30 novembre, 2011

Scènes de Chasse en Bretagne

Vous vous souvenez peut-être de ce film allemand de Peter Fleischmann des années soixante-dix qui s'appelait "Scène de Chasse en Bavière" ? Non ? Dommage ! Je vous laisse chercher, vous trouverez.
En attendant, je vous la fais en bref, si j'ai bien compris les rapports des radios .
Un habitant de Brest, retraité, soixante-cinq ans, sans casier d'aucune sorte, nickel-chrome, mais sous curatelle, vivait près d'une école maternelle. Il était un peu bizarre, du genre qui se cause tout seul dans la rue, au lieu de causer comme tout le monde tout seul dans un portable. Avant-hier, se promenant, il a reconduit à l'école une fillette égarée. S'en est suivi une chasse à l'homme, au pédophile, hystérie régulière et entretenue de parents indignés... Les flics sont venus le cueillir chez lui. Il était cardiaque. Il est mort d'émotion, qui sait, d'injustice, dans les minutes qui ont suivi.
On intervioue une mère d'élève de l'école en question. Pas la moindre compassion, le plus petit regret, la plus infime interrogation. C'est de sa faute, dit-elle en substance : il était bizarre...
Un conseil : ne soyez jamais bizarre et si d'aventure vous voyez un enfant perdu, errant sur la chaussée, surtout, ne le touchez pas ! laissez-le se faire laminer par le premier 4X4 sexuellement-normal venu, à jeun ou non. Votre honneur et votre vie en dépendent .

1 commentaire:

CHROUM-BADABAN a dit…

DE MORT NATURELLE
PETITS ARRANGEMENTS AVEC LES ASSASSINS
ENTRE L'EGLISE, L'ECOLE, LA GENDARMERIE
ET LA POMPE A ESSENCE.

C'est bizarre de Brest à Vladivostock et ailleurs aussi, c'est bizarre les formes que prennent les normes... Sont bizarres les gens, énormes, vraiment énormes, hors norme et pourtant bizarres, qui sont ces gens là, qu'est-ce qui z'ont, qu'est-ce qu'ils veulent les veules, qu'est-ce qu'elles veulent, nous toutes chacunes bizarres et meurtrières sur les bords, ça mort la meute, la meute c'est bizarre, ça tue bizarrement. Le crime était presque parfait, ça c'était dans un autre film, comme la scène de chasse en Bavière, mais ici en vrai, le crime est parfais plus-que-parfait, sans assassin mis à part un ou deux regards assassins, c'est insensé pas d'inculpée et un mort, c'est bizarre la mort quand elle est tant naturelle qu'on en peut plus de l'entendre, et le mort il était bizarre, maintenant il est un peu moins bizarre, mais avant, oui, qui sont ceux-là-celles-là ici et là qui, bon, c'est extrêmement bizarre ça finit comme dans les Bizardos au bazar d'os, bizarre ce bruit et rien que du silence autour. J'entends quelqu'un qui pense tout haut : c'est bizarre, d'ailleurs c'est tellement bizarre de penser haut, très bizarre, inouï, oui!
C'est beau le linge sale, c'est beau quand on le lave en famille avec les anges du bizarre, les Anches dé Bèssare, oh.
Pendant ce temps une collègue me dit : des parents on mis leur gosse dans un sèche linge et là encore c'est bizarre mais il paraît qu'il est mort, Tibus. Je n'y crois pas.
Oscar W. disait plus ou moins, presque ceci : la vie ne serait pas complète et aboutie sans la mort.
C'était un drôle de type ce mec là, vraiment Bizzzzzz !

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