05 novembre, 2010

J'ai besoin de bonheur musical ce soir, alors, après Brahms, pas besoin de chercher bien loin... foncer sur les valeurs sures... Schubert !

C'est Elly Ameling, avec Hans Deinzer clarinette et Jörg Demus piano.
C'est superbe et en plus vous pouvez suivre la partition !
Ça s'appelle en français, pour ceux qui ne connaissent pas
"Le pâtre sur le rocher ".
Rien à enlever, rien à ajouter, la perfection faite Lied






le poème est de Wilhelm Müller
et il dit ça (traduction X, excellente) :

Juché sur le plus haut rocher,
Les yeux plongés dans la vallée,
Je chante,
Et l'écho monte
Des profondeurs,
S'élève des sombres ravines.
Plus ma voix porte
Plus elle me revient, claire,
D'en-bas.
Ma bien-aimée demeure si loin !
Avec toute mon ardeur
Je l'appelle d'ici.
Mais un noir chagrin me consume,
Ma joie s'en est allée,
Tout espoir m'a quitté en ce monde
A tel point je suis seul.
Ce chant résonnait avec tant de nostalgie
Dans la forêt nocturne,
Qu'il élevait les coeurs vers le ciel,
D'un pouvoir merveilleux.
Bientôt ce sera le printemps.
Le printemps, mon espoir.
Il me faut maintenant
M'apprêter à partir.

La suite logique c'est "Der Wanderer"...

Voilà , le romantisme allemand, on est pas forcé d'aimer.
Mais quand on aime, qu'est-ce que c'est bien !

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