09 janvier, 2012

clavecin ou piano pour la musique ancienne ?

En ce moment une émission avec Levinas et Hantaï sur le sujet.
bôf... Cette histoire qui titille avant tout les pros de la profession, c'est pas vraiment intéressant tant qu'on n'a pas, et c'est pas facile quand on est de la balle, admis comme postulat que c'est d'abord l'instrumentiste qui importe autant que l'application de principes musicologiques fussent-ils les plus nécessaires, voire les plus évidents. Les baroqueux protègent leur pré carré ils ont raison, les pianistes cherche à se l'approprier, ils ont pas tort. Mais c'est seulement après coup, au résultat final que ça se juge. Mieux vaut un bon pianiste qu'un mauvais claveciniste. Mieux vaut un bon claveciniste qu'un mauvais pianiste et toutes les combinaisons possibles. Car on peut jouer de la manière la plus "musicologiquement correcte", abonder son jeu en justifications multiples, et faire chier son monde malgré tout, comme on peut, a contrario, captiver son auditoire en se souciant comme d'une guigne de l'historicité ambiante. Mais ça, personne ne veut le dire, comme si c'était obscène.
Après il y a des questions subsidiaires. Blanchet ou Dumont ? flamand, français ou italien. Steinway ou Bösendorfer ou piano forte ancien ? mouais... En tous cas, à proscrire, ce piano forte XIX°, c'est moche et ça n'a pas de son...
Tout ça n'est à prendre en compte que pour la bonne musique. Dès qu'elle est moins bonne, alors là il faut avant tout, c'est la cas de l'orgue, un bel instrument, doublé d'un bon tempérament...
En attendant, ça continue à faire causer, c't affaire, un vrai marronnier de la presse musicale.

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