30 septembre, 2011

Anne Sinclair, épouse admirable ou cougar gérontophile ?

C'est le nouveau débat entre femmes :

Anne Sinclair a-t-elle sacrifié son honneur bafoué d'épouse et d'abord de femme en soutenant son vieux libidineux dégoulinant mari, l'affamé du F.M.I pris la pine à la main, ou a-t-elle été courageuse, solidaire, digne aussi, en finançant le règlement de ses voluptés furtives, vaseuses et impromptues au prétexte qu'elle en a les moyens ?

Amies féministes ou traditionalistes, vous n'avez rien compris !
Nenni ! ni les unes ni les autres !
C'est bien mieux que ça !

Anne Sinclair est la seule milliardaire ménopausée mais néanmoins gérontophile qui ose, en femme de pouvoir, se payer ouvertement, contrairement aux habitudes, et peut-être est-ce ça "être de gauche", le seul gigolo sexagénaire encore libre, Massimo Gargia étant maintenant rangé des bignoles...

Et ça, vu le recul de l'âge de la retraite qu'il était prêt lui-même à repousser encore, ça force le respect !




et Elle, toujours.

Gence, en silence

Denise Gence n'avait pas, comme on dit, un physique facile. A la Comédie Française, on s'en foutait, car elle avait mieux que ça, une voix, une diction, une puissance qui faisaient sa beauté, dans la comédie autant que dans le drame, de Molière à Brecht, de Lesage à Bernhard, de Sophocle à Billetdoux, Ionesco, Shakespeare, Feydeau, Guitry, Olivier Py, il y a peu, la mit en scène, c'est dire... elle a tout joué, elle a eu le temps, tant mieux.
C'était plus qu'un "ton", le "son Comédie Française" de l'époque, comme celui d'un orchestre où chacun joue sa partie dans l'ensemble, déclamé, un peu outré par ces voix qui projettent, ce qui fit rire certains, tant pis pour eux.
Théâtral ? Bah, c'est quand même du théâtre, non ?
Je trouve ça superbe. Ecoutez-moi ça ! Ça sonne, ça tonne, ça étonne !


29 septembre, 2011

vous avez dit kasher ?

Elie, tout juif et israélien qu'il fut, mangeait du porc parce qu'il adorait ça. Mais, quand même, il le lavait soigneusement avant de le préparer.

Le Groupe des Six







Reçu et commencé de lire (en anglais, pas encore de traduction ni de distribution en France) la somme de Robert Shapiro sous le titre "Les Six" (en français dans le texte américain). Travail de plus de trente ans d'un passionné. C'est du sérieux, référencé, et c'est même parfois drôle...

28 septembre, 2011

celui-ci non plus...

Je ne le connaissais pas celui-là...

Éloge du Diot de Savoie

Bien entendu, certain de mes lecteurs va bondir de sa chaise percée pour dire que je découvre un aliment dont il a été nourri au biberon, voire au lait maternel si ce n'est in utero...
L'obsession de l'antériorité se trouvant régulièrement érigée par lui en gage d'existence, fût-ce pour des questions relevant le plus simplement du monde du stade élémentaire où il se complait, celui de l'archantéron...

En attendant, le diot, saucisse régionale alpine que je découvre, est délicieux car un peu étonnant. Il est parfois parfumé au choux, aux herbes. J'ignore comment on le mange dans les alpages, moi je l'ai fait, ce soir, avec "dô moghettes piates", comme on le ferait dans le Poëtou. Revenu pour le dorer un peu, dans l'huile, avant de le précipiter, huile comprise, dans les haricots en fin de cuisson...

Le Kimchi aux Diots de Savoie ? Faut voir, après tout...

La seule mondialisation à laquelle j'adhère, c'est pas celle du profit (j'aurais du mal...), c'est celle du plaisir. On est pas si nombreux.

Gentil, gentille

J'ai décidé de réhabiliter ces deux adjectifs très qualificatifs.
Oui, c'est bien d'être gentil, gentille.
Ça vous fait rire, venant de ma part?
Mais être gentil ce n'est pas ne pas dire des vacheries à ceux qui les méritent, ça veut dire avant tout, à défaut de faire du bien, au moins ne pas nuire.
Primum non nocere dit en latin le serment d'Hippocrate qui reprend une formule bien antérieure à Hippocrate lui-même .
Je suis personnellement fier d'être gentil. Je ne me sens pas con pour autant. Être gentil, c'est tout bêtement savoir aimer. Savoir ? Ça s'apprendrait donc ? Mais c'est que c'est bien possible, que ça s'apprenne... On inculque bien la haine...

Un tombeau à la taille de leur génie ? Nenni !


Stendhal a une stèle d'épicier de province


quand à Renan, l'admirable, l'honni, il squatte chez les Scheffer depuis près de cent vingt ans...

Au Cimetière de Montmartre, plus que dans les autres cimetières parisiens, l'humilité post-mortem est de rigueur...

Le doux Lou Reed

Je l'avais oubliée, "Take a walk" étant passé derrière... J'ai découvert cette chanson un ou deux ans après sa création. J'étais fleur bleue, mais oui, étant amoureux... et je l'écoutais en boucle ou presque chez une copine qui avait le disque par un pote qui le lui avait rapporté des USA. J'avoue que je ne savais pas encore qui c'était, Lou Reed...

27 septembre, 2011

simple (?) et de bon goût, rue de Bellechasse


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Paris est truffé de détails comme ça.

Rosh Hashanah 5772

Shana Tova
שנה טובה

David Douillet, suite et fin

David Douillet ministre, c'est le "vote judoka" qu'on guigne, qu'on espère...
C'est vous dire l'état de déconfiture dans lequel on se trouve...

David Douillet, géant microgénitomorphe ? comme dans "Le Roi des Aulnes" de Tournier

On ne le saura jamais, car personne n'a pu, et c'est heureux, constater publiquement les attributs du nouveau ministre des sports, ça tombe bien, on s'en fout.

Microcéphale, en revanche, on en a la preuve et c'est lui qui nous l'adMinistre :

« On dit que je suis misogyne. Mais tous les hommes le sont. Sauf les tapettes ! »
in "L'âme du conquérant", livre publié sous son nom chez Robert Laffont en 1998, en vente (1€10...) dans toutes les solderies de bouquins en ligne.

Courage ! amies sportives ! Fini le règne des fendues ! Les couilles débarquent au ministère !

26 septembre, 2011

en marche vers la parité


on voit suffisamment et depuis toujours, de haut en bas de l'échelle sociale, des mecs très laids avec des femmes sublimes (tout le monde trouve ça dans l'ordre des choses, pourquoi pas...) pour se réjouir de voir enfin le contraire, ce qui reste quand même bien plus rare. Oui, qu'on se le dise, les moches ont le droit de se faire de beaux mecs !
Allez, les filles ne vous privez pas ! Osez ! C'est possible (et en l'occurrence l'argument économique étant peu probable), la preuve ! et c'est très bien !

ça s'est passé un dimanche, un dimanche au bord de l'eau



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et puis vous avouerez que, mort ou vif...

bien moins con que le paon, plus sympa que le cygne, le canard est un animal aimable, délicieux.


autoportrait en abîme


chienne amie


chaque fois que je passe devant le jardin où elle se trouve, elle vient me voir. On cause un bon moment.

Hôtel des voyageurs,







Chaque fois que je croise à Paris ou ailleurs l'un de ces petits hôtels en retrait, charmants, vieillots, qui fleurent bon la tisane, la cire et l'édredon, je pense invariablement en le photographiant à la chanson que chantait Reggiani.

Hôtel des voyageurs,
Chambre cent-treize,
Vue sur jardin

Et tous les soirs,
Monsieur Machin,

Nous joue sa polonaise
Hôtel des voyageurs,
Pour t'attendrir,
Ça t'a fait rire

Comme nos amours
Les fleurs du mur
Ont perdu leur doré...

pour mémoire :
http://www.youtube.com/watch?v=ZAayR8VicMg&feature=results_video&playnext=1&list=PLD3D36EC3F52688AB

avion(s)

bon, je suis pas parano, mais je me demande quand même si, malgré le fait qu'on n'entende aucun bruit, y aurait pas un couloir aérien au dessus du jardin...




le gentilé qui décoiffe...

savez-vous comment s'appellent les habitantes de Puteaux ?
Non-non, il ne s'agit pas d'un mot valise... elles s'appellent en un mot :
Les putéoliennes...

Le LipDub évanoui...

http://www.umputeaux.com/jeunes-populaires/

j'espérais me fendre encore un peu la gueule... trop tard !

Austérité néo-classique - le goût parfait



Hôtel particulier rue Las Cases, Paris VII°

Sit-in pour Öcalan


Hier sur les 17h30, rentrant prendre mon train gare de l'Est, je m'installe boire une Leffe en terrasse à coté de l'église Saint-Laurent. Sur le parvis un groupe d'une vingtaine de mecs, bruns, un peu clonés attendent. Au bout de quelques minutes ils sortent en un tournemain une banderole, des drapeaux jaunes verts et rouges et surtout des fanions à l'effigie d'un homme qui leur ressemble et s'installent, pour bloquer la circulation, sur le passage clouté du carrefour boulevard Magenta-boulevard de Strasbourg. Sit-in, non violent mais efficace, ils bloquent. Je vais leur causer pour savoir qui est ce mec sur leur drapeau et puis aussi qui sont-ils. Ils sont kurdes et réclament la libération de Abdullah Öcalan leur leader incontesté dont il me donnent un portrait.



Résistant selon les uns c'est à dire, comme souvent, terroriste pour les autres, Öcalan d'abord condamné à mort, voit, à la faveur de "l'abolition" par la Turquie en 2002, sa peine commuée en perpét. Mais, il serait selon Amesty et d'autres organisations fiables, maltraité dans la prison de l'ile de Imrali dont il est l'unique prisonnier. Ça vaut peut-être le coup de se renseigner...

têtes à têtes...



les lieux musicalement chargés

Sainte Clotilde
rue Las Cases, Paris VII°





eh oui, on aime ou on aime pas, mais tout de même !
N'empêche que Gabriel Pierné manque à l'appel qui fut le successeur direct de Franck et ce po dix années... Pourquoi cet oubli ? Tout simplement, me suggère-t-on, parce qu'il n'a pas composé pour l'orgue... C'est hélas plus que probable... Les organistes poseurs de plaques sont, c'est vrai, parfois un peu cons sectaires...

dans la cour du Luxembourg

La gauche : "eh pan ! dans la gueule ! "
La droite (une dent en moins) : "même pas mal ! "

25 septembre, 2011

"Amédée" ou "M. le maudit"... Ionesco ou Fritz Lang... Le choix de l'UMP se résume depuis ce soir à ces deux scenarios

c'est le syndrome d' "Amédée ou comment s'en débarrasser" ou celui de "M le maudit". L'épisode sarkozyen de sinistre mémoire ne pouvait se terminer que dans une comédie à la Ionesco...
( http://fr.wikipedia.org/wiki/Am%C3%A9d%C3%A9e_ou_Comment_s%27en_d%C3%A9barrasser
ou un drame à la Fritz Lang.Sérieusement, visionnez "M le maudit", c'est encore plus proche de la réalité...
Les présidentielles à venir, aujourd'hui, d'un scénario l'autre, quoi qu'ils fassent, et quels qu'ils sont, c'est ça.
Ça
fait rire ou bien ça fait peur...

Allégorie de la droite sarkozyenne, après les sénatoriales d'aujourd'hui

" none shall pass ! " dit le chevalier noir, emblème sarkozyen



François Copée, chevalier noir lui aussi, sombre à l'instant,
c'est étonnant de sa part illico dans le déni absolu. Tant mieux !

Le Sénat à gauche.

On va pas se plaindre. Cinquante-cinq ans que ça durait.
Je suis ravi ! Pourvu que ça dure !

"La France du seigle et de la châtaigne" (de Gaulle, qui avait le sens des formules) s'est enfin réveillée.

Les vœux sur le Pont Alexandre III





Autour du cou de la Nymphe de la Seine du Pont Alexandre III on peut voir (c'est ma découverte du jour) des cadenas attachés les uns aux autres. Sur ces cadenas, des noms, par deux, gravés ou inscrits au feutre.
J'imagine que, comme on lance une pièce de monnaie dans la Fontaine de Trevi à Rome pour revenir dans la ville éternelle, on vient sur le Pont Alexandre se jurer amour et fidélité en attachant un cadenas aux autres et en en jetant les clés dans la Seine. Ce rituel doit être récent, car le nombre cadenas n'est pas encore très important.



Tout est dans la qualité de l'accueil, la chaleur et la sympathie.

Pôle Emploi de Montreuil







- beau comme un cor-beau comme un cor-beau comme un cor -


Oscar danseur mondain, avec Tara.


Ouzbeck sur le clavecin, un chat à 415.


24 septembre, 2011

William Bolcom & Joan Morris, j'aime, pas vous ?

Benoit Duteurtre et la radio du bonheur musical, on va pas se plaindre !

Pierre-Marcel Ondher, dit PMO, quatre vingt-six ans et frais comme un gardon !
Invité par Duteurtre qui vante avec bonheur le bonheur en musique, il présente, comme avant, un florilège de musique légère. J'aime !
Merci M'sieur Duteurtre, merci M'sieur Ondher !

Soler par Ross : le "fameux fandago" par le mythique claveciniste...



Amish Kapoor et van Gogh réunis, petit hommage aux deux.


Turenne enfant


rue de Turenne sur une placette on peut voir cette statue représentant Turenne enfant.

Ça me rappelle mon père racontant en rigolant qu'il existait, je ne sais plus où, une monstrance abritant un morceau du crâne de Saint Jean-Baptiste enfant...

En même temps que Tiki, mourrait Carretto

Notre amie E..., "tante" que s'est choisie Oscar (dès qu'il la voit, comme lorsqu'il voit Lésa sa "cousine", il fond, se rue sur le canapé pour qu'elle lui fasse un câlin), aime les chats et elle a ben raison. Elle en avait quatre dont un qu'elle aimait particulièrement, Carretto, chat roux, parce que c'était elle et parce que c'était lui ! Carretto était malade, puis très malade. Notre amie E... a dû le faire piquer le même jour qu'on piquait Tiki.
E... est triste et nous comprenons sa tristesse. C'est sûr, nous en parlerons ce soir. C'est comme ça quoi qu'en pensent certains.

23 septembre, 2011

Le sparadrap chargé de pus qui colle...

C'est l'histoire du sparadrap dont on n'arrive pas à se débarrasser. Gag qui a fait ses preuves !
Vous devenez, pour des raisons irrationnelles de sa part, incompréhensibles de la vôtre, (moitié-moitié!) la cible quasi quotidienne d'un blogueur qui fut blogueur ami. La demi-sœur de celui-ci est l'une de vos meilleures amies, depuis un lustre au moins, elle est de vos très proches, c'est même par elle, incidemment, que vous l'avez connu.
Je serais, à défaut d'être fier, au moins amusé, si je devenais la mire d'un écrivain reconnu. Hélas, pour moi, hélas pour mon égo, je ne suis visé que par un scribouilleur de base qui se la joue.
Mais le sparadrap, imbibé de haine imbécile, vous colle aux pompes. Vous le découvrez par hasard, parce que les élans de ce besogneux plumitif vous arrivent d'une manière des plus fortuites alors que vous avez décidé, raisonnablement, de mettre un terme à tout échange.
Vous ne dites rien à la sœur, (je suis tranquille, elle ne lit ni mon blog, ni le sien) ça ne mérite pas deux minutes au cours de nos dîners rituels. Tiens, elle vient dîner demain soir (penne al funghi et autres mets très simples...)

En attendant, moi, tous comptes faits, je suis, pour être honnête, plutôt pour les débordements du demi-frère (au fait, pourquoi persister à rester demi en tout ?). Ça me ramène quelques lecteurs dont aucun ne me laisse de commentaires hostiles. Vous me connaissez, je me ferais un plaisir de publier les plus cons. Mais, y en a pas !

En revanche, le sparadrap, chargé de pus comme tous les sparadraps, colle au blog... C'est pas grave. Contrairement aux bactéries et aux virus qu'il faut prendre en compte, l'ignorance du microbe reste en l'occurrence la meilleure prophylaxie.

Ah, à propos de ma tristesse exprimée pour la mort d'un chien que j'aimais et de l'appréciation qu'il fait de ma peine, selon lui purement rhétorique, je le lui redis : Disparais ! microcéphale !
Nul et surtout pas moi ne pleurera sur ton corps dévasté comme on le fit sur celui de ce chien admirable. Faut enfin que tu comprennes, je sais c'est pas facile, parce que tout simplement : t'es banalement con. Et tu n'es même pas foutu d'avoir la seule qui vaille : l'intelligence du cœur...

Auras-tu sur ta tombe, ton urne, l'hommage qu'eut avant-hier Tiki le chien ?



Les erreurs qu'on fait.

J'ai confondu dans un billet précédent Troy Davis et Roy Travis.C'est con...
En revanche je ne me suis pas trompé à chaque fois qu'il a fallu signer la pétition en sa faveur. Mais vu le résultat, si je m'étais trompé à cette époque ça n'aurait pas, hélas, empêché son exécution.

Le 194° État.

Vive la Palestine, État Souverain !

Protéger les berges

Les bords de la rivière s'érodent moins par l'écoulement immuable de l'eau qu' aux vagues d'un passage de péniche. Il faut donc les renforcer. Deux systèmes ont été, successivement dans l'espace, installés. Tout d'abord les gabions. C'est pas mal le gabion, même si c'est un peu carcéral, c'est pas vilain, mais dans les courbes ou pour contourner des arbres qui ont les pieds dans l'eau, ça manque un peu de souplesse. Alors, on a trouvé mieux : deux rangées de pilotis entre lesquels on fixe des fagots, un peu ce que font les castors.



Les Mille et Une Nuits des "Affaires"

Vous connaissez les "Mille et une Nuits". La belle Shéhérazade, pour éviter une mort dont son seigneur et maître la menace si elle cesse de conter, conte. Et son truc, ce que fait aussi souvent le roman picaresque, c'est ouvrir une histoire dans l'histoire, voire raconter une histoire dans l'histoire de l'histoire.
Eh bien, le scandale des "Affaires" actuelles, c'est pareil. On découvre un scandale, ok, c'est normal ! Mais dès le lendemain on apprend qu'il y a un scandale à l'intérieur du scandale, voire un scandale dans le scandale du scandale...
On peut y voir aussi comme un "effet gigogne", poupée russe, hormis le fait que le scandale caché est souvent plus grand que celui qui le cache...

La peine de mort, en toute logique

Si, comme dans certains pays ou états de fédérations, on tue les tueurs (jugés coupables), il faut en toute logique, dès qu'il sont jugés :
- violer les violeurs,
- exhiber les exhibitionnistes,
- diffamer les diffamateurs,
- voler les voleurs,
- escroquer les escrocs, etc.
C'est con, ce que je dis ? Pas plus con que d'assassiner les assassins.

22 septembre, 2011

21 septembre, 2011

Ça se passe comme ça chez les Klarsfeld.

Les parents, admirables autant que courageux, chassaient les nazi où qu'il fussent, sans moyens,sans relâche et de leur propre chef.
Le fils aujourd'hui chasse les immigrés quels qu'ils soient où ils sont, avec l'aide des flics et en étant aux ordres du pouvoir actuel dans le cadre avoué de la politique du chiffre.

Les parents Klarsfeld sont-ils fiers de leur fils ?
Faudrait peut-être enfin leur poser la question.

Deux pour le prix d'un !

"Emmerder les préfets", le nouveau job d'Arno Klarsfeld, les intéressés apprécieront.


Arno Klarsfeld par franceinter
"le niveau de français va être dirigé vers la hausse..." ( sic !) dit-il !
Klarsfeld va donc apprendre aux immigrés en voie d'intégration par l'OFII qu'il préside "comment c'est qu'on cause français mieux".

Si l'affligeant Klarsfeld n'existait pas, il faudrait, surtout, ne pas l'inventer.

Quand à Pascale Clark qui m'agace parfois, elle a été, ce matin, parfaite.

Un peu d'histoire romaine. Aujourd'hui : Messaline

choisis sur Wikipédia ces extraits de la vie de l'étonnante impératrice :

Valeria Messalina (25-48) fut la troisième épouse de l' empereur romain Claude et donna naissance à Britannicus. Sa conduite scandaleuse et son dévergondage sans borne finirent par provoquer sa perte. Soupçonnée de comploter contre l'empereur, elle fut sommairement exécutée en 48.../
/...tyrannique une fois parvenue à la première place, Messaline semble régler sa conduite selon trois axes : son souci dynastique, ses affaires de cœur et son goût pour les richesses.../
/... Pour Pierre Grimal, Messaline était au centre d'un conflit d'intérêts sans pitié où chacun jouait sa propre carte. Il avance l'explication suivante : Claude était connu pour son amour des femmes.../ /...Messaline, exerçait un réel ascendant sur son mari. Elle est donc rapidement devenue un moyen privilégié d'accéder à l' Empereur...
Surprenant, n'est-il pas ? Ça ne vous rappelle rien, ni personne ?
Je vous parlerai bientôt d'Agrippine.



Fumés et doux...

si comme moi vous aimez les harengs fumés doux, je vous conseille tout simplement de les couper en petits morceaux et de le mélanger avec des tiges d'oignons verts (c'est la saison), uniquement les tiges coupées en petites lanières. Vous placez le tout dans un plat, un filet d'huile d'olive et quelques gouttes d'un vinaigre balsamique bien épais. Recouvrez d'une feuille d'aluminium. Dégustez au bout de quelques heures.
Comme mon père, j'en mange au petit déjeuner...

Rowan Atkinson, toujours d'actualité...


Ça ne vous rappelle rien ? du discours d'aujourd'hui sur l'immigration ?

20 septembre, 2011

Troy Davis mourra demain

Troy Davis, accusé d'avoir tué un policier en 1989, ce qu'il a toujours nié, et condamné à mort sera exécuté demain dans l'état américain de Géorgie, tout les recours ayant échoué.

Dormez, braves gens.

Kinésithéra-Putes (mot valise et petit commerce)


Entre Clichy et Barbès viennent d'ouvrir en nombre des officines de ce genre pour soulager par des massages variés l'humanité souffrante.



Compétences autoproclamées, suite du précédent !

Imaginez un instant que les médecins d'hier et d'aujourd'hui aient proclamé ou continuent d'auto-proclamer leurs compétences...
Nous serions tous morts de polio, phtisie et autres saloperies galopantes en attendant le reste...

Eh bien pour l'économie et la politique, c'est pareil !

Économistes compétents ? Et puis quoi encore ?

On voudrait nous faire croire qu'il y a dans la classe politico-médiatique des économistes compétents, des experts, journalistes, universitaires, politiciens, et leurs maîtres à tous, les baroques, les invraisemblables "agents de notation". Cette compétence autoproclamée dont on nous rebat les oreilles n'est en fait, et si vous ne le savez pas, sachez-le, qu'une extraordinaire souplesse à satisfaire (en les "rassurant" car ils ont toujours peur...) ce qu'ils appellent les "Marchés". Plus ils sont experts, politiciens ou techniciens au service de ceux-ci et plus ils sont souples à l'égard des riches et rigides envers les pauvres, la paix des " Marchés" c'est comme ça, pas d'alternatives, c'est le karma de ceux qui y veillent.
- Dis, maman, c'est quoi, les "Marchés" ?
- Eh bien, mon enfant, contrairement à ce que tu pourrais croire, ce ne sont ni des lieux où l'on vend des légumes et des blouses à fleurs, pas plus que ce ne sont vraiment des entreprises. Derrière ce mot mystérieux bien qu'il soit très commun se cachent d'abord des gens, pas si nombreux que ça, qui ont des noms, certains célèbres, d'autres discrets, qui se remplissent les fouilles en ne faisant rien, mais alors rien du tout, si ce n'est se décarcasser un peu pour échapper autant que faire se peut à l'impôt qu'ils abhorrent. Le "Marché" français le plus exemplaire c'est Liliane Bettencourt, née Schueller et bientôt sa fille Françoise Meyers, née Bettencourt (dans ce milieu on est souvent "né"), sitôt qu'elle héritera enfin de sa vieille mais robuste mère, qui n'ont jamais rien foutu de leurs dix doigts, palpent sans se fouler, et surtout dictent, parce que ce sont eux qui les font élire à coups de millions, leurs lois aux politiciens qui en retour protègent et assurent la pérennité de leur enrichissement. Ils sont, où qu'ils se trouvent, cachés ou au grand jour, les vrais maîtres du monde. Voilà, mon enfant, ce que sont ces "Marchés" dont on cause, que les économistes servent fort docilement.
Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot racontent leur histoire, tu verras, c'est mieux que Fantômas et Goldfinger réunis car, la réalité, c'est connu, dépassant la fiction, les " Marchés" ont, eux, réussi et pour de vrai...

La Somnambule ou bien Norma ?



Cette statue étonnante se trouve dans le "Potager du Dauphin" à Meudon. J'imagine que c'est la "Sonnambula" ou bien "Norma". Car des hauts de Meudon à Puteaux où Bellini le génial vécut, il n'y a qu'un pas.

D.S.K È.K.O

Tant mieux ! on sera dispensés de voter pour lui pour faire échec à l'autre.
Car élire un libéral forcené pour en virer un autre, c'est quand même pas un projet...

19 septembre, 2011

Tiki est mort aujourd'hui

Tiki était un chien remarquable. Celui d'une de mes voisines. Quand ils sont arrivés ici, il y a trois ou quatre ans, Tiki, corniaud labrador blond et moi on est devenus potes, d'emblée, c'était fatal. Oscar n'était pas jaloux qui pourtant sentait sur moi son odeur chaque fois, c'est à dire tous les jours ou presque, que je le caressais. Tiki était un chien qui parle, y en a. Dès qu'il me voyait, il venait vers moi, glissait sa tête entre mes cuisses et aussitôt après s'être assis m'aboyait en modulant des mots de chien. Quand je le croisais parfois dans la rue tandis qu'il était en ballade solitaire autant qu'interdite, je lui disais de rentrer, tout de suite, et il rentrait, les oreilles basses, furieux de s'être fait coincer mais bien content aussi qu'on s'intéresse à lui, repointant aussitôt sa truffe, joueur, au cas où je ne fusse plus là ou j'eusse le dos tourné . Et puis Tiki est devenu malade, un cancer des os. Jusqu'à la fin il est resté digne, boitillant, quand sa maîtresse le sortait, et parfois le portait. Même malade, même souffrant, il venait me voir et notre rituel perdurait, museau dans mes jambes puis bavardage, c'est comme ça les chiens, pour ceux qui savent pas...

Alors, bien entendu, je sais, c'est de l'anthropomorphisme, ça n'a pas de sens, diront certains. J'attends qu'on me le prouve, que ça n'en a pas, de sens, et d'abord, de quel sens qu'on cause... Car même Descartes qui affirma, le con, que les animaux et parmi eux, les chiens ne sont que mécaniques, se discrédita, ce disant et définitivement, aux yeux de la science !

Et puis je vais en rajouter une louche, une couche, une douche : depuis cet après-midi, Oscar, Polo et moi,sommes tristes, profondément tristes.

A l'instant où je vous cause, Polo joue dans la cour, in memoriam Tiki, la première suite pour violoncelle de Bach...

Le premier qui me dit, aujourd'hui et à cette heure précise où je suis malheureux de la mort d'un chien, que je ferais mieux de m'apitoyer sur les humains qui meurent ou, pire encore, me moque, est un salaud doublé d'un con. Qu'il crève . J'ai suffisamment pleuré d'humains pour avoir le droit de pleurer des chiens.

Bien sûr , il y a les chats de Baudelaire, mais pas uniquement !



Le chat qui ne ressemble à rien

Le chat qui ne ressemble à rien
Aujourd'hui ne va pas très bien.

Il va visiter le Docteur
Qui lui ausculte le cœur.
Votre
cœur ne va pas bien
Il ne ressemble à rien,

Il n'a pas son pareil
De Paris à Créteil.

Il va visiter sa demoiselle
Qui lui regarde la cervelle.

Votre cervelle ne va pas bien
Elle ne ressemble à rien,

Elle n'a pas son contraire

A la surface de la terre.
Voilà pourquoi le chat qui ne ressemble à rien

Est triste aujourd'hui et ne va pas bien.

Robert Desnos.


Je suis d'accord avec Elisabeth Badinter

Puisqu'il n'y aura pas de chose jugée, les prétendues victimes de DSK devraient avoir un droit de réponse d'une durée équivalente à la celle de sa prestation télévisuelle d'hier soir.

Alexander Kobrin et Frédéric D'Oria-Nicolas, on les aime !

18 septembre, 2011

Conversions

Ce matin sur France-Inter, une émission intéressante sur les conversions françaises à l'islam.
± 100.000 par an, quand même... Un jeune homme, ex-musicien de studio, raconte la sienne. C'est vite fait, une sourate et hop ! (tiens, au fait, quid de la circoncision ?). Maintenant, sur les conseils (les injonctions ?) de ses frères en religion, il a abandonné la musique et va travailler dans un bureau pour faire du prosélytisme. Voilà ! un vrai petit missionnaire. C'était bien la peine de quitter une religion de merde pour glisser dans une autre.

Il y a un quart d'heure, c'est à dire sur les 20 heures, je croise mon voisin Monsieur T. qui se rend comme tous les jours, et parfois deux fois par jour à la salle de prière (on ne dit pas mosquée...) voisine.
Quelques minutes auparavant je suis passé devant l'église. Fermée.
Personnellement je m'en fous, j'avais pas spécialement envie de faire une prière, mais c'est aussi par la paresse des quelques curés qui restent que l'islam vaincra.

17 septembre, 2011

Journée du Patrimoine

Je me souviens d'avoir, dans une vie (très) antérieure, côtoyé professionnellement et d'une manière périphérique mais amicale les organisateurs institutionnels de la première "Journée du Patrimoine" en Ile de France (1984 ?).
Autant dire tout de suite que, côté proprios, publics ou privés et pour des raisons quasi identiques, ça se bousculait pas au pont-levis.
Toutefois, la Marquise de l'E........, gagnée par la modernité, les vertus républicaines et surtout convaincue par d'habiles fonctionnaires mondains de la culture, ouvrit, mieux ou pire, livra, confiante, son délicieux château louis-treizième aux manants.
Ils lui piquèrent son argenterie, centre de table et candélabres.
Ça faisait deux siècles qu'ils attendaient ça.

portrait de l'artiste dans photo de groupe


Je viens de retrouver cette photo. Il y a de gauche à droite Louis-François, votre serviteur, Alain, Frédéric, Pascale et leurs Ray Ban, Jean-Marie, et Bernard, le copain de Pascale (ils se marieront puis divorceront) qui prend la photo. 68 est passé par là, seul Frédéric et moi avons les cheveux courts : nous frisons... Pascale ressemble vraiment à Twiggy, elle en joue à merveille. Sa copine, son binôme, Danièle, malgré les pressions et les négociations, ne nous accompagne pas, ses parents pourtant juifs pratiquants n'ont pas voulu. Je suis encore pour trois ans dans le placard et pour titiller ma sainte femme de mère, je lui ai laissé croire sans le lui dire vraiment que j'allais me convertir...
C'est au petit matin dans le col du Mont-Cenis. La veille, le premier homme à marché sur la lune. Pour le voir, nous n'avons par dormi et, par suite, roulé toute la journée en nous relayant, deux chauffeurs par auto. La 2 CV à gauche, c'est celle de Bernard, la mienne doit être garée devant ou à coté.
Nous partons pour Israël. L'an prochain à Jérusalem, avions nous selon la formule, parié Pascale et moi, juste sept mois avant, le 31 décembre... Dans deux jours nous serons à Istanbul, d'où nous devons partir pour Haïfa en bateau.
Il fait beau, nous avons tout juste vingt ans, sauf Frédéric qui en a à peine seize. Nous sommes donc tous mineurs selon la loi de l'époque ; deux ans auparavant, c'était la guerre des six jours. Nos parents, somme toute, étaient plutôt confiants. Jean-Marie restera au kibboutz Alonim, ("les chênes" en hébreux, y en avait pas un seul ou à l'état de bonzaï...), nous rentrons donc à six.
La vie, bien sûr, nous a en partie peu à peu dispersés. Mais c'est la mort surtout. Pascale, il y a une vingtaine d'années, Louis-François, il y a trois ans.
En fait, je ne suis pas certain d'aimer les photos souvenirs...

Les petites boutiques de Mac Orlan

Produits coloniaux

L'aventure tient dans une poussette à trois roues. Elle habite le cœur du petit négoce comme un ver dans le noyau d'un fruit. Quand tout le monde y met du sien, cela peut devenir les docks de la Tamise, depuis Shadwell jusqu'à Barking.
Un petite poussette sur la route de la Ferté-sous-Jouarre à Montmirail, cela fait sourire les jeunes filles méprisantes. Mais cent mille poussettes sur les routes du monde : c'est le plus beau cortège matrimonial que puisse offrir un radjah dégoûté de ses vieux éléphants de famille.

c'est chez NRF Poésie/Gallimard

fibre républicaine


faiseurs de bulles

dans Paris, depuis cet été, il y a des faiseurs de bulles de savons géantes. Ce sont pour la plupart probablement des roms, car ils en ont bien l'air, les rondeurs, le poil dru. C'est très beau et les gens donnent. Je suis un peu étonné que les flics ne les virent pas.


La Chanson de Guy Béart que Tante Yvonne fit interdire de radio-diffusion...

La version originale par Béart lui-même ou par l'excellente Colette Brosset n'est pas disponible, mais celle-ci est parfaite, aussi.

Vive l'accordéon !

Philippe Meyer, portraitiste, a-t-il croqué Bayrou ?

Bon, je vais pas vous refaire le coup de la stupeur et de l'horrification, contrairement à lui, j'ai pas l'humour itératif. Donc ce matin c'est sur Europe, qu'il est Meyer (hier c'était, normal, sur France Inter), pour vendre un bouquin de son cru (cherchez pas, y a pas de contrepèterie, enfin si, y en a une mais tirée pas les poils et qui n'a rien à voir avec le sujet...). Des portraits drôlissimes de la classe politique, qu'il a écrits et comme d'hab, il en rit d'avance. Alors, je vous la fais courte, il présente des croquis badins et malicieux, c'est son style à Meyer,
- de Martine Aubry
- de François Hollande
- de Nicolas Hulot
- de Villepin, avec un acharnement particulier
et de quelques autres, simplement annoncés.
Mais c'est curieux, sur le petit quart d'heure de promotion, pas un mot de François Bayrou président de ce MODEM sous la bannière duquel Meyer se présenta. L'a-t-il ou non croqué ? Je vais quand même pas acheter le bouquin pour savoir !

16 septembre, 2011

Notre-Dame de Bonne-Nouvelle : ma nouvelle découverte à Paris

Hier, en rentrant à pied de chez Brentano's (où je n'ai pas trouvé "The Temple" de Spender que j'étais venu spécialement chercher) à la gare de l'est pour y prendre mon train, j'ai un peu musardé dans le Sentier. Et je suis entré dans l'église Notre-Dame de Bonne-Nouvelle. Je ne connaissais pas cette superbe basilique néo-classique. Certes, le trompe-l'œil en grisaille du fond du chœur est abimé et tout de même bien moins réussi dans le genre que celui de Saint-Germain* près Saint-Savin sur Gartempe. Considérons aussi que l'éclairage zénithal de la semi-coupole caissonnée accentue un peu cette décrépitude, passagère, espérons-le. Mais on trouve aussi, excusez du peu, quelques Mignard, un Champaigne, un Vignon. C'est cette église qui a donné son nom à tout le quartier, du boulevard au métro ! Et puis, la rue de la Lune, rien que pour le nom, ça vaut le détour, non?





on dirait le sud...

Je serais bien resté plus longtemps mais, accueilli à reculons par un ecclésiastique endogène des plus dissuasifs, j'ai quitté les lieux tant cet homme, même si je n'y crois pas, balançait alentour, tel un encens fétide, de mauvaises vibrations... "Le diable probablement", comme aurait dit le divin Bresson.

* http://pplemoqueur.blogspot.com/2010/09/et-puis-du-roman-poitevin-tout-simple.html

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