05 février, 2010

Monsieur Pol Lemploi est-il un maquereau?

Lu sur divers sites de journaux cette histoire vraie (un peu ré-écrite...) trouvée dans le "Parisien" :
La jeune femme après avoir passé la porte de verre automatique de l'ancienne Assedic et de l' Anpe réunies :
- Bonjour Monsieur Pol Lemploi, je cherche du travail parce que si ça continue, je vais être radiée.
- Ah oui, effectivement, faut pas traîner ! Tiens j'ai un truc là sur le panneau d'affichage, ça peut vous aller !
- C'est quoi ?
- Bah, c'est pas compliqué, c'est dans votre branche, du E-biznès, le mec qui recrute, il vous expliquera.
La jeune femme après un premier contact via le net, chez "l'employeur":
- Bonjour, je viens de la part de Monsieur Pol Lemploi, il m'a dit que vous auriez du taf pour moi.
- Oui, j'en ai
- Ça consiste en quoi ?
- Eh bien, vous mettez une nuisette (on vous la fournit, y a pas 36 modèles qui plaisent !) et chez nous, (pas chez vous, vous seriez foutue de récupérer le client à votre compte !) dans une cabine, devant une web cam "vous faites ce que vous feriez devant votre petit ami, et puis si c'est pas assez pour le client, c'est un "chat", vous l'enlevez tout doucement, la nuisette, vous en faites pas, c'est chauffé "
- C'est tout ?
- Oui c'est tout parce que si vous voulez faire la pute, c'est pas un problème, ça vous regarde, mais vous faites ça chez vous, après, on veut pas d'emmerdes, ici c'est du virtuel !
- Ah, parce qu' avec ce que vous me proposez , vous ne risquez pas d'emmerdes ?
- Ben non !
La jeune femme de retour chez Monsieur Pol Lemploi (un mec bien vraiment !) dans son bureau paysager :
-Dites moi, Monsieur Pol, c'est réglo ce qu'il m'a proposé l'enfoiré chez qui vous m'avez imprudemment envoyée ?
- Ah, tout à fait ! son annonce est tout ce qu'il y a de plus légale, on a vérifié !
- Rassurez-moi, Monsieur Lemploi, vous touchez pas de commissions, tout de même pour m'expédier faire "boutique mon cul", comme disent les africains, ou tout comme ?
- Mais non, je suis mensualisé !
- Ah bon, me voilà rassurée ! Mais je vais néanmoins à cet instant aller faire la pute chez moi et à mon compte ! Auto-entrepineuse que je vais être et la première du genre ! c'est tout nouveau, même Xavier Darcos n'y avait pas pensé, grâce à vous, Monsieur Pol Lemploi, je viens de l'inventer, le nouveau statut !
- Vous avez intérêt, salope que vous êtes, car de toutes façons, si vous refusez trois emplois comme celui-ci, je vous radie ! Ah, j'y pense, dès que vous êtes opérationnelle, vous m'envoyez un message ! J'ai du temps de libre...
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4 commentaires:

Olivier Autissier a dit…

Bah, c'est un métier comme un autre. Vendre son cerveau ou son cul, y a t-il une différence. Finalement, tant que c'est contre de l'argent, c'est un peu faire la pute non ?

P. P. Lemoqeur a dit…

Olivier, mon ami, t'es pas sérieux ?
Tu ne peux pas dire de pareilles bêtises !

Je considère comme toi que la prostitution n'est pas honteuse. Il faudrait simplement qu'il n'y ait pas de souteneurs.

Maintenant comment peux-tu comparer une nana quasiment à poil qui se gèle dangereusement les miches dans le Bois de Vincennes et un cadre de merde qui a des états d'ames dans son bureau parce qu'il a l'impression de brader ses talents à un employeur qui l'exploite ...

Non Olivier, le clichet est usé !

Vendre son cul,ça n'a rien à voir avec vendre son cerveau...

Je vais te raconter un truc.Un truc de la vraie vie... Une copine à moi qui était pute en province, me racontait qu'elle gardait toujours ses pompes, car en cas de danger, un coup de lattes dans les couilles du client importun remettait les choses en place avant de prendre la fuite... Jamais vu un employé de bureau garder ses chaussures dans le seul but de botter le train de son supérieur qui l'emmerde en lui pompant le cerveau...

Olivier Autissier a dit…

Tu as raison, en majeure partie. Mais moi aussi, à certains endroits.
Et pourtant, y a plus d'un patron qui mériterait qu'on lui botte l'arrière train.

Caly a dit…

Heu, si vous permettez, Messieurs...

Pour avoir fait LE métier, je vous promet que je ne vendais ni mon cerveau, ni mon cul...

Je vendais du vent et du plaisir, je louai de mon temps pour que les client en prennent du bon de temps, et quand ils partaient, toujours encore mon cul m'appartenait ! sourires...

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