13 février, 2010

Jean-Marc Reiser, l'unique, et les enfonceuses de portes ouvertes

après l'autre, aujourd'hui, cet après midi, c'est une certaine Michèle Reiser qui est interviouvée sur France Inter. Elle aussi, elle vient vendre son petit bouquin, son pensum, son ligne-à-ligne, faut bien vivre. Michèle Reiser, membre du CSA se pointe sans vergogne sur une radio dont elle est chargée de surveiller le contenu, l'éthique, pour y faire sa promo, ok, c'est véniel. Est-ce une raison pour assèner une heure durant, en vrac, un tel contingent; un tel quota de banalités. Entre autres fulgurances, elle avoue qu'elle est sensible à l'esprit olympique, c'est son choix et que "L'amour est plus fort que la mort", c'est sa devise. Comme elle est cultivée, on a même droit, mais voui Madame Pichegru, à une giclée d' "Eros et Thanatos"... avec ça on est pas fauchés, comme on dit chez moi.

Comme j'ignore encore qui c'est au moment où je l'entends, je cherche sur le net et je n'en reviens pas... Je vérifie, et je re-vérifie. Oui, elle fit de Juppé de beaux et dit-on complaisants films-portraits, c'est son droit et c'était son métier, avant que d'être, en son temps, nommée par Chirac au poste qu'elle occupe encore ou à nouveau aujourd'hui.
Mais elle fut aussi et ça c'est quand même étonnant, la légitime épouse puis semble-t-il la veuve du regretté Reiser... Oui, Reiser le flamboyant, le génial dessinateur mal élevé, l'heureux père (entre autres) de "Gros dégueulasse".
Allez, oublions vite la médiocre Michèle et cette erreur flagrante, fût elle pour eux heureuse, de casting matrimonial, et souvenons nous, émus, de Jean-Marc, le seul, le vrai Reiser. D'ailleurs il n'est pas mort, Reiser, il voudrait qu'il pourrait pas, il fait rien que se retourner dans sa tombe.


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