20 février, 2013

des parpaings comme s'il en pleuvait.**

Quand j'étais môme mes parents vendirent un bout de terrain triangulaire et en forte pente  dont nous n'avions aucune utilité. Ils le vendirent honnêtement à un monsieur charmant qui était intendant d'un des nombreux hôpitaux de la ville, pas du plus gros... 
Quand les fondations  furent faites, le terrain étant une ancienne carrière, on vit journellement débarquer des camions au chiffre  des hôpitaux  remplis de parpaings à ras bord. Il y avait sur le chantier des pyramides de parpaings que les premiers ouvriers devaient contourner pour pouvoir construire tranquillement . La maison de pleins pieds eut des murs de forteresse albigeoise, et comme il en restait encore, du parpaing,  il se construisit une clôture papale, doublant même sur un coté un fort charmant mur de pierres sèches moussu à souhait.... C'aurait pu se limiter là, mais comme il en restait encore, du parpaing,  les massifs de son jardinet de trois cents mètres carrés furent eux aussi cernés et bétonnés...  
Maintenant les intendants c'est bien connu sont tous honnêtes. 

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