30 juin, 2011

Histoire de chat...


Hier soir, sur les 21 heures, il fait frais, je sors faire un tour de vélo. Je prends les pistes cyclables et après avoir croisé force lapins de toutes tailles qui gambadent en me montrant leur petit cul blanc, ragondins en rut qui s'ébrouent dans les rus, je vous dis pas le reste, merles, pies et corbeaux en goguette, je finis par arriver sans l'avoir cherché à l'entrée de ce parc de loisirs, superbe avec son plan d'eau (oui, même nuitamment, je ne vais plus sans mon Panasonic Lumix !).
C'est pas vraiment l'heure d'une sortie nocturne en famille à l'entrée d'un parc fermé, mais il y a une bagnole. Monsieur et madame devant, deux chiards derrière. J'arrive au moment où ils s'apprêtent à partir, ce qu'il font précipitamment en me voyant, abandonnant un chat, normal, c'est les vacances ce w.e. et puis, soyons humains et aussi pédagogues, autant le larguer en famille. Superbe, le greffier et terriblement sympathique. Ok, matou, j'ai pigé, c'est des cons, petits et grands, mais même si c'était pas mon projet en sortant, je vais t'adopter ! Il tourne en rond, un peu perdu mais en éveil, les chats c'est des prédateurs, quoi qu'on fasse... Je le drague, je lui cause, il vient me voir en dodelinant, la queue en l'air, se laisse caresser, se frotte les joues contre moi, histoire de me marquer. Il s'en va, revient, se laisse prendre dans mes bras, mais comme s'il craignait de s'attacher, redescend... Je fais semblant de partir, il accourt, puis me snobe... Le manège dure une bonne demi-heure, pas de problème, c'est un chat, un vrai, je connais. J'envisage la rencontre avec Oscar, de son coté c'est gagné d'avance, il est cat friendly depuis toujours, le plus beau des chiens, de l'autre coté je sais pas. Peu importe, j'ai ouvert mon sac à dos pour, comme un braconnier antique, le fourrer dedans à la première occas', je vais le rapter, l'abandonné. Il est beau, que dis-je, il est superbe et d'abord, et surtout, de toute évidence si gentil...
A l'entrée du parc, un enclos qui semble être celui d'un gardien. Il passe sous l'entrée pour n'en plus revenir. C'est pas chez lui, je le vois bien à travers le grillage, il explore, en continu. Ça va sans doute le devenir.
Mais au fait, pourquoi, au nom de quoi, recommencerait-il avec moi une relation avec des humains après ce que quatre d'entre eux viennent de lui faire ? On serait méfiant à moins.
Je suis con, j'aurais dû lui ôter ses colliers y compris l'anti-puces pour ne pas qu'il s'étrangle au hasard d'une clôture. In chat la !

D'accord, j'ai eu le temps de mémoriser l'immatriculation de la voiture, mais vous me voyez, aller dire "J'ai été témoin d'un abandon de chat, et je sais qui, Votre Honneur, je peux témoigner !" Je suis pas délateur ! Peut-être qu'ils vont se viander sur l'autoroute vers Palavas les Flots heure de pointe période rouge bison futé en plein cagna, une famille décimée, sans le chat... Mort aux cons, c'est tout ! Les chats, eux, ils s'en foutent, c'est bien connu, ils ont neuf vies.

C'était le quart d'heure d'anthropomorphisme sentimental, zoophile et désabusé de PPlemoqueur...

Je sais bien qu'elle m'a pas lu !

N'empêche que la regrettable Christine Lagarde, dans son discours de passation de pouvoirs au ministère des Phynances dont elle a longtemps tenu le crochet, a insisté sur les deux rumeurs dont elle voulait "tordre le cou". D'abord sa possible mésentente entre le petit Baroin et elle et dont on se fout comme du cac40, et surtout, ce qui la chagrine le plus, le fait que d'aucuns affirment en pouffant qu'elle n'aurait été, comme je le disais hier, qu'un petit soldat "aux ordres".
D'abord, il s'agit pas d'une méchante rumeur mais d'un simple sentiment, qui plus est, largement partagé... c'est pas la même chose. Ensuite, fût-ce une rumeur, c'est pas en lui tordant le cou qu'on la tue... C'est comme le canard qui, mieux encore, quand on le lui coupe, continue de courir en tous sens...

29 juin, 2011

Eva Joly en tête et un prénom pour l'avis

Monsieur Hulot peut partir en vacances, je sais c'est fastoche...

Je m'en fous un peu de la primaire écolo, mais même si Eva me fait pas bander vraiment, Hulot, lui, il m'agace à donf. Tiens, déjà son prénom, c'est rédhibitoire. C'est pas grave ? mais si ! c'est grave, quand on fait campagne sur une simple image. Dans ce cas, un candidat, il doit s'appeler Charles, comme de Gaulle, ou François, comme Mitterrand. Ah, non, François, y en a déjà un... Je sais pas, moi, Félix, comme Faure, Paul comme Deschanel, Émile comme Loubet, tiens, même Adolphe comme l'ignoble Thiers, Valéry, y a pas de danger, mais de grâce, plus de Nicolas ! plus jamais ! vous entendez ? ja-mais !

28 juin, 2011

ah ah ah ah !

imaginez, bande de couillus de l' ump, du ps, modem et autres officines électoralistes réunies, qu'on retrouve au deuxième tour Aubry et Le Pen...

je vais vous paraître austère, du genre calviniste de l'urne, Savonarole du scrutin à venir, mais

dans un irrépressible élan féministe, je suis aussi content de voir, le même jour Lagarde enfin partir et Aubry arriver, c'est vous dire si je suis grave.
Pourvu qu'ça dure !

jusqu'à la garde...

Bon, on nous l'avait mise jusque là. Péremptoire incompétente aux ordres, elle s'est enfin cassée, la nageuse, bon débarras ; en plus et c'est mon droit, j'aimais pas, mais alors pas du tout, sa tronche de vieux loup de mer libéral buriné.
Elle qui faisait raquer les pauvres au profit des riches à l'échelon national va désormais le faire sur le plan mondial. Ah, elle et Parisot, les braves femmes que voilà ! de la parité rêvée en barre, en lingot !
Maintenant, qui est la tache, le nul, la chétive, le piètre interchangeable à la remorque des "marchés" qui désormais va :
- observer
- noter
et
- se réjouir
avant, enfin, fût-ce en pleine débandade, au beau milieu d'un krach, à l'acmé d'une crise, de
- se féliciter
à sa place avec autant d'allégresse, d'optimisme et d'entrain ?

Allez, c'est pas un problème, suffit de piocher, la boite à truqueuses et le sac à faiseurs sont l'un et l'autre ouverts et pleins à ras-bord, que ça en dégueule de partout.

Réponse au précédent

Le docteur Louis-Ferdinand Destouches, dans les années 25 du siècle dernier

27 juin, 2011

Mais qui a donc écrit ça ?

"A proportions égales, il meurt près de deux fois plus d'ouvriers que de patrons. Le travail et l'inquiétude matérielle* tuent parfaitement bien. Le confort et les loisirs ménagent au contraire aux privilégiés de la fortune une bonne et longue vie".
extrait de "La Santé Publique en France" de :
réponse au prochain numéro

* l'inquiétude matérielle, effet direct de cette précarité que fustige l'auteur de ce rapport et dont l'impudique Parisot osera vanter la normalité en ces termes, 80 ans de progrès social après...
« La vie, la santé, l'amour sont précaires, pourquoi le travail échapperait-il à cette loi ? »


26 juin, 2011

Satie - "Vexations" - Nicolas Horvath - fin -


9h00/18h45

Satie - "Vexations" - Nicolas Horvath


à l'heure où je vous parle Nicolas Horvath joue les "Vexations" de Satie. Soit, selon la consigne du compositeur, 840 fois les deux variations sur le même thème. Il commencé ce matin à neuf heures sonnantes. Il y a un quart d'heure, il en était à la 600 ème... Comme vous pouvez le voir sur cette photo, à chaque fois, il arrache une page sitôt jouée...

Streaming m'a tuer

25 juin, 2011

Le libéralisme alla francese, ça mène à ça aussi

Hier chez Laideur-Crasse, mon discounteur habituel, sur le coup de midi, une dame bloque la caisse. Elle n'a pas assez de sous pour payer ce qu'elle veut acheter. Comme la caissière a tout enregistré et déjà fait le total il faut que quelqu'un vienne avec un passe pour redébiter les articles qu'elle ne prendra pas (pas de sous /pas de chocolat), car elle a justement acheté deux paquets de sablés enrobés de chocolat, les moins chers, du bas de gondole et, pour faire couler le tout, une bouteille de boisson gazeuse à l'orange, la pire, fluorescente même en plein jour et toute chargée de mauvais sucres. Mais il lui manque 22 centimes d'euros pour que le compte soit bon, de toutes ces cochonneries. La cliente qui me suit et moi (coup de pot, on a du cash, ça se fait rare), lui proposons de compléter la somme plutôt que de la voir rendre un paquet de gâteaux, c'est pas ça qui va nous dépouiller.

Il y a donc de nos jours en France de 2011, primo, des gens qui, qu'ils bossent ou non-on s'en fout, ne peuvent pas se payer pour deux euros vingt-deux de bouffe à midi, deuxio, des gens, et c'est les mêmes, qui en guise de repas s'enfilent deux paquets de gâteaux dégueux, genre biscuits à la graisse de rat de la communauté européenne et un litre et demi d' ersatz de faux jus de fruit virtuel génétiquement modifié, avant de retourner vaillamment au taf.

Il y a des jours où on se dit qu'il faudrait foutre le bordel, quand même.

Le libéralisme alla francese

consiste à exonérer les plus riches de l'impôt pour les dissuader d'aller ne pas en payer ailleurs.

24 juin, 2011

Paris est étonnant, toujours, partout.





matter of size...


Il en faut pour tout le monde.
Pour ceux qui l'ignorerait encore, la rue Blondel même si elle n'est plus ce qu'elle fut, reste depuis le siècle dernier emblématique du trottoir parisien et du prêt à porter réunis...

23 juin, 2011

L' ancien et le moderne



J'ai toujours été fasciné par l'imagination des architectes d'églises, qu'elles soient immenses ou modestes, anciennes ou modernes ou les deux, comme celle-ci. Mettre autant d'énergie créatrice, quel que soit le talent et le résultat, au service de bâtiments dont nous conviendrons que l'utilité reste à démontrer, avouez que ça a de quoi étonner...

Clarence and Bruce

Springsteen avait deux voix, la sienne et le sax de Clarence Clemons. La deuxième voix s'est tue le 18 juin et c'est bien dommage. Ecoutez ça : un son clair et puissant, pas un pet' de vibrato incongru, vulgaire ou superflu, bref, du sax comme on l'aime.




Patrick Baillet, ma découverte, via "La boite verte"


son site :

22 juin, 2011

Elle avait tout compris, même sur son piano-punaises !

on l'aime, un point (d'orgue) c'est tout !

et ne pas oublier que, clavecin / sitar : même combat,
les
Variations Goldberg ne sont rien d'autre qu'un "Raga du soir"...

simple et génial, un truc qu'on aimerait avoir écrit

"intérieur nuit" ou le soir chez nous

21 juin, 2011

Y a du bromure dans les esprits, de la tisane dans les consciences !

Ben alors, on en est où, dans les histoires de cul, ancillaires, fétichistes du pied et pédophilo-médiatiques ? Je trouve que ça s'est bien calmé depuis la Pentecôte ! A croire que le Saint-Esprit serait descendu en flammes multiples, salvatrices et fort balsamiques sur les folliculaires et ministriculaires ?
On ne vous entend plus, journalistes avides de croustillants détails. Et toi, Ferry qui avais des infos à faire damner ou plus un ministre connu sans jamais dire son nom ?

Je me sens un peu lésé... moi, l'amateur de soupe, je voulais dire de scoop.

20 juin, 2011

Louis-Ferdinand ou "Dis-moi, Céline, les années ont passé..."

Oui, mais pas pour tout le monde.
Céline
ne sera pas fêté dans une semaine à l'occasion du cinquantième anniversaire de sa mort.
Il s'en fout, Lucette et nous aussi, l'obituaire mondain, le monument national, c'est pas de notre ressort...
Mais ce n'est pas seulement lui que les censeurs, grands prêtres de l'Insignifiance fustigée par Castoriadis, punissent, non, c'est l'intelligence, le génie, insupportables à ceux qui, n'ayant pas une once des siens, usent de leur passager pouvoir pour, au nom d'une morale dont ils s' accommodent quotidiennement des moindres fluctuations, des pires arrangements, des plus vils avatars, faire gratuitement injure en se haussant du col à celui qui les écrase tous.
Tu fus, certes, une bizarre, atypique et très féconde ordure, Louis-Ferdinand, seulement, tu restes unique. Ceux qui te bannissent aujourd'hui de la République du Souvenir au nom, en mémoire de ce que tu payas sans ristourne, sans dégrèvement, sont de tristes et médiocres enflures, des ginguets, des secs, des chiures de l'Histoire et, curieusement, de cette droite prête à, comme tu le fus, pactiser à son tour avec les pires concepts voyous racistes extrêmes, sans l'excuse ni encore moins l'espoir d'avoir jamais un jour un poil, un fifrelin de ton esprit, un soupçon un atome de ce qui fait ton art.
Craindraient-ils, en rendant hommage à ce que tu fus de meilleur, qu'on pense que ce serait, un peu comme un aveu, à ce que tu fus de pire ?

Ils viennent, inquisiteurs modernes, d'inventer l'autodafé médiatique...
On n'arrête pas le progrès, t'aurais dit...


Juste au cas où, n'étant pas comme moi fan des premiers temps, vous ignoreriez ce pur chef-d'œuvre !



C'est de Panos Koutras, réalisateur grec mâtiné d'Ed Wood, d'Almodovar et de Russ Meyer
C'est édité par Rainbow Classics et c'est super !

le buffet d'orgue le plus simple du monde, probablement

Le Parisien, journal sérieux...

Bien sûr, il y a les erreurs de jour et de date anniversaire corrigées à la main.
Quand à l'affirmation interrogative aussi froidement posée, on ne peut qu' y répondre ce qu'il l'eût bien fait rire :
"des os..."

Henri Godard et Louis-Ferdinand D. dit Céline



Je lis actuellement "Céline" de Henri Godard.
Peut-on faire œuvre littéraire en étant biographe ? Peut-on être écrivain en racontant un autre écrivain ?
Oui !
Pour vous en convaincre si je ne l'ai pas fait, lisez "Céline" de Henri Godard, c'est chez Gallimard.
Le prix, je l'ignore, c'est un cadeau (dans tous les sens du terme).

19 juin, 2011

Trenet, partout...



Dans ce jardin extraordinaire
Un ange du Bizarre un agent nous dit
Étendez-vous dans la verte bruyère
J'vous jouerai du luth pendant qu'vous s'rez réunis.
Cet agent était un grand poète
Mais nous préférions, Artémise et moi
La douceur d'une couchett' secrète
Qu'elle m' fit découvrir au fond du bois...




Jardin de l 'évêché de Meaux tout au fond, contre le mur nord. De toute évidence, la belle lui a fait perdre la tête...

Aziza Mustafa Zadeh, j'aime toujours...

la terre est ronde, enfin la preuve :

18 juin, 2011













Berceau berçant des violes

Un ange s'est caché
Dans le placard aux fioles
Où l'on me tient couché...

Charles Trenet "La Folle Complainte"

17 juin, 2011

and all around, pleased cupids clap their wings... Clap, clap, clap... C'est de Purcell le merveilleux et Nancy Argenta est sublime, voilà !

Castoriadis, Aubrac, le même jour.

Aujourd'hui sur France-Inter chez Mermet on peut entendre une intervioue étonnante de contemporanéité. J'écoute un bon moment en me demandant qui c'est. Ce discours clairvoyant sur le libéralisme et la classe politique est sans complaisance et en même temps très drôlement subversif par son ton et ses préoccupations actuelles. J'écoute jusqu'à la fin, non seulement c'est c'est tout ce que je viens de dire, mais comme cette intervioue de Castoriadis date de 1996, c'est encore mieux car incroyablement visionnaire. On y parle de la "Montée de l'insignifiance", vous dire si c'était prémonitoire.

Ce soir c'est Aubrac qui raconte ses souvenirs. C'est clair, c'est précis, et comme toujours chez ces gens hors norme, il s'octroie comme Castoriadis, de sa belle voix, le droit à l'humour. Il y a plus de finesse, de drôlerie et d'intelligence dans cinq minutes de ces deux là que dans 25 heures de BHL, Fienkielkraut et Onfray réunis.

Une femme, un homme.

J'aime énormément ce couple d'égyptiens qu'on peut voir au Louvre. Il avance le pied gauche tandis qu'elle, immobile, semble, du bras, retenir son élan. Ils sont beaux, de taille presque identique et se ressemblent un peu ; mais ce que j'aime surtout et qu'on ne peut voir qu'au dos du groupe, c'est que c'est elle, sur la seule partie sculptée, qui le tient par l'épaule. Mystère... je ne veux même pas savoir pourquoi, l'idée d'un simple geste d'amour me suffit.

DS4 ou l'homophonie rigolote et désastreuse

Il s'agit de la nouvelle Citroën.
C'est la
DS4.

("le coupé aux pouvoirs étendus") (sic !)
Bon, les cerveaux de la marque ne pouvaient pas prévoir, n' empêche, même sans scandale, quand vous ajoutez au nom de l'objet l'incroyable accroche de la pub, vous vous dites que les publicitaires sont souvent un peu légers qui induisent, espérons à leur insu, la gaudriole crypto-antisémite... Mais comment peut-on être aussi cons ?

Je lis à l'instant que la question de la pub télé est posée :
http://www.letelegramme.com/ig/generales/economie/citroen-la-pub-ds4-est-elle-condamnee-24-05-2011-1311596.php


15 juin, 2011

Le 21-12-2012, peur millénariste sans millénaire

Entendu ce matin sur les radios une alerte à propos du danger d'une nouvelle rumeur fin-de-mondiste (non, l'incurable Paco Rabane n'y est cette fois pour rien), fixant la date magique au 21-12-2012, chiffre merveilleux à usage des numérologues et probablement exploitable par des sectes de tous genres. On craint qu'à l'approche du jour ultime des gens se suicident en groupe ou en solo.
Bon, on va pas s'affoler. Pourquoi se suicider la veille de la fin du monde ? Si l'on est assez con pour le faire et bien tant pis-tant mieux ! ça fera de la place pour les vieux cartésiens comme moi et comme tant d'autres qui ont autre chose à foutre qu'à se laisser escroquer par des marchands d'au-delà de quelque obédience qu'ils soient.
Mourrez si vous voulez, mais de grâce, faites pas chier avec vos conneries.

En 2012, plutôt que de s'inquiéter de la fin du monde, il serait plus utile de s'inquiéter de la réélection possible de Sarkozy.

Petits jardins après la crise.

Il y a deux ans à même époque, j'ai pris des photos des jardins ouvriers situés entre la Marne et la voie ferrée Paris-Est. Il y avait des fleurs partout. Mais la crise est passée par là aussi, entre rivière et chemin de fer, et les fleurs abondantes et futiles ont laissé la place aux légumes nourriciers.
J'avise un jardinier (photo bas droite) et je lui demande si ce que j'imagine est vrai. Il confirme : la fleur, aujourd'hui, c'est du terrain perdu, le légume, ça se mange...

c'était hier :



c'est aujourd'hui au même moment :


Entendu à l'instant sur " Là-bas si j'y suis"

On me dit "vous donnez aux pauvres, vous êtes un saint !"
Mais quand je demande "pourquoi sont-ils pauvres ?" on me dit "vous êtes communiste !"
Dom Elder Camara
Comme quoi , y a des gens bien partout...


14 juin, 2011

La table aux collages

Gémeaux et autres signes...

Bon, vous l'avez compris, je suis Gémeaux ! Certains vont dire "Ouaaaiiiisss !", d'autres vont hurler "Holalalala !", en fonction de ce que les manuels de caractérologie astrale leur auront dit du signe... De toute évidence tout ça n'est que foutaise, bullshit et compagnie ! D'abord parce que le zodiaque ne correspond pas à une réalité astronomique, ensuite, parce qu'il resterait à prouver que la "conjonction de Saturne et d'Uranus (au hasard !) dans la constellation des Gémeaux" aurait une influence sur le sort d'ovules et de spermatozoïdes au moment de leur rencontre et plus encore à celui de la naissance toute aussi hasardeuse, et ce au point de déterminer le caractère et une part de leur futur, d'êtres ainsi conçus, même si de nos jours on provoque l'accouchement en fonction de la disponibilité des lits en cliniques obstétricales.
Et puis, dans la grande marrade astrologique, intervient sans vergogne le coefficient de pondération que serait "l'ascendant"... L'ascendant est calculé en fonction de l'heure de naissance et en cas de besoin devient, c'est bien commode, aussi sinon plus important que le signe lui-même.
Moi par exemple je suis Gémeaux ascendant Verseau. Une catastrophe selon certains, un don du ciel selon d'autres. Si je dis que ce qui concerne les Gémeaux me touche assez peu, on me rétorque que c'est normal, vu mon ascendant...
Bref... C'est pas sérieux, mais c'est sympa parce que comme on dit aujourd'hui "ça crée du lien". Alors, une solidarité entre Gémeaux ?
Mouais... jusqu'à un certain point, parce que être Gémeaux avec Barbara, Schumann, Yourcenar ou Fassbinder je veux bien, mais avec Chantal Goya, Johnny Hallyday, Le Pen ou le Dalaï Lama, vous comprendrez que j'hésite ! ma solidarité astrale a tout de même des limites...

Le Carreau du Temple montre son ossature






13 juin, 2011

Aimez-vous Brahms ?

Vous l'aurez deviné, j'ai un nouvel appareil-photo !





porte verte, ouverte...

Oui ! la fameuse librairie !

le goût du détail

Ma première adresse parisienne

12 rue du Perche, dans le Marais, avant qu'il devienne ghetto-gay.
Pendant tout l'été 1973 l'un de mes voisins s'est réveillé au son de "Ah que c'est bon la bouillabaisse !" par le très regretté Fernandel...

La plus belle maison de Paris ?

Hôtel de Beauvais, rue François Miron



Baroque (c'est rare à Paris) et donc théâtral.
Univers entièrement minéral, excepté le bois des huisseries... Sublime.

12 juin, 2011

Je sais, c'est dur à admettre, mais



contrairement à ce qu'on nous a fait croire,
Bacchus était une femme.

11 juin, 2011

Oscar le plus beau des chiens

avec une pomme de pin...

le BNB ou le Bhutan me fait rêver....

Le Bonheur National Brut... Vous croyez que je plaisante. Eh bien, pas le moins du monde. Le roi du Bhutan, il y a quelques lustres eut l'idée d'abandonner l'idée de PNB (produit national brut) pour celui de BNB.

Wikipedia nous dit :

Cet indice se base sur quatre dimensions, piliers du développement durable, à savoir :
  • la croissance et le développement économique responsables ;
  • la conservation et la promotion de la culture bhoutanaise ;
  • la sauvegarde de l'environnement ;
  • la bonne gouvernance responsable.

Instauré en 1972, le BNB a petit à petit fait son chemin dans la communauté internationale. Ainsi, une rencontre internationale sur la définition de la prospérité a eu lieu à l’Université Saint-Francis-Xavier, au Canada. Sur les 400 personnes venant de plus de dix pays différents, plus d’une trentaine étaient bhoutanaises, comptant parmi elles des enseignants, des moines et des responsables politiques.

Moyennant quoi le roi qui fut couronné dans les années 70 a décidé comme ses prédécesseurs de continuer de vivre simplement, avec ses quatre épouses, toutes sœurs, et ses enfants. Il a créé un parlement, et institué un "impeachment" qui fait qu'on peut désormais destituer le monarque et, arrivé à l'âge de 55 ans il y a 6 ans, quand tant d'autres s'accrochent au pouvoir en tirant dans le tas, il a refilé le bébé à son fils, dont on pourrait, au demeurant, croire que c'est son clone...
Alors bien sûr, les bhutanais doivent porter obligatoirement, mais en public seulement, le somptueux costume traditionnel. Le clergé n'a aucun pouvoir politique, on n'est pas au Tibet... La monarchie actuelle, établie en 1907 adopta un comportement visant à faire émigrer les non-indigènes. Il s'ensuivit un exode d’environ 100 000 Népalais et Indiens vers les pays limitrophes. nous dit encore Wikipédia mais il semblerait que les immigrés soient revenus depuis longtemps et en nombre. Bref, et néanmoins, le BNB c'est pour les buthanais seulement... pour les autres, par effet collatéral uniquement.
Les élections sont libres et au dernier scrutin de 2008, c'est le "Parti Vertueux" qui a obtenu la majorité des sièges au parlement.
Vous vous rendez compte ? Un parti politique qui s'appelle "Le Parti Vertueux" ! Le Bhutan qui pourrait se faire des stupas en or avec le tourisme a décidé que non, qu'il se passerait de l'or des bobos trekeurs. Le roi n'a pas de voitures de luxe, pas de Rolex, pas de yacht, pour la bonne raison qu'il y a peu de routes, que la famille royale n'est pas mondaine et que toute façon le Bhutan n'a pas d'accès à la mer... Ils seraient donc sages à leurs corps défendant ? Peut-être, mais rien n'est moins sûr. Non, ils sont différents, c'est tout.
Et puis, ça a l'air vraiment très beau, le Bhutan. En même temps, si on n'a pas une grande vie intérieure, qu'est-ce qu'on doit s'y faire chier si l'on n'est pas du cru... Le bonheur, oui, mais lequel... Peu importe, se poser la question en ces termes reste rare et vaut qu'on y réfléchisse, non ?

10 juin, 2011

mon pesto à moi...

Vous prenez des amandes, des noisettes et des noix ou des noix de pécan (encore plus onctueuses).
Vous écrasez tout ça au marteau dans un linge si vous n'avez pas de pilon.
Vous mélangez le mélange avec les feuilles et aussi les tiges hachées menu d'un pot de basilic frais du commerce.
De l'huile d'olive en "Quantité Suffisante Pour" comme on dit dans la pharmacie et de l'ail, forcément, de l'ail.
Pas la peine de mettre de parmesan.
Rien ne vous empêche, en revanche, d'y ajouter un jus de citron, de la fleur d'oranger, des olives noires et puis des anchois (mais là c'est du vice pur et simple).
Du sel, du poivre, bien entendu !
Et vous passez tout ça au mixeur.
Si je vous dis que c'est délicieux, et avec tout ?

09 juin, 2011

l'original et la copie


Gaëtan Naulleau ou rendre à César (suite et fin du précédent)

Ça y est, j'ai trouvé le nom de l'animateur de l'émission de ce matin sur France-Mu dont je vous causai en temps réel.Mais le chanteur-chef de chœur, j'ai pas retrouvé, dommage ! Car si ce qu'il disait était, fût-il fort précis et documenté, un peu convenu - c'est normal, c'est le genre qui veut ça - son art de chanteur et de chef, en revanche, est en tous points remarquable, et c'est ça qui est important, merci M'sieur Naulleau de votre choix.
Mais au fait qu'est ce qu'on demande à un musicien-interprète, musicologue averti ou non ? de faire de la musique, pas de tchatcher... Les auditeurs luthériens de Bach étaient saisis sans avoir le temps ni la possibilité de savoir, par l'analyse, pourquoi... Quand on pense qu'on paye pour écouter au concert ce que les paroissiens de Bach écoutaient gratis chaque dimanche et fête...
Alors, fais comme au culte, oublie ta science, tais-toi et chante ! La musique de Bach toute savante qu'elle est, est destinée au peuple, aux croyants purs et simples, pas aux universitaires thésards ou impétrants des siècles à venir.
Bach était de gauche ! sans le savoir, bien entendu ! sont art n'est jamais élitiste, il est pour tout le monde, y compris et d'abord le peuple ! Art religieux/opium ? certes, mais à l'époque... on fera l'impasse, d'accord ?
Considérations non prises en compte au cours de l'émission... faut pas rêver, tout de même...

France-Musiques aujourd'hui à onze heures : Bach, paroles et musique

A l'heure où je vous cause sur, France-Musiques, un animateur que je sais pas qui sait et un chanteur et chef de choeur (au demeurant excellent à ce que j'entends) que je connais pas non plus causent de "Jesu meine Freude" (le motet).
C'est extraordinaire.
On y apprend que ce que Bach a fait d'un simple choral luthérien colle aux paroles d'une façon que c'est pas croyable ! Ok au début, sur les mots "Ma joie" la mélodie est pas d'une folle gaité, "Admirez tout mon art célèbre. Faisons d'une image funèbre, une allégresse par mes chants", aurait-il pu dire, a contrario de la Folie de Rameau, mais c'est pas grave, de toute façon, le thème est pas de lui... Et on passe l'émission à entendre, sur ce ton de spécialiste typisch France-Mu, que lorsque les paroles sont schwer Bach fait dans le dur, quand c'est sanft, il fait doux, quand c'est saint, il fait saint... je vous fais grâce de l'astuce due à mon mauvais goût ; entre les deux, il fait ce qu'il peut, mais avec un tas de moyens, divers et variés. Ach ! ce Johann-Sebastian, quel esprit d'à propos, quel talent !
Bref, rien que des choses nouvelles à entendre, preuves inédites de son génie, et qui nécessitaient de toute évidence une heure de démonstration...
Le problème avec France-Musiques, c'est qu'en raison du nombre de portes ouvertes qu'on y enfonce, on risque en permanence le rhume de cerveau...


Battisti et Berlusconi

Battisti est désormais libre. Cela chagrine Berlusconi qui l'est encore.

08 juin, 2011

Et le collage du soir !

accrochez-vous, les filles, Jacques arrive !

Amis de l'orgue et des organistes, Diane Bish est merveilleuse ! et Dieu une forteresse inexpugnable !

nous conviendrons sans réserve de ce qu'Yvette Horner était à coté d'elle d'une sobriété vestimentaire et d'une rigueur capillaire quasi calvinistes...

07 juin, 2011

Nirvana

Pas besoin de 50 ans de pratiques orientales. J'ai d'une manière endogène accès au nirvana et sans substance aucune ! Je sais certes souffrir en douce, connaître les affres du doute et pire, celui des certitudes, des procédures de l'amour et de ses avatars, mais je sais qu'à chaque fois, il va y avoir un point, un moment qui doit durer un milliardième de seconde et sans doute beaucoup moins, au delà duquel je sombre, pour m'y épanouir, dans l'indifférence, le vide, le rien, ce rien qui remet tout en place après le trop de tout et permet de revivre, de se réincarner...
Je suis de plus en plus persuadé que la peur de la mort n'est pas celle de l'Inconnu. C'est au contraire celle de la Connaissance... La mort est un miroir, un grand miroir baroque ou le petit miroir d'un simple poudrier... Ce peut être le paradis, ce peut être l'enfer... L'enfer ce serait les autres ? Couillonnade ! l'enfer, c'est soi.

06 juin, 2011

amour...

aphérèse & pseudo musical

Y avait Callogero, chanteur de variété. Y a maintenant Gero chanteur de variété lui aussi. Ca va finir par un chanteur qui s'appellera Ro, tout court...

05 juin, 2011

à l'abri... ou fantaisie franco-allemande.

La France est à l'abri. Des poussières volcaniques, des retombées radio-actives, de la crise monétaire et de ses actifs pourris, des mouvements de mécontentement qui voient le jour un peu partout à ses portes.
La preuve que tout va bien, que la France fixe l'avenir en face sans peur ? mais voyons, son président qui, bien qu'ils aient passé l'âge, fait un enfant avec sa légitime épouse. Donneraient-ils le jour à un petit être sans défense, s'ils n'étaient pas certains de la qualité de la vie qu'ils vont lui offrir, de la pérennité de leur bonne fortune et de leur immarcescible pouvoir ? C'est probant, non ? Et c'est beau comme l'Antique ! Car par cette admirable preuve d'amour conjugal, c'est celui de la France qu'ils expriment !
La France ! pays de l'amour et de la réussite. Ceux qui ne l'ont pas compris ne sont que des ratés, des envieux, pisse-vinaigre et rabat-joie, c'est à dire, soyons clairs sans être désobligeants, des pauvres.
La France est à l'abri de tout. Comme disent nos voisins allemands "wie Gott in Frankreich", et Dieu, il sait de quoi il cause.
Ach ! Justement, tiens ! Parlons-en des allemands, nos voisins, nos amis qui démantèlent en traitres leur parc nucléaire pour préserver la santé de leurs enfants à venir...
En fait, Merkel, faut pas chercher ! elle fait ça par rancœur ménopausée vis à vis de Carla en cloque dans un pays nucléarisé à 80%, et puis pour faire la nique à Lauvergeon que les écolos allemands conchient allégrement.
Merkel, elle a beau être de droite, elle est moche, carencée comme une Putzfrau née en RDA, et, qui plus est, même pas riche... Mais qu'est-ce qu'elle fout à la chancellerie, la jalouse mal sapée qu'a même pas son Chanel à bientôt 60 ans ... ?


Hier, entre Beaubourg et Hôtel de Ville,

une trentaine de personnes manifestent. Banderoles pancartes et tracts. Timide tentative de reproduire ce qui se passe à Madrid. Il faut bien que ça commence. Je me joins à eux. Arrivés place de l'Hôtel de Ville , on s'installe devant l'écran géant de retransmission de Roland Garros. Il y a des jeunes, des vieux de hommes des femmes en nombre égal. On s'assoit. Surgit la CRS. Nouveaux habits façon robocop, certains ont même le bouclier en plexi, trois le flash ball à la main.
J'ai le loisir de compter. Nous sommes trente trois ils sont quarante cinq... Il ne se passe rien. Tout autour les gens, parisiens, touristes filment, photographient. Le moindre geste sera immortalisé, retransmis en temps réel sur le net. La technique... Visiblement et pour ces mêmes raisons, leur arrivée n'est pas une surprise. Il fut un temps où seuls les manifestants étaient filmés par les RG ou autres flics masqués. Désormais, tout le monde filme tout le monde. Ça change, non pas le rapport de force, mais l'équité entre ces forces face à l'objectif. C'est nouveau, c'est bien.
Ca recommence cet après midi à Beaubourg

03 juin, 2011

juste pour ceux qui n'ont pas connu !

Un jour, son prince viendra...


bon, mais faudrait pas qu'il traîne...

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