31 août, 2011

Je sais pas si vous êtes comme moi, mais

à chaque fin de mois, je compte sur le dos de mes mains, sur les premières phalanges, creux ou bosse, si ce mois est à 30 ou à 31 jours...

Kimchi de secours...

Bon, ça y est, Polo et moi venons de faire notre premier kimchi. C'est la version rapide, "Emergency Kimchi", c'est comme ça que la délicieuse coréenne qui propose sa recette sur le net l'appelle.
C'est tout simple.
Il vous faut :
- un chou, normal, blanc
- du piment de Cayenne en poudre
- du sucre en poudre
- de la sauce de poisson, genre nuoc nam c'est à dire en fait du "garum"
- des petits oignons blancs, frais, ceux qui ont encore leur tige verte
- une tête d'ail... pas moins
- une carotte

Vous faites tremper le chou effeuillé dans une bassine d'eau salée. Pendant ce temps, dans un saladier, vous mélangez le piment en poudre (150g environ ) avec le sucre (4 cuillers à soupe) et vous inondez de sauce de poisson. Vous rincez bien votre chou que vous coupez en fines lanières, vous coupez aussi vos oignons et votre carotte façon émincé.

Vous mélangez dans un saladier le chou, les oignons, l'ail, la carotte avec l'appareil... Prenez des gants, et évitez de vous frotter les yeux, c'est redoutable. Quand tout ça est bien mélangé, vous en remplissez un récipient du genre tupperware. Vous tassez bien et vous fermez le couvercle. Le chou ne va pas vraiment fermenter, il va cuire dans cette sorte de poudre à canon. On a déjà goûté. Ça ressemble, n'était le chou qui est encore un peu ferme. Vu le traitement, il devrait pas tarder à mollir.

On vous tient au courant.

des pommes

J'ai mis en blaguant il y a quelques jours cette photo de quatre pommes que j'ai faite il y a un an. Je découvre aujourd'hui ces "pommes sur une palette de peintre" de Pierre Beauregard, peintes en 1878.




30 août, 2011

Non mais, vous n'allez quand même pas me dire que vous y croyez...

que vous croyez ce que la droite et puis maintenant une partie de la gauche vous disent.
Que la crise c'est de votre faute, que le déficit c'est vous, enfants gâtés des trente glorieuses, qui l'avez creusé en profitant d'écoles publiques, d'hôpitaux publics, de postes et télécoms publiques, de trains publics, d'assistance publique, de tout ce qui est public ! Comme si "public" avait signifié "totalement gratuit"! Que ce sont ces salauds de fonctionnaires incompétents, gourmands et pléthoriques qui ont grugé l'équilibre budgétaire, que tous ça c'est de votre faute et de la leur aussi ! D'ailleurs c'est tellement de votre faute que ça s'est passé sous des gouvernements de gauche comme de droite que vous avez très légalement élus ! si c'est pas une preuve, ça, de votre évidente responsabilité ! Que la seule solution, car "y a pas d'alternative" c'est non seulement de payer mais tout en gagnant moins. Bref d'offrir à ceux qui vous emploient un coût salarial proche du Bengladesh sans sécurité de l'emploi, tout en vous faisant raquer comme des Rajahs, l'école privée, l'hôpital privé ! l'assurance privée etc.

Ils ne vous diront pas que s'il y a un trou dans la caisse, c'est pas parce qu'on dépense trop, c'est parce que l'impôt ne rentre pas. Oh, pas le petit impôt, de celui qui en paye à peine mais qui le paye, non, celui du très riche, personne privée ou entreprise. Les niches fiscales ? Mais c'est un euphémisme, c'est pas des niches, ces sont des gouffres, des avens, des abysses ! et ça encore c'est à peu près légal à coté des magouilles, des paradis fiscaux... En attendant, celui qui va se faire tondre la laine sur le dos, c'est celui qui en paye un peu, même s'il trouve que c'est un peu trop. Celui-là, il vote et on lui fait croire qu'il fait partie des riches, qu'ils sont du même bord... Alors, faudrait qu'il comprenne, le "moyen", le cadre même supérieur, qu'il va se faire presser, pressurer, qu'on va le mettre en concurrence (le vrai pauvre, lui, il s'en fout, pour lui c'est fini ces conneries, la concurrence, pour lui, y a plus, vu qu'il existe plus...). Ces salauds seront contents, car ils auront gagné, le jour où ayant sur place un prolétariat captif et servile, ils n'auront plus besoin de délocaliser, faisant même des économies sur le transport, seule contrainte avérée à la délocalisation...

Je vous entends dire offusqués, comment, qu'est-ce que c'est que ces couillonnades ? La lutte des classes peut-être aussi pendant que tu y es ? Mais oui ! et c'est pas moi qui le dit ! Ces enflures de Warren Buffett et Georges Soros eux-mêmes s'en vantent, "la Lutte des classes existe toujours, et c'est nous, les riches, qui la gagnerons".

Tiens à ce propos, Monique Pinçon-Charlot et Michel Pinçon, anthropologues, rééditent en "poche" avec quelques ajouts et réactualisations, leur ouvrage phare : "Le président des riches".

Alors, le premier de droite ou de gauche qui me cause encore de "rassurer les marchés", de crise, de rigueur et de déficit, comme disait un ami de mon père quand il était fâché, je vais illico, chier dans les escaliers de sa mère.

Discussion ce matin avec un tunisien

C'est ce matin, vers onze heures. Je suis en train de changer mon câble de frein arrière sur un banc de jardin public. Un nord africain plus tout jeune s'approche. Il me dit que des câbles de freins, il en envoie en Tunisie pour ses neveux, car là-bas, de fabrication locale, ils pètent d'un rien. Alors je profite de l'occas pour lui demander ce qu'il en pense, de ce qui se passe dans son pays. Bôf, il est mitigé. Le départ de Ben Ali, c'est très bien, il va pouvoir rentrer, car il a dû fuir la Tunisie il y a vingt ans pour avoir frappé un cacique local, mais il n'accorde pas grande confiance à ses successeurs, trop d'anciens proches du pouvoir déchu... Bien sûr, ce sera moins violent, mais il craint que ce soient toujours les pays développés qui manipulent en douce le nouveau gouvernement. En attendant il essaie de récupérer un nouveau passe-port pour revenir chez lui sans problème, à coté de Monastir, ville natale de son héros : Habib Bourguiba. Bourguiba dont il me dit que son fils, universitaire, maintenant âgé, avait toujours refusé de faire de la politique, bref un mec comme il en faudrait un maintenant. Voilà... Je crains hélas qu'il n'ait pas entièrement tort.

rencontre imprévue, il y a une heure.


Il a bien voulu attendre que je dégaine mon "Lumix"

cliquez l'image pour l'agrandir et voir "la bête" de plus près.

29 août, 2011

" Outez " les libéraux socialistes !

Mais non, je parle pas d'outer les pédés du PéeSse, on s'en fout, d'ailleurs jusqu'à présent c'est pas eux qui font scandale, non, je parle de démasquer les ultra-libéraux qui y ont trouvé leur planque, leur alibi, les "honteuses" idéologiques de tous poils et de tous les courants !
Quand j'étais jeune "on" prétendait reconnaitre un homo à ses gestes, sa voix, son ton. Eh bien, aujourd'hui le socialo ultra-libéral façon DSK dans le placard, on le reconnaît, lui, c'est plus simple, à ses mots. Tenez, ce socialiste-là, il cause de "marchés", de "dette", de "réalisme", de "responsabilité", d'"économies, de "pas d'alternative", bref, comme Serrault dans la Cage aux folles prenant des leçons de virilité de Ugo Tognazzi, le candidat PS libéral masqué ou non, prend ses leçons de crédibilité électorale à l'UMP, Sarkozy lui apprenant à beurrer ses bulletins...

Allez, camarades, on vous a démasqués, ne soyez plus les Zaza Napoli du libéralisme ambiant ! On n'ira pas à la Cage aux Votes...

Marc Sijan ou Duane Hanson - Cherchez l'intrus ...


---Sijan années 2000 ----------------------- Hanson années 1970

moi le plagiat, je trouve pas ça immoral, je trouve ça pitoyable pour celui qui le pratique et pathétique pour ceux qui l'ignorent.

Bon, maintenant que DSK est politiquement, c'est tant mieux, au tapis,

il ne reste plus que Sarkozy comme candidat unique et officiel de la droite libérale.
Heureusement, il y a peut-être quelques candidats vraiment de gauche à gauche. En cherchant bien, même s'ils se planquent, on doit pouvoir les débusquer...

28 août, 2011

Leo & Pipo, faut vraiment avoir l'œil !


vu par hasard cet après-midi sur le flanc d'un distributeur dévasté de préservatifs près d'une pharmacie du bvd de Sébastopol cette toute petite vignette de Leo & Pipo . Je vous la reproduis à sa taille.

La Guerre des Boutons. Ce pourquoi je n'irai pas voir le remake

D'abord parce que, fan du bouquin depuis que je suis môme, j'ai aimé et j'aime toujours le film d'Yves Robert,ses comédiens, sa musique pimpante et excellente, film qui reçut quand même le Prix Jean Vigo, excusez du peu (je n'ai jamais vu le premier film de 1936), mais surtout parce que je trouve la pub de ce nouveau film monstrueuse laissant augurer d'un certain manque de fraîcheur, le morveux qui y figure, un peu vieillot (on dirait Coluche), et surtout pourvu d'une vraiment trop sale gueule ...





à mon avis, Barratier, pour son prochain remake de film d'enfants
en forme de massacre, va s'attaquer, après Bébert et l'Omnibus
et Zazie dans le Métro aux "Amitiés Particulières".
Il garde "Jeux interdits" pour plus tard...
C'est porteur ça Coco, comme dirait Gabrielle Chateckel...

Joeystarr Mauvaise réputation

Je ne sais pas comment a atterri entre mes mains ce bouquin étonnant : "Joeystarr, Mauvaise réputation".
Vous voulez "comprendre la banlieue, le neuf trois des origines à nos jours" ? Alors ne perdez pas votre temps à lire les reportages du Nouvel Obs, du Figaro, du Monde ou de Marianne, ou de la télé sous toutes ses formes, lisez ce bouquin écrit (très bien) en 2006 avec Philippe Manœuvre.
Vous pigerez les choses de l'intérieur. En plus, comme il se doit quand on raconte une histoire grave, c'est souvent drôle.
C'est édité chez Flammarion.
Indispensable pour être moins con-figé dans des idées toutes faites.

Le petit carré Gervais

Ma mère ne m'interdisait pas de passer le soir en rentrant de l'école chez ma grand-mère paternelle. Elle ne me manifestait vis a vis de ces visites régulières aucun avis ni sentiment. Chez Valentine, m'attendait une chose que j'aime toujours autant : un petit carré Gervais, avec une biscotte, sans sel, bien sûr, tous les vieux à l'époque mangeaient des biscottes sans sel... Des biscottes "l'Angevine", qui vous offraient si vous étiez fidèle, au bout d'un certain nombre d'images incluses dans l'emballage restituées à la boulangère ou à l'épicier, une poupée folklorique en celluloïd, habillée et coiffée de vrai tissus... Je ne me souviens pas qu'avec ma grand-mère et contrairement à mon grand père Jean-Baptiste, nous causions beaucoup, mais j'étais bien avec elle, petite pomme fripée et toute de noir vêtue, tout en étant un peu inquiet de ce que ma mère pouvait penser de ces visites quasi-quotidiennes, peut-être même, j'y songe maintenant, limitais-je inconsciemment les échanges pour ne pas "trahir ma maman" ; le doute, c'est terrible, pour un enfant, il vaut mieux interdire, car on peut transgresser, c'est plus clair.
Ma mère s'occupait d'elle en femme de devoir, en chrétienne, avec plus d'efficacité que d'affection. Elle n'avait rien à lui reprocher, à sa belle mère, si ce n'est, m'a-t-on dit, une hypothétique, modeste et bien involontaire part de responsabilité dans la mort prématurée de notre frère ainé, et encore cela restait-il enfoui dans un épais non-dit. Non, ce qu'elle lui reprochait, je pense, sans bien sûr se l'avouer, c'était d'être encore en vie, quand sa propre mère était morte depuis longtemps.

27 août, 2011

Margotte sœur d' Oscar par qui tout arriva


C'est quand je vis Margotte, vous comprenez pourquoi, que je voulus le même. Mon neveu Jean-Baptiste, "maître-esclave" de Margotte, choisit pour moi Oscar, le plus beau, le plus costaud dans la portée suivante, le même en mâle et en noir. Il le sait, peut-être, (mon neveu, pas Oscar ! encore que...) mais je le lui dis, c'est l'un des plus beaux cadeaux qu'il et qu'on me fit jamais.


et bien sûr, le même jabot blanc, comme celui des frères des écoles chrétiennes,
pour ceux qui se souviennent !

Tiens, la Plume nous le rappelle : y a un tas de pays qui, leur misère oblige, forcent notre empathie, mais où il fait pas bon être goudou ou pédé.

Tiens, rien que pour vous faire saliver...

la tarte à la rhubarbe (j'en ai encore plein, de rhubarbe !) que je viens de faire à l'instant de mes blanches mains (bon, d'accord, sauf la pâte, même si je sais faire j'avais la flemme). La chaine de kart, à droite, qui traîne sur la table, c'est un dessous de plat modulable, polymorphe et tout à fait génial, dont j'ai eu l'idée du "détournement créatif" il y aura bientôt une petite vingtaine d'années...


Tronche de vie ou ce matin en ville

Monsieur, gringalet petite trentaine, bermuda-tenue d'été, pousse dans une voiture un gniard qui tient pas debout.
Madame à ses cotés, à peu près du même âge mais une taille au dessus, arbore avec fierté et un large sourire, les mains dessous le ventre, un beau "retour de couches".
Monsieur tire la tronche.

Si vous voulez énerver vos voisins, passez-leur ça à donf, en boucle !



ou bien ça :
version inattendue de The Battle Hymn of the Republic


Sarah Gorby, aussi...

Esther Lamandier, j'aime toujours !

Cingulomania...

Comme vous bien sûr, je connaissais la chose, mais j'ignorais qu'elle eût un nom...
La cingulomania, terme dont je n'ai pas trouvé la moindre trace en Français, est une pulsion qui vous pousse irrésistiblement à prendre et serrer quelqu'un dans vos bras...
Pourquoi un si bel élan n'a-t-il de mot pour le désigner en français ?

Hommage à Beethoven



26 août, 2011

Du steak à la rhubarbe !

Celle-là je l'ai pas inventée mais je vous la livre telle quelle parce c'est délicieux.
Historique domestique : il y a dans la cour un beau pied de rhubarbe qu'il fallait tailler. J'en ai récolté un bon kilo de tiges. J'en ai congelé les 8/10. Pour les deux autres dixièmes, lire la suite !

Car Polo a aussitôt trouvé sur le net une recette superbe autant que simple et un poil orientale.
Vous coupez 200g de votre rhubarbe en petits dés. Vous les faites fondre dans du beurre avec de l'ail, trois gousses, faut pas être rat. Si vous avez du gingembre frais vous en râpez une bonne rasade, mais du gingembre en poudre fait très bien l'affaire. Du poivre en q.s.p, un peu de sucre aussi, car la rhubarbe c'est quand même un peu acide, voyez-vous.
Et vous la laissez fondre, la rhubarbe, elle ne demande que ça.
Vous déglacez ensuite avec du vin blanc et vous faites réduire, doucement, comme vous le feriez avec des échalotes et du vin rouge pour accompagner une bavette. Nous, c'était de la hampe, car l'araignée, c'est rare ! Mais c'est goûtu la hampe! Bref, vous faites cuire vos steaks de ce que vous voulez pourvu que ce soit tendre,surtout du muscle en long et vous les nappez de ce qu'on va appeler le "coulis rhubarbe".
On s'est servi ça avec des aubergines grillées. La recette conseille des patates. C'est surement excellent aussi !

Ah, j'oubliais, ça se fait en un quart d'heure. Je sais, vous allez me dire mais faut avoir de la rhubarbe ! C'est vrai, mais objectivement, c'est plus normal d'avoir de la rhubarbe fraiche et locale en août que des fraises à Noël venues des antipodes, non ?

Pour la petite histoire, quand j'étais môme, la rhubarbe, plante honnie par certains pour ses vertus prétendues abortives n'entrait, fût-ce à l'état de confiture, dans aucune famille poitevine où l'on abritait des jeunes filles... de ces jeunes filles dont on sait qu'elles faisaient tourner sauces et mayonnaises quand elles avaient leurs "périodes"...


Servier, le Loup Servier explore toutes les pistes

Vous avez vu ? Le laboratoire Servier qui est un peu dans la merde contre-attaque d'une manière vachement marrante. Il menace de traîner devant les tribunaux tous les médecins qui ont prescrit du Médiator comme coup-faim. Il va donc de soi que le bon docteur Servier ne s'est jamais étonné du nombre croissant de ces diabétiques qui en France dopaient ses bénéfices...
C'est génial, c'est un peu comme si les producteurs de pinard au prétexte que le jaja c'est pas fait pour se cuiter, attaquaient les bistrots responsables selon eux des cirrhoses et des accidents de la route.

Compétences

Je viens de voir à l'instant sur le mur d'une maison une plaque.

XXXX
Bilans de compétences
Bilans professionnels

Je voudrais juste savoir :
quelles sont les compétences requises pour faire des bilans de compétences ?

25 août, 2011

Le voile, quel voile ?

ne vous y trompez pas, il ne s'agit pas de femmes musulmanes outrageusement voilées
mais de braves religieuses chrétiennes hiérosolymitaines


c'est sur :

Les riches veulent donner ! Ou la "charité fiscale" nouvelle arme incroyable de soutien pré-électoral

16 riches français viennent de faire un coup fumant d'assistanat sarkozyste notoire. Ils ont, la veille de l'annonce d'un plan de rigueur, demandé sans rire à payer (exceptionnellement, faut quand même pas que ça devienne une habitude, voire une sale manière) un peu plus d'impôts, c'est à dire plus simplement, en payer... Tout ça par ce soucis de justice sociale à laquelle on reconnaît et ce depuis des lustres le patronat français. Faut dire que c'est par solidarité avec ces plus pauvres tellement plus nombreux qu'eux et qui vont devoir eux, de gré ou de force cracher au bassinet pour selon l'expression "calmer les marchés", c'est à dire assurer la pérennité de la richesse de ces 16 riches et d'autres... L'idée est remarquable et la pérennité, c'est vrai, immensurable!

"Récatonpilu", comme disait Jean Tardieu. Un riche qui gagne annuellement, mettons trois millions d'euros par an se propose sans qu'on l'y oblige, de payer cette année et exceptionnellement, mettons, trois cents mille euros d'impôts. A condition bien sûr, que le moyen-prolo qui en gagne trente mille sur la même durée en paye pour sa part trois cents de plus... Je sais c'est pas le même %tage et c'est là qu'est l'astuce !
Sauf que le riche il le fera cette année par pure bonté et sans que ça le prive vraiment.
Sauf que le petit cadre à trente mille, lui, non seulement trois cents euros ça le pénalise plus que le riche à trois cents mille, mais contrairement à celui-ci qui agit ici volontairement, l'année prochaine, pour lui ça recommencera.

Le riche, désormais, décide lui-même c'est clair, de son imposition.

Même Liliane Bettencourt, une parmi les 16 est prête, elle en a l'habitude, à faire un don, c'est vous dire s'il s'agit d'œuvres ...

Y a, dans les bourses des riches, des coups de pieds qui se perdent, et dans leurs gueules de démagos cyniques et imbéciles, des coups de lattes aussi.



Hier j'allai dans ce quartier, et le trajet est long... divagations métropolitaines...

La muette troqua des rôts et ce contre la pompe sans que jamais le rat n’élague le jasmin. Tandis que bien plus loin, cloporte de saindoux, Marcel, excellemment, avec Mickey et l’ange dansait, bille en cours et avant qu'on les sevre, une sorte de samba.
D'un autre coté, je me disais, y'en a des boulets ! aussi des buses en vol. Alors j'ai pris ma croix et mes chevaux parés de leur robe ès pierre pour mieux les accrocher in fine à mon treuil...

J'aime Alphonse Allais



"Non, la stérilité n'est pas héréditaire"

et puis

"L' Homme est imparfait, mais ce n'est pas étonnant si l'on songe à l'époque où il fut créé"

et enfin :

"Partir, c'est mourir un peu, mais mourir, c'est partir beaucoup"

J'aime donc aussi "l'humour doux".

24 août, 2011

Comme tous les champignons. Ou pour une allégorie mycologique et politique. Image bien sûr.

Si on y regarde de près, DSK qui allait surgir à l'automne comme un champignon merveilleux, a fini comme souvent les champignons finissent, fut-il "blanchi" comme tous les champignons, "Phallus impudicus" et pourri par la queue.

au vu de ce qui se passe dans ces pays qui se libèrent je me dis qu'on a du pot


Dans quelques mois, nous, pour virer ceux dont on ne veut plus, nous n'aurons pas à glisser des cartouches dans le canon de nos fusils, mais simplement un bulletin dans une urne.
D'accord, encore faudra-t-il viser juste.
Ce qui en ressortira ne sera pas forcément merveilleux, mais vous croyez que ce qu'ils sont en train de gagner au risque de leur vie, c'est la panacée démocrate ? On verra.
Alors... pour éviter de vivre ce qu'ils vivent, veillons !
Et par solidarité minima, lourdons en douceur de chez nous ceux qui ont soutenu ces salauds qu'ils doivent en défendant leur peau, flinguer ou tuer au corps à corps pour s'en débarrasser...

Michel Mohrt

Sur le nombre important de sites et de blogs qui annonce sa disparition, la plupart disent "Michel Mohrt est décédé" ou "Décès de Michel Mohrt".
Vous vous en doutez, j'ai cherché.
Je n' ai trouvé qu'un seul "Michel Mohrt est mort" (http://www.mortoupasmort.com/)

Sondheim - Loosing my mind. suite !

Cette version que Polo me fait découvrir à l'instant est superbe aussi.

23 août, 2011

Parler de la chose, fût-ce l'une des pires, et de la pire manière

Je sais, c'est pas drôle, mais les américains parlent d'une manière protestante et objective "d'une rencontre sexuelle précipitée" (9 minutes Rollex ou Patek Philip en main), quand nous parlons, nous, consenti ou non, du prolétaire et gaulois "petit coup vite fait".
Dans tous les cas, tragique, lamentable et définitivement vulgaire.

D.S Ki ?

Faites plus chier, on s'en fout !

Lucie et le Maréchal

BELLE NUIT

La lune était aux cieux à l'heure de minuit
Comme une grande perle au front noir de la nuit.
Tout dormait et j'étais comme seule sur terre.
J'ai regardé la lune étrange et solitaire.
Sur laquelle, Sapho, se sont fixés tes yeux
Aux temps antiques quand, de ton pas orgueilleux,
Tu hantais par les nuits l'île coloniale,
Toute seule, levant ta tête géniale
Vers le ciel où mettait l'astre son pâle jour.
C'est alors qu'à ta lyre, ô Muse de l'amour !
Ô Muse du désir et des folles tendresses,
Frissonnaient tes beaux doigts habiles aux caresses
Et que chantait parmi la marée et les vents
Ta bouche ivre aux baisers complexes et savants...
Oh ! de songer tout bas qu'à cette lune blême
Tes yeux s'étaient rivés, grande Sapho, de même
Que les miens quand, parmi le sommeil de la nuit,
Je veillais seule avec mon éternel ennui !
Prêtresse de l'amour qu'ils appellent infâme,
Ô Sapho ! qu'a donc pu devenir ta grande âme ?
Sous la lune qui vit ta joie et ta douleur,
Je t'ai chantée, aimée, admirée en mon coeur,
Moi poétesse vierge, ô toi la poétesse
Courtisane, ô toi l'aigle orgueilleuse, l'Altesse !

Occident, poèmes, Éd. de la Revue Blanche, 1901, p. 248.

Lucie Delarue-Madrus avant de virer tribade et poétesse dans le sillage de Nathalie Barney, fut une épouse légitime. Mais avant de convoler avec Monsieur Mardrus, médecin, égyptologue et poète lui-même, elle avait voulu épouser, ses parents bien avisés l'en empêchèrent, un certain Philippe Pétain jeune et brillant militaire promis à l'avenir que l'on vit...
La question importante néanmoins reste entière. La baderne, la culotte de peau, le prétendu* "Vainqueur de Verdun" qui "décima" l'armée française pour la faire courir à la mort pendant la première guerre avant de collaborer de la manière qu'on sait au cours de la seconde aurait-il été moins méchant-con-néfaste s'il l'avait épousée ? Imaginez, rien que pour rigoler, le "Chef de l'État Français" marié à une goudou folâtre et militante...

Tiens, dans le même ordre d'idée, imaginez, pour rigoler toujours, un président, amateur de chanteuses, épousant Catherine Lara ou Juliette Noureddine...

* jusqu'à nouvel ordre, ce sont les poilus et pas l'état major qui ont gagné Verdun...

Pourquoi Godard ne fut pas peintre !

Lu sur la page Wikipédia qui lui est consacrée ce très étonnant raccourci :

Il pense un temps être peintre
, mais atteint de cleptomanie, il est même interné en hôpital psychiatrique.

Surtout pas de scandale.

Vous avez vu ? La Lybie se libère ! On va tous s'en réjouir dès que ce tas de fumier de famille Khadafi sera enfin définitivement lourdé. Mais moi y a une chose qui me tarabuste, on me tarabuste facilement, c'est vrai, mais les membres influents de ce CNT que nous avons aidé à virer les voyous sont leurs anciens et parmi leurs plus proches collaborateurs... Je sais, il faut assurer la transition. Il faut surtout faire disparaître en hâte les preuves de toutes compromissions antérieures entre des ennemis d'aujourd'hui qui furent amis il n'y a pas si longtemps... Souvenons-nous des menaces de Khadafi de révéler des trucs pas clairs... Le meilleur moyen de mettre un terme à tout ça c'est de le remplacer par ceux qui en savent autant mais fermeront leurs gueules.

Khadafi jugé ? Je peux me tromper, mais je prends le pari qu'il va finir bêtement sous les décombres...

Claude Léveillée, chanteur canadien sans l'accent

Je me souviens de Claude Léveillée, j'aimais bien. Et j'apprends à l'occasion qu'il est mort en juin dernier. En France, Léveillée était le moins connu des chanteurs canadiens. Faut dire qu'il ne jouait pas sur le charme de ce maudit accent qui m'a toujours un peu agacé, hormis, va savoir pourquoi et parmi les plus forts, celui de Gilles Vigneault...

22 août, 2011

Le Mépris - Godard / Moravia. Éternel, car comme tout chef d'œuvre, inépuisable.



Le coup de génie de Godard c'est cette ouverture, comme celle d'un opéra. Les personnages principaux y sont présentés, tour à tour, et tous les thèmes énoncés en quelques "mesures". L'incompréhension que le truchement qu'on voit à peine au second plan expose de sa voix féminine, ferme et un poil interventionniste dès cette première scène, la manipulation dès que Paul pousse Camille à partir avec Prokosch. Et déjà, l'Alfa Roméo rouge, symbole, comme les trois coups dans la "Force du Destin" car filmée en trois séquences, de la Mort et qu'on présente d'emblée. Et déjà tout est dit. J'ai du mal à croire que c'est le hasard, comme le fait que ce film est constamment "en rouge et bleu ".

Regardez aussi, vous le trouvez sur youtube, le générique où, en voix off, de son timbre si reconnaissable, Godard, comme en un hommage à Guitry, cite un à un suivis de leur fonction tous les participants.

Le cinéma n'est un art que lorsqu'il propose, parachève, ce qu'aucun des arts qui l' ont précédé ne peut faire dans le genre ou dans l'intention, le projet, même si pour le Mépris, le roman de Moravia est, lui aussi, une réussite antérieure absolue. Mais, comme c'est le cas pour ce film au même titre que pour le roman qui l'inspire, et c'est rare ce genre de rencontre, on peut parler de chef d'œuvre de l'art. Le reste du 7 ème Art n'est, et c'est déjà très bien, rejoignant une bonne part de la littérature de toutes époques et tendances confondues, qu'outil nouveau, moderne, de narration passive.

et puis Mark Twain



Un grand moment d'Audiard, Mireille Darc géniale



Le personnage visé à l'époque était Ménie Grégoire, précurseur(e) radiophonique ultra-réactionnaire de ce qui serait aujourd'hui dans un genre plus moderne autant que compassionnel, Delarue ou Mireille Dumas voire l'ineffable épisodique et UMP Edwige Antier.

Sic semper tyrannis

C'est vrai, c'est souhaitable, en attendant, avant que ça se produise enfin, ce sont eux, les tyrans et ce depuis des siècles, qui flinguent sévère avant de se faire descendre ou capturer.

Tiens, je trouve ça admirable, qu'on vienne aider les peuples opprimés à se débarrasser de dictateurs que nous recevions en grandes pompes quelques mois auparavant.

21 août, 2011

La saponaire, ma mère, et une économie, voire une hygiène de proximité...

Quand j'étais tout petit ma mère, un peu obsessionnelle du nettoyage rituel, me fit découvrir en me la nommant, les vertus moussantes et détergentes de la saponaire qui poussait autant que les orties et les carottes sauvages dans notre (grand) jardin un peu à l'abandon. En attendant, si elle ne faisait pas sa lessive avec, moi, je m'en lavais les mains... Mais comment, elle, citadine s'il en fut, connaissait-elle tout ça ? Bon dieu, mais c'est bien sûr ! c'est son père, l'admirable Jean-Baptiste qui "pendant la guerre" leur fit durant quatre ans du "café" presque buvable en torréfiant des trucs que lui seul connaissait et dont on ne sait même plus le nom...

Et puis, je me souviens qu'on utilisait, je ne sais pas si c'était une lessive écolo avant l'heure et à l'insu de son plein gré, de la "Saponite", marque déposée, conditionnée tout comme la "Saint-Marc", en paillettes et flocons... Faut dire qu'à l'époque, on fabriquait sur place. Il y avait à un kilomètre de chez nous à vol d'oiseau, notre Procter et Gamble local artisanal... On y fabriquait la lessive, l'eau de javelle, le savon et le crésyl pour tout Poitiers et ses environs. La "Vincendrie" que ça s'appelait... C'était une petite mais florissante entreprise, on pouvait même acheter sur place, sans intermédiaire ! Ok, c'était pas le CAC 40 mais ça marchait très bien. Au point que le père d'un camarade d'enfance à moi avait installé juste à coté son commerce y afférent de balais, brosses, seaux et serpillères... Bien sûr, la Vincendrie rejetait dans le Clain (rivière qui traverse Poitiers, avec son modeste affluent la Boivre, seul mot français, chacun le sait, qui rime avec poivre...) de la soude, du chlore et autres saloperies, mais ça nettoyait, faut le reconnaître, la rivière des boyaux, entrailles, tripes et viscères que les abattoirs y déversaient à flot et en amont, nous évitant, c'est probable, la "polio" très active encore à l'époque et autres pathologies galopantes, car tout ça ne nous empêchait pas d'aller nous baigner, vaccinés ou non, quatre kilomètres plus bas, en aval, sous le pont de chemin de fer, au gué de la Doue, route de Lessart pour les nostalgiques et autres rescapés...

Je vous ferai grâce, en nos temps de "commerce équitable", des torréfacteurs locaux, rien moins que deux à Poitiers, Gilbert et Le Mexicain... J'ai encore l'odeur dans le nez, le matin en partant à l'école et passant devant la toute petite usine du second dans un ancien hospice près de Montierneuf. D'ailleurs et c'est pas sans raison, ce que j'aime vraiment dans le café, en dehors de possibles effets contre l'endormissement, honnêtement, c'est pas vraiment le goût, c'est l'odeur.

Mais si, je vous en parlerai.

La Joconde, interprétation de son sourire

Lu, parmi toutes les fantaisies interprétatives de la Joconde et de son sourire, celle que je trouve la plus drôle :
c'est Lawrence Durell qui, paraît-il, la formule dans le "Quatuor d'Alexandrie", le comparant d'une manière ravageuse à celui d'une femme qui vient d'empoisonner son mari.


Katerine, tiens, trois fois, rien que pour énerver les ceusses qu'il énerve... les autres, ils connaissent !








Quoi de neuf ? les freins ?


New-York cette semaine
http://blogs.wsj.com/photojournal/
Paris 1895, Gare Montparnasse,
photo d'époque

Ravel, génial toujours mais encore plus qu'on le croit



Au cours de cette analyse de Boléro, un très sérieux musicologue anglophone avec une mèche à la Jankélévitch (comme quoi c'est pas suffisant) s'extasie, et il a raison, de ce qu'à un moment donné, au fur et à mesure de l'orchestration, Ravel, non seulement, accumule les instruments, mais aussi les combine en leur faisant simultanément jouer l'un des deux thèmes dans un autre ou plusieurs tons que le ton d'ut majeur original (en fait à un intervalle supérieur) et parle alors de polytonalité...

Mais non, couillon sonore, pas d'intention de polytonalité là dedans, mais bien plus finement, par un renforcement efficace des harmoniques (quintes, quartes, tierces, à l'octave voire super octave etc.) , ce qui produit des sons inouïs, Ravel qui connaît la chose, traite l'orchestre comme un orgue en créant tout simplement des "mutations", des "mixtures". Puccini, Mahler, eux aussi superbes orchestrateurs, connaissaient le truc et le pratiquaient en douce, car faut pas que ça saute à l'oreille ou alors, c'est raté...



Sondheim - Losing my mind.


j'ai (enfin) trouvé ma version favorite.
Des mecs le chantent, ça ne marche pas, c'est comme ça...



on a volé la Joconde !

C'était il y a juste cent ans



"Le Petit Parisien" qui l'annonce est daté du 23 août. Il faut dire que si le vol fut commis le 21, on ne s'en aperçut que le lendemain... Aujourd'hui, le Conservateur en Chef du Louvre l'apprendrait par le Net dans les minutes qui suivent...

Vian, souvenir et illustration de texte


Elle ne portait pas de soutien-gorge, et les pointes de ses seins se dessinaient à travers l'étoffe de laine. Elle me sourit aussi.

"J'irai cracher sur vos tombes", Chapitre I
1946, Éditions du Scorpion

Photo, par mes soins , d'une boutique Passage Vero-Dodat

Car wash



20 août, 2011

Pathologies incompatibles et blogueries sans intérérêt

Un ami psychiatre me conseille de ne pas entretenir, fût-ce en pensant y mettre un terme, la paranoïa d'autres.
Je suis donc son conseil et après avoir fait le nettoyage de deux messages suspects, j'annule le texte que j'ai publié hier à cette place et sous le même titre.

Officer Krupke !


une bonne mémoire, pour mémoire.

Dimanche dernier, Polo et moi, je vous l'ai déjà dit, sommes allés au cimetière de Montmartre. Nous avons remarqué la tombe d'un compositeur qui nous était inconnu : Paul Bernard, tellement inconnu qu'on ne pouvait dès lors plus l'oublier.
Aujourd'hui, j'écoute et vous fais écouter "Ca fait peur aux oiseaux", mélodie délicieuse, élégante et pleine de poésie. Je découvre, après l'avoir bien recherché, que le compositeur, c'est lui, Paul Bernard.
On était donc faits pour se trouver, en deux étapes. J'aime ce genre de coïncidences.

Seul trace palpable, à part cette valse, la couverture d'une pièce pour piano : "La Ballade du Page" éditée par Heugel avec un joli frontispice de style "troubadour"....


au choix, moi j'aime les deux




19 août, 2011

A quand un néo-pétainiste "Ordre des Ecrivains" ?

Écrire en français est, quand même, chose aisée, si c'était si pénible, y aurait pas tant de blogueurs. Écrire, on vous l'apprend dès la première journée ou presque de votre scolarisation. Écrire de la musique, c'est un peu plus compliqué car il va falloir, pour ce faire, et l'éducation nationale ne vous pousse pas au cul, une réelle volonté et la possibilité d'intégrer, après vous être emmerdé à faire du solfège et un tas de trucs pas très intéressants et des plus dissuasifs, une classe de conservatoire où au bout du compte, puisque écrire de la musique est comme écrire en français, une chose simple et innée, on va vous apprendre, si vous avez un bon prof, quelques raccourcis pour vous simplifier la vie. Blindés de prix ou de médailles, on ne sera pour autant ni forcément Bach dans un cas, ni forcément Rimbaud dans l'autre, d'ailleurs on s'en tape...

N'empêche que, certaines personnes qui ont fait, avec trois bonheurs divers, deux tirages minimaux et un succès d'estime, profession d'écriveurs professionnels, supportent mal que des gougnafiers qui ont l'écriture de source se permettent de mettre sur leur blog une fantaisie et un culot parfois ravageurs au service d'une pensée des plus incontrôlables et qui les mortifie parce qu'elle leur échappe ; en un sens, l'équivalent pour eux, d'une sorte d' exercice illégal de la littérature...

Le miracle du blog, quand on écrit parce que c'est une seconde nature et non pour assurer l'intendance, prouver et faire reconnaître un possible et éventuellement monnayable talent ou justifier d'un prétendu statut auprès de pétasses ou de couillons analphabètes et qui, le temps passant, s'étiole et se rabougrit en affichant un supposé savoir, c'est de pouvoir être lu sans se poser de question, ni d'obligation de résultat. Comme ça, pour le fun ! et aussi peut-être, quand même, même si ça énerve, parce qu'on a des choses à dire et qui valent bien ce que professent les professionnels de la profession...

Ces bons et nombreux apôtres, tout crypto-fafs qu'ils sont, rêvent aussi probablement et avec émotion de la glorieuse époque de l’Union des écrivains soviétiques...

Moi et mon corps et réciproquement

C'est pas si simple comme dirait ma sœur, je dis pas laquelle, elle se reconnaîtra et les autres la reconnaîtront aussi fraternellement, mais le corps, faut en convenir, y a du pour et y a du contre. C'est vrai que c'est à l'origine un truc de plaisir ou ce ne serait pas, mais c'est aussi et c'est quand même chiant, un truc de douleur, j'en sais quelque chose depuis que je suis né ou tout comme, rien à voir avec l'âge, son prétendu naufrage ! J'ai un corps douloureux, c'est comme ça depuis le début, je vis avec, j'ai toujours mal quelque part, "toujours un pet de travers" comme on disait chez moi quand j'étais môme même si je me plaignais peu, car comme ma mère, plutôt crever que le dire ! Et puis, je dois avouer que j'ai depuis quelques années, pour ce qui des douleurs, un allié fiable et rapide, Ibuprofène !

Maintenant, pour ce qui est du corps joyeux, je n'ai besoin de rien, ni speed, ni douceurs ! Je produis et c'est heureux au regard de mes douleurs moi-même mes endorphines et le reste en temps et heure. L'un compense allègrement l'autre, je préfère ça que le contraire, je vais pas me plaindre !

Tomasz Slawinski : pas besoin de costume ni de mise en scène quand on chante comme ça...


avec ce genre de chanteur, Boris même mourant, vous fout encore la trouille...

Pour oublier tout...


c'est pas, même si c'est bien, ma version préférée,
mais c'est l'une des seules qui soient en une seule fois.

Bayrou de secours

Entendu ce matin le délicieux, le badin Bayrou.
Le salut de la France est selon lui au Centre.
Or, qu'on se le dise, le Centre , eh bien, c'est lui !
Voilà, vous suivez le syllogisme et puis c'est tout.

Bon, il oublie facilement qu'il gouverna longtemps, trop longtemps, avec des gens de droite, très à droite même, pour ne pas s'en être aperçu ; à moins, car il a un coté Virenque, Bayrou, que ce fut à l'insu de son plein gré.
En attendant, pour lui, de toute évidence, le pouvoir doit être centripète !
Je vous épargnerai néanmoins à ce sujet, toute plaisanterie facile et calembour douteux dont je suis, hélas, vous le savez, capable.

18 août, 2011

Simple, claire et sans chichis... Irmgard, la sublime !





et puis ça, une merveille, je vous l'ai déjà montrée

Souvenirs d'été et douce méprise

L'été 78, un soir aux Tuileries, la nuit à peine tombée, je rencontrai Elie. Je le pris pour un marocain, il me prit pour un allemand. J'avais en partie raison, car bien qu' israélien, il était né au Maroc... De son coté il disait, bien après, vu ma tronche, que j'étais ashkénaze sans le savoir et que ma mère qu'il aimait et le lui rendait bien ressemblait, l'âge venu, à Golda, ce qui n'était pas faux... Nous nous sommes aimés de ce jour à sa mort, et ce malgré notre séparation sept ans après notre rencontre et dès ce moment là, nous nous sommes téléphoné tous les jours, où que nous fussions. Son nouveau compagnon était mieux qu' un mec bien, car fallait supporter. Nous devînmes amis et quand en novembre 1991, Elie mourut, neuf ans avant lui, nous fûmes, comme deux veufs, jusqu' à ce qu'à son tour la bête l'eut aussi.

Amour et amitié, tout ça mélangé, c'est possible.

Alors, je vais vous dire un truc : y a un tas de choses que j'ignore encore, malgré mon âge et mon assiduité à vaincre mon ignorance, mais s'il est une chose que je sais, comme eux aussi savaient, c'est aimer.

D'ailleurs, je sais toujours le dire en hébreux ou plutôt en ivrit : ani o'ev otra... ou approchant, car il n'est pas vraiment prévu, du point de vue grammatical dans cette langue bizarre, fût-ce celle de David et de Jonathan, où sujet, verbe et compléments affichent vaillamment leurs genres, qu'un homme le dise à un autre.
Mais Elie, ça le gênait pas, dans aucune des trois langues qu'il parlait couramment, de bousculer les grammaires, les us et les gens...

Et si c'était, (encore une !) la plus belle maison du monde?


Chanel espionne nazi ou Oh, Coco !

Vous avez vu ou entendu le scoop de l'été ? Chanel aurait été une espionne nazi ! C'est pas nouveau, la rumeur, Charles-Roux, bonne copine, dit qu'elle l'avait déjà dit, mais y aurait maintenant des preuves fournies par les archives allemandes. La maison de couture s'offusque et proteste, faut dire que Chanel, c'est pas comme Galiano chez Dior, ils peuvent plus la virer...

Mais bôf ! Chanel était une petite main pas plus futée qu'il faut et qui voulait péter plus haut que la chaine de son tailleur, accessoire, c'est vrai, indispensable et un peu ridicule de la "femme de droite", façon Lemercier dans "Palace". Mais la charger de cette tare rédhibitoire, fût-ce une réalité prouvée, me paraît hors de taille tant sa conscience politique devait être proche du zéro absolu... Tout au plus, ayant à cette époque, comme tant d'autres et de moins célèbres, un amant teuton, mit-elle imprudemment ses convictions au niveau de ses muqueuses.
Plus une histoire d'hormone qu'une sombre affaire d'espionne, pas de quoi fouetter une chatte.

En revanche, il y a une rumeur plus rigolote et sans conséquence celle-là : savez d'où lui serait venu ce surnom de Coco dont elle fit son prénom ? Mais tout simplement de cette poudre blanche dont elle aurait été très tôt une fervente adepte. Ok, y a pas de preuve, c'est juste une histoire, et probablement fausse, celle-là !

17 août, 2011

Une "Executive woman" à la marocaine

Tandis que je fais des photocopies, cet après-midi sur les 15 heures, une brave dame marocaine, moderne et pas voilée du tout vient récupérer au magasin une photocopieuse à la retraite qu'elle a achetée pour, la rapportant au Maroc, ouvrir un magasin. Comme j'ai mes habitudes et qu'elle ne me connaît pas, elle me prend pour quelqu'un de la maison, elle fayotte, me prenant à témoin :
"Ah ici, c'est pas comme au Maroc, tout est bien rangé (c'est faux, c'est le bordel, et j'y ai, comme à chaque fois que je viens, amplement contribué), le papier est dans des casiers, avec les marocains c'est pas comme ça "...
" Non mais, que je lui réponds, vous déconnez ? Pourquoi causez-vous comme ça de votre pays ? Si c'est le merdier faut pas y retourner ! Au Maroc aussi y a des gens sérieux, qui bossent bien, autant qu'en France, même si c'est différemment ! Alors, faut pas dire des trucs comme ça ! Pas à moi ! C'est pas bien ! J'aimerais pas être marocain et vous avoir comme patronne ! Et comme ici, malgré les apparences, je suis client, j'aimerais pas être le vôtre, de client, nulle part !"

Elle est surprise, se trouve un peu gênée, s'excuse, se mélange, s'empêtre, elle en peut plus, s'empourpre. Erreur de casting impromptu : je suis pas la bonne personne, le winner sarkozyste qu'elle espérait flatter, pour du retour, en miroir.
Je lui dis pas car elle est trop conne-gourde-apprentie-crypto-libérale et néanmoins rêveuse, mais si elle l'a payée cent balles, sa photocopieuse épuisée, elle va se ruiner en consommables hypothétiques avant même d'arnaquer ses semblables. Pour ce qui est de la maintenance...

Mais comme je suis pas chien, je l'aide, galanterie française, à grimper son trésor pourri dans sa caisse. Elle comprend plus rien... Paris-Gibraltar... E la nave va...

Fallait pas me chercher, sectatrice de M. VI à l'insu de ton plein gré, insigne morue néocolonialiste en herbe en ton propre pays.

Bien sûr, Tailleferre composait,

c'était aussi une pianiste virtuose, habile de ses mains donc ; en plus elle avait l'œil et de toute évidence un joli coup de pinceau, pour preuve ce lavis. Il y a des gens aux dons multiples, c'est pô juste ! mais c'est comme ça...


reproduction interdite, propriété de l'ayant-droit

Sel rose et génitif, suite et fin

j'utilise donc, je vous l'ai déjà dit,
- du sel rose de l'Himalaya,
ça en agace certains...

mais c'est pas tout mais c'est pas tout ! ( in memoriam Bourvil !)

car j'utilise aussi
- du vert savon d' Alep malgré la tyrannie
- du beurre doux d'Echiré
et puis je vous l'avoue,
- mes poulets sont de Bresse
- et mes thés du Japon
- mes bismarcks du Schleswig ou de Poméranie
- mon Pineau des Charentes
- mon vieux cycle de Krebs
- mon cercle de famille
- mon vélo bleu de course
- et ma Ronde de Nuit
- mon curry de Madras
- mes boîtes de Pandore
- mes gros grigris d'Afrique
- mes huîtres de la Seudre
- et ma tige de jade
- mon Cirque de Gavarnie
- mes moules de bouchot...
- mon Cabernet d'Anjou
- mon cap de la Hague
- et mes pruneaux d'Agen
- ma gueule de bois, parfois
- mes clés d'Ut et de Fa
- de Sol aussi, j'entends !
- ma peau, bien sûr, de balle
- et mon balai de crin
- mes accords de septième,
- ma poudre d'escampette
- mes lentilles du Puy ainsi que mes dentelles
- mon goût de la rigolade
- et mon droit de puisage
- mon mépris des sinistres cuistres sentencieux
- mes plus beaux jours sont d'Angles
- mes marabouts de ficelle
- la main est de ma sœur dans la culotte d'un zouave
- et le tout de mon cru,

- les plumitifs de rien ne sont pas de mon monde
je ne fréquente plus que des gens de talent.



16 août, 2011

Sel rose de l'Himalaya et corn flakes...

Quand je pense que nous salons par économie domestique notre quotidien au sel rose de l'Himalaya tandis que le Dalaï Lama, agent officiel de la CIA se charge la panse de corn flakes de chez Kellog's... Je me dis que la mondialisation est, de nature, espiègle.

Madonna, 53 ans aujourd'hui me rappelle Elvis Depressley

Désolé ma poule, tu ne seras, c'est trop tard et ce depuis longtemps ou la semaine dernière, jamais un mythe comme Marilyn ou Amy Winehouse... C'est pas grave ! au contraire et c'est bien, toi, tu es toujours en vie ! C'est pour ça que ce qu'on peut te souhaiter de mieux désormais, vu ta date de péremption, c'est d'en être un comme en vrac : Bette Davis, Crawford, Marlene, Jean Harlow et Mae West ou Bardot. T'as plus vraiment le choix, tu es condamnée maintenant à devenir une star octogénaire ou disparaître...
alors, en attendant : Take care, et surtout, remember :


et puis c'est là, à l'occasion, qu'on entend que le chant des "petits oiseaux", c'est pas Messiaen le premier , c'est Ravel...


Jiří Kylián, et bien entendu Ravel et Colette, une merveille



allez sur Youtube, le ballet de Kylian y est en entier
et toujours pour la partie musicale, l'éternelle version Lorin Maazel

Audubon, Jean-Jacques ou John James pour les américains




Je suis, depuis des lustres, fan des dessins d' Audubon

Cycliste, acrobate et poète !




vu chez la Boite Verte

15 août, 2011

En fait... en fête...

quand on aime la musique, on aime toutes les musiques pourvu qu'elles soient sincères et, au moins, bien foutues. Le génie, c'est en plus, "du luxe, du rabiux" comme aurait dit Vian.

Je me goinfre ainsi de musique, comme je me goberge de littérature, de sculpture, de peinture, d'architecture, de "ures" en tous genres et sans a priori, parce que comme mon bon maître Lévi-Strauss me l'a enseigné (non je déconne, mais c'est vrai quand même) je ne juge selonune évidence comme toujours géniale, aucune œuvre d'un genre avec les outils d'un autre.

Tenez pour me faire comprendre, mais je sais que vous avez compris, passez un bon rock au filtre Bach, il s'en remet pas. A contrario, passez un choral de Bach au filtre Gene Vincent, même si ça swing un peu parfois, c'est pas vraiment rock'n roll...
Voilà c'est tout simple ! faut simplement aimer Bach et le rock, c'est pas défendu sauf par certains cons coincés du pelvis, parasités de l'âme, aussi.

Et puis eux tout autant !

Lui aussi !



une sorte de Michael Jackson, mais beau, en bonne santé et qui chanterait mieux

Et puis, elle, on l'aime !

Allez, on se réveille !

Francis Chapelet : un musicien exceptionnel doublé d'un mec bien... c'est pas si courant



Découvrez Francis Chapelet, la passion des orgues sur Culturebox !



14 août, 2011

Emile, Adolf, Ernest, Eugène, et Hector et les autres.

Cet après midi, Polo et moi sommes allés pour la première fois ensemble au cimetière de Montmartre. Au hasard ou en les cherchant, nous avons rencontré :

Les Medrano, gens de cirque, baladins enterrés comme de bons bourgeois.


Eugène Labiche le rigolo, dans son petit une pièce à l'abri sous le pont métallique de la rue Caulaincourt. Juste à coté, le très sérieux Henri Rochefort


Zola bien sûr, même s'il n'est plus là depuis longtemps


Nijinski, le pauvre, bien laid, chaussé d'improbables "tiags",
fringué d'un truc à franges façon Buffalo-Bill, une misère...


Stendhal et Heine


Berlioz et son copain Sax


Renan le breton dans son tombeau étrusque


et puis cet inconnu (sauf des spécialistes de la spécialité !) génial inventeur qui n'est pas sans rappeler Jérémie-Victor Hopdebec, le père inoubliable de la pince à linge selon Pierre Dac et Francis Blanche.

On n'a pas trouvé Delarue-Mardrus supposée dans les parages, mais en revanche cette gerbe bizarre de fleurs artificielles et de bouteilles d'eau minérale pleines, sur une tombe abandonnée. Polo pense qu'il s'agit d'un rituel animiste, vaudou ou quelque chose comme ça... Si vous savez, dites-le moi, ça m'intéresse.



Site counter

Archives du blog