Marina Pizzi, de toute évidence.

Nous sommes allés ce soir écouter Marina Pizzi. Tout simplement parce que nous l'avons entendue il y a tout juste un an au Concours de Piano de Lagny, où elle avait été à défaut d'avoir le premier prix, la lauréate, pas de notre cœur, non, celle de nos oreilles. C'est une sorte de "love at first sight," on dirait ici un " love at first hear".
Et comme toujours, lors de la rencontre suivante, surtout un an après, on a peur d'être déçu, de ne pas retrouver tout ce qui a fait le charme de cette première rencontre, bref de s'être planté, vautré, j'en passe... Je rigole mais c'est comme une histoire d'amour, allons nous l'aimer tout autant que la première fois ?
Eh bien oui ! Marina reste exceptionnelle, je vous ai déjà dit pourquoi, je vais pas rabâcher.
Tout ça juste pour vous dire, que grâce à elle, à son talent que je découvris avec Isaure Equilbey et quelques autres il y a un an, elle me bétonne mon "ego". Oui, je sais ce que c'est qu'un (e) pianiste...
Merci Marina, je te souhaite, et si je le peux, je t'annonce une belle carrière. Tu n'es pas meilleure que les autres, on n'est pas aux J.O du clavier, non, tu es bien mieux, tu es "différente" et ça c'est incomparable !