20 décembre, 2010

Et puis j'aime aussi Tissot, leur mélancolique voisin de palier...


Regardez-la bien, ses yeux dans vos yeux, elle vous prend à témoin, l'aristocrate victorienne. Du fond de son confort, de son luxueux canapé, avec sa fillette en dentelles et son "Cavalier King Charles", on dirait Lady Di en pleine déprime, elle vous crie : "Help ! j'ai tout pour être prétendument heureuse, mais je m'emmerde, je m'emmerde à mourir ! ". Tissot, c'est vrai, était français.
La peinture de cette époque m'en dit souvent en un clin d'oeil plus que cent pages de littérature.
Quand à Tissot le mélancolique, c'est un peintre majeur, ignoré ou c'est tout comme, en France, tant pis pour ceux qui l'ignorent. Nous autres qui le connaissons, en profitons. Comme disait Aznavour : "Le bonheur, au fond, ça se mérite !".

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