07 mars, 2010

Paula Jacques et Carlos Gardel, mythe et anti-mythe

Voilà en gros l'histoire. Il y a une quarantaine d'années, au gré de l'arrivée massive des réfugiés politiques argentins partis en hâte avant de tomber entre les mains expertes des bourreaux au pouvoir, on s'intéressa d'un seul coup au tango considéré avant comme une ringardise pour baloches de campagnes. Piazzola qui était déjà là fit fureur et on se souvint à l'occasion qu'un des pères du tango était un français, un toulousain, Carlos Gardel. On importa ses disques, on parla beaucoup de lui et Gardel mort depuis bien longtemps devint en France un mythe au point que Piazolla voulait faire un opéra dont il aurait été le sujet...
Et bien aujourd'hui, allez, c'est sans doute le moment, on démonte le mythe... Pourquoi pas, ça fait écrire et peut-être vendre. Ça se passe chez Paula Jacques à France Inter à l'instant et ce avec des arguments pour le moins fulgurants-remarquables. Gardel avait des complaisances pour le régime militaire en place au moment de sa gloire (après tout Dali était bien franquiste...), Piazolla, finalement le méprisait (ce dont on se fout totalement), mais surgit l' argument définitif, un grand moment de radio, un scoop inoubliable et pour ainsi dire "in cauda venenum !": Gardel avait une petite bite !
Paula Jacques ne dit rien, elle revient même sur le sujet et avec complaisance. Alors, j'ai un doute aujourd'hui, Paula Jacques que j'écoutais régulièrement serait-elle moins fine que je pensais voire un peu lourdingue ou carrément légère ? Bon, elle au moins, on ne lui demandera pas si elle est microgénitomorphe (tiens, comme Abel Tiffauges dans le "Roi des Aulnes"). Bref, connaître la taille de la pine à Gardel est aussi intéressant et utile que de savoir si Paula Jacques est, ce qui est probable, une vraie blonde.
Et voilà, avec Paula Jacques, un de mes petits mythes radio-domestiques qui s'effrite...

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