puis dans l'église

cette très belle affiche qui avait échappé à mon admiration

on peut cliquer sur l'image pour l'apprécier en grande taille

surtout, n'oubliez pas, c'est dans une semaine à 15 heures
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L'indien et son arc

L'indien, le décidément bien surnommé, a recommencé ses installations, signes évident de l'arrivée du printemps. Pour preuve, ce don accroché au mur de l'église sous une plaque votive rappelant le miracle de Jeanne d'Arc. Si c'est pas de l'esprit d'à propos, ça .

"Faire comme Charles"

Voilà, je suis en avance alors, "je fais comme Charles", c'est à dire j'attends. Il y a des années que je n'avais pas employé cette expression dont je me demande à l'instant d'où elle vient. J'ai cherché, trouvé sur le net des gens qui l'emploient, mais pas un pour m'en donner l'origine.

Alice, pas lisse du tout !

Lesafaker invite sur son blog à écouter et voir ces détournements d'images et de sons . C'est vachement bien !

Quand ceux qui nous gouvernent étaient humbles et lettrés

Ton esprit est, Ronsard, plus gaillard que le mien ;
Mais mon corps est plus jeune et plus fort que le tien ;
Par ainsi je conclus qu'en savoir tu me passe
D'autant que mon printemps tes cheveux gris efface.
L'art de faire des vers, dût-on s'en indigner,
Doit être à plus haut prix que celui de régner.
Tous deux également nous portons des couronnes
Mais, roi, je la reçus ; poète, tu la donnes.
Ton esprit enflammé d'une céleste ardeur
Éclate par soi-même, et moi par ma grandeur.
Si du côté des Dieux je cherche l'avantage,
Ronsard est leur mignon et je suis leur image.
Ta lyre, qui ravit par de si doux accords,
Te soumet les esprits dont je n'ai que les corps ;
Elle s'en rend le maître et te fait introduire
Où le plus fier tyran n'a jamais eu d'empire,
Elle amollit les coeurs et soumet la beauté :
Je puis donner la mort, toi l'immortalité.
Charles IX, roi de France

George Antheil, ma découverte du jour !

"Ballet mécanique, pour orchestre, enclumes, hélices d'avion, sonnettes électriques, klaxons de voitures et pianos mécaniques" (1927)

http://www.youtube.com/watch?v=R8Vn_65yBD4&feature=PlayList&p=0A7EE93759CF5EE2&playnext=1&playnext_from=PL&index=18

Pour information, cette oeuvre a été composée exactement dix ans avant la "Sonate pour deux pianos et percussion" de Bartok

Bigard on le savait est un simple gros con mais c'est aussi un con dangereux.

Hier Bigard raconte à la radio fièrement et avec détails ses excès de vitesse (194 km/h) et surtout comment sa notoriété le fait bénéficier de la bienveillance policière (c'est tout juste s'il ne donne pas le nom du flic complaisant). Je suis pas du genre à cafter, mais puisqu'il s'en vante, je serais curieux de savoir ce qu'en pense la Ligue contre la violence routière.
Dangereux, le pue-du-cerveau, car fier, très fier de ses exploits ! je vous le disais...

Simple, mais d'un goût parfait

écoutez :
http://www.youtube.com/watch?v=ag929e20BPc&feature=PlayList&p=75E13CE11F00F37D&index=2

trois voix, un canon, pourquoi faire compliqué ?
..

24 février, 2010

Jetez donc un oeil chez de Rudder


on y cause très sérieusement chiffons et ondoiements !

2010 année commémorative

Bon, au cas où ça vous aurait échappé, cette année est particulièrement commémorative. D'abord c'est un chiffre rond, ça fait plus sérieux que 2009 par exemple. Et c'est là que je m'interroge. La commémoration, c'est généralement la naissance ou bien la mort de quelqu'un qu'on fête quand ce n'est pas tout simplement un événement . Alors, dites moi pourquoi on se cogne cette année, Chopin, né en 1810 quand aurait pu se le taper au même titre l'an passé puisqu'il est mort en 1849 ? Le chiffre rond, c'est certain ! Ce qui fait que deux autres génies au moins sont un peu passés, à cause de lui qui n'a rien demandé, à la trappe... Schumann... et Musset... Je ferai l'impasse sur le sublime Mendelssohn, né pour son malheur en 1809...
Un chose aurait été pas si conne qui eût consisté à fêter l'année 1810 comme année-symbole de la naissance des grands romantiques. Et les réunir tous, on est pas à un an près, non ? Mon bon maître Jean-Albert me disait en guise de repaire, et il avait raison, que les "romantiques" avaient en gros vingt ans, le bel âge, en 1830, année révolutionnaire !
Bon, en attendant, Chopin, c'est vachement bien. On nous a longtemps présenté ça comme de la musique de phtisique diaphane et sub-claquant à l'usage des jeunes filles à marier... On s'est trompé ou plutôt on nous a trompé... C'est violent, c'est hard pour causer moderne... C'est même pas toujours sympathique, à l'image de son auteur. Bref c'est de la musique bigrement toujours vivante et contrairement à celle de Schumann, ce n'est pas de la musique de psychopathe avéré. Pas besoin d'être fou, donc, pour être génial ? Mais non, c'est surtout dans les romans, cette histoire là ! Voilà, c'est comme ça !

Rangez vos Ray Ban de garçon boucher, Monsieur le président...

si on veut se la jouer avec sérieux, on porte aujourd'hui des

wintercheck factory jon & lizzie glasses

23 février, 2010

Ce soir, j'ai un moment, je réécris l'Histoire !

Voilà, c'est tout simple. Quand Akhénaton mourut, on en revint aussitôt après cet épisode monothéiste sympathique autant que catastrophique tant il était bâclé, pas préparé, aux pratiques raisonnables antérieures ! Seulement voilà, comme souvent dans ce cas de figure, restèrent dans la clandestinité des sectateurs convaincus de ce culte d'un seul Dieu économiquement insupportable pour le très puissant clergé de l'époque... Cent cinquante ans après en gros, ce n'est pas très long, Moïse sauvé des eaux reprenait le flambeau (enfin, la ménorah !) et le réadaptait par un vrai coup de génie : la "révélation", concept qui avait, pour son malheur, échappé à Aménophis IV, trop bouffi d'orgueil pharaonique pour penser un truc pareil. Aménophis invente Dieu de toutes pièces par décret, mais sans le "Verbe" et avec le succès que l'on sait... Dieu invente Moïse en lui parlant, et question pérennité, ça marche bien mieux dans ce sens...
Et puis, quand on est voué et ce dès le départ à l'errance puis à la diaspora, un Dieu unique à trimballer, immatériel de surcroît, même avec les accessoires, c'est quand même moins compliqué qu'une centaine...
Tiens, prouvez moi que c'est idiot mon histoire !

Tiens, puisque je vous en parle...

Savez-vous que l' Allemagne est un pays superbe ? Les gens y sont charmants, accueillants. Qu'on y mange admirablement bien... et que, puisque je vous en parlais à l'instant, la Franconie (y a pas que Berlin!) est une région merveilleuse ? Je vais vous faire un aveu qui va vous paraître très curieux, l'Allemagne est hors de France le seul pays d'Europe où je suis bien, le seul où je pourrais vivre...

Que voulez-vous... J'aime le vin blanc...

C'est de notoriété, comme feu Valentine ma chère grand-mère paternelle, j'aime le vin blanc. Et qui sait pourquoi, ce soir j'ai particulièrement envie de vin de l'est, du genre vin de Moselle ou tiens, encore mieux, mais encore plus difficile à trouver à cette heure-ci, du Frankenwein dans sa si jolie bouteille plate ...

Dieu est-il Dieu ? Y-a-t-il des génériques ?

On se souvient (enfin certains..) du livre de ce grand chrétien (vraiment) de gauche Maurice Clavel, intitulé ce qui était moderne, fort, pour l'époque "Dieu est Dieu nom de Dieu !" Je ne l'ai pas lu, Clavel je l'aimais bien mais il me faisait un peu chier, l'aporie en permanence ça fatigue. J'étais jeune et déjà futile.
D'ailleurs ce que je vais vous dire n'a rien à voir avec Clavel ni avec cette violente et sans doute pour lui sublime affirmation.. Il s'agit simplement d'une réflexion que je me faisais à l'instant humblement, dans la cuisine en coupant, comme Seyrig dans "Jeanne Dielman", des patates en deux avant que de les mettre au four.
Je vous explique, il s'agit pas d'une recette.
Non tout bêtement je me disais, puisqu'il y aurait, paraît-il, encore des petits futés de chaque obédience qui persistent à considérer que le Dieu de l'autre n'est pas le bon, que leur raisonnement globalement ne tient pas. Ils sont tous monothéistes. Il n'y a donc pour l'un comme pour les autres qu'un seul dieu. Ce qui fait qu'à moins d'être particulièrement abscons et coupeur de poil de barbe en quatre, il y a quand même pas mal de chance d'un point de vue statistique et puisqu'il n'y en a qu'un, que ce soit le même, quel que soit le nom qu'on lui donne.
Sauf que... sauf que la question n'est pas si absurde. Tenez, mon ibuprofène salvateur, quelle que soit la marque qu'on me fournit, c'est la même molécule, non ?
En fait ce qui les turlupine, même si c'est libre de droits et s'il y a une traçabilité historique, c'est de savoir qui est le Dieu original et quels sont les génériques...
Ça se passe comme ça dans les officines.

Aidons Eric Besson !

Oui ! aidons-le
dans sa quête admirable bien que fort contrariée de
L'IDENTITÉ NATIONALE
et à ce titre souvenons-nous de nos glorieux aînés !
Merci au vainqueur de Verdun !

Merci aussi à cet ami qui m'envoie cette affiche grave autant qu'émouvante. Merci à lui qui tout comme moi est, à son grand regret, trop jeune pour avoir sous sa férule, son bâton de maréchal, acquis le sens de l'Honneur, le goût du Dévouement, la joie du Sacrifice, l'amour de la Nature, celui de la Patrie qui font tant défaut aux jeunes d' aujourd'hui et dont seul un néologisme peut exprimer la force et la grandeur : l'éblouissante, la victorieuse, l'absolue Francitude!
Hymne !
Oui ! Pétain certes, hélas, est mort,
Mais sa pensée toujours nous guide !
Heureusement par notre effort
Nous suivrons son chemin aride.
Français toujours ! c'est notre voeu .
Malgré voiles et minarets.
Haut les coeurs ! Montjoie, Dieuleveult !
Laissez-nous manger nos gorets !

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Campagne anti-tabac : histoire de pipe et autres symboles...

Un certain Audureau président d'une ligue anti-tabac est à l'origine de cette pub idiote, hypocrite malgré les apparences. Jusqu'à présent on peut encore considérer que la fellation est une pratique légale et qu'elle n'a rien d'anormal quand elle est raisonnée en raison du virus, et bien sûr entre adultes majeurs consentants. On peut tout dire d'ailleurs, tout, sauf que cette pub est efficace, la cigarette n'étant même pas allumée... car, comble de l'absurde, on n'a plus le droit de montrer des fumeurs en action, fût-ce pour les diaboliser ; et aux dires de Mr Audureau, les deux jeunes photographiés malgré les apparences sont majeurs, quand cette pub serait destinée aux mineurs. Pour ce qui est de l'hypocrisie, vous aurez noté que la proximité de la braguette est quasiment éludée de la photo du jeune homme quand elle est évidente sur celle de la jeune fille, normal toutes de salopes... photos de surcroît bien malsaines, rejetant au second plan tout rapport au tabagisme, actif ou non.
Maintenant, Mr Audureau explique sérieusement que la main confirmante de l'adulte symbolise le fabriquant de tabac qui assoie son pouvoir, réduit le jeune fumeur à l'esclavage et qui "se remplit les poches" et oui, il se remplit les poches en se vidant les bourses... ok, ok, normal ! une fellation, c'est une pipe non ? ah, là là, j'arrête, on n'en sort pas, c'est trop con. allez, comme on disait, " fume ! c'est du belge !"

22 février, 2010

Alain Chamfort, YSL, etc...

Alain Chamfort vient de sortir un disque très réussi, pour ce que j'en ai entendu, une sorte d'hommage à YSL bizarre alambiqué contradictoire sans complaisance donc intéressant. C'est bien écrit (c'est drôle) la musique est excellente, les arrangements au top, bref, le genre de truc totalement artisanal qu'on aurait aimé faire dans le genre. Et je vois à l'instant sur Elvis Depressley, mon dealer préféré d'images, ce portrait d'YSL, jeune, très jeune, sans doute encore "époque Dieu, je veux dire Dior" comme dit excellemment la chanson.



Oh, putain, génial certes, on le sait ! mais qu'est-ce qu'il devait être chiant ! Bergé a du avoir souvent bien du courage...

Confidence

Et bien, voilà ! C'est vrai, j'en suis certain, n'étant pas romantique, je ne suis pas jaloux. Je suis seulement curieux.

adaptation !

Je me souviens qu'ils détournèrent, les voyous, à leur profit et adaptèrent en français le superbe choral luthérien Wie schön leuchtet der Morgenstern de Philipp Nicolai.
et ça donnait en partie ça :
...Seigneur,
Sauveur
ta lumière
salutaire
nous éclaire
Sois béni Ô fils du père
Si, c'est pas de la poésie pure, je me les mets en sautoir...

Allez, juste pour les oreilles... Oyez, oyez, le vrai, l'authentique
http://www.youtube.com/watch?v=5A1O8MjFVzw&feature=PlayList&p=62105133D57BC453&index=0&playnext=1

C'est ma version préférée (Koopman) !

21 février, 2010

Aujourd'hui dimanche : canard, péniches, immeuble et graffiti









Mobilité professionnelle et mobilier

Mon billet précédent me fait me rappeler ce qui suit.
ou :
Anthropologie sociale du mobilier en milieu urbain...
Quand j'étais gamin, même si nous n'étions pas riches, le mobilier de la maison qui était très spacieuse, famille nombreuse oblige, était lourd car voué à la sédentarité et aux assauts de la multitude, sans être inélégant pour autant. Mon père homme de goût avait dans son entreprise des ébénistes habiles et initiés qui fabriquèrent nos meubles à l'ancienne, rustiques Louis XV avant la mode, sérieux, en chêne, pas un clou, pas une vis, assemblés chevilles, tenons et mortaises, queues d'aronde et traits de Jupiter et colle à l'os pour ceux qui savent ! Ce mobilier, bien que pour la plupart de ses éléments, construit et oui... sur le "nombre d'or", n'était pas "chic" pour autant car il n'avait pas de fonction sociale précise et surtout pas, de représentation.

J'avais, ado, un ami dont le père était médecin militaire. Ils habitaient une de ces maisons extrêmement fonctionnelles que les américains avaient construites et laissées à l'armée française lorsque de Gaulle les remercia.
J'étais fasciné par leur mobilier qui relevait, pour les raisons que j'évoquais à l'instant pourtant du camping, car il y avait chez eux des meubles que nous n'avions pas, en particulier un canapé moderne et une table basse, mais aussi et surtout, une table de bridge et ses quatre fauteuils... La mère de mon copain, femme de colonel, qui elle aussi était de facto femme au foyer faisait la bouffe, le ménage et jouait au bridge. Ma mère, non.
Tout un monde mondain donc dans une table pliante qui devait peser cinq kilos, recouverte de feutre vert et, comble de la modernité, un cendrier télescopique à chaque coin, gravé d'un trèfle, d'un pic, d'un carreau ou d'un coeur...

Tiens, c'est dimanche ! et je vais, pour une fois, vous parler de gens bien !

Je ne sais pas pourquoi je pense à eux ce soir...
Ils se sont connus il y a bien longtemps. C'était je crois en fac de droit dans les années cinquante. Il n'y avait pas tant de femmes que ça en fac de droit en ces temps là. Ils se sont plus, ils se le sont dit. Elle était un peu plus âgée que lui et surtout, elle était enceinte quand ils se connurent. Il aurait pu, sans se déshonorer la laisser tomber, n'étant pas le père. Et bien non, il l'épousa, comme on disait dans ce cas de figure. Comme elle ne faisait pas les choses à moitié, elle accoucha non pas d'un enfant, mais de deux robustes jumeaux qu'il éleva comme il eût élevé ses propres ses fils. Ils vécurent longtemps à l'étranger où il commença une carrière qui allait être brillante. Elle devint mère au foyer, rien que de normal à l'époque surtout pour ces couples nomades où comme les militaires, on allait de poste en poste. Ils firent quatre enfants ensemble, des filles. Je les ai connus par l'aînée de ces filles. Et c'était évident, bien que ce fut sans ostentation et qu'ils ne fussent plus très jeunes, ce que ces deux là s'aimaient... De drôles de gens. De droite de toute évidence, cathos discrets mais pas coincés, pleins d'humour, cultivés sans chichis et puis, surtout d'une droiture, d'une honnêteté et d'une tolérance absolues. Tenez, quand ils prit sa retraite, il était D.R.H d'une grosse entreprise française. C'était avant que l'on commençât de "fluidifier les rapports sociaux" et que le nouveau boulot du DRH soit de plus en plus consacré à mettre en place les "plans" du même tabac. Les syndicats, CGT en tête, en souvenir de sa profonde humanité, de sa rigueur, lui organisèrent, il était et j'espère qu'il l'est toujours fine gueule, un repas d'adieu dans un "grand restaurant".
Il y a des gens comme ça, dont la vie, les choix de vie sont à l'opposé des vôtres et qui néanmoins attirent votre sympathie, parce qu'ils sont nets et malgré une sorte de normalité apparente, totalement atypiques. Enfin il y en avait, et au bout du compte, sans doute pas tant que ça...

20 février, 2010

Burqa, cloître, même combat !

Bon, faut être réglo ! "Catholiques et français toujours !". Avant de vouloir libérer une bande de beurettes qui veulent de leur plein gré ou non se transformer avec force tissus en esclaves orientales, il serait peut-être temps et pour les mêmes raisons de libérer de force toutes nos bonnes soeurs cloîtrées volontairement ou presque depuis des lustres dans leurs monastères où l'on ne peut les voir et leur parler qu'à travers des grilles et où un seul homme a le droit d'entrer, un aumônier généralement prostatique et goutteux ! Car enfin, soyons francs ! comme désormais chez Quick et contrairement aux beurettes masquées ou non, nos bonnes soeurs, elles n'ont pas le choix ... c'est se gouiner, un cierge ou rien ! un vrai scandale.

Libérons nos religieuses françaises avant de nous occuper du sort des bougnoules !

A quand une adresse à leur adresse de Madame Badinter dans l'Huma, Rouge et le Nouvel Obs, pour être certaine de les joindre et les adjurer de jeter aux orties leur odieuse bure, avilissante invention multi-séculaire de nos hommes d'église et abattre ces clôtures qui les coupent du monde ?

Elisabeth Badinter et son Adresse à celles qui portent volontairement la burqa

cliquer l'image pour l'agrandir et lire le texte

Mon amie Nathalie m'envoie cette page d'un journal qui publie d'Elisabeth Badinter son "Adresse à celles qui portent volontairement la burqa".

Comme toujours avec Badinter, c'est pas forcément idiot, c'est plein de bonnes intentions, ça se lit et puis crak ! il y a le truc qui fâche. Elle argumente et elle a raison de le faire, pendant une page, chaleureusement, même si c'est en enfonçant des portes ouvertes, qu'elles soient historiques, sociologiques, ou simplement humaines, pour dissuader ses consoeurs qui veulent se voiler de le faire. Et d'un seul coup, à froid, arrive l'argument salopard sous forme de questionnement. Je la cite : "Alors, je m'interroge, pourquoi ne pas gagner les terres saoudiennes ou afghanes où nul ne vous demandera de montrer votre visage, où vos filles seront voilées à leur tour où votre époux pourra vous répudier quand bon lui semble." Et là, désolé, je ne marche pas. Cet avatar du "rentre chez toi, tu vas voir comment c'est, et surtout si c'est mieux" est détestable et imbécile. L'évidence du dramatique sort des femmes dans les deux pays cités est telle qu'en tirer profit de cette manière au titre d'argument relève de l'imposture et de l'indignité intellectuelle manifeste.

Maintenant, qui lit Madame Badinter parmi les femmes auxquelles elle s'adresse ? Si c'est aux lectrices de Elle ou de Biba, son message à peu de chance d'arriver à ses destinataires. D'ailleurs elle le sait bien qui dit ingénument en dehors de l'aspect rhétorique de la formule "je m'interroge" au lieu de "je vous interroge". Et quand bien même, c'est faire preuve d'un orgueil démesuré que d'imaginer qu'elle, Elisabeth Badinter, va convertir par un discours rationnel des femmes empêtrées dans l'irrationnel le plus absolu, celui de leur quotidien. Autant se rendre chez des bonnes soeurs cloîtrées pour les convaincre de virer strip-teaseuses.

Alors à quoi sert ce genre d'écrit ? A se conforter dans un statut de penseuse d'une immarcescible modernité auprès d'un cercle de lectrices, par chance libres, indépendantes, bref terriblement occidentales en leur offrant une très chic "adresse" au lieu d'une trop simple, trop triviale "lettre" ? de qui se moque-t-elle sans même, je l'espère, s'en rendre compte? à quand des "stances" ou une "supplique" ? ah, l'imbécile lyrique ! là, je trouve qu'elle exabuse.

Pour ce qui est de convaincre, fussent-elle en situation de la lire, ses soeurs musulmanes en leur proposant de gagner l'Arabie ou l' Afghanistan, c'est mal barré ! sauf si c'est pour "prêcher dans le désert" après leur avoir gentiment conseillé de s'y rendre... dans ce cas là, elle a tout à fait réussi.
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Ein, zwei, drei, und "Gott mit uns !" à Notre Dame de Paris en 1943

Sur le cul... Je viens de trouver cette archive INA sur youtube.
Bach et Orff même combat !
Et puis vous avez vu le petit organiste plus blondinet aryen Hitlerjunge que nature. Quand au chef déguisé en Feldmarschal, c'est la première fois qu'on peut voir et entendre l'Oratorio de Noël dirigé au pas de l'oie. Sidérant...

19 février, 2010

halali sur le halal ou le manque de bacon rend-il con ?

Bon, cette énorme embarque contre le ou les Quick halal, c'est une belle saloperie de la part de ceux qui l'ont provoquée. Je trouve que ça devient scabreux, cette guerre des religions dans un pays qui se veut laïc. Comme si l'on était obligé d'aller bouffer du Quick, halal, casher ou rien du tout. Si encore l'entrée était interdite aux infidèles... Mais tout le monde, hospitalité sincère et commerce libéral obligent, est le bienvenu pourvu qu'il aime ça...

Tiens, à propos de casher, je me souviens, il y a au moins une dizaine d'années s'ouvrit rue des Rosiers un chinois casher, ce qui, entre nous, pour une cuisine basée en grande partie sur le porc était un sacré tour de force. Personne et fort heureusement n'y trouva rien à redire.

Et puis j'apprends hier que Goldenberg n'existe plus, et bien ça, même si c'était pas le meilleur restaurant parisien, et même s'il n'était pas plus casher qu'il faut, ça me fait un coup...

Ah ! entre les fast-foods halal qui ouvrent et les restaurants casher qui ferment, y a des jours où on remercie le Bon Dieu d'être chrétien !


PS. Histoire contraire : se souvient-on qu'il y a deux ans, le Front National ouvrit pendant l'hiver des soupes populaires où l'on ne pouvait manger que du cochon ou des produits dérivés ? On n'en fit pas une telle histoire. A-t-on vu comme aujourd'hui ce député de droite crier au scandale ?

La grande préoccupation d'une partie de la classe politique en cette période pré-électorale

c'est d'interdire aux françaises musulmanes d'enfiler leur burqa pour foncer chez Quick s'empifrer en lousdé de hamburgers halal.

Michel Chapuis, baroqueux, mais pas que

Pour vous le faire simple, le retour aux origines de possibles interprétations de la musique dite baroque dans les années cinquante a été le fait des cordes en Allemagne, d'un claveciniste aux Pays Bas de chanteurs en Angleterre. En France, ce sont quelques organistes et facteurs d'orgues qui prirent les choses en main autant qu'à coeur, initiés par un homme extraordinaire, musicien autant qu'érudit, Édouard Souberbielle. Michel Chapuis fait partie de ces organistes qui mirent à mal les théories de vieux musicologues sur le retour mais fortement accrochés à leurs statuts de mandarins. C'est un interprète mondialement connu, mais c'est aussi un immense improvisateur et pas uniquement dans le style classique français. Pour preuve cette video où on l'entend et on le voit à St Ouen de Rouen, improviser dans le style romantique. C'est sans chichis, tout simple et tout simplement superbe.

18 février, 2010

Mister Lama goes to Washington ou "mais il n'a jamais froid ?"


On n'arrête pas de nous le dire, et nous le redire, Monsieur Lama est à Washington. Il est allé chez Monsieur Obama, qui était visiblement contraint et forcé. Ça se fait, chez les présidents étazuniens ! on reçoit "leurs saintetés", qu'elles s'appellent Tenzin Gyatso ou Benoît Sexe. Faut dire que les saintetés sur le marché mondial de la bigoterie, y en a pas tant que ça. Les orthodoxes montrent assez peu les leurs qui ne sont d'ailleurs que de misérables, d'humbles "béatitudes", les protestants sont farouchement contre, et les musulmans, ils en ont tellement que chez eux, ça finit par être dilué, homéopathique, à l'état de trace... quand aux juifs, pas fous, en attendant l'arrivée de l'original, ils refusent les intercesseurs ou les intermédiaires.
Maintenant, moi, la question que je me pose est vachement importante, parce que ce que l'un et l'autre vendent je m'en fous. La question donc qui m'obsède, me turlupine concerne Monsieur Lama. Je vous explique, ça va vous paraître une drôle de préoccupation fort éloignée du très digne et spirituel sujet qui l'inspire.
Voilà.
Benoît Sexe, l'hiver, il se couvre, et comme vous et moi, il met un petit manteau par dessus sa soutane blanche et immaculée. Monsieur Lama lui, hiver comme été, c'est pallium safran et sandalettes en peau de yack, par tous les temps un point c'est tout ! Je pourrais arguer fielleusement que c'est d'avoir été élevé à la dure par un fringant précepteur nazi en Lederhose, qui lui a tanné l'épiderme, ainsi que la vie en altitude, mais ça n'a pas duré assez longtemps pour que ce soit la raison. Alors ? Damart lui aurait tricoté en secret un petit justaucorps invisible teinté aux herbes folles et truffé depuis des lustres de secrètes et innovantes nanoparticules ? car c'est pas n'importe qui Monsieur Lama !

Bon je sais, je vais en énerver certains du genre "pourquoi tant de haine !", "si vous n'aimez pas, n'en dégoûtez pas les autres", ou encore selon notre Président, "grand couillon, le XXI ° siècle, le sais-tu, sera religieux, poil au yeux !"comme dirait de Rudder, l'impie (de vache sacrée). J'ai pas de haine, j'en ai seulement marre d'en entendre causer, il me pollue, le con, de son occupation médiatique... Une chose donc me réjouit. Plus jamais les lamas n'auront le pouvoir temporel au Tibet. Monsieur Lama, il peut se brosser et puis se crosser, se la mettre sur l'oreille, pas plus qu'un descendant de Louis XVI en France, jamais il ne reviendra en vainqueur gouverner dans "son" pays "son" peuple qui n'y a aucun intérêt et rétablir une théocratie mortifère et c'est pas Obama ni moi qui l'aiderons...

C'était le quart d'heure
fleurs de lotus, mystique et mandalas

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