25 février, 2010

Jeanne d'Arc et son miracle

Peut-être ignorez-vous agnostiques que vous êtes que pour être canonisé, même si on a mené une vie exemplaire, été bon père, bon fils, soigné des lépreux, donné ses usines à des pauvres, ignoré l'onanisme, renoncé à ses primes, été mèrethérésé, abbépierrisé, avoir été mis vivant en brochettes et passé au grill par des païens notoires, asiates autant qu'indélicats, il faut quand même et malgré ça avoir fait un miracle !
Pas de miracle ? pas de saint !
Alors quand on veut pour une raison ou pour une autre canoniser quelqu'un, et bien il faut absolument lui trouver un miracle. Pas forcément un gros, un petit suffit, mais il le faut, c'est, comme on dit, "in-con-tour-nable" ! Tenez, pour Jean-Paul II qu'on prépare à l'auréole, il a fallut creuser un peu, mais on a trouvé. Il semblerait qu'une religieuse polonaise aurait été guérie d'hémorroïdes récidivantes, par la simple application de la "Une" en quadrichromie de "l'Osservatore Romano" à l'effigie de l'impétrant. Rien à redire ! C'est régulier !

Pour Jeanne d'Arc, qui fut canonisée longtemps après sa mort, ce fut plus compliqué. Cinq siècles après, tout de même, coté témoignages... mais on finit par trouver ! Elle ressuscita, dit-on, un enfant mort sans le baptême dans les bras de sa mère ! Limbes assurées ! Mais une fois ressuscité et sitôt oint, hop ! retour à l'envoyeur, le bambin remourut ! Faut quand même pas trop exiger !

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