04 janvier, 2012

Cziffra, l'immense

Les "Barricades" au piano, c'est souvent insupportable. Mais avec Cziffra, ça (re)devient élégant, chaloupé, subtil dans la mise en valeur des voix intermédiaires, délicieusement mélancolique et... vraiment mystérieux. Pas "musicologiquement correct" ? Mais on s'en fout !

2 commentaires:

Namire a dit…

Mais Marcelle Meyer ? Peut-on la faire échapper à cette malédiction couperinienne qui plane sur les interprétations au piano, hélas si balourd pour ces chefs-d'oeuvre bruissants ?

P. P. Lemoqeur a dit…

Ben justement... J'ai fait l'impasse sur Meyer par charité musicale(c'était, une grande pianiste), car son interprétation de cette œuvre
est proprement épouvantable de virtuosité ou plutôt, parce que ce n'est pas une pièce qui "tombe sous les doigts", de vélocité inutile, en contre sens, donc indigeste.
La question du choix de l'instrument "est de celles qu'on écarte" car il est fort probable qu'elle l'eût joué aussi piteusement, si ce n'est encore pire, au clavecin. Elle fait donc partie et bien malgré elle, de ceux qui ont propagé, preuve à l'appui, cette idée qu'on ne pouvait pas jouer les œuvres de clavecin au piano, si ce n'est mal... Horrowitz lui, avait tout compris... Pourtant, et vous ne l'ignorez pas, elle connaissait Landowska, de Chambure et les autres.
Impardonnable, donc...

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