13 décembre, 2011

Le petit Charles Quint de Delacroix


Je lis dans un vieux numéro (de 1987) de l'excellente "Revue du Louvre" un court article illustrant le (tout) petit tableau de Delacroix (du musée Delacroix) "Charles Quint au monastère de Yuste". Cet article est bizarre. D'abord parce qu'il annonce un Charles Quint jouant, dans sa cellule, de l'orgue, alors que de toute évidence, c'est de l'épinette ou du clavicorde qu'il joue. Et puis ce qui m'étonne, puisqu'on n'en dit mot, c'est quand même, et là je voudrais bien qu'on m'explique, comment ce personnage (une femme ? un autre moine lui aussi encapuchonné ?) contemplant en douce le monarque a pu s'infiltrer sans encombres dans ce monastère où il a pris l'habit après son abdication et venir le surprendre à la fenêtre de son austère chambre de moine...
Les historiens de l'art sont parfois bizarres, j'allais dire "curieux"... Mais non, justement, ils ne sont pas toujours ni assez curieux...

A moins que, comme c'est probable, je l'apprends à 'l'instant sur http://www.herodote.net Charles Quint se retira non dans l'enceinte du monastère mais dans une demeure située à proximité, dans son voisinage immédiat. C'est plus que probable et contrairement aux auteurs de l'article qu'on retrouve in extenso sur le site du musée Delacroix, le génial Eugène, lui, le savait... Ce qui explique cela que n'expliquent pas les spécialistes de la spécialité...

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