30 novembre, 2012

petite comptine onusienne :

Israël existe toujours,
Moi, je suis pour !

depuis hier

La Palestine existe aussi
J'en suis ravi

Droit des Femmes, le grand raout !

Le jour même où l'on met en place le Comité pour le Droit des Femmes, Eric Raoult, ancien ministre UMP, grand moralisateur  et chasseur de caill'ra  passe  au tribunal pour  violences conjugales.
Ca ne s'invente pas. A croire que le juge ( ultra-gauchiste comme tous les juges) a choisi son jour pour le convoquer. 

Le Mr Bean du soir. J'aime particulièrement celui-ci.


on me demande quelle est ma version préférée, c'est celle-ci !


29 novembre, 2012

Homophobie de proximité ou Pauvre Marcel


J'en ai déjà parlé mais on en parle encore à l'instant sur France Inter.
Quand Proust est mort, son entourage immédiat à fait disparaître toute trace littéraire ou autre de son homosexualité. 
C'est ainsi que par la faute volontaire de certains, servante ou membres de la famille, une partie de l'œuvre, soit ses écrits les plus intimes (i.e amoureux) donc des plus importants de sa correspondance a fait les frais d'un autodafé interne,  familial et organisé ...
Son con de frère fut, paraît-il, surpris lorsqu'on lui montra un exemplaire de la "Recherche" qui lui était dédicacé de la main deMarcel, dédicace qu'il n'avait jamais lue...
Un certain Jacques Guerin collectionneur avisé acheta après sa mort toutes les reliques qu'il put acheter, dont le manteau de Proust...
"Le manteau de Proust" (La Table Ronde) de Lorenza Foschini parle de tout ça. C'est bien !

 Et n'oubliez pas cependant que les choses ont évolué dussé-je en chagriner certains. Aujourd'hui on est "gay" ou homo ou lesbienne, joyeusement  pédé ou goudou. Du temps de Marcel, et jusqu'à un passé récent, on était "de la jaquette", "pédéraste", "inverti", une pédale,  un  antiphysique (dénomination officielle de la police des mœurs) j'en passe et de bien pires... Je vous fais grâce des adjectifs réservés aux lesbiennes, car faisant partie du fantasme érotique  hétéro, et en même temps du déni d'existence,   elles sont, à part l'antique et mystérieuse  "tribade" ou la post-moderne "pelouse",  dans le langage des "mecs"  moins verbalement  stigmatisées.  

FIN DU MONDE !

Attention ! Les adeptes du mystère, les grands prêtres de la trappe dans le mur, du secret soigneusement occulté nous rappellent l'échéance du 12 12 2012, date officielle de la fin du monde.
Alors je crois que c’est le moment pour moi de faire des révélations importantes.
1 Savez-vous qu’entre les Grandes Pyramides d’Égypte, le Temple du Feu d’Ateshgah et le château d’
eau de Saint Cirq-la-Popie nous pouvons tracer un triangle isocèle ? Qui l’eût cru ?
2 Savez vous que 9 -3= 6 et que 6x3 = 18 et que 8+1 = 9. Incroyable non ?
3 Savez vous que si l’on divise la surface de Notre Dame de Chartres par la longueur du développement de son labyrinthe et qu’on multiplie le résultat par la distance qui relie le tout aux toilettes du bistrot du coin, on obtient un rapport proche de 1,618, i.e : Le “NOMBRE d’OR” ! C’est fou ! pas vrai ?

Et probant, non ? Mais ça, à coté de ce que je sais de la fin du monde imminente, c'est roupies de sansonnets !

Et, tenu au secret absolu par les initiés qui m’ont, après quelques épreuves dont certaines fort douloureuses, enfin mis au parfum, je ne peux pas vous dire ce à quoi on a accès en réunifiant ces fulgurantes révélations . Surtout quand on sait que 12+12+2012 = 2036 soit 11 soit 2 ! et que Bugarach dans l'Aude, lieu mondial du refuge apocalyptique donne le nombre 4 qui, si on l'ajoute au 2 précédent, donne 6, particulièrement lourd, quand on sait que si l'on divise 2036 par ce chiffre on obtient 15 c'est à dire encore 6 on est saisi par l'évidence !

trouvé sur "La Boite Verte"


28 novembre, 2012

Quoi de neuf ? Neil Young !


R.U.M.P ou les dangers de l'acronymie....


Cet acronyme doit bien faire se marrer les anglophones... Le groupe parlementaire créé hier au sein de l'UMP doit être composé de végétariens, car "rump" en anglais désigne cette partie charnue du fessier bovin qu'on appelle aussi croupe, dans laquelle on taille ce fameux "rumsteck" dont vous vous régalez..

27 novembre, 2012

Brent Lewin, photo belle comme un tableau orientaliste


Fête du chameau à Pushkar, Inde

Enterrement de classe et tranche de vie .

Aujourd'hui, on a enterré Lulu.  Lulu n'avait plus d'âge que celui de son état-civil. Il jouait, il y a encore cinq ou six ans à la fanfare. Il tenait l'un des  clairons, mais  valait mieux ne pas approcher une flamme de son pavillon quand  il jouait. Lulu  avait été le premier mari de Marcella, robuste sicilienne avec qui il eut deux enfants, un garçon et une fille bien sympathiques. Et puis Marcella l'a quitté. Malgré le divorce que Lulu regrettait toujours, Marcella continuait avec lui   et en toute amitié de fréquenter la fanfare jusqu'à ce qu'une maladie des yeux et puis le reste empêchât Lulu d'y venir. Elle, elle  tenait et tient toujours un tambour sur lequel elle a ajouté des cloches brésiliennes qu'elle frappe avec ardeur, couleur locale garantie. Elle porte sur sa plantureuse poitrine des t-shirts en lamé dédiés à Johnny ou à Herbert Léonard, manque que Sardou
Entre temps Marcella a épousé Pierrot, phénoménale et scrofuleuse outre à vin,  qu'elle ravitaillait quotidiennement  en jaja de base, revenant de l'épicerie du coin un casier de six litrons "bouteille étoile"  ( y en avait encore à l'époque) dans chaque main. Et Pierrot racontait en permanence, en boucle,  qu'il avait été le batteur des Moustik's un prétendu célèbre groupe français de rock des sixties (!). Pierrot était copain avec Lulu, y a pas de raison, transfert de compétence en quelque sorte, ils se pochetronnaient de conserve. Et puis Pierrot, le  jour où la coupe a été trop pleine,  a pour ainsi dire explosé sa vinasse dans l'appartement conjugal, coma éthylique bien sûr et puis syndrome de Mendelson à domicile. Il a eu droit à des obsèques quasi-municipales.
A peine veuve d'un mois, Marcella a rencontré au bistrot où elle a ses habitudes,  Gérard, alcoolo notoire, mais, comme Lulu, du genre cirrhose sèche,  qu'elle a épousé aussitôt, et avec qui elle vit encore. Le mariage c'est comme le cheval, si on est tombé faut remonter tout de suite . 
Je vous raconte tout ça pas pour  faire du Zola, moi ce que je raconte,  je l'ai  vu et surtout entendu en direct... Marcella était brouillée avec ses enfants qui s'occupaient chaleureusement de leur désormais défunt père  ; ceux-ci en larmes n'ont pas eu le cœur à causer. Et comme, ce matin,  il n'y avait pas eu d'église, c'est Gérard, l'actuel mari de celle qui aurait pu être sa veuve qui a fait l'éloge funèbre du défunt,  sur le bord de la tombe après que le représentant des anciens d'Algérie ait fait son baisser/relever de drapeau, et que le maître de cérémonie demandé une minute de silence. 
Je vous la fait en bref car c'est la fin qui compte
" Coco, (son surnom de bistrot)  on t'aimait bien. Tu aimais bien la table et le quatre / vingt et un, et la belote !   on en a fait des parties ensemble ! /......................./  Alors Coco, maintenant  chaque fois qu'on jouera au  quatre / vingt et un et puis à la belote on boira un coup à ta santé
Je vous jure, je n'ai rien inventé.  Sur le coup j'ai eu un doute, mais y  a des témoins,

l' aphorisme du jour de moi-même personnellement !


" Le racisme, contrairement à la vérole, c'est quand on s'en vante qu'on le répand ! "

26 novembre, 2012

Aphorisme apollinairien in " Les Mamelles de Tirésias" ( Poulenc en plus! ) :


"Ce n'est pas parce que vous m'avez fait la cour dans, le Connecticut, dans le Connecticut,

que je dois vous faire la cuisine à Zanzibaer ! '"
C'est évident on ?

Humeur soyeuse et automnale.

Quand vient l'automne et puis quand vient l'hiver, j'ai l'impression, le soir, que chaque jour vécu est gagné sur mon compte. Le compte est bon, c'est bien ! 

Famille je vous hais aurait dit celui de droite, qui sait .....

Je viens de faire du rangement dans mes photos du mois et ne résiste pas au plaisir de vous montrer celle-ci. C'est au cimetière de l'Hôpital des Champs, notre cimetière familial en quelque sorte.

Allergie au pollen du défunt ? Secret de famille ? Haine ante ou post mortem ?

En tous cas, il s'est passé quelque chose, non ?

25 novembre, 2012

et puis parce que cette sorte de mezoued toulousain est une merveille


indispensable un dimanche soir !


UMP / UMP et PS / Écolos

La solution pour soigner les aigreurs ? Organiser à Notre Dame des Landes sous un barnum loué en commun entre tous les partis, une réunion de l'UMP dans un coin, une écolo-Ps dans l'autre...
Taxe carbone réduite malgré les lance-flammes.

Femmes battues

Ma solution, puisque c'est la journée, comment former les femmes à ne pas être des femmes battues :
Leur apprendre dans le système scolaire, et ce dès le C. E 1, avant elles ne sont pas forcément descendues, à balancer avec autorité mais aussi mesure bien sûr, des coups de lattes dans les couilles de leurs petits camarades afin préventivement de leur apprendre la vie par le traitement du vit !

Sergio Leone (génial inventeur du duel à trois) ce soir à l'UMP

reste à savoir dans le casting , qui  joue quoi... 


Arnaud Montebourg et la coquille ministrérielle

Il semblerait qu'il y aurait eut  une coquille au moment de l'attribution des ministères. Arnaud Montebourg serait en fait Ministre du Ravissement Collectif.
Errare hollandum est  !

24 novembre, 2012

Histoire drôle que racontait mon père.

Un homme rentre chez lui un soir, de sa journée de travail, et demande à sa femme
- Chérie, que mangeons nous, ce soir ?
- Une poule au pot, mon amour!
- Oh, merveilleux, j'adore la poule au pot.
Le lendemain à la même heure et rentrant épuisé, l'homme demande à sa femme :
- Chérie, que mangeons nous, ce soir ?
- Il reste de la poule au pot d'hier soir
- Oh, superbe, c'est encore meilleur le lendemain, réchauffé !
Le surlendemain, l'homme en appétit gagne son domicile, et se précipite dans la cuisine où sa femme lui annonce qu'elle fait un parmentier avec le reste de la poule au pot
- Quelle bonne idée lui dit -il à mi-voix...
Quelques jours après, rentrant de voyage, il sent dans la maison une forte odeur de bouillon qu'il reconnait tout de suite
- Chéri ! comme j'ai vu la semaine dernière que tu l'appréciais, j'ai fait une poule au pot.
L'homme reste muet mais au moment où sa femme apporte sur la table la marmite fumante, il se lève et armé du grand couteau à découper les volailles s'enfuit dans la rue tandis qu' elle le suit en criant :
- Où vas-tu Ravaillac ?

22 novembre, 2012

Allez, avant de dormir !


et puis, l'inoubliable !


extrait d'un de mes films culte(s)


Histoire de cœur ....

Eh bien je vais vous dire !
Le cardiologue de mon cœur m'a dit ce soir que mon cœur allait bien. Ah, le brave homme ! après les tests d'usages, nous restons au moins une heure ensemble à causer de la vie en générale et des nôtres en particulier. Soit deux fois plus longtemps que chez un psy... Bon d'accord je suis moi aussi à l'écoute, mais non seulement ça me fait plaisir, mais ça me réjouit de surcroît !
Merci Dr K....

20 novembre, 2012

Foire du Trône 2009 ou le Phallus Électrique


Souvenir du Soir

Je me souviens que dans une vie antérieure, j'ai travaillé pour une association départementale d'action musicale, adiam pour ceux qui se souviennent. On y distribuait entre autres tâches utiles les subventions départementales aux associations musicales, et l'on aidait aussi les élus locaux de quel que bord qu'ils fussent à organiser des concerts pour la plupart en milieu rural. L'un d'entre eux  qui cumulait aussi  un mandat de conseiller régional était une sorte de géant, ingénieur et qui habitait en fait la banlieue de Paris quand son fief électoral se trouvait bien plus loin vers la champagne vineuse... Assez beau mec, la soixantaine encore vaillante, il n'était curieusement pas vraiment antipathique jusqu' à ce jour où ayant rendez-vous chez lui du coté de Malakoff j'arrivai un peu en avance. Sa femme, petite souris sans grâce et mal fagotée, me reçu fort gentiment, nous nous connaissions, et nous discutâmes de banalités tandis que je la sentais de plus en plus tendue. Quand elle entendit sur les 17h30 l'ascenseur s'arrêter à l'étage, elle s'excusa, comme prise de panique, et se précipita dans l'entrée de l'appartement où dans la main droite un verre de whisky et dans l'autre une paire de pantoufles, elle reçu comme sans doute chaque jour sitôt qu'il eut passé l'huis son seigneur et conseiller maître.

19 novembre, 2012

Le nouveau Madness est arrivée , tant mieux !


le jeu mondiovision de l'ascension (de la haine)

- Palestine eighty points
- Israël three points
Curieusement dans ce concours, c'est le plus petit score qui gagne.
Et d'une manière ou d'une autre c'est toujours le pays vainqueur qui organise.

d'aucuns prétendaient qu'on ne pouvait plus le voir. Intox ! on peut ! rien que du bonheur et de la nostalgie !


17 novembre, 2012

UMP demain :

on  va enfin savoir :
Copé m'a tuer
ou
Fillon m'a tuer

C'est demain dimanche... Souvenir d'enfance pour les poitevins de ma génération et de celle d'avant qui l'ont connu...

C'est demain dimanche...
Souvenir d'enfance pour les poitevins de ma génération et de celle d'avant qui l'ont connu... 

L’" Ite missa est" étant dit, 
Nous visitions le vieux chanoine
En  son borgésien labyrinthe ;
Là du haut des murs à la  plinthe
Se serraient, frileux patrimoine,
Dix mille ouvrages d’érudit.
Le vieil homme était détestable,
Il sentait fort l’aigre et le rance,
L’encre humide et le vieux saloir.
Sur un mur, tout près d’un miroir,
Un crucifix en déshérence
Semblait en équilibre instable.
Le cuir craquelé d’un fauteuil
Recelait des puces en essaims,
Affamées, vaillantes et voraces ;
Et nous gardions souvent les traces
De nos séjours sur ces coussins
Au plus profond de notre orgueil...
Le chanoine était hagiographe,
Organiste, fin musicien,
Presque aveugle et lippu en diable,
Et d’une laideur indéniable ;
Quelques rondeurs de batracien
Enflaient ses mains de polygraphe.
Notre père et lui discutaient
De choses élevées sans doute,
De Renan ou de Maritain,
Ou du Révérend Père Martin...
Nous laissant au bord de la route.
Et pendant qu’ils en  débattaient,
Sa vieille mère parcheminée
Servante et ange tutélaire
Glissait son ombre à travers l'huis
Et telle un vieux rameau de buis
Sa main tremblant du froid polaire
Malgré le feu de cheminée,
Nous offrait d’odieuses croquettes
Au chocolat, grasses et fétides
Sorties d’une boite en carton,
Qu’il n’eût pas été de bon ton
De refuser. Alors, rapides, 
Nous les  crachions sous les carpettes...

Claude Lévêque, c'est bien , je vous le dis , mais allez voir vous-même !

Techno Club


La plus belle scène d'amour de tout le cinéma ?





Tant qu'il y aura des hommes 
(From Here to Eternity) film américain de Fred Zinnemann, avec une foule d'acteurs extraordinaires dont ici  Burt Lancaster et Deborah Kerr

16 novembre, 2012

Edmar Castañeda ou la harpe n'est pas qu'un instrument pour jeunes filles éthérées...


rencontre incroyable entre Kurt Weill et Jacques Deval , résultat génial : Marie Galante

Rencontre improbable:  Kurt Weill le brechtien et Jacques Deval le mondain du vaudeville et pourtant résultat : Marie Galante, c'est superbe !
Ici la chanteuse accompagnée par le WBK est Loes Luca, la voix est comme il faut, la diction française parfaite !
Il y a une version Ute Lemper pas mal non plus, faut reconnaître !*
L'extrait suivant est la profession de foi d'une pute un peu délirante en voie de rédemption et qui voudrait bien retrouver son univers natal...


14 novembre, 2012

Mieux vaut en rire...

Quand je suis fatigué, je ne fais pas d'effort de communication et il m'arrive comme Jean Tardieu de mettre "Un mot pour un autre" . C'est ainsi que le 1° novembre, parti avec ma nièce fleurir nos tombes nous cherchions un marchand de chrysanthèmes avant de nous rendre au cimetière. C'est alors que sur la rocade à Poitiers nous en avons vu un sur le terre plein central. Et j'ai dit à ma nièce " Freine ! là à gauche y a un marchand de canapés". Elle s'est arrêtée, sans problème. J'aurais dit camembert ou bien cataplasme, elle aurait compris tout pareil ! 

LesTrès Riches Heures de Chey Chao


Chuuuut !

Il faudrait donc quand on apprend quelque chose qui remet en cause, quand on n'y adhère pas, une paix  sociale ou familiale, ne rien dire, éviter toute discussion dont le propos fâche et réduire tout échange à des banalités consensuelles. 
Attention ! 
Le silence est d'or ? non, le silence endort...

13 novembre, 2012

Gentils !

19h45
attention, il vous reste encore quatre heures trois quarts pour être gentil ! 

12 novembre, 2012

Sans doute mon " Strip tease" préféré


l'aphorisme du soir

On nous dit : il ne faut pas frapper son ennemi à terre. Bon... Mais alors, quand ? 
Lucien Guitry

Extrémités

Il n'y a que deux compétitions sportives qui me fascinent. Le cent mètres et le Vendée Globe, deux courses en solitaires. L'une dure quelques secondes, l'autre quelques mois.
J'aime également ces deux extrémités.

L' hyperbate est la meilleure et la pire des figures de style.


Pour preuve :
"Elle a vécu, Myrto, la jeune tarentine" , vers sublime d'André Chénier,
mais aussi :
"Car elle est morte Adèle, Adèle ma bien aimée" , chanson populaire.

11 novembre, 2012

deux pour le prix d'un : Lou & Laurie, superbe, non ?


Philippe Meyer l'a fait, ça y est !

Je me disais bien qu'un jour, il la ferait, celle-là, le pompeux ravi  !
Il a enfin parlé hier, d'une chanson éponyme  ! wouaouhhh !
Ce qu'il y a de bien avec Meyer du Modem, c'est qu' à court, moyen ou long terme, il est prévisible!  
Bientôt "Meyer" lui-même va devenir éponyme. Le préfet Poubelle éponyme emblématique avait donné son nom  à un récipient destiné à recueillir les déchets avant qu'on les ramasse. Je pense  que Meyer va offrir son patronyme au typique bavard hertzien auto-satisfait. Il va perdre son M majuscule, et l'on pourra dire " hier soir chez des amis, j'ai rencontré un meyer" ou mieux encore nous irons voir une pièce cruelle "Un diner de meyer".   C'est pas donné à tout le monde de devenir éponyme !  

noms et prénoms "ça fait sens" comme on dit aujourd'hui !

Si vous êtes réunionnais et que vous ne vous appelez pas Payet, vous avez de fortes chance de vous appeler Hoarau...
Quand j'étais gamin dans mon collège privé catholique, les petits hobereaux poitevins que j'avais pour compagnons de classe s'ils ne s'appelaient pas Hugues (de La Rochebidule) s'appelait forcément Hubert (du Montmachin)...
C'était la minute de sociologie !

09 novembre, 2012

Un coup de bâtoué !

Un coup de bâtoué, dans le Pouétou c'est un coup de bâton, dans tous les sens du terme, c'est donc aussi  la surprise qui vous cloue au sol. 
La semaine dernière je me suis ramassé un coup de bâtoué derrière les oreilles, un gros, de ceux  qui vous assomme.  
Quand quelqu'un que vous aimez, que vous estimez vous avoue entre le fromage et la grimole qu'il devient raciste et qu'il a voté Front National au premier tour des présidentielles, ça perturbe... Vous vous dites d'abord qu'il déconne, qu'il provoque, que c'est de l'humour, certes de mauvais goût mais un joke quand même. Hélas, un bon quart d'heure de discussion après, il vous a convaincu: oui, il a bien voté Le Pen au premier tour et Sarko au second. Sarko, encore, joker ! Mais avouez que Le Pen, ça a de quoi vous trouer le cul...
Vais-je l'aimer moins pour autant ? C'est bien ce qui me taraude depuis une semaine car je crains que la réponse soit dans la question.
Un coup de bâtoué, je vous le disais 

Quand le pauvre Sardou plagiait lamentablement Brel

Brel
LA... LA... LA... 1967



Quand je serai vieux je serai insupportable
Sauf pour mon lit et mon maigre passé
Mon chien sera mort ma barbe sera minable
Toutes mes morues m'auront laissé tomber
J'habiterai une quelconque Belgique
Oui m'insultera tout autant que maintenant
Quand je lui chanterai Vive la République
Vivent les Belgiens merde pour les Flamingants...
La... la... la...
La... la... la...

Je serai fui comme un vieil hôpital
Par tous les ventres de haute société
Je boirai donc seul ma pension de cigale
Il faut bien être lorsque l'on a été
Je ne serai reçu que par les chats du quartier
A leur festin pour qu'ils ne soient pas treize
Mais j'y chanterai sur une simple chaise
J'y chanterai après le rat crevé
Messieurs dans le lit de la Marquise
C'était moi les quatre-vingt chasseurs...
La... la... la

Quand viendra l'heure imbécile et fatale
Où il paraît que quelqu'un nous appelle
J'insulterai le flic sacerdotal
Penché vers moi comme un larbin du ciel
Et je mourirai cerné de rigolos
En me disant qu'il était chouette Voltaire
Et que si y en a des qu'ont une plume au chapeau
Y en a des qui ont une plume dans le derrière...
La... la... la
La... la... la

Quand je serai vieux je serai insupportable
Sauf pour mon lit et mon maigre passé
Mon chien sera mort ma barbe sera minable
Toutes mes morues m'auront laissé tomber


Sardou 1980

Quand je serai vieux,
Je serai teigneux comme un chien
Et méchant, exigeant, emmerdant.
Je casserai ma canne sur les chevelus,
Les barbus, les chanteurs, et les musiciens,
Des vauriens
Mais chaque fois que j'en aurai le temps,
Entre un calva et un petit blanc,
Je raconterai qu'il y a cinquante ans,
C'était autre chose d'avoir vingt ans,
Qu'on n'était pas comme ces blancs-becs,
Malades au dix-huitième cul sec.

Quand je serai vieux,
Je serai, sous mes cheveux blancs,
Egoïste, anarchiste, emmerdant.
Je montrerai mes fesses à la gendarmerie,
Aux barbus, aux maires, aux élus du pays,
Des brebis,
Mais chaque fois que j'en aurai le temps,
Entre un calva et un petit blanc,
Je referai l'histoire de France
De Charles de Gaulle à Mendès France
Et si personne ne m'interrompt,
sur le trône un Bourbon.

Quand je serai vieux,
J'aurai des petits-enfants,
Mes gamins, mes copains, mes garçons.
Je n'avouerai qu'à eux ce qui a fait ma vie,
Mes chansons, mes folies et mes femmes aussi,
Des jolies,
Mais chaque fois que j'en aurai le temps,
Entre un calva et un p'tit blanc
Je leur montrerai la grand-mère
Qui m'a subi sa vie entière
Et si y'en a un qui rigole,
J'te jure que j'lui mets une torgnole.

Comme au temps du vieux temps,
Du bon temps...

Oh si y'en a un qui rigole,
J'te jure que j'lui met une torgnole.

Comme au temps
Du bon temps,
De mon temps.

08 novembre, 2012

Juliette des Esprits

Probablement le moins connu des films de Fellini, et peut-être le plus étrange, en tout cas l'un de mes préférés. 

La photo est le fruit du hasard et le spaghetti à l'oignon délicieux ...

Je pense à ça tandis que je fais frire des oignons...
J'ai connu dans une vie antérieure un photographe palermitain qui cuisinait d' excellents spaghetti. Sa recette était simple. Il faisait  griller de très  fines lamelles d'oignon dans de l'huile d'olive auxquelles il ajoutait une bonne pointe de piment.
Il se trouva par le plus pur des hasards avec son Hasselblad à l'heure précise  où eut lieu à cent mètres de lui  l' attentat qui tua le juge Falcone.
Puisque je vous le dis, la photo est fille du hasard. 

Boris Vian in "Chroniques du Jazz":


"Le bon vieux temps - vous savez, l'occupation, 
quand on était les Algériens des Allemands".

07 novembre, 2012

Rumeurs... toujours...

Le maire de ma commune a, contre toute attente, donné sa démission il y a quelques semaines, soit presque deux ans avant la fin de son mandat.
Pour ceux qui rêvent du pouvoir, oublieux de Sylla et Tibère, s'il est une chose fort incongrue, c'est bien de l'abandonner sans contrainte quand on le tient ...
Alors bien sûr, les rumeurs qui avaient pointé le nez quelques jours av
ant sa démission n'ont fait que croitre et embellir. Et l'on évoqua l'imminente révélation de casseroles, que dis-je, d' une vraie batterie qui l'auraient poussé à quitter en hâte ses fonctions
Mais depuis, pas même le moindre tintinnabulement.
C'est donc que, voyez-vous, s'il n'est pas parti pour cause de malhonnêteté, ce ne peut être que pour raison de santé...
La vox "populo" est ainsi faite. Ne pouvant plus rêver de l'envoyer en taule, elle nous l'expédie à l'hosto..

06 novembre, 2012

Instantané dans ma rue

Cet après midi en rentrant de la promenade d'Oscar le Chien, là où nous marquons une pause au carrefour avant de traverser, une jeune fille attend tandis qu'un jeune homme au loin descend vers elle à bicyclette.  Elle, black et callipyge, doit avoir quinze ans, elle déjà roulée comme un dessin de Crumb, collant de laine noir et par dessus tout ça une minijupe  pas plus large qu'une ceinture. Lui sur son vélo, il approche, une djellaba sur son jean ; le même âge qu'elle. De toute évidence ils se connaissent. Elle l'appelle de l'autre coté de la rue, mais il ne veut pas traverser, elle insiste, mais il  continue de rouler en lui criant dans sa fuite : " Non je peux pas, non je peux pas !", avant de disparaitre au carrefour suivant.  Il y a  un an, il devait porter une casquette de caill'ra. Aujourd'hui une calotte. Dès qu'il aura trois poils, sûr, il se laisse pousser la barbe, Quant à l'Impure, elle n'a plus qu'à en draguer un autre...     

05 novembre, 2012

La vie d'un petit air triste...

J'ai choisi cette version parce que c'est celle dont le tempo me convient le mieux. Cette chanson éisabéthaine ne vous est pas étrangère car elle a connu plusieurs avatars. C'est d'abord Prokofiev qui l'emploie dans "Lieutenant Kijé" et puis Sting dans "The Russians" Certains prétendent qu'étant persuadé que cet mélodie était de Prokofiev, il aurait demandé à ses ayants droit l'autorisation de l'employer, ce qui de la part d'un anglais, semble assez invraisemblable... 


La mosquée de Poitiers


Mais tout n'est pas raté à Poitiers !

Comme c'était tout près du cimetière, je suis allé voir la mosquée.
Ce n'est pas fini, mais elle va être superbe. De belle taille, elle ressemble avec son minaret en forme de campanile à un petit palais vénitien.

Poitiers, sous les pavés, Poitiers



Cette place que j'ai connue enfant réduite à l'état de parking fut aménagée dans les années soixante-dix comme on le faisait à l'époque, en y plantant des arbres qui abritaient l'été les terrasses des bistrots, au milieu une dalle entourée de massifs cernée par un  muret sur le pourtour où l'on pouvait s'asseoir, "on aurait dit le sud"... Les autos certes passaient autour, les bus aussi, mais lentement sans être une véritable nuisance, pas au point en tous cas de justifier la transformation de l'endroit qui est désormais aussi gai et accueillant qu'une place d'apparat à Pyongyang ou l' Alexanderplatz d'avant la chute du mur. Ce lieu où l'on s'asseyait volontiers se traverse désormais en hâte, comme si l'on craignait big brother... Les arbres ont été pour la plupart éradiqués, et toute la surface aplanie et légèrement en pente, mais dans le mauvais sens bousculant la perspective de la manière la plus idiote puisqu'elle donne l'impression que l' hôtel de ville s'enfonce... Les sols de la place, de la rue qui la relie à la préfecture et de toutes les rues piétonnières à l'entour sont pavés exactement de la même couleur, d'une sorte de marbre coquille d'œuf qui donne par cette uniformité forcenée une allure de pissotière géante à tout le quartier.

Mais comme de toutes façons, le nouveau plan de circulation de la ville destiné à proscrire tout usage de l'auto vous envoie par un dispositif centrifuge irrémédiablement vers l'extérieur, vous vous découragerez d'y entrer et ainsi n'en verrez pas la pitié.

J'espère qu'au moins ça a coûté très cher, et que les poitevins, pénalisés par leurs impôts locaux expient cette monstruosité qu'ils ont sans tiquer laissé faire.

04 novembre, 2012

La pancarte du jour (Buxerolles, Vienne)


Le temps est un allié sincère et ambigu


Une partie de ma famille continue de voir un jeune (?) homme avec qui j'ai vécu cinq ans  environ et dont je suis séparé depuis plus de quinze ans. D'aucuns seraient furieux de ce que cette relation  perdure. Mais je n'y vois personnellement pas de problème. D'abord parce que chacun fait ce qu'il veut, ensuite parce que j'estime que si l'on vit en couple, on existe indépendamment de son conjoint, avant  et après la séparation, enfin, faut être honnête, parce que c'est quand même moi qui l'ai ramené, je ne peux donc à ce titre faire le moindre reproche à quiconque.
J'ai passé de très bons moments avec lui,  et je ne pense pas qu'il fût radicalement différent quand nous nous sommes quittés de ce qu'il était le jour de notre rencontre, car c'est plus le regard qu'on porte sur lui que l'être humain qui change. Mais un jour nos pathologies ont cessé d'être compatibles. Nous nous sommes donc séparés avant que ça tourne vinaigre et devienne pénible, et comme généralement je n'aime pas  ce qui se délite, ça n'a pas dû prendre trois jours si ma mémoire est bonne et quelques semaines après pour régler les questions techniques. Ca a été extrêmement  rapide et je ne l'ai plus revu depuis sauf une fois, quelques années après  et d'un peu loin, pour l'enterrement d'un ami commun.  Je ne pense pas que depuis  le jour de notre séparation, je lui ai  plus manqué qu'il ne m'a fait défaut.
Je parle de ça aujourd'hui parce qu'à l'occasion de la Toussaint, j'ai dit à ces membres de ma famille qui me sont chers et qui continuent de le voir  que ça m'est totalement égal, mais  je sais depuis quelques heures seulement honnêtement pourquoi. C'est tout simplement, parce que le temps passant,  n'ayant gardé aucune photo ni aucune trace de notre vie commune, je l'ai physiquement et mentalement  rapidement oublié, mais oublié au point de ne plus vraiment me souvenir de sa voix, très vaguement de son visage, bref, fondu enchainé, nada, rien. Je vais donc pas emmerder le monde pour rien.  J'en parle d'autant plus librement qu'il y a peu de chances qu'il lise ce blog.        
Le temps est un allié sincère et ambigu, il ancre, c'est selon,  les souvenirs autant qu'il les dissout.      

Richard Hills ? je suis fan !

ne vous fiez pas aux apparences... derrière cette allure de petit comptable propret se cache un monstre de virtuosité et d'humour...



André Ving-trois, les homos et les mots...

André Ving-trois (à ne pas confondre avec le sublime et homosexuel Jean du même nombre), baderne cardinalice vient encore de nous faire une de ces saillies de derrière la mitre  dont il a le secret. Le mariage entre personnes du même sexe est une "SUPERCHERIE" dit-il, "élément de langage"  probablement sorti d'une ecclésiastique cervelle communicante.
 Faut dire que venant de la part d'une personne dont le fond de commerce repose sur l'histoire d'une vierge qui enfante des œuvres du Saint Esprit un garçon qui finira par changer l'eau en vin, multiplier les pains et dupliquer les poissons, on est on droit de reconnaître que côté supercherie  l'ensoutané  de rouge sait de quoi il cause, à moins qu'il y croie pour de vrai... C'est pas impossible. En attendant, il ose ! Faut dire que depuis Audiard, c'est même à ça qu'on les reconnaît.

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