27 avril, 2010

La bonne parole, la sainte parole

C'était début janvier, il y a une bonne vingtaine d'années, mais je m'en souviens comme si c'était hier. Croisant Monseigneur B. sortant de son presbytère, nous lui présentâmes nos voeux. Ces fêtes l'avaient épuisé ! Tout chrétien eût pensé que les messes et les prèches avaient eu raison de sa santé. Mais usant de sa rondeur balladurienne, et de ce charme indicible qui plaisant tant à ses paroissiens de tous les sexes, "C'est que voyez-vous, mes amis, le foie gras et le champagne, chez moi, se portent là", dit-il, un peu mutin, en se tapotant le menton.

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