31 octobre, 2010

Bouche à oreille

De toute évidence et ce n'est pas Lesafaker qui va me contredire.

C'est d'abord la bouche qui asservit, en utilisant, accessoire et allié objectif, l'oreille de celui qu'elle veut asservir.
En retour c'est la bouche de celui qui a été asservi qui devient à son tour quand le comble est atteint, l'instrument de sa libération.
On pourrait imaginer qu'a contrario, il faudrait trouver inexorablement une oreille pour écouter. C'est pas certain... Ni nécessaire, fût-ce une oreille compétente et rémunérée, en tout cas pas forcément suffisant. Car, ce qu'on va-t-on lui dire, à cette oreille, à part quelque chose n'ayant rien d'asservissant et qui de facto n'est pas perçu comme recevable... C'est pourquoi elle n'est pas toujours prête à entendre une chose qui ne la concerne pas du moment qu'elle ne cherche pas à l'asservir... L'oreille est une esclave.
La bouche est ambivalente, l'oreille est univoque...
Clamavi in deserto ? bien sûr ! c'est mieux que pas de clamavi du tout, d'autant plus que le désert n'est pas si désert que ça...

On pleure ou on rigole ?

North Korea's Military parade in Slow Motion from Dan Chung on Vimeo.

A l'époque on disait "aveugle".

Au début du siècle dernier, dans les instituts d'aveugles ( il y avait généralement aussi les sourds et les muets, ça devait faire un raffut ...) on préparait les handicapés (le terme est venu bien après) à avoir un métier. C'étaient des curés et des bonnes soeurs qui s'y collaient et faut reconnaître, pas si mal.
Un aveugle né vers 1905, il n'avait pas vraiment le choix. Une fois admis que c'était surtout chez les pauvres qu'ils étaient recrutés, s'il n'avait pas une bonne oreille, il finissait rempailleur de chaises. Si en revanche il en avait une, il avait deux possibilités. Soit il devenait accordeur de piano, soit s'il était un peu doué, il devenait organiste et professeur de musique. J'ai le plus profond respect pour les aveugles qui ont du se mettre dans le cerveau un tas de trucs dont nous sommes épargnés. Tiens par exemple, écrire à l'envers pour se lire à l'endroit...

Ce que je vous raconte là, c'est pas du Balzac, du Zola ou du Montépin, du roman, je l'ai connu.

Dans ma ville natale quand j'étais môme, il y en avait deux qui se partageaient l'enseignement de la musique dans les collèges privés de garçons (tiens au fait, les filles ?) et avaient aussi comme on dit "une tribune", c'est à dire qu'ils étaient organistes d'église, messes du dimanche, mariages, communions, enterrements, j'allais dire "bar mitzvoth", y a des jours où je suis con...
Les deux étaient parfaitement antipathiques et également aigris mais chacun dans son style, à sa manière.

Monsieur C, breton, était petit et sec. Il avait épousé une très belle femme, et riche de surcroît. Sans être virtuose, il était très bon musicien et improvisait joliment avec des harmonies souvent suaves mais parfois étonnantes. Il n'avait, signe de promotion sociale, qu'une fille(quand on a du bien on évite l'indivision), charmante, le portrait craché de sa mère.

L'autre, Monsieur M. était un grand gaillard, une "nature", qui avait épousé une pauvresse à laquelle il avait fait une dizaine de mômes. Il était autonome et contrairement à l'autre se promenait tout seul en ville. C'était pas un faignant, car s'il les terrorisait un peu il les nourrissait. C'était pas le musicien du siècle non plus, mais coté solfège, théorie, imbattable ! Contrairement à son discret collègue, Monsieur M. était tonitruant et passait son temps à foutre la trouille à ses élèves, en fait, à tout le monde.
Il avait un numéro bien réglé en début d'année scolaire pour, pensait-il, asseoir son autorité. La salle un peu misérable qui lui était affectée pour ses cours était juste meublée en dehors d'un gigantesque Pleyel en palissandre, demi-queue subclaquant et d'un harmonium asthmatique, de quelques bancs qu'il avait, lui-même, soigneusement alignés au centimètre près. Il ne portait pas de lunettes noires et roulait ses yeux morts d'une manière effrayante. Et dès la première minute du premier cours de musique, devant les élèves médusés, en criant, "Je suis un aveugle qui voit !", il bondissait, aller-retour, en enjambant les bancs... Même âgé de treize ans, ça vous faisait un effet-boeuf, une sorte de choc, c'était fait pour ça.

Ça a duré des années, cette couillonnade grand-guignolesque. Jusqu'à ce qu'enfin, une main salutaire et anonyme, décalât un jour de rentrée l'un des bancs, au milieu, de quelques centimètres. Il se vautra devant ses élèves qui déjà terrorisés n'eurent même pas le loisir de rire. Il y eut une colle générale, la première de l'année.

Sainte-Colline ? mais j'ai connu ! Clochemerle aussi.

Vive Betty Boop !

30 octobre, 2010

Polyphonies remarquables

les loups arctiques ne hurlent pas, ils chantent, en choeur, enchaînent et superposent leurs parties respectives, modulent avec adresse par un usage raisonné des micro-intervalles et leurs unissons sont d'une irréprochable justesse, bref, de vrais "pros" au timbre de velours. Bien mieux que les voix bulgares et les polyphonies corses, c'est le Concert Arctique !
C'est d'une beauté absolue.

Ian Bostridge, pour l'exemple

je ne suis pas un fan des ténors, mais Bostridge, j'aime vraiment. Il fait évidemment partie de ceux qui mettent définitivement un terme au proverbe "Con comme un ténor". Sauf que, est-ce vraiment un ténor, ne serait-ce pas plutôt un baryton martin, un vrai, un beau ?

29 octobre, 2010

Et toujours Trénet, l'ange du bizarre...

pour écouter : cliquez :
http://www.deezer.com/fr/#music/result/all/trenet%20samedi%20soir%20usag%C3%A9


Samedi soir usagé


J'aim'rais bien échanger
Un sam'di soir usagé
Contre un dimanche matin
Plein d'entrain
J'invit'rais mes amis
A me suivre au paradis
Sur une route chaude et nue à midi
Si nos jambes tombent en panne
Nous mont'rons sur un p'tit âne
Comme au temps de Jésus notre ami
J'aim'rais bien échanger
Un sam'di soir usagé
Contre un dimanche matin
Plein d'entrain

J'échang'rai mon château
Contre une part de gâteau
Si j'retrouve en même temps
Mes huit ans
Si j'retrouve mon grand frère
Ca sera une bonne affaire
Avec lui j'ai toujours su quoi faire
Nous jouerions aux enfants
Eloignés de leurs parents
Et qui montent au dortoir en pleurant
J'échang'rai mon château
Contre une part de gâteau
Si j'retrouve en même temps
Mes huit ans

J'échang'rai mille discours
Contre un rendez-vous d'amour
Où la main dans la main
On n'dit rien
Que d'échanges, que d'échanges
Je ne voudrais pas, mon ange
Que tu t'changes, ah mais non,
En démon
Si ça d'vait arriver
J'aurais bien fini d'rêver
Disons vite trois Pater deux Ave

Car...

J'aim'rais bien échanger
Un sam'di soir usagé
Contre un dimanche matin
Plein d'entrain

Deller déjà, toujours

Quant à Lesafaker,

Elle dit .
Et elle dit des choses.

Non pas histoire de "dire pour dire", mais de dire pour dire... soit tout simplement d'arrêter de taire ce qu'on tait. Vous connaissez un autre moyen ? J'ai toujours été persuadé que les autruches ne se mettent pas la tête dans le sable pour ne pas voir, mais pour ne pas entendre .
Quoi ? vous ne comprenez pas ce que je dis en disant ça. ( On serait en plein Shaga si ce n'était pas sérieux)
Si vous ne comprenez pas, pas grave.
Mais ce qu'elle dit, ça s'adresse à vous. Évidemment ! Mieux, c'est "pour vous" qu'elle le dit. Ne croyez pas que c'est que pour elle, et quand bien même.
Ok ! c'est un présent mais c'est pas forcément un cadeau... A vous de voir ou de ne pas voir.

Car de "voir" à "savoir", de "dire" à "lire"...

Dire... écoutez ou lisez Cyrulnik. Ils sait de quoi il cause , ce qu'il dit, et il le dit bien , lui aussi.

"Sound the trumpet" ou "like father like son ! "

vous pourrez écouter toutes les versions possibles, et il y en a de bonnes comme d'exécrables, mais, et pas uniquement parce qu'ils furent les premiers à chanter ça, les vraies "Trumpets", c'étaient eux. Non mais, écoutez- moi çà ! C'est timbré (c'est le moins qu'on puisse dire !) , dynamiques maitrisées, précis, remarquablement en place, c'est élégant, et surtout, sans chichi aucun.

Quand j'avais quinze ou seize ans, bien sûr j'aimais les Beatles, sincèrement, mais secrètement, mes vraies idoles, à moi, c'étaient les Deller et j'écoutais en boucle le premier 33t qui les fit connaître en France et qui était consacré à la cantate de Purcell, "Come Ye Sons Of Art" dont est extrait cette merveille.

28 octobre, 2010

Bon, d'accord, mais néanmoins...

Le communisme a conduit à Staline puis, de fil en aiguille, à Poutine, pas de quoi être fier.
Le fascisme a conduit à Mussolini puis, de fil en aiguille à Berlusconi, pas de quoi pavoiser.
La démocratie a conduit à de Gaulle et, de fil en aiguille, à Sarkozy... alors là, avouons-le, coté filiation, c'est la honte absolue.
On fera l'impasse sur certains autres qui heureusement n'ont pas eu de suites et n'ont pas fait de petits...
Bon !
Et si on coupait le fil en jetant les aiguilles ?

Consultation médicale sur internet

Ça y est ! vive le progrès. Bientôt vous allez, c'est déjà paraît-il commencé, (à moins que ce soit un hoax et que je me sois fait avoir, j'aimerais mieux...) consulter un toubib par internet façon hot line comme pour votre ordinateur, mais pour votre santé. Vous allez lui décrire vos symptômes, vos bobos, vos pertes blanches, vos blennorrhées, vos cancers et vos infarctus et il vous enverra par retour de mail une ordonnance. C'est merveilleux et puis, surtout que d'économies. Tiens, rien qu'en empreinte carbone... plus de voiture pour aller consulter, plus de bus, d'ambulance, de Smur, de Samu, plus de métro, d'ascenseur, rien ! Et puis surtout que d'économie de temps ! de chauffage, plus de salle d'attente etc. Juste un peu de jus pour votre ordinateur et un peu d'encre pour votre imprimante.

Mail d'un patient en style rapido SMS si possible, ça urge :
- Doc. G une E-morragie.
-Mèle - moi / fichier-joint : 1 scan goutte 2 sang pour analyse prothrombine En attendant appuyez sur plaie. (pas sur "play" andouille !)
-1possible ai les 2 mains sur clavier.
en même temps et en boucle dans une fenêtre ou en bandeau :
Pour régler consultation et recevoir ordonnance tapez code bancaire et n° S.S+ complémentaires.
- Mais je meurs, je meu...r....s... Doc !
- Alors, appuyez sur la touche "esc" puis "Ctrl et Suppr" et fermez votre ordinateur.

C'est marrant, les pires ennemis du net trouvent, enfin, ça remarquable.



" Mélenchon nous prend pour des cons" dit, offusqué, l'"incoyable" BHL sur Europe 1.

Mais oui, sonore couillon, empesé de la chemise ! Ô toi, mannequin-gravure de mode chez le prêt à penser, comme je le disais avant-hier, non seulement il vous prend pour des cons, Mélenchon, mais il le pense, le prouve et comble de l'horreur pour vous, il vous le dit, en face ! A toi aussi, philosophe auto-proclamé, penseur de fonds de pension, marchand de teck, marchand de toc, social-milliardaire de mes deux.

Le 7 décembre 2010, n'oubliez pas !

On en parle partout en Europe sauf en France alors , cliquez ci-dessous
http://stopbanque.blogspot.com/

les allemands aussi en parle très sérieusement sur :
http://stopbanque.blogsport.de/

et puis, là aussi
http://www.facebook.com/event.php?eid=137793666269183&ref=mf

http://www.facebook.com/event.php?eid=165061130188137

http://www.facebook.com/event.php?eid=156793421024126&index=1




et divulguez, bien sûr !

Le doux euphémisme de Radio France

"En raison de l'appel de certaines catégories du personnel de Radio France à participer à la Journée Nationale sur les Retraites, nous ne sommes pas en mesure etc."
Voici ce qu'on entend régulièrement aujourd'hui sur les chaines de Radio France, en l'occurrence à l'instant sur France Musiques .
Qu'on se le dise, il ne s'agit pas d'une grève contre la réforme des retraites, non ! il s'agit d'une Journée Nationale sur les Retraites, un peu comme la Journée de la Femme ou de lutte contre le Cancer.
Salauds !
Salope de morue radiophonique qui lit
sans vergogne ce communiqué
patronal

Christopher Smart 1722-1771

J'ai découvert Smart et sa poésie étonnante il y a longtemps par la cantate Rejoyce In the Lamb de Britten
De toute évidence Smart ne fumait pas que du gazon anglais...
J'aime énormément.

For the Mouse is a creature of great personal valour.

For the Mouse prevails in the Latin.

For Edimus, bibimus, vivimus oremus.

For the Mouse is a creature of great personal valour.

For this is a true case

Cat takes female mouse from the company of male
male mouse will not depart,
but stands threatening and daring.

For this is as much as to challenge,
if you will let her go, I will engage you,
as prodigious a creature as you are.

For the Mouse is of an hospitable disposition.



For I will consider my Cat Jeoffry

For first he looks upon his fore-paws to see if they are clean.

For secondly he kicks up behind to clear away there.

For thirdly he works it upon stretch with the fore paws extended.

For fourthly he sharpens his paws by wood.

For fifthly he washes himself.

For sixthly he rolls upon wash.

For seventhly he fleas himself, that he may not be interrupted upon the beat.

For eighthly he rubs himself against a post.

For ninthly he looks up for his instructions.

For tenthly he goes in quest of food.

For having consider’d God and himself he will consider his neighbour.

For if he meets another cat he will kiss her in kindness.

For when he takes his prey he plays with it to give it chance.

For one mouse in seven escapes by his dallying.

For when his day’s work is done his business more properly begins.

For he keeps the Lord’s watch in the night against the adversary.

For he counteracts the powers of darkness by his electrical skin and glaring eyes.

For he counteracts the Devil, who is death, by brisking about the life.

For in his morning orisons he loves the sun and the sun loves him.

For he is of the tribe of Tiger.

For the Cherub Cat is a term of the Angel Tiger.

For he has the subtlety and hissing of a serpent, which in goodness he suppresses.

For he will not do destruction, if he is well-fed, neither will he spit without provocation.

For he purrs in thankfulness, when God tells him he’s a good Cat.

For he is an instrument for the children to learn benevolence upon.

For every house is incomplete without him and a blessing is lacking in the spirit.

For the Lord commanded Moses concerning the cats at the departure of the Children of Israel from Egypt.

For every family had one cat at least in the bag.

For the English Cats are the best in Europe.

For he is the cleanest in the use of his fore-paws of any quadruped.

For the dexterity of his defence is an instance of the love of God to him exceedingly.

For he is the quickest to his mark of any creature.

For he is tenacious of his point.

For he is a mixture of gravity and waggery.

For he knows that God is his Saviour.

Christopher Smart



27 octobre, 2010

J'avoue, j' ai du mal, de plus en plus de mal,

de mal à voir leurs tronches
de mal à les entendre,
de mal à supporter leur morgue de larbins obséquieux de ceux qui les financent.
de mal à supporter tout le mal qu'ils font, serviteurs pauvres des plus riches,
et en leurs noms, en celui de leurs seigneurs et maîtres, prêts à asservir tous les plus pauvres qu'eux.

J'ai du mal...
Si j'étais croyant, je me dirais que le diable existe et qu'ils en sont les démons annexes et affidés.
Ils font le mal. Ils ne pensent qu'à ça.
Ces gens sont le MAL, et le Veau d'Or est leur Idole...

Ça vous fait rigoler, ce que je raconte... Vous trouvez que j'exagère...




L'impôt et les français très riches

Ai-je bien compris le bouclier fiscal ?
Ça consiste à ne pas faire payer d'impôts aux très riches pour éviter qu'ils partent ne pas en payer ailleurs...

26 octobre, 2010

Mélenchon, ce pourquoi je l'aime.

Mélenchon les gêne, les emmerde, mais d'une manière particulière à laquelle surtout ils ne sont pas habitués. Il leur dit, non seulement vous êtes malhonnêtes, des salauds (au sens sartrien du terme, leur rappelle-t-il), ce qui ne serait qu'un truisme s'il ne leur disait que ça, mais vous êtes surtout cons, incultes et cons. Et comme cet homme, tout gouailleur qu'il est, est prodigieusement intelligent, vif et remarquablement cultivé, ça leur troue le cul, à ces folliculaires quasi analphabètes et de tous les sexes qui seraient tentés, de prime abord, de le prendre pour un autre, car pour eux, seul un illettré doublé d'un imbécile peut défendre la cause qu'il défend, celle des pauvres, les pauvres, y a des zabbépierres pour ça. Ils voudraient bien l'entrainer dans leur ligne de mire, au raz des pâquerettes. Mais le tribun vole haut et ne se laisse pas tirer comme un faisan d'élevage. Ils le prennent pour Marchais et s'en vantent, mais ça ne marche pas...
D'aucuns ont tenté de détourner son nom pour le ridiculiser. Pas un n'a pensé à le rapprocher de Melanchton, ce qui n'est pas idiot du tout. De qui ? Ah oui, c'est vrai, encore faut-il connaître Melanchton. Je suis certain qu'il sait, lui, Mélenchon l'érudit, qui était Melanchton, père de la Réforme...
Tous des cons alors ? Mais non-mais non, mais certains plus que d'autres ...

Allégorie libérale et contemporaine


le Renard dans le poulailler
Jean-Baptiste Huet (1745 1811) :
(Musée des Beaux Arts de San Francisco
)

25 octobre, 2010

Rencontres pour chrétiens : le test impossible

Dans ma fenêtre de pub, un bidule genre Meetic catho me propose des rencontres entre chrétiens, en vue, j'imagine, de saillies ultérieures légales et bien sûr prolifiques, avec, comme vous pouvez le lire et comme le propose aussi la Scientologie un" test de personnalité en ligne et gratuit..."
Seulement, dans les lignes à remplir on me propose par défaut :
" Je suis un --- homme---"
" Je cherche une--- femme---"
Si, comme je l'ai tenté, je dis :
" Je suis un --- homme---"
" Je cherche un --- homme---"
la recherche est impossible...
Probable que si j'avais tapé femme cherche une femme, le résultat eût été le même
j'en déduis donc qu'il n'y a pas d'homosexuel chez les cathos.


amusez-vous, cliquez sur :
Rencontres pour Chrétiens
Test de personnalité en ligne et gratuit.
Trouvez enfin l'âme soeur!
www.be2.fr/Chretiens

Chic ! une poubelle

Vous connaissez mon intérêt photographique pour les poubelles.
Hier, je croise celle-ci, située aux Halles, rue Saint Denis
devant l'église Saint Leu-Saint Gilles,
je la trouve particulièrement chic et de bon goût.


Le Pompon du ministère


au Palais Royal, dans la vitrine du ministère des affaires cul, ce bel ours blanc de Pompon. Notre ministre serait-il bear friendly ?

Apagogie libérale dominante. Ca suffit !

Les libéraux et leurs porte-parole veulent faire croire qu'en démontrant l'absurdité du communisme, l'inanité du socialisme, ils prouvent le bon sens donc l'inéluctabilité du libéralisme. C'est vieux comme les plus vieux sophismes du monde, c'est tellement con, intellectuellement foireux et devenu rapidement si commun que ça a et depuis longtemps un nom.
Ça s'appelle en terme rhétorique une APAGOGIE...
C'est un peu l'équivalent mais en miroir du syllogisme... Le syllogisme dit : "les chats ont les yeux bleus, Socrate a les yeux bleus donc Socrate est un chat" et ça fait rire tout le monde. L'apagogie dit : "le communisme est mauvais, le libéralisme n'est pas communiste, donc le libéralisme est bon... " et tout le monde gobe ça... Voila, c'est vous dire le niveau et la fiabilité du raisonnement...

Nous vivons actuellement entourés d"'apagogues". Ce sont, au titre de ce fameux "bon sens", des ennemis masqués de la démocratie dont ils profitent et surtout des libertés qu'elle octroie et qu'ils piétinent de surcroit son nom .

Là aussi, j'y fus...

Je vous en ai déjà parlé, de Gobustan (son chaos, ses pétroglyphes et ses volcans de boue froide) et d'Ateshagh et de son temple du feu, mais à l'époque on ne trouvait pas de films. On en trouve maintenant.



Gobustan

il m'est arrivé exactement la même chose au même endroit...

Les trois livres

que j'ai le plus souvent offerts à de nouvelles connaissances...
- Au dessous du Volcan
- Le roi des aulnes
- Heurs et Malheurs de la fameuse Moll Flanders

et vous ?

24 octobre, 2010

Are you a friend of Dorothy ?

Polo me dit que dès les années cinquante, et pendant des lustres, dans l'armée américaine le code pour demander discrètement à quelqu'un s'il était homosexuel était :"Are you a friend of Dorothy", en référence à Judy Garland, icône gay et à Dorothy du Magicien d'OZ. L'usage se répandit par la suite dans tous les milieux concernés où le placard était de rigueur... Dorothy ? la clé du placard en quelque sorte.

In memoriam Georges Frèche

Georges Frèche est mort (j'vous jure j'y suis pour rien ! cf un post d'hier...). On va parler de ses mérites, de ses outrances, les peser, on va le maudire ou l'absoudre., c'est normal. Mais une chose ne lui sera jamais pardonnée parce que ça laisse des traces indélébiles, c'est son absolu goût de chiottes en matière d' architecture qui lui fit, aux temps de sa splendeur municipale, confier à Bofill and c° la réalisation des plus ignobles bouses architecturales néo-totalitaires qu'on puisse imaginer, surtout, qu'on pouvait craindre... Du point de vue du parti pris esthétique, le nouveau Montpellier est à Frèche ce que le Palais présidentiel de Bucarest fut à Ceaucescu, ce que Speer aurait fait de Berlin s'il n'avait pas été prématurément stoppé par les événements dans ses grands élans créateurs...
Les propos douteux, les jugements incertains, ça se discute, et puis comme leur auteur, ça s'oublie, ça ne laisse pas vraiment de marques ni de durables séquelles, ça se délite...

Le béton pseudo-néo-classique et le verre coloré, en revanche, c'est comme l'écrit, ça reste, et quand ça devient aussi caricatural et ridicule, c'est irrémissible.

Papa pique et Maman coud



C'est un passage, en fait une cour, vers le passage Brady. C'est calme de prime abord mais au bout de quelques minutes on entend à travers les vitres closes des fenêtres, celles de pièces éclairées au néon, un cliquetis qui devient au bout d'un moment assourdissant sans qu'on l'entende vraiment. Combien de clandestins par ce beau dimanche après midi, travaillent pour la France et ses entrepreneurs libéraux ?
C'est pour garder les emplois en France ! C'est vrai, ça ! les asiatiques, qu'ils soient exploités ici ou chez eux... D'autant plus qu'ici on peut les menacer de les virer pour les renvoyer là-bas, ce là-bas qu'ils ont quitté ...

Mais au fait, c'est vrai !

Je discute au téléphone il y a quelques instant avec un ami qui fut aussi un ami de mon père. Nous parlons de mon père. Nous convenons de son talent, et puis nous vient à l'esprit quasiment en même temps une chose que nous n'avions jamais dite : mon père n'a jamais volontairement fait une crasse à personne, lui à qui tant en firent à dessein, qui n'avaient pas un dixième de son esprit, de son ingéniosité, de son don...

Marcello, come here, hurry up ! lui crie-t-elle

on connait tous cette scène, mais pour la première fois je m'en aperçois, Marcello, il traine, il a la trouille...

Grève ou faut savoir ce qu'on veut !

Je devais aller aujourd'hui du coté d'Evreux. C'était prévu depuis plus d'un mois et comme on dit ,je me faisais une joie d'y aller. J'arrive à Saint-Lazare pour m'apercevoir que j'ai raté le train... enfin pas vraiment, puisque j'ai raté, grève oblige, un train supprimé. Le suivant aussi, je n'irai donc pas à Evreux aujourd'hui.
Bien sûr, je pourrai hurler, crier au scandale en me proclamant selon l'expression consacrée "otage" d'un train dans lequel je ne suis pas monté, injurier le personnel, et chanter "Vive Sarkozy" sur l'air des lampions.

Eh, bien non, faut être réglo, je suis pour la grève, donc je ne vais pas me plaindre. Je suis rentré chez moi. Ne prenant pas le train tous les jours, je suis donc en mesure de dire que l'a grève m'a très exceptionnellement emmerdé. Ce n'est que justice. C'est mon minuscule écot à la révolte ambiante, à la colère qui gronde !

Pauvre Boabdil

Dans le train,il y a quelques heures, deux jeunes femmes d'origine marocaine discutent. L'une raconte à l'autre ses vacances espagnoles et sa visite de Grenade. Elle rappelle qu'ayant à la fin de la "reconquista" rendu en 1492 les armes devant Isabelle d'Espagne et Ferdinand du Portugal, Boabdil dernier roi de Grenade versa des larmes amères devant sa mère qui pour toute consolation lui dit :"Pleure comme une femme ce que tu n'as pas su défendre comme un homme !" Merci Maman !

Pauvres juifs aussi, que Boabdil comme ses prédécesseurs traitaient comme tout le monde, qu'Isabelle s'empressa de bannir ou de convertir de force...

23 octobre, 2010

Ce n'est pas chrétien, je sais.

Pour la première fois et de ma mémoire d'homme, je souhaite la mort de certaines personnes. Que ce soit bien clair, je ne pousse ni n'incite personne à réaliser mon voeux. Mais je dois avouer que face à la bêtise, la dureté, l'appât du gain, le goût de la magouille, de la triche, du détournement, le mépris et la morgue, seule la mort, la camarde, oui, celle-là, terrible avec sa faux, ses os sous son drap noir qui flotte, me paraît pouvoir régler une partie de la question. D'ailleurs, de fait, elle finit par tout régler, mais plus ou moins tard. Alors, j'attends. Je me suis dis je suis monstrueux. Et puis, la réflexion aidant, j'ai fini par admettre que ce sont eux, les monstres. Et puis dans ce genre de rapports, de ceux qu'ils instituent, on tue... fût-ce pour se sauvegarder.
Je vais vous faire un aveux ! Bien sûr, je leur reproche leurs saloperies, mais in fine, ce que je leur reproche le plus c'est de m'acculer à ces sentiments peu glorieux, me pousser à la haine suprême. Oui, je leur en veux de me faire les détester au point de souhaiter leur disparition, physique...
C'est horrible, voyez-vous. Salauds, vous m'avez eu !
Si d'aventure, on peut encore rêver, un virus salvateur, une invincible amibe, une forte thrombose, ou bien un bon trou d'air de vous nous débarrasse, je n'irai pas cracher sur vos tombes, non-non, mais où que vous soyez, dans l'urne ou sous la pierre, je prendrai s'il le faut, le train et l'autobus, je prendrais mon vélo, mes patins à roulettes, je finirai à pieds, harassé et perclus, mais j'irai me marrer sur votre marbre ultime...

Georges Kiejman ou " Deviens ce que tu es"

Il fut l'avocat de Pierre Goldman. Il fut trois fois ministre délégué de Mitterrand, je sais, ça ne veut rien dire. Il parait que c'est un homme de gôche. Ça ne l'empêche pas d'être, et c'est tout à fait son droit, l' avocat et l'ami de Liliane Bettencourt, Mitterrand le fut bien. L'a-t-il toujours été ou l'est-il devenu, l'ami des riches, lui l'homme de gôche.
Je sais, un avocat , ça doit défendre tout le monde, même les intérêts du grand monde...

22 octobre, 2010

Zyed et Bouna. Qu'importe le verdict. La justice enfin juge. Il faut donc lui faire confiance

Souvenir... mais peut-être suis-je le seul à l'instant à m'en souvenir



D'avant la chasse au tabagisme...Ou que faut il faire lorsque quelqu'un grogne ?

eh bien, comme le fait notre président : il faut le gronder, très fort, avant d'essayer de l'endormir !

Sic semper tyrannis

C'est la version abrégée de Sic semper evello mortem tyrannis. Soit, en gros, C'est ainsi, toujours, que la mort parvient aux tyrans. Même si l'imprécation ne dit pas comment ça se passe, la manière dont elle vient... Pas grave, c'est juste une piqûre de rappel... Exactement comme à Rome, le général victorieux, au cours de son triomphe, se voyait rappeler la roche tarpéienne. Les tyrans ne sont plus intouchables. Et comme ce ne sont pas leurs commanditaires qui désormais les défendront...

En ces temps d'arbitraire sournois, n'oublions pas Stendhal :

"Le meilleur régime politique est la monarchie absolue
tempérée par l'assassinat
."

Litanies du Libéral réformiste (redif !)

Petits enfants d’ Anatolie,
Vous qui ramassez ce coton
Dont sont faits mon beau pantalon
Et ma chemise si jolie
Soyez bénis !

Serfs de cet Empire du Milieu
Où l’on rejoua Olympie
Vos maîtres ne font qu’œuvre pie
En vous exploitant de leur mieux
Soyez bénis !

Vous, obscurs des fonds de pension
On vous jette comme vieux kleenex,
C’est ainsi, “Dura Lex sed Lex”,
Sans le moindre petit million
Soyez bénis !

Vous qui trimez pour pas un rond
Ici, ou au bout de la terre
Vous qui passez votre misère
A engraisser votre patron,
Soyez bénis !

Vous qui chaque jour lui tissez
Tout un pan de son parachute,
Comme à son maquereau la pute
Vous êtes liés ; c'est pas assez ?
Soyez bénis !

Petits soldats du capital
Qui crevez de faim par le monde
Vous voila donc pris dans la ronde
Du bel ouragan libéral...
Soyez bénis !

Un jour, ils vous vendront, ces chiens,
L’air pourri que inspirez
Lorsque pour eux vous transpirez
A toujours accroître leurs biens.
Encore merci !

Réveille-toi, et hurle, esclave !
Botte leur la gueule et les fesses
Etouffe-les sous leurs richesses
Dépêche- toi car l'heure est grave
Qu'ils soient maudits !

L'autorité...

L'autorité conférée, que ce soit par la loi ou le vote, n'est rien quand elle n'est pas précédée ou mieux, assortie de l'autorité naturelle.
De plus, en cas de conflit, elle devient d'autant plus imbécile
et brutale que celui qui en est investi est inapte à l'exercer.
Quand on n'a pas d'autorité on devient vite autoritaire, pire encore, autoritariste...

"La tête au carré" tous les jours à 15h sur France Inter

J'écoute au moins deux émissions sur France Inter et par chance elles se suivent. J'écoute donc, bien sûr, Mermet à 16h sur "Là-bas si j'y suis", mais une heure avant je ne rate jamais "La tête au carré" de Mathieu Vidard. C'est intelligent et tellement bien fait que vous avez l'impression l'émission terminée de n'être pas si con. La vulgarisation n'est pas toujours vulgaire ...

21 octobre, 2010

Stratégie ! Pour vaincre Sarkozy en 2012 et convaincre alentour : soyez un(e) déçu(e) du sarkozysme !

Alors, ne dites surtout pas, j'ai voté X ou Y en 2007.
En revanche soyez pragmatiques ! dites, même si c'est faux :
"J'ai voté Sarkozy en 2007 et je le regrette amèrement.
Je me suis fait avoir.
Une fois suffit.
Je ne voterai pas pour lui en 2012 ! "
Vous n'êtes absolument pas obligés de dire pour qui vous voterez ! et quand bien même, dites la vérité ou mentez, en fonction de vos interlocuteurs ! Ceux qui vous connaissent rigoleront, les autres seront surpris, donc fragiles.
Dans tous les cas de figures vous serez plus crédibles et de ce fait utiles auprès des indécis en déçus de l' UMP qu'en vaincus revanchards du PS...

Vous pouvez éventuellement pour attirer l'adversaire dire que s'il se présente, vous allez voter Strauss-Kahn... Sauf, qu'objectivement, vous n'aurez pas de mérite, car le déçu du sarkozysme, pour le faire voter Strauss-Kahn, y aura pas besoin de le pousser beaucoup...


Des gothiques dans ma laundrette ! et comment préparer, déjà, l'éviction de Sarkozy en 2012.

Ma laverie automatique est selon les jours un lieu de conflit ou bien de convivialité. En ce début d'après-midi c'était convivial. Une brave dame vient laver ses rideaux et ses couettes. On discute de la vie ! C'est une authentique déçue du sarkozysme ! Elle a bossé, elle a gagné du fric, raquer pour les pauvres, elle veut bien, si c'est pas trop, mais elle est pas d'accord pour payer à la place des très riches... Elle a tout compris. Alors j'en rajoute délicatement un spray, puisque la campagne de 2012 est déjà commencée... "Moi aussi j'ai voté Sarkozy, lui mens-je impunément (nous sommes seuls !), eh bien, je ne voterai pas pour lui la prochaine fois ! ah ça non ! plus ja-mais ! " On n'est bien d'accord, continuons le combat !

C'est alors que se pointent deux gamins en total look gothique, enfin presque, avec leur petit linge sale. Pour eux, c'est la première fois, une sorte de dépucelage du quotidien de la vie, avant c'est maman qui faisait ça... Alors comme au boxon, je leur montre comment ça marche. Ils sont surpris que je leur parle. "On fait peur généralement" qu'ils me disent ! "Vous rigolez ! je leur réponds, même avec une tronçonneuse entre les dents, on vous prendrait pas au sérieux ! c'est pas parce que les gens vous regardent qu'ils ont forcément peur, d'autant plus que vous faites quand même un peu en sorte qu'on vous regarde, non ?" Ils en conviennent. La dame en convient elle aussi, elle les trouve bien gentils... Y en a un qui est vêtu tout en skaï noir, un pantalon invraisemblable avec des crevés, un t-shirt en maille à travers lequel on devine un torse chétif, limite carencé. Il est juché sur des bottes façon échasses, des vraies New Rocks pour ceux qui connaissent, un collier à clébard autour du cou et des prothèses ongulaires en plastoc blanc, couleur ivoire... L'autre est un peu plus discret avec un beau t-shirt heavy-metal sur lequel bat au bout d'une chaine une croix. Je lui rappelle que la croix, c'est à l'envers que ça se porte et que là, c'est un peu comme s'il revenait de la messe. Bon prince, il rigole. N'empêche qu'il me faut un bon quart d'heure pour leur expliquer qu'ils n'ont rien de terrifiant, qu'on est pas dans Starmania et qu'ils ne me feront pas le coup de "Quand on arrive en ville...". "J'ai plus la trouille de certains mecs en costard-cravate que de vous ! De toutes façons, vous pourrez vous fringuer comme vous voudrez, parce que déguisés ou à poil, vous avez des gueules d'anges, vous le savez bien..." Ils sont surpris qu'on leur cause comme ça . En attendant, une jeune femme très bien qui était entrée en tenant d'une main un sac de linge et dieu sait pourquoi, de l'autre sa poubelle, éberluée pas notre entretien, quitte le lieu en hâte et en sort au comble de l'émotion...
Ils ont enfin mis leur linge dans les machines, ils sont prêts à les faire tourner, jusqu'à ce que je leur rappelle qu'avec un peu de lessive, la lessive c'est mieux. Le plus discret des deux fonce alors au Monop... Pendant ce temps je discute avec l'autre, j'ai le temps, j'attends que ça sèche. Il est marrant, le môme, il a une queue de cheval qui lui descend jusqu'au fesses, et c'est vrai, quoi qu'il fasse et à son grand regret, il a bon genre. Je lui demande ce qu'il fait dans la vie. Il cherche du boulot. Coquet (on entre un instant dans un processus de drague dont il ne se rend pas compte), il me demande de le dater. Je lui dis que c'est pas facile, la fourchette est large entre 15 et 20 il en a 19... Je lui demande aussi s'il se pointe chez Mossieur Polemploi dans cette tenue. Il me dit que non, bien sûr, il y va plus "classique". La queue de cheval, ça passe, mais il y a quelques temps il travaillait chez MacDo et un de ses collègues l'a attrapé par là pour essayer de la lui couper. Je lui explique qu'il a rien compris (faut tout leur apprendre !), que c'est pas sa "queue de cheval", qu'il voulait, le mec, en la lui saisissant, c'était sa queue, tout court... "Ah bon ? vous croyez ?" Il est au bout de son étonnement, le mouflet... non seulement j'ai pas peur, je pourrais être son grand-père, je connais les New Rocks et je lui dis de ces trucs....
Je vous le dis encore : faudrait pas que ça grandisse ! Ou, c'est pareil, il serait grand temps que ça le fasse...





Le cinéma actuel serait violent...

eh bien, regardez ça. Ça a 55 ans et c'est pas mal dans le genre et sans une goutte de sang. Le montage est tellement rapide et intelligent que ni Delorme ni Gabin ni le chien n'ont le temps d'en rajouter...
Ah ! pour votre information narrative, la dame hallucinée dans l'escalier, qui vient de se faire virer par son logeur est la maman de la méchante jeune femme que ce brave chien dont elle a tué le maître est en train de poursuivre avant de l'égorger derrière la porte close.
"Il veut me jeter dehors ! "
gémit celle qui descend tandis que l'autre monte juste en même temps et sans la reconnaître lui hurle "Lâchez-moi, il veut me tuer !"
"F'ra plus d'mal à personne" dit doucement Gabin, cathartique et sublime comme souvent. Une séquence presque en temps réel. Ça c'est du cinoche... C'est de plus construit comme un opéra, ce pourrait en être un.

20 octobre, 2010

Souvenirs ?

Ne croyez pas, au vu de ce qui suit - ou ce qui précède, (c'est selon,) - que je pense que tout était mieux avant. Non, c'est que tout simplement j'écoute et j'analyse un peu... ces génériques sont remarquablement bien écrits comme ces deux chansons le sont aussi. C'est tout. La profusion entraine, et c'est normal, le déchet... Pas de nostalgie ! Mais un constat de qualité.

Et puis Nino Ferrer deux fois, parce que c'était bien



Souvenirs-souvenirs








L'amour de la France et des champignons

"J'ai été malade comme un chien, me dit-il. C'est les cèpes, j'en suis sûr ! Pourtant c'étaient des cèpes français. Y avait des chanterelles et des girolles chez le marchand, mais je lui demandé : elles viennent d'où, vos chanterelles ? De "Tchécoslovaquie" qu'il ma répondu ! et vos girolles ? Ben, de Pologne ! Je lui ai dit non ! j'en veux pas ! Alors, prenez des cèpes qu'il m'a dit, il me connait, ils viennent du sud-ouest. C'est vrai que quand je les ai nettoyés y en avait un qu'était bizarre... résultat, deux heures après, tout l'après-midi je suis resté chez moi... à pas pouvoir sortir ".
Je lui dis que je compatis ! Qu'il a raison de manger français, qu'il a en quelques sortes sacrifié son transit à la Nation et son économie, qu'il est admirable, que sa chiasse est civique autant que vertueuse !
Tout en me disant quand même qu'il y a des amanites phalloïdes qui se perdent... Ah le con !

PS. Je sais, c'est une tue-mouche, et pas une phalloïde... mais elle est bien plus jolie et selon mon pharmacien, juste un poil indigeste et hallucinogène...

Comme dans la Bible et ses Chroniques

La Guerre engendra de Gaulle
Qui avorta d' Auriol
Qui engendra Coty
Qui engendra de Gaulle
De Gaulle engendra Pompidou
Pompidou engendra Giscard
Giscard engendra, bien malgré lui, Mitterrand
Mitterrand engendra Mitterrand
Qui engendra Chirac
Qui engendra Chirac
Qui, à l'insu de son plein gré, engendra Sarkozy
Qui aimerait bien lui aussi s'engendrer lui-même...

Et comme dans la Bible toujours, ce proverbe pour résumer le tout de nos malheurs :

"Nos parents ont mangé des raisins verts et nous avons les dents agacées "
version antique du plus trivial
"Les parents boivent, les enfants trinquent"
Alors, j'arrête avec la Bible, c'est démoralisant, je vais me mettre au Popol Vuh ou au Livre des Morts Tibétains...

Savoir pour mieux comprendre, comprendre pour mieux combattre

clique et bien sûr, passe à ton voisin !
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/social/20101014.OBS1278/guillaume-sarkozy-futur-beneficiaire-de-la-reforme-des-retraites.html

19 octobre, 2010

Résister ?

c'est simple !
C'est d'abord sauvegarder sa dignité. Après, faut être clair, c'est flinguer à l'aveuglette ceux qui ont tenté de vous la faire perdre. Enfin, O tempora, c'était comme ça sous de Gaulle, le résistant, à la grande époque.

d'Amérique

Y a des gens qui ont un "oncle d'Amérique". Eh bien moi, c'est le contraire ! j' ai un "neveu d'Amérique". Il parait que de temps à autre il lit ce blog. Alors, neveu, si c'est le cas, fais-moi signe...

Un vie avec un chien...

C'est, sur dix ans :
365 jours X10 = 3650 jours
à raison de 4 sorties par jour : 14.600 sorties
à raison d'en moyenne dix minutes par sortie : 146.000 minutes
soit en heures canines : 2.433 heures consacrées aux crottes et promenades d'Oscar le Chien.
et pas un regret d'une seule seconde... Car depuis dix ans nous vivons ensemble 24 heures sur 24, je vous fais grâce d'un nouveau calcul, le bonheur ça ne se compte pas !
Y a des gens qui passent, paraît-il, 3 heures par jours devant la télé... soit, sur la même durée : 3 x 365 x10... 10.950 heures...

La G.A.V. nous gave...

Mediapart nous informe :

"Six jours après son passage au conseil des ministres, la réforme de la garde à vue est déjà remise en cause par la Cour de cassation. Pour la haute juridiction, cette mesure privative de liberté mais banalisée – quelque 800.000 «GAV» en 2009, sous l'effet direct du sarkozysme policier – n'est pas conforme au droit européen."

Lire Adorno

Vous allez me dire, on est pas obligé ! Certes.
En attendant, je vous raconte. Samedi dernier sur les 18h30, je fais la queue à la caisse de la FNAC Halles. Dans un présentoir à ma gauche un bouquin a été abandonné, pas encore remis en rayon. Il s'agit de la "Philosophie de la nouvelle musique" d'Adorno, je n'ai pas lu cet ouvrage pas énorme, 200 pages, mais visiblement, en faisant la queue lui aussi le précédent acheteur s'est découragé. Je l'ouvre et je tombe sur un chapitre consacré au contrepoint. Je me dis, c'est un signe ! Je l'ai donc acheté et commencé de le lire. Adorno, c'est terrible et c'est énervant. C'est une alternance permanente de fulgurances d'une rare intelligence et de saillies d'une aussi rare connerie. Mais c'est un malin, Adorno, un filou, car en bon stratège de la pensée radicale, il utilise ses fulgurances pour faire passer ses conneries. En attendant, il y a chez lui une chose qui m'est toujours insupportable, bien plus que l'aporie érigée en système - ça peut être marrant et c'est de bonne guerre - c'est le mépris, la morgue et la certitude assénée au nom du droit à une pensée non formatée - dont acte - prétendument atypique, ce qui, au bout du compte, reste encore à prouver. Drôle de philosophe que ce philosophe-là. A moins qu'Adorno ne soit tout simplement qu'un polémiste.
J'ai pas fini de le lire,je vous en reparlerai donc et dans le détail.

et l'Article 16 ? Il doit en rêver.

Ok, faut trouver le biais, mais il doit bien y avoir des conseillers qui planchent ...

L'article 16 de la constitution de 1958 dispose :

« Lorsque les institutions de la République, l'indépendance de la Nation, l'intégrité de son territoire ou l'exécution de ses engagements internationaux sont menacées d'une manière grave et immédiate et que le fonctionnement régulier des pouvoirs publics constitutionnels est interrompu, le Président de la République prend les mesures exigées par ces circonstances, après consultation officielle du Premier ministre, des Présidents des assemblées ainsi que du Conseil constitutionnel. Il en informe la nation par un message. Ces mesures doivent être inspirées par la volonté d'assurer aux pouvoirs publics constitutionnels, dans les moindres délais, les moyens d'accomplir leur mission. Le Conseil constitutionnel est consulté à leur sujet. Le Parlement se réunit de plein droit. L'Assemblée nationale ne peut être dissoute pendant l'exercice des pouvoirs exceptionnels. »
Article 16 de la Constitution du 4 octobre 1958 (Version datant du 4 février 2008)[2

Source Wikipédia

18 octobre, 2010

Ètes-vous un(e) déçu(e) du sarkozysme ?

Si oui, c'est que vous faites probablement partie de ceux qui viennent de piger - vous êtes rapides, bravo ! - qu'il va vous faire raquer pour les (vraiment) plus riches que vous, après vous avoir fait gober, carpes électorales, que vous étiez du même monde qu'eux et que vos intérêts étaient liés. Votre petit mais médullaire orgueil vous a poussé à le croire... Il vous a bettencourtisés. Il va maintenant vous saigner à blanc à leur profit et tenter néanmoins de se faire réélire par vous. Et le mieux c'est qu'il va réussir ! Pas à se faire réélire, mais à capter vos voix une seconde fois, encore. C'est probable, car vous êtes incorrigibles autant qu'il est malin... Les rapports s.m. ça peut durer longtemps, il suffit, comme pour tout rapport, d'être deux. Vous le respectez parce qu'il vous méprise et l'aimez parce qu'il vous traite comme des merdes, c'est votre façon à vous, politiquement, d'exister, grand bien vous fasse. Alors, casquez, petits riches ! Désolé, c'est bien fait pour votre tronche car c'est le seul moyen pour vous de continuer de croire que vous l'êtes...
Vous l'avez pris, gamins que vous êtes, pour la virevoltante fée Clochette, quand de toute évidence c'est le Cap'tain Crochet... Sortez de vos rêves, "Enfants perdus" du libéralisme environnant !


Tout va très bien ! écoutez bien ce qu'on vous dit!

- Y a pas de manifs
- Y a pas de grèves
- Y a pas de blocages
- Y a de l'essence, du gazoil et du kérosène.
Il est vingt heures, dormez braves gens !

J'aime les hyènes

J'ai trouvé un très beau livre de photos en noir et blanc des années cinquante, l'un de ces livres consacrés aux animaux du monde comme il s'en faisait avant la télé, le génial Rossif et le délicieux Darget, pour les bienheureux qui se souviennent. Bon, il y a une grosse impasse sur les reptiles, les crocos et les serpents et le reste, ça fait peur et pas qu'aux enfants, (peut-être même au contraire surtout pas aux enfants...). Bref c'est comme ça. En revanche il y a tout un chapitre de réhabilitation de la hyène. Ok, la hyène n'est pas belle, elle est mal foutue, a une voix détestable, elle a ce qu'on appelle un physique ingrat et se voit de ce fait constamment soumise à un délit de sale gueule. Mais il faut se rendre à l'évidence et le clamer, face à l'injustice dont elle est la victime : la hyène est un animal gentil comme tout et fort social qui peut s'apprivoiser comme le dernier clébard. Elle est bon père, bonne mère, bon frère, bonne soeur. Elle n'attaque personne et se contente des restes de tueurs glorieux et sanguinaires mais respectés car beaux, qu'il vaut mieux ne pas rencontrer au coin de la savane ! Qui plus est, la hyène a un sens développé de la solidarité, la répartition de la bouffe est juste et équitable... pas de hiérarchie dans le service, si ce n'est "les enfants d'abord". La hyène est raffinée dont la mâchoire puissante lui fait briser les os pour en jouir de la moelle dont ces idiots de lions ignorent l'existence.
Alors, en ces temps de libéralisme et d'égoïsme forcenés, ne traitons plus quiconque de hyène si nous le haïssons ! Car c'est lui faire à mon avis un bien beau compliment.

photo empruntée à Sport Santé

Qui l'eût cru, ils ne pensent qu'au cul

Il y a quelques jours c'était Dati et la fellation, aujourd'hui c'est le tour du pourtant très rétracté Hortefeux avec ses empreintes génitales * . D'accord il a fait un mix de empreintes génétiques et de empreintes digitales, ça peut arriver à tout le monde ; mais ça reste quand même le cul qui parle. Hortefeux au... Non, je ne puis y croire .

* une très rurale voisine de ma soeur à la campagne l'avait déjà faite, celle-là, dans les années 70, à la suite d'un vol dans le village...

Les chomeurs et les chomeuses sont immoraux !

Eh ben oui ! le tabagisme augmente et vous savez comment ? Les chômeurs de tous sexes, voilà le pourquoi du comment. Ces faignasses dès qu'ils sortent de polemploi, foncent au bureau de tabac le plus proche pour s'acheter des clopes avec leurs allocations. Mais qu'attend ce gouvernement pour interdire aux chômeurs l'accès aux bureaux de tabac ?

Ce qu'on commence à dire

Les manifestations actuelles, les blocages, les grèves ne sont plus destinées uniquement à exprimer un désaccord vis à vis de la prétendument nécessaire réforme des retraites, mais une hostilité flagrante et globale à l'égard d'un régime honni et de ceux qui le représentent.
La radicalisation, selon certains, en serait la preuve la plus évidente.

Déchoir, dit-il

Une nouvelle loi va permettre de déchoir de la nationalité française toute personne naturalisée qui aura commis un crime sur un représentant de la loi, policier, gendarme ou autre garde mobile .
Ce qui veut dire en clair puisque généralement les victimes putatives sont armées jusqu'aux dents, qu'il vaut mieux assassiner une vieille dame armée de son parapluie qu'un gendarme muni de son FA-MAS...

17 octobre, 2010

Faudrait pas que ça grandisse !

Devant moi dans le métro hier sur la ligne 4 deux gamins de banlieue en goguette, mais pas de la zone vraiment et pour tout dire vu la manière dont ils s'expriment, curieusement atypiques. 17/18ans à tout casser mais un bon mètre 80 chacun et pas du genre fragile. Il y a un métis et un blanc de blanc, visiblement amis d'enfance. Le métis n'arrête pas de toucher son pote et objectivement de le draguer en douceur. L'autre ne veut pas, il pourrait le traiter de pédé... mais non, il lui explique que c'est pas son truc, gentiment, comme on parlerait à un frère, en enlevant doucement le bras qu'il tente de lui passer, tranquille, autour du cou. A Etienne Marcel, je descends, eux aussi, nous marchons au même rythme dans la rue Pierre Lescot. Et au bout d'un moment j'entends le prétendu hétéro dire à son pote : Écoute, si tu veux draguer des mecs, tu vas au Banana Café, c'est à deux cents mètres, y a ce qu'il faut ! Bon c'est un peu simplifier la chose mais c'est pas idiot, d'autant plus que le bambin, il est pas handicapé de la beauté... Seulement c'est peut-être tout simplement qu'il l'aime, son pote, qu'il l'aime d'amour... et que l'autre l'a bien compris même s'il fait semblant que non.
Néanmoins, arrivé au coin de la rue du Cygne, je me dis : mais dis-donc, c'est quand même marrant que ce soit l'hétéro qui dise à son pote homo où trouver ce qu'il cherche ...
Je vous le dis, je vous le répète, faudrait pas que ça grandisse. En fait, si, vaudrait mieux...

Je suis sentimental, j'ai des souvenirs...

Je retrouve avec plaisir des photos sur le net de gens que j'ai connus. Tenez par exemple, ce mannequin vedette des années 80, teen-ager à l'époque et que le monde de la mode s'arrachait. Un soir de 31 décembre, nous l'avons, avant de partir réveillonner, recouverte du cou aux mollets, de boules multicolores de coton à démaquiller collées une à une à la colle Uhu sur son corps nu. C'était une idée de son fiancé, son mentor et excellent photographe...
Ça a pris des plombes avant qu'on trouve le moyen que ça tienne vraiment. Une fois le travail achevé nous sommes sortis dans la rue pour nous rendre au réveillon. Il faisait un froid de canard et il était hors de question qu'elle mît un manteau... pas un taxi ne voulait nous prendre devant le spectacle étonnant. Un enfin, plus curieux que les autres, s'est arrêté et nous a conduits, ébahi, les yeux dans le rétroviseur...

16 octobre, 2010

"OK, Go ! " performeurs et chanteurs. Leur dernière oeuvre

et sans montage !

Drôle de pub !

au tout début, je me suis posé la question : mais qu'est ce qui rend ces mecs si "folles ? ", en fait, la suite prouve que pas du tout, au contraire, même. Je ne sais pas si les auteurs s'en aperçurent...

15 octobre, 2010

Monseigneur Léonard, chef de l'Eglise belge

à toi l'enflure ensoutanée-mitrée
qui profère aujourd'hui :

"Le sida est une sorte de justice immanente"
http://www.lesoir.be/actualite/belgique/2010-10-14/le-sida-justice-immanente-mgr-leonard-choque-798261.php
Alors, je te le dis :
Toi, charogne maudite,
ecclésiastique ordure,
crève ! en souffrant, surtout !
Que ta pine inutile se dégrade et pourrisse !
Que tes couilles absurdes soient réduites en poudre !
Que ta vaine prostate te tourmente et te brûle !
Qu'un cancer du colon te ronge aussi le fion,
même si c'est par la gueule, infâme, que
tu chies !
Fumier et bête immonde,
serrée par tes sphincters tétanisés à mort
qu'une canule jusqu'à ta triste fin
t'encule !

Le pire de tous

J'ai connu six papes, je ne peux pas dire que ma vie en ait subi à un moment quelconque la plus petite influence.
J'ai connu huit présidents de la république. Mais incontestablement, le pire est celui sous le mandat duquel je vis aujourd'hui.

Allez, pour oublier tout ça :

"Le coup de latte en plein tagada" du jour

Pour Eric Woerth qui répond en substance à un journaliste qui lui demande ce que fait sa femme actuellement.
"Elle cherche du travail, comme beaucoup de français"

14 octobre, 2010

Madame Bachelot, siouplait, je voudrais bien qu'on m'explique

Je vais cet après midi chercher dans une pharmacie où je n'ai pas mes habitudes ma boite d'ibuprofène Biogaran salvateur à 1euro91 la boite de trente. La vendeuse m'apporte une boite d'ibuprofène Biogaran, certes, mais à 2euro45 la boite de 20... Je lui dis non ! pas ça, en lui montrant le petit centime d'euro que j'ai toujours avec moi pour faire l'appoint, je veux la boite de trente à 1euro91.
Pas de problème, elle en a ! Mais son explication me laisse rêveur. La boite au prix fort serait pour ceux qui se font rembourser et l'autre pour l'automédication... Seulement je ne lui ai pas donné l'ordonnance qui justifierait le remboursement et de fait le prix fort. Et quand bien même... De quel droit paierais-je plus pour un produit tout ce qu'il y a de plus générique au prétexte qu'il est remboursé... Déficit de la Sécu ... Vous avez dit déficit ? misérable tentative de m'arnaquer quand de toute évidence je ne vais pas me faire rembourser ? Salope d'épicière de molécules actives ! oui, la prochaine fois, aujourd'hui j'avais pas le temps, je t'allume.
Alors vite, Roseline, vous l'honnête pharmacienne, expliquez-moi avant que je fasse un malheur.

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