26 février, 2014

L'urne et le bulletin.


Bon je sais je réfléchis trop, donc j'emmerde ! n'empêche faut se rendre à l'évidence. Voter, c'est introduire un bulletin dans une fente d'où sort après examen par des maïeutistes de tous bords assistant au dépouillement, un enfant qu'on appelle "élu"...? On ne peut pas imaginer puisque ce sont des mecs qui l'ont inventé que le scrutin puisse être autre chose, fut-il aujourd'hui paritaire et démocratique, qu'un acte gentiment machiste? Ok, les femmes introduisent elle aussi désormais leur petite graine dans l'urne. Oui, mais depuis quand ? et puis quand on sait que le nombre de bébés mâles sera de toutes façons et pour combien de temps encore supérieur aux bébés femelles... La démocratie et la biologie contrairement à ce que certains voudraient nous faire croire, ne sont pas encore compatibles... La parité existera le jour où on aura le choix entre glisser son vote dans l'urne ou en entourer un bâton...

25 février, 2014

Voter...


Je me souviens lorsque j'étais enfant, le sujet du vote comme celui de l'argent était parfaitement tabou, Il y avait pour les contourner dans celui où nous vivions, moitié Poitiers moitié Buxerolles , une légende urbaine. En effet un peu plus bas vers la Vincenderie, près du Clain, il y a avait un charpentier-ébéniste qui s'appelait Labénaire, ( Labénère ?) et qui possédait une ânesse. Et Lorsque nous nous risquions à demander aux parents et au grand père Jean- Baptiste pour qui ils allaient voter quel que fut le scrutin, on nous répondait de famille en famille et ce sur au moins deux générations et une dizaine de rues : " Je vais voter pour la bourrique à Labénaire" ...

24 février, 2014

C'est bath !

Cette expression, "c'est bath" me rappelle toute une époque qui ferait frémir nos hommes politiques quotidiens qui surfent sur la délinquance et son âme damnée la sécurisation.
Je me souviens, gamin, des "blousons noirs" qu'on trouvait déjà, même à Poitiers, dans les "cités d'urgence" et même dans les HLM fraîchement construites. "L'homme à la moto" de Piaf, c'est ça...
A part la dope encore inexistante, ils n'avaient rien à envier à la caill'ra d'aujourd'hui, se prenaient pour Marlon Brando, portaient jeans, Perf' et Tiags, pour ceux qui savaient où les chourer, et se castagnaient à coup de chaines de vélo dans le meilleur des cas, au cran-d'arrêt dans le pire, avec les voyous de riches dits les "blousons dorés", avant d'enfourcher, les uns leur Flandria ou leur Malagutti, les autres leur Harley, ou leur BSA. Lutte de classes via la cylindrée...
Le dernier témoignage de cette époque c'est la chanson hommage d'une justesse absolue fut-elle bien plus récente de mon contemporain Renaud, "Laisse béton"...

Expression obsolète

Je me souvenais  de l'expression du jour et oubliée , " C'est bath"
Ce qui voulait dire "c'est chouette", expression encore en vigueur...
Et je me demandais ce qui la remplaçait,proposant entre autres, " c'est juste trop bien"

Pilori !

Pourquoi peut-on , si on est contre la peine de mort, avoir envie de zigouiller les dictateurs dont l'un des travaux à plein temps est de tuer leurs concitoyens et d'autres tout autant ? Après procès bien sûr truqué ou non.
Parce que tout le monde n'a pas eu le "courage" de certains, je vais pas faire de pub... de se suicider, ce qui est la moindre des choses, la majorité d'entre eux coulant une vieillesse heureuse sur un sommier d'argent et un matelas de cadavres.
Moi je serais d'avis non de les abattre comme les nuisibles qu'ils furent mais de restaurer l'admirable pilori où les rescapés de leurs méfaits, les familles de leurs victimes décédées et les sympathisants, viendrait les conchier, les injurier, leur cracher à la gueule deux ou trois heures par jour jusqu"à leurs tous derniers moments... Avouez qu'Assad et quelques autres en apnée se noyant dans un jet d'urine... C'est se faire justice soi -même ? allons mes toilettes qui en reçoivent quotidiennement autant ne sont pas pour autant des criminels de guerre...

Ma pensée de fin de journée


"Oderint, dum metuant"
"Qu'ils haïssent, pourvu qu'ils craignent !" ...
Cette phrase terrible empruntée à la tragédie Atrée de Lucius par Tibère puis Caligula est la phrase d'un homme de pouvoir, ce que je ne suis heureusement pas.
Seulement, elle est le raccourci le plus extraordinaire entre le pouvoir totalitaire et la lâcheté de ceux qui le supportent.
Visiblement les ukrainiens ont sainement haï, mais, leur victoire en témoigne n'ont pas craint !
Bravo !

23 février, 2014

Le mot du jour qu'on emploie plus, même que c'est bien dommage !


  "fesse-mathieu"
ça veut dire, radin, pingre, ladre, j'en passe ! Ca viendrait en fait de " Face de Mathieu" apôtre qui fut publicain c'est à dire percepteur et surtout usurier avant d'être touché par la grâce !
Vous en faites ce que vous voulez !
C'était la minute culturelle de l'oncle  PPlemoqueur.

Le monde tel qu'il est et l'altérité

La Grande Porte de KIev imaginée par Viktor Hartmann et qui inspira Moussorgski.
Mais c'est par la petite porte que l'ignoble Viktor Ianoukovitch a quitté Kiev...




On a vu, même chez nous, des hommes politiques finir en taule. Chez les ukrainiens, c'est le contraire : Ianoukovitch est un ancien taulard devenu président.
Ah ! ces "terres de contraste" qui nous font tant rêver... Le charme slave, les bateliers de la Volga, les cosaques du don, Michel Strogoff, Bérésina, Crimes et châtiments, Boris, une Nuit sur le Mont Chauve, caviar, comtesse de Ségur née Rostopchine, vodka, chapka, Karénine, là-bas, rien n'est pareil. L'altérité que ça s'appelle... L' altérité ça peut s'appeler Ianoukovitch.

Souhaitons lui comme au Monopoly d' aller directement en prison, de ne pas toucher 20 000 grivnas et surtout ne jamais revenir à la case départ.

16 février, 2014

A POIL !

Un peu de vocabulaire à la suite du scandale avorté et à l'usage des bien pensants qui manifestent avec les fous, les obsédés, les effrayés  du genre .
Mon dictionnaire des synonymes m'en livre en pagaille, tellement que je dois faire un choix !

à poil, donc :
austère, blanc, découvert, défeuillé, dégarni, démuni, dénudé, déplumé, dépouillé, déshabillé, dévêtu, dévoilé, en costume d'Adam, en costume d'Ève, impudique, in naturalibus, net, simple, sobre, vide et bien sûr le merveilleux, argotique, verlan et un peu oublié "aoualpé".

13 février, 2014

La lune - la nuit


"O Fortuna velut luna statu variabilis, semper crescis aut decrescis..."
(Carmina burana, anonyme circa 1230, abbaye de Benediktbeurn )


"Assassins et Voleurs"

L'avant  dernier film de Guitry.
Drôle, brillant, d'un cynisme absolu et des numéros d'acteurs fabuleux. Poiret et Serrault débutants, c'est lui... Magalie Noël, Darry Cowl aussi, et puis la musique subtile, acidulée, de Jean Françaix, du début à la fin.





11 février, 2014

Question de genre,

J'en discutai à l'instant avec une amie.

Couilles, roubignolles, valseuses, tout en étant des attributs définitivement masculins sont, c'est un peu con, du genre féminin.
Ovaires, en revanche, moins fourni en synonymes, c'est à dire pas du tout, n'étant pas des organes génitaux externes, c'est normal, la linguistique est depuis qu'elle existe une discipline régie par les hommes, ovaires, donc, est du genre masculin. Pas besoin non plus d'inventer d'autres mots pour ce qui n'est qu'un bidule à reproduction, une source d'ovules et pas grand chose de plus. Avez-vous entendu dire d'une femme "qu'elle est bien montée" ? et pourtant dans cette procréation naturelle dont certains manifestent pour la sauver, c'est quand même fifty/fifty...
La vie c'est bien la rencontre entre le produit de féminines couilles et d'ovaires masculins...

Je sais certains vont me dire, mais testicules, c'est masculin. D'accord, mais vous vous rendez compte ? La procréation naturelle serait donc, horribile visu, la rencontre entre deux organes du genre masculin...

Va falloir, Monsieur Coppé, Madame Boutin, au lieu de vouloir fût-ce en plein hiver vêtir tous ceux qui sont "à poil" expliquer ça aux enfants... Car contrairement à ce que vous laissez penser, les enfants, c'est pas forcément des cons... Je sais, malgré votre souci fort légitime de leur protection, c'est la prophylaxie parentale et électorale qui vous intéresse en premier.

Je découvris Rabelais, comme Jarry et quelques autres par mon père, humaniste et homme de goût, .


C'est ainsi qu'un jour, gamin, à l'époque où pour plaire à maman et surtout ne pas avoir d'emmerdes, j'allais encore à la messe, j'y partis un dimanche avec comme missel, trompé par le fameux papier bible, le Rabelais de mon père dans la Pléiade...

09 février, 2014

Dehors ! restons entre cons.

Non mais vous avez vu ? La Suisse aka Confédération Helvétique à décidé par "votation", comme elle dit, (dans "votation", y a "vocation" masquée ...) de réduire la facilité d'entrée sur son territoire.
Mais on s'en fout de la Suisse si on n'a pas de compte... Vous la connaissez, la Suisse ? C'est pour la connaître un peu que cette mesure m' indiffère... M'interdire l'entrée du pays le plus chiant du monde où la délation est un phénomène social intégré où les bistrots ferment à minuit sauf pour les autochtones habitués à entrer par la porte de derrière dans un rad au rideau baisé..
Allez, helvètes qui voulez rester entre vous, ça mettra pas le feu au lac...

Écoutons plutôt la sublime Zouc, honneur de la "suissitude" et vous comprendrez...


07 février, 2014

Le droit d'émettre...

Quand je vois ces familles nombreuses, chrétiennes, romaines et apostoliques, donc parfaitement admirables et leurs mères qui véhiculent, serre-tête en velours au vent, leurs idéologies dans des manifs dominicales, et leur progéniture dans des mini-bus à 9 places, je me dis, sans haine aucune, c'est juste une réflexion, qu'il serait quand même temps de distribuer des "bons de saillie".

06 février, 2014

onze minutes et quelques de bonheur !


Retrouvé dans mes tablettes A la manière de Jehan Rictus et de Maurice Fombeure aussi... Je devais pas être très gai ce jour-là.


En attendant le retour du froid.

Cet ancien son de cloche, il le connaît déjà
C'est celui qui se perd dans la brume qui mord,
Qui lui anesthésie la main, quand du jaja
Il cherche obstinément le goulot-réconfort...

Vous l’avez vu, c’est vrai, il titube... et se tient
Au mur de n'importe où, de là où il s’abrite
Le glas, il le connaît, c’est son air, c’est le sien
Son opéra, sa vie, son rêve qui s’effrite...

Aller plus vite au trou sans forcer le destin...
Pour mettre un terme enfin à sa misère profonde,
Il lui faut pour ce faire, attendre qu’un matin
Le froid, tueur légal, l’entraîne dans sa ronde...

Le pauvre se tue peu... Le pauvre fuit la mort...
C’est à se demander s’il n’est pas le dernier
A avoir de l’espoir... A croire, à croire encor,
Que Dieu aime le pauvre... à quoi bon le nier.

Au paradis des gueux, et comme au bon vieux temps
S’il reste sage et digne, et gentil sous sa tente,
On lui fera crédit, pour un mois, pour mille ans
D’un rêve lénifiant d’aptitude à l’attente...

Le pauvre ne sait plus autre chose qu’attendre
Attendre le printemps, l’été, pour avoir chaud...
Le pauvre malgré tout est gentil, reste tendre...
Il tend la main et dit merci bien comme il faut

Il faudra bien qu’un jour le pauvre se redresse,
Se rebiffe et puis s’arme et se serve alentour...
Dans ces lieux éhontés où prospère la richesse
Il aura des fusils des munitions, un jour...

Et ce jour-là, Bon Dieu, croyez moi ça va chier...
Craignez, dedans vos lofts, craignez le sans-foyer
Jour de colère, fuyez, fuyez car ce jour-là
Il chantera Dies irae, Dies illa...

05 février, 2014

Vous savez, ça commence très tôt.

Vous savez, ça commence très tôt.

Tenez, moi, étant gamin, en 6ème voire un peu avant, je me choisissais mes potes de classe parmi les pas très beaux, pour être certain de ne pas en tomber amoureux. Tout ça par expérience, car j'en avais croisé un jour un superbe, qui avait tout compris... et puis après ? Pas besoin d'être bien vieux pour "se mourir d'amour".
Après ce fut une autre affaire, une toute autre histoire. Car pour éviter ces regrets et ces désagréments, précoce et paraissant bien plus mûr que mon âge, je jetai sans vergogne mon dévolu sur des mecs bien plus vieux, faisant sans le savoir mais pas innocemment du détournement de majeurs en règle, célibataires ou pères de familles...
Ah, je vous choque un peu ? Par ce que j'ai vécu ou parce que j'ose le dire ?

04 février, 2014

Vous voulez donc un poème ?

Vous voulez donc un poème ?
J'y dirais que je vous aime
Que la vie n'est rien sans vous
Et qu'elle ne vaut pas un sous
Vous voulez que je vous dise :
"Vous êtes ma gourmandise,
Ma bugne, beignet d'amour...
Coulant de sucre alentour.
D'accord, mais faites un effort
Avant qu'un jour je sois mort
Dites-le moi donc aussi...
Je vous dis déjà : merci !

(impro 7 minutes montre en main à l'instant, j'ai la sincérité hâtive donc un peu bâclée, fût-ce en heptamètre )

Le mot juste !


Le mystère de la Belle et la musique d'Auric



La scène du couloir, extraordinaire, est habillée d'une musique éthérée dont le thème n'est autre, dilaté que celui du Regina Coeli. Ca c'est une évidence. Ce qui est tout aussi évident, pour ceux qui connaissent un peu, c'est qu'il est probable que cette séquence musicale n'est pas d'Auric mais d'un de ses amis du Groupe des Six. La manière dont sont traitées les voix, les harmonies, l'orchestration le laisse penser.
Ce n'est bien sûr qu'une hypothèse...

Sauver la famille !

Les gens qui ont et c'est bien leur droit, défilé dimanche, s'ils sont pour la plupart " de bonne famille" ignorent le latin et par voie de conséquence l'étymologie de ce mot dont Gide haïssait la structure sociale qu'il évoque (seuls les cons ont peur des mots et Gide n'était pas con... ).
Bon, venons en au fait. Le mot "famille" vient du latin " famulus" qui désigne l'esclave et par métonymie tout le groupe dont il fait partie. Pour les romains, la famille, au sens réduit de cellule, est sous la tutelle absolue du Pater Familias, qui a droit et de vie et de mort sur sa femme, ses enfants et bien sûr ses serviteurs, ses animaux et cela dura pendant quelques siècles.
Ô vous les défenseurs de la famille traditionnelle au nom exclusif de l'Enfant et vous avez raison de le défendre, l'Enfant ... n'oubliez pas que ce dernier dans une civilisation qui fut des plus brillantes et qui vous fait rêver était l'objet de son maitre de père. Voudriez donc aujourd'hui qu'il le soit en plus de sa mère...
Ah, vous avoir comme parents, admirables vecteurs de la normalité ! Filles en rose, garçons en bleu, les filles à la vanille, les garçons au citron... Rappelez -vous Poil de Carotte : "Tout le monde n'a pas la chance d'être orphelin"....

02 février, 2014

Bien sûr, il y a les pin up idéalisées de Elvgren,


et puis les vraies, vivantes comme Dorothy Malone et ce sans Photoshop...
Ce qui fait qu'on se dit en voyant ça que si on est pédé, c'est qu'on a vraiment de bonne
s raisons ...


Souvenir de Jean Babilée


Je n'ai jamais vu Babilée danser. Mais je l'ai vu comédien. Je l'ai vu dans Salomé d'Oscar Wilde , au théâtre Mouffetard, un soir de 1986 ou 7 avec mon amie Catherine C. conservateur érudite,   grande amateur comme moi des dessins de Beardsley. Il avait une très belle voix Il jouait Hérode Antipas, Mylène Demongeot Hérodiade, mais alors qui donc jouait Salomé ? Je ne m'en souviens plus...

Le dessin du jour


Le mambo, c'est bo !


C'est dimanche, alors Boby Lapointe,, bien sûr !





01 février, 2014

Pour ceux qui, j'en prends soin ne confondent pas mon blog et mon profil FB


 

 Je suis comme le chien, gentil, affectueux
Fidèle aussi, joueur, demandeur de caresses.
Que perdre, fors la vie, en ce monde imparfait
Si ce n'est le pouvoir, ou l'idée qu'on s'en fait ?
Quand jamais on en eut les plus simples désirs
Gardons nos énergies pour vivre nos plaisirs,
Nos devoirs, nos envies, nos œuvres fructueux
Évitez toutefois de me trahir jamais
Car c’est la seule chose à vous que tant j’aimais
Qui peut me rendre espiègle et facétieux en diable
M’amusant de mes jeux, de mon droit indéniable,
Et sans méchanceté vous mordiller les fesses...

Réminiscence

en voyant cette superbe photo, d'une phrase extraordinaire lue il y a bien longtemps dans je ne sais plus quel roman :
"Elle fit alors ce que toute femme eût fait en pareille circonstance, elle se remit du rouge à lèvres..."




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