20 avril, 2011

Le bon sens balzacien !

en résumé, le Taschereau est cocu, et la Tascherette, sa femme, dénoncée par le voisin à qui elle a refusé ses charmes, prise en flagrant délit d'adultère par son mari qui s'apprête à tuer son amant :

La Tascherette (cri strident)
Ha !
Le Taschereau
Ah ! Ah ! Madame ! Je vois que vous m’avez adjoint un lieutenant ?
(à l’amant)
Et vous Monsieur, venez insolemment planter votre étendard au coeur de mes appartenances légitimes ? Gâte-sauce, je vais vous occire !
(Le Taschereau va s’élancer ... roulement de tambour, fortissimo et bref lorsque surgit la Tascherette, vêtue de léger...)
La Tascherette (éperdue)
Arrête ! Arrête, malheureux ! Tu vas tuer le père de tes enfants !
Sur ce, le bon teinturier, tout ébloui par la majesté paternelle du cocuage, laisse tomber son épée..

C'est (presque) la fin de "l' Apostrophe", délicieuse comédie musicale de Jean Françaix d'après Balzac (Contes drolatiques)

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